Étiquette : Challenge Petit Bac 2020 (Page 6 of 24)

Au fil des pages avec L’ombre du Golem

J’emprunte à la médiathèque L’ombre du Golem d’Éliette Abécassis et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, 2017), un roman illustré à partir de 13 ans.  La légende du Golem nous est contée par une petite fille d’alchimistes, Zelmira, témoin des persécutions subies par la communauté juive de Prague en 1552 et de la naissance du Golem pour les protéger. Zelmina devient, en effet, la protégée du grand rabbin, le Maharal de Prague et de sa femme Perl, ce qui lui permet d’approcher au plus près le Golem nommé Joseph et qui agit mécaniquement, se rasseyant sur son banc après chaque tâche de défense effectuée.

Mais il est bien difficile pour la petite fille de comprendre la nature du Golem décrit comme « machine animée » par son créateur. Elle interpelle sans cesse le Maharal à ce sujet, allant jusqu’à lui demander de doter le Golem de la parole, d’une conscience. Mais bientôt, la présence du Golem remonte aux oreilles de l’Empereur Rodolphe mais surtout à celles du moine Thadée qui entend bien le capturer en s’emparant de Zelmira comme monnaie d’échange. Entre quête de liberté et assujettissement, le Golem tiendra-t-il son rôle de protecteur? Et de son côté, Zelmina en apprendra-t-elle un peu plus sur elle?

Cette histoire sombre et qui fait malheureusement encore écho à notre époque actuelle est magnifiquement illustrée par Benjamin Lacombe. Il alterne des doubles pages d’illustrations en couleurs et en contre-plongée, le premier plan étant flouté – ce qui me donne l’impression d’observer l’histoire de la même façon que la jeune narratrice curieuse qui observe de loin – avec des illustrations en noir et blanc très expressives.

Il y est question de la nature humaine, de religion, de libre-arbitre et d’assujettissement, ce qui me fait penser à Frankenstein de Mary Shelley, le Dr. Frankenstein dotant sa créature de conscience. Il est également question de fanatisme religieux incarné par le moine Thadée qui entend massacrer tous les Juifs du Ghetto de Prague y compris les enfants mais aussi les scientifiques comme l’ami du Maharal, l’astronome Tycho Brahé qui de par ses découvertes remet en cause les croyances de l’Église catholique. Ce roman jeunesse peut ainsi permettre d’ouvrir la discussion historique et/ou philosophique avec les lecteurs adolescents, l’histoire reprenant des faits et des figures historiques du XVIème siècle derrière la légende.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Contes et Légendes

Participation #50 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Personne réelle: « Golem »

Au fil des pages avec Amandine Malabul Sorcière maladroite

J’emprunte à la médiathèque un roman jeunesse que j’avais lu pour la première fois lorsque j’étais en primaire, Amandine Malabul Sorcière maladroite de Jill Murphy (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Cadet, 1990, rééd. 2004), à partir de 8 ans. Amandine Malabul est une jeune sorcière en première année à l’Académie Supérieure de Sorcellerie. Mais l’apprentissage de la sorcellerie est bien difficile, notamment pour apprendre à voler avec son balai ou fabriquer des potions magiques. De par sa maladresse ou sa malchance, elle est souvent réprimandée par son professeur, Mademoiselle Bâtonsec et convoquée dans le bureau de la directrice, Mademoiselle Jollidodue. Heureusement, la jeune sorcière peut compter sur son amie Paméla et son petit chat tigré, Petitpas. Mais bientôt, un complot semble se tramer. Et si Amandine Malabul était capable de l’en empêcher?

C’est avec grand plaisir que je me replonge dans cette lecture d’enfance, Jill Murphy ayant écrit les aventures de cette sorcière attachante mais maladroite en 1974, bien avant la déferlante Harry Potter. Le texte plaisant, drôle et facile à lire est accompagné de jolies illustrations en noir et blanc avec des sorcières tout de noir vêtues avec leur balai volant et leur chat noir, à l’exception de Petitpas. Il y est question de sorcellerie, d’amitié et d’estime de soi. Un très bon moment de lecture qui plaira aux jeunes lecteurs amateurs de sorcellerie!

Logo, Challenge Halloween 2020, sorcières

Challenge Halloween de Hilde et Lou

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Crimes et Justice: « Sorcière »

Au fil des pages avec Satanés lapins!

Après l’avoir découvert à la médiathèque, nous lisons et relisons Satanés lapins! de Ciara Flood (éd. Circonflexe, 2016), un album jeunesse à partir de 4 ans et qui a fait partie de la sélection CP du 29ème Prix des Incos en 2018. Monsieur Ours vit seul dans sa maison isolée loin de tout jusqu’à l’arrivée de nouveaux voisins, une famille de lapins qui ne cesse de venir le voir pour lui demander du miel ou échanger des livres par exemple. Cela met très en colère Monsieur Ours qui ne souhaite qu’une seule chose: voir sa vie redevenir comme avant, seul et sans ces satanés lapins. Et si pourtant leur présence lui était bénéfique?

