Étiquette : Challenge Petit Bac 2020 (Page 14 of 24)

Au fil des pages avec Nous avons rendez-vous

Nous empruntons, à nouveau, à la médiathèque Nous avons rendez-vous de Marie Dorléans (éd. Seuil Jeunesse, 2018), un album jeunesse grand format à partir de 3 ans. Par une belle nuit étoilée d’été, une famille – deux enfants avec leurs parents – se lèvent très tôt et prennent sacs à dos, chaussures de randonnées et lampes de poche pour gagner le lieu d’un rendez-vous. Nous les suivons lors de leur balade à travers la campagne, une forêt puis un lac… Mais quelle est donc la nature de ce rendez-vous? 

Les illustrations bleutées sont magnifiques et donnent l’impression au lecteur d’être lui aussi un des participants de cette randonnée familiale nocturne. Au fil des pages, nos yeux s’habituant comme dans l’obscurité de la nuit, nous décelons de plus en plus de détails comme les animaux qui regardent passer cette famille. Nous sommes, comme elle, subjugués par la beauté de la nuit avec son silence, ses odeurs, ses couleurs comme le ciel étoilé jusqu’au moment du rendez-vous tant attendu, point d’orgue d’émerveillement de cet album. Cet album jeunesse reprend à merveille l’ambiance avant un lever de soleil. Il me fait penser à celui vécu dans la Vallée des Merveilles avec un lever très matinal au refuge jusqu’à un petit lac (mais avec des frontales). Coup de cœur pour cet album jeunesse!

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Amour et relations amoureuses: « Rendez-vous »

Au fil des pages avec le tome 1 d’Agatha Raisin

J’avais prévu de lire en mars, pour le Challenge British Mysteries, des enquêtes d’Agatha Raisin et en avais emprunté deux à la médiathèque. Ce n’est finalement que fin avril que je lis le premier tome d’Agatha Raisin enquête, La quiche fatale de M.C. Beaton (éd. Albin Michel, 2016).

Alors qu’elle ne vit que pour et par son travail, Agatha Raisin, la cinquantaine, décide de prendre sa retraite anticipée et de vendre son agence prospère de relations publiques. Elle quitte Londres pour réaliser son rêve d’enfance : acheter un charmant cottage à Carsely, petit village typique de la campagne anglaise dans les Cotswolds. Mais tout ne se passe pas comme prévu, à commencer par l’accueil peu chaleureux des autres habitants du village et l’ennui qui la guette. Têtue et encline à rechercher l’attention comme autrefois, elle participe, en trichant, au concours de quiches de la paroisse du village. Ne sachant pas cuisiner, elle achète une quiche aux épinards toute faite pensant détrôner toutes les concurrentes. Mais catastrophe, le juré de la compétition, le Major Cummings-Browne est retrouvé mort empoisonné. La principale suspecte n’est autre qu’Agatha Raisin. Heureusement, cette dernière pourra compter sur la femme du pasteur et du jeune policier de 23 ans en charge de l’enquête, Bill Wong. Les commérages ne tardent pas à se répandre. Agatha Raisin décide alors de mener sa propre enquête. Arrivera-t-elle à trouver le coupable et trouver sa place parmi la communauté de Carsely?

Dans ce premier tome datant de 1992, M.C. Beaton met en place ses personnages. Il s’agit bien d’un cosy mystery dans lequel ce n’est pas tant l’enquête qui importe mais l’ambiance so british avec la campagne anglaise si typique, la communauté très renfermée que forment les habitants de Carsely, peu enclins à s’ouvrir aux étrangers et qui vivent au rythme de leurs petites habitudes: réunions de la paroisse, commérages, etc. Agatha Raisin dénote dans ce décor somme-toute stéréotypé et qui me fait penser à des téléfilms vu et revus. C’est une lecture très légère mais qui passait bien pendant ce confinement. Au vu de son comportement enfantin, caractériel et impulsif voire désagréable et même antipathique, j’ai parfois eu dû mal avec Agatha Raisin et à l’imaginer âgée de la cinquantaine, la voyant beaucoup plus jeune. Je me laisserai toutefois tenter par la suite de ses enquêtes à l’occasion, en espérant que la résolution du meurtre reposera moins sur la chance du débutant.

Pour d’autres avis sur ce roman policier: Hilde, Clarabel, Pedro Pan Rabbit, FondantGrignote et Lou.

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Le Mois Anglais de Lou, Titine et Lamousmé #un roman policier avec Agatha (Christie ou Raisin)

Avec ce roman policier, je participe pour la première fois cette année au Mois Anglais proposé par Lou, Titine et Lamousmé tout au long du mois de juin 2020. Le 3 juin 2020, il est ainsi prévu de parler d’un roman policier avec Agatha (Christie ou Raisin) en duo avec le Challenge British Mysteries. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur leur blog.

