Étiquette : Challenge Petit Bac 2021 (Page 11 of 26)

Au fil des pages avec Lindbergh, La fabuleuse aventure d’une souris volante

Nous lisons Lindbergh, La fabuleuse aventure d’une souris volante de Torben Kuhlmann (éd. NordSud, 2014), un album jeunesse à partir de 5 ans et qui a été Lauréat du Prix Nénuphar de l’Album jeunesse en 2016. Au début du XXe siècle, à Hambourg, une petite souris tente d’échapper aux multiples dangers de la ville allemande: pièges des humains, chats ou hiboux affamés… Alors qu’il fuit un chat, il rencontre des chauve-souris qui lui donnent l’idée de construire une machine volante pour s’envoler aux États-Unis et retrouver ses semblables. Parviendra-t-il à construire un tel engin capable de faire la traversée?

Les illustrations de Torben Kuhlmann sont magnifiques et décrivent, avec moult détails, dans des couleurs sombres à l’aquarelle, les différentes étapes de l’incroyable expédition de la petite souris qui, entre échecs et réussites, tentent d’échapper aux dangers. La petite souris se révèle persévérante, astucieuse et courageuse. Coup de cœur pour cet album jeunesse s’inspirant de la première traversée de l’Atlantique en solitaire de Charles Lindbergh et qui se finit sur une brève histoire de l’aviation!

A noter que nous retrouvons également trois autres histoires de souris vulgarisant les sciences pour les jeunes lecteurs et du même auteur:  Armstrong, L‘extraordinaire voyage d’une souris sur la lune (éd. NordSud, 2016) Edison, La fascinante plongée d’une souris au fond de l’océan (éd. NordSud, 2019) et Einstein, Le fantastique voyage d’une souris dans l’espace-temps (éd. NordSud, 2020).

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Animal: « Souris »

Au fil des pages avec Qu’est-ce que vous faites Monsieur l’architecte?

Nous lisons Qu’est-ce que vous faites Monsieur l’architecte? de Kunihiko Aoyama (éd. Nobi! Nobi!, 2016), un album jeunesse à partir de  3 ans, un  conte avec un vieux nain un peu bourru et architecte qui entreprend la construction d’une maison avec un grand belvédère. Très vite, les animaux de la forêt viennent lui apporter son aide en échange d’une chambre. Dépassé par l’ampleur de son projet, le vieux nain finit par accepter cette aide après s’être blessé. Le vieil architecte finira-t-il moins bougon et content de cette maison bien loin de ce qu’il avait imaginé?

Construite en conte-randonnée, l’histoire suit l’édification, étape par étape, de la maison du vieux nain architecte. Le plan de construction est à chaque nouvel animal aidant modifié pour y ajouter une chambre. Les illustrations sont riches de détails, entre l’activité des animaux et les différentes pièces de la future maison. Il y est question d’entraide et de vivre ensemble. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse!

Participation #22 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation #41 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Être humain: « Monsieur »

Au fil des pages avec Capitaine Jules et les pirates

Nous empruntons à la médiathèque une nouvelle histoire de pirates ou plus exactement d’enfants jouant sur la plage aux pirates. Il s’agit de Capitaine Jules et les pirates de Peter Bentley et Helen Oxenbury (éd. L’école des loisirs, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans. Trois enfants, Jules, Léo et Gaspard, passent une journée à la plage avec leurs parents. Ils construisent un bateau en sable qui se transforme, sous l’effet de leur imagination, en un beau galion. Et les voilà tous les trois partis à l’aventure. Mais gare aux pirates et à la tempête!

Les jolies illustrations d’Helen Oxenbury sont tendres, alternant entre des illustrations aux douces couleurs pastel et d’autres en noir et blanc plus dynamiques. Il y est question de l’immense imagination des enfants à s’inventer des histoires avec leur quotidien, des relations parents-enfants (les enfants associant les pirates aux parents) et de gourmandises avec la découverte du butin. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui rejoint nos lectures « Pirates » 2021! Il existe d’ailleurs dans la même série Le Roi Jules et les dragons des mêmes auteurs (éd. L’école des loisirs, 2011).

Participation #14 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Prénom: « Jules »

Participation #50 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Une saison à Longbourn

Je lis Une saison à Longbourn de Jo Baker (éd. Stock, 2014, 394 pages), un roman reprenant la trame d’Orgueil et Préjugés de Jane Austen du point de vue des domestiques de la maisonnée Bennet. Tous les exergues sont d’ailleurs des extraits du roman originel. C’est un peu la petite histoire dans la grande Histoire. Selon moi, il vaut mieux avoir lu le roman de Jane Austen avant de lire cette adaptation.

A Longbourg, les domestiques s’activent pour répondre aux demandes et exigences de la famille Bennet sans se faire remarquer plus qu’ils ne le devraient du fait de leur condition. Un jour, Mr. Bennet annonce qu’il a engagé un jeune valet, James Smith, ce qui ravit son épouse et bouleverse la vie bien rangée et rythmée des cinq domestiques. Il y a Mrs. Hill, à la fois gouvernante et cuisinière et son époux âgé, Mr. Hill, Sarah, une jeune femme d’environ 20 ans et qui fait fonction de bonne et enfin une jeune servante de 12 ans environ, Polly. 

Il est très agréable de retrouver les différents grands événements qu’a vécu la famille Bennet: l’arrivée de Mr. Bingley et des ses sœurs avec ici, leur valet métisse, Ptolémée Bingley ou encore celle de Mr. Collins, les domestiques étant aux petits soins avec lui pour lui laisser une forte impression et ainsi espérer continuer à travailler sur le domaine de Longbourn lorsque Mr. Collins en sera le propriétaire au décès de Mr. Bennet. Mr. Wickham est tout aussi détestable que dans le roman originel, en s’en prenant à la jeune et naïve Polly.