Forcément, avec des personnages aussi diamétralement opposés (un ours grognon et solitaire et des lapins énergiques, envahissants mais bienveillants), l’humour fonctionne à merveille. Cela nous rappelle les amitiés d’Ours et Canard ou bien encore Bob & Marley. Il y est question d’amitié, de tolérance, de solidarité et de vivre ensemble malgré les différences de caractères… L’ours apprend ainsi qu’il est plus heureux en vivant avec des amis, même si cela lui a pris du temps de s’ouvrir aux autres. Les illustrations sont ainsi très jolies, se déclinant au fil des saisons et sont très expressives en retranscrivant les émotions ressenties comme la colère, la peur, la méfiance ou la joie de vivre.

Mais même jusqu’à l’arrivée de ces nouveaux voisins, Monsieur Ours vivait-il vraiment tout seul? Car même si elle n’est pas un personnage à part entière de l’histoire, il est amusant de chercher sur chaque double page la petite souris grise qui vit dans la maison de l’ours. Coup de cœur pour cet album jeunesse à la fois tendre et drôle et qui a fini par rejoindre nos bibliothèques! Sur le même thème, nous avions déjà lu Chut! de Morgane de Cadier et de Florian Pigé.

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Animal: « Lapins »

Participation #13 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Comment être aimé quand on est un Grand Méchant Loup?

Emprunté à la médiathèque le mois dernier, nous lisons et relisons Comment être aimé quand on est un Grand Méchant Loup? de Christine Naumann-Villemin et Annick Masson (éd. Mijade, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui a fait partie de la sélection CE1 du 31ème Prix des Incos en 2020. Le loup en a assez d’être le grand méchant de l’histoire. Et il n’est pas le seul. Les grands méchants des histoires (loup, sorcière, ogre ou encore fantôme) se sont, en effet, réunis en syndicat car ils ne veulent plus être choisis par les écrivains comme archétypes de méchant. C’est ainsi que le loup se retrouve devant l’autrice de son histoire pour se plaindre et lui demander de remédier à la situation en lui permettant d’être aussi aimé. Mais comment l’autrice pourra-t-elle rendre un loup mignon et gentil? Le loup pourra-t-il dépasser sa condition notamment en présence de lapins? Et quel méchant choisir pour de futures histoires?

Les illustrations d’Annick Masson sont très drôles et très expressives. Les situations hilarantes s’enchaînent jusqu’à la chute inattendue et surprenante de l’histoire. Le loup est mis à rude épreuve par l’autrice qui tente de le réhabiliter en gentil. Coup de cœur pour cet album jeunesse qui détourne avec humour le statut de méchant du loup dans les contes traditionnels!

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #48 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Au pays des Ogres

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Amour et relations amoureuses: « Aimé »

Participation #11 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec le tome 1 d’Eli & Gaston

J’emprunte à la médiathèque le tome 1 d’Eli & Gaston, L’esprit de l’automne de Ludovic Villain et Céline Deregnaucourt (éd. Ankama, 2019), une BD jeunesse à partir de 7 ans. Cette année, Eli ne passe pas ses vacances d’été avec ses parents mais chez sa grand-mère Jo. Et ça ne l’enchante guère. Dès la première soirée, tout se passe de travers, sa grand-mère la rassurant par une vieille histoire de gardiens de la forêt. Pourtant le lendemain matin, cette dernière semble préoccupée. Elle charge Eli de récupérer des œufs dans la ferme voisine. Mais Alexandre, un jeune garçon lui joue un mauvais tour en l’enfermant dans le poulailler. Après tant de frayeurs, la petite fille décide de s’enfuir et de retrouver ses parents. Mais en chemin, avec Gaston, son chat grassouillet et froussard, elle passe par une forêt aussi magnifique avec ses couleurs automnales qu’effrayante. Il y règne un silence inquiétant, les animaux semblant fuir quelque chose et certains arbres ayant été attaqués. Eli parviendra-t-elle à en savoir plus sur le mal qui ronge peu à peu la forêt?

Les jolies illustrations dynamiques et tout en rondeurs de Céline Deregnaucourt accompagnent à merveille la quête initiatique de la jeune héroïne. Eli est une petite fille un peu boudeuse qui, embarquée malgré elle dans une aventure fantastique, fait preuve de beaucoup de courage. Et que dire de cet esprit d’automne prenant la forme d’un dragon volant! Un très bon moment de lecture cosy et qui permet également de sensibiliser les jeunes lecteurs à l’écologie et à l’importance du cycle des saisons! Des suites sont prévues que je lirai avec plaisir, notamment pour en savoir plus sur la grand-Mère Jo.

Pour un autre avis sur cette BD jeunesse: Chicky Poo.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Esprit 

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Prénom: « Eli »

« Older posts Newer posts »

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