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Agatha Raisin

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Crimes et Justice: « Enquête »

 

Au fil des pages avec La Barbe bleue

J’ai emprunté à la médiathèque La Barbe bleue de Charles Perrault et illustré par Eric Battut (éd. Bilboquet, 2000), un album jeunesse à partir de 3 ans selon l’éditeur voire bien plus âgé au vu de certains passages du texte.

Un homme très riche, veuf à plusieurs reprises et à la barbe bleue jette son dévolue sur les filles de sa voisine. La cadette accepte finalement de l’épouser, séduite par tant de richesses malgré son aspect si laid et si terrible. La Barbe bleue part en voyage d’affaires tout en confiant à sa jeune épouse un trousseau de clefs, lui précisant bien de ne pas essayer de rentrer dans son cabinet. Mais la curiosité étant trop grande, la jeune épouse ouvre la porte du cabinet et découvre l’horreur: un « plancher (…) tout couvert de sang caillé » dans lequel « se miraient les corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs ». Que se passera-t-il au retour de la Barbe bleue? Finira-t-elle égorgée à l’instar des précédentes épouses?

Les illustrations épurées d’Eric Battut faites de bleu, de blanc et de noir, sans oublier le rouge couleur du sang accompagnent parfaitement le texte sombre et cruel de Charles Perrault écrit en 1697 dans Les contes de ma mère l’Oye. Le texte finit par deux moralités de l’époque (la curiosité comme vilain défaut et le fait de savoir qui porte la culotte au sein du couple: l’homme ou la femme?). Il y est ainsi question de (dé)loyauté et de démesure, rappelant la condition de la femme au XVIIe siècle. Un moment de lecture terrifiant à ne pas lire à de trop jeunes lecteurs!

Participation #25 Contes & Légendes 2020 de Bidib

année

Participation #9 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Couleur: « Bleue »

Au fil des pages avec Le Petit Chaperon rouge

Nous lisons Le Petit Chaperon rouge de Beatrix Potter et Helen Oxenbury, d’après Charles Perrault (éd. Kaléidoscope, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Le Petit Chaperon rouge va rendre visite à sa grand-mère avec un briochon et une petite motte de beurre. En chemin, elle croise la route d’un loup affamé et rusé. Survivra-t-elle à cette rencontre? Beatrix Potter raconte dans une version so british le conte traditionnel et de façon tout aussi sombre et cruelle que Charles Perrault en 1697. Nous retrouvons une petite fille naïve, captivée par la Nature qui l’entoure et qui se laisse prendre au piège du loup. La tension et la peur montent en même temps que le moment fatidique approche. Le loup semble sortir grand vainqueur, comme dans la version sans appel de Charles Perrault, même si les bûcherons ne sont pas loin.

Les jolies illustrations pastel d’Helen Oxenbury sont douces, expressives et ancrent l’histoire dans la campagne anglaise, à l’image de la tenue du grand méchant loup. Elles contrastent avec le texte Beatrix Potter, digne héritière de Charles Perrault. Selon l’âge de l’enfant et au vu des illustrations de la dernière page, il est possible d’imaginer une fin plus heureuse, à la façon des Frères Grimm mais encore une triple mort (du loup, de la fillette et de sa grand-mère). Un très bon moment de lecture avec cet album à la très jolie page de garde!

Pour d’autres avis sur cette version du conte: Syl et Bidib.

Participation #24 Contes & Légendes 2020 de Bidib

année

Participation #8 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Couleur: « Rouge »

Au fil des pages avec Elmer

Nous empruntons à la médiathèque Elmer de David McKee (éd. Kaléidoscope, 1989, rééd. 2003), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui est devenu un classique de la littérature jeunesse. Elmer est un petit éléphant farceur qui aimerait être gris comme les autres éléphants. Mais il est tout bariolé et est facilement reconnu par les autres animaux de la jungle. Cela le rend triste. Un matin, il quitte le groupe d’éléphants à la recherche d’un arbrisseau de baies grises. Mais Elmer sera-t-il plus heureux en gris? Comment réagiront les autres éléphants? L’auteur aborde avec humour et tendresse les thèmes de la différence et de la tolérance. Un très bon moment de lecture avec Elmer, un éléphant tout bariolé, farceur et attachant! Cette histoire me rappelle celle de Chacun sa couleur d’Isabelle Carrier (un hippopotame qui est triste d’être gris) ou encore Le loup qui voulait changer de couleurs d’Orianne Lallemand et Éléonore Thuillier.

Pour prolonger la lecture, nous faisons des activités autour de l’histoire: un coloriage magique trouvé sur le blog (en anglais) de Lines Across et aussi d’autres sur le blog de la Maternelle de Moustache autour des couleurs, des chiffres, etc. Pour des idées d’exploitation pédagogique, n’hésitez pas à aller, comme moi, sur ces blogs. Je rajoute par exemple sur le tableau à double entrée une information supplémentaire en coloriant les éléphants. D’autre part, la journée du 23 mai étant celle d’Elmer, l’École des Loisirs a également mis sur son site des activités pour les enfants.

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Prénom: « Elmer »

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