L’intrigue se concentre surtout sur la jeune bonne, Sarah dans son trio amoureux avec les deux valets, Ptolémée et James et qui suit également Elizabeth dans ses déplacements à Londres puis dans le Kent. Sarah aura-t-elle aussi droit au bonheur, à l’instar des deux sœurs aînées de la famille Bennet?

Ce roman se démarque avec originalité du roman originel en décrivant les difficiles conditions de vie de domestiques au XIXe siècle, à l’époque géorgienne au service de l’aristocratie britannique. Moyennant le gîte et le couvert, la vie des domestiques est simple et difficile, faite de dures et ingrates corvées que nécessitent la tenue d’une maisonnée, de l’aurore à la nuit tombée, selon le bon vouloir de leurs maîtres. Sans les domestiques, pas de feu dans l’âtre, pas de pots de chambre vidés ni de vêtements propres et raccommodés par exemple. Il y a également ses longues heures d’attente pendant que leurs maîtres s’amusent, comme par exemple lorsque James conduit les jeunes filles Bennet aux bals ou que Sarah est perchée sur un strapontin à l’arrière de la calèche, entre les bagages pendant les longs trajets d’Elizabeth, quel que soit le temps. Et au moindre faux pas, les domestiques peuvent être renvoyés sur le champ, avec leur maigre bagage et sans recommandations et peut-être finir dans les ignobles workhouses. Il est également question du travail de très jeunes enfants comme servants. En effet, pauvres orphelines, Sarah et Mary renommée Polly ont commencé à servir la famille Bennet vers l’âge de 6/7 ans.

J’ai ainsi apprécié cette adaptation de ce qu’aurait pu être la vie des domestiques de la famille Bennet avec sa romance et ses secrets de famille, même si elle écorche le personnage de Monsieur Bennet et que j’aurai imaginé différemment les dernières péripéties arrivant à  la fin heureuse (le vagabondage étant un crime à l’époque) et que j’ai trouvées moins austiennes, un brin trop modernes. Il manque également l’humour de Jane Austen qui donnait ce piquant et ce charme de la relation entre Elizabeth Bennet et Mr. Darcy.

Jo Baker aborde enfin, dans la dernière partie de son roman, de façon sombre et critique la Guerre d’indépendance espagnole (1808/1813) et l’esclavage. Là où les officiers gradés en tenue rouge d’Orgueil et préjugés passent leur temps à parader et à batifoler, d’autres soldats sont au front, en Espagne et vivent l’horreur de la guerre avec son lot de traumatismes pendant les Guerres Napoléoniennes. Un bon moment de lecture qui m’a donné envie de relire Orgueil et Préjugés (comme s’il m’en fallait un nouveau prétexte)!

Participation #13 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Époque victorienne

challenge 2021 lire au féminin

Participation #28 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Lieu: « Longbourn »

Au fil des pages avec Entre neige et loup

Déjà en janvier 2020 puis encore cette année, en février, j’ai lu Entre Neige et Loup d’Agnès Domergue et Hélène Canac (éd. Jungle, 2019), une BD jeunesse à partir de 7 ans. Je ne prends qu’aujourd’hui le temps d’en parler dans un billet, tout en ayant pris plaisir à le relire une nouvelle fois – une lecture un peu différente car empreinte de tout ce que j’ai pu lire ces dernières semaines sur le folklore japonais et faisant ainsi résonner plus distinctement l’épigraphe de la BD, un célèbre haïku de Matsuo Bashô.

Élevée par son père, Lila vit cloitrée dans sa maison, sur une île enneigée. Depuis son plus jeune âge, son père la protège d’une malédiction et d’un démon. Un jour qu’il s’absente plus longuement, Lila l’imagine déjà prisonnier du démon et décide de partir à sa recherche. Accompagnée de son chat Bambou et de ses deux grenouilles, Mochi et Moshi, la jeune fille découvre alors une forêt endormie sous la neige, peuplée de jizos énigmatiques et d’un loup blanc. Et si en retrouvant son père elle en apprenait plus sur sa mère?

L’histoire, certes classique, est poétique, douce et d’une candeur enfantine, notamment dans la relation de Lila avec ses animaux de compagnie et dans sa découverte du monde. Les magnifiques illustrations d’Hélène Canac accompagnent à merveille la quête initiatique de la jeune héroïne, intrépide et courageuse, qui se découvre des dons magiques. La recherche de son père lui permettra, en effet, de se souvenir de sa petite enfance avec sa mère et d’en apprendre plus sur l’identité du démon. Son parcours n’est pas sans embûches et est fait de rencontres avec des jizos parlant en haïkus. Nous sommes ainsi plongés dans le monde de l’enfance empreint du folklore japonais et rempli de mystères, de magie et de Yokaï avec même un Totoro en arrière-plan d’une case.

Sous une intrigue fantastique, il est aussi question, au travers de la relation parent/enfant, du fait de grandir pour un enfant et pour le parent de l’accompagner dans cette autonomie avec son lot d’erreurs et de succès tant pour l’enfant que pour le parent. Un très bon moment de lecture avec cette BD jeunesse fantastique qui ravira les jeunes lecteurs!

Pour d’avis sur cette BD jeunesse: Chicky Poo et Hilde.

Participation #21 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #BD jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #27 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrices/Illustratrices européennes

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Météo: « Neige »

Participation #40 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #49 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

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