Étiquette : Challenge Contes et Légendes 2021 (Page 12 of 15)

Au fil des pages avec Le petit chaperon rouge

Nous empruntons à la médiathèque Le petit chaperon rouge illustré par Thomas Baas, d’après les Frères Grimm (éd. Play Bac, 2017), un album jeunesse à partir de 4 ans voire un peu plus grand. Une petite fille se rend chez sa grand-mère malade pour lui apporter un bon gâteau et une bouteille de vin. Mais en chemin, elle rencontre un loup rusé qui la détourne du chemin en l’incitant à cueillir des fleurs et ainsi arriver avant elle chez sa grand-mère pour la dévorer.

Il s’agit donc d’une version revisitée du conte traditionnel par Adèle Pedrola qui apporte quelques modifications comme le contenu du panier du Petit Chaperon rouge ou encore le bouquet de fleurs… La tension du conte monte crescendo, le loup montrant petit à petit son vrai visage. Je retrouve le style de Thomas Baas découvert avec sa version du Joueur de flûte de Hamelin, les illustrations reprenant des teintes à fort dominance de vert, de noir et de rouge. Il y a un côté « réclame » des anciennes affiches publicitaires dans sa façon de dessiner.

Participation #17 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte revisité

Participation #6 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Participation #18 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #gâteau et bouteille de vin

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Couleur: « Rouge »

RAT gourmand de Saint-Valentin 2021

Ce week-end de Saint-Valentin 2021, Bidib et FondantGrignote organisent un RAT gourmand du samedi 13 février 8h au dimanche 14 février minuit.

Samedi 13 février 2021: J’avais gardé de côté des albums jeunesse pour ce week-end en lien avec le Mois des Contes en cuisine des challenges Contes et Légendes et des Livres (et des écrans) en cuisine 2021 mais que nous avons déjà presque tous lus en à peine 1h ce matin, dès notre réveil:

  • Vous ici? d’Olivier Dupin et Séverine Duchesne (éd. Frimousse, 2018), un album jeunesse rigolo à partir de 3 ans et qui détourne le conte du Petit Chaperon rouge tout en mentionnant également celui des Trois petits cochons. Cela se voit dès la couverture de l’album puisque mon petit marathonien me dit « maman, le petit chaperon c’est un loup comme on dirait son ombre ». Sa lecture préférée de cette demi-matinée!
  • Le bonhomme de pain d’épice de Jim Aylesworth et Barbara McClintock (éd. Circonflexe, 1998), un conte-randonnée nous rappelant Roule Galette.
  • une autre version que j’ai préférée à la précédente avec Malicieux pain d’épice de Jan Brett (éd. Gautier-Languereau, 1999). Martin, un petit garçon prépare avec sa mère un bonhomme de pain d’épice. Mais il ouvre le four avant la fin de la cuisson et le bonhomme de pain d’épice s’échappe.
  • La souris qui voulait faire une omelette de Davide Cali et Maria Dek (éd. Hélium, 2017), un conte-randonnée à partir de 3 ans, une souris partant à la recherche d’ingrédients auprès de ses voisins, l’idée d’omelette se transformant en préparation d’un gâteau.

J’avais également prévu des romans jeunesse gourmands avec:

  • Taupe & Mulot, La tarte aux lombrics d’Henri Meunier et Benjamin Chaud (éd. Hélium, 2019), un roman jeunesse à partir de 5 ans et regroupant trois histoires de deux amis, Taupe et Mulot.
  • la série d’Hôtel Heartwood de Kallie George et Stéphanie Graegin (éd. Casterman, 2018), un roman jeunesse à partir de 8 ans
  • La fille au cœur de dragon de Stéphanie Burgis (éd. Gallimard Jeunesse, 2019), la suite du Dragon au Cœur de chocolat, des romans jeunesse fantasy à partir de 9 ans

Après les albums jeunesse, nous lisons Taupe & Mulot, la deuxième histoire concernant un concours de tartes aux lombrics, les deux amis ayant chacun leur propre façon de cuisiner, Mulot très ordonné et méthodique tandis qu Taupe étant complètement farfelu et mélangeant les ingrédients du fait de sa vue défaillante, du cacao en poudre à la place de la farine par exemple. Qui remportera ce concours? Les illustrations de Benjamin Chaud, très reconnaissables, sont rigolotes, les deux amis étant très expressifs.

Puis nous commençons le premier tome d’Hôtel Heartwood, Une maison pour Mona (jusqu’au chapitre 4) en suivant une petite souris, Mona, cherchant refuge dans l’hôtel Heartwood. Puis petite pause dans nos lectures pour faire un petit tour chez les autres participantes.

Pour d’autres idées de lectures, les autres participants du RAT: Bidib, FondantGrignote, Blandine, Hilde, L’Orouge, Chicky Poo, Marielle, MissyCornish, Myrtille et Touloulou.

Qui dit RAT ce week-end dit aussi de la cuisine avec les gourmandises de Syl. J’ai prévu de faire un gâteau et/ou des biscuits à quatre mains pour le goûter aujourd’hui ou demain.

Après le déjeuner, nous continuons deux chapitres du premier tome d’Hôtel Heartwood, la petite souris Mona se faisant engager au sein de l’hôtel. Comme il s’agit d’un roman jeunesse destiné aux enfants à partir de 8 ans, le texte se lit facilement et est accompagné de quelques jolies illustrations en noir et blanc. Mais comme je le lis à voix haute pour mon petit lutin qui a décidé en voyant les tomes qu’ils étaient aussi pour lui, même s’il est bien plus jeune que l’âge indiqué, j’avance bien moins vite que prévu. Nous reprendrons demain la lecture au chapitre 6.

Vers 15h30/16h, je commence la lecture de La fille au cœur de dragon de Stéphanie Burgis. Cette fois-ci, l’histoire se concentre sur Silke, une jeune fille orpheline de 13 ans qui est engagée comme espionne par la princesse héritière de Drachenburg pour en savoir plus sur les intentions du roi et de la reine des fées d’Elfenwald qui ont entendu parler de l’alliance des humains avec les dragons. Silke arrivera-t-elle à protéger son amie Aventurine, un dragon changé en jeune fille et travaillant au sein d’une chocolaterie réputée? L’histoire me permet d’en apprendre plus sur Silke, son passé la ramenant à la disparition de ses parents six ans plus tôt alors qu’ils traversaient le territoire des fées, Elfenwald. J’enchaîne les pages jusqu’au chapitre 20 (237 pages). Il est alors 18h30 et il est temps de penser à préparer le dîner.

Pendant qu’il est en train d’être préparé, nous relisons deux albums jeunesse à partir de 3 ans, La grande glissade de l’ours de Richard T. Morris et LeUyen Pham (éd. Albin Michel Jeunesse, 2020), une histoire d’aventure avec une rivière, un ours et bien d’autres animaux et Le roi, sa femme et le petit prince de Mario Ramos (éd. L’école des loisirs, coll. Pastel, 2008) détournant avec humour la célèbre comptine des jours de la semaine.

Puis après le dîner, place aux traditionnelles histoires du soir avec La Pat’patrouille, Les chiens pirates à la rescousse (éd. Hachette Jeunesse, 2018) et Deux pour moi, un pour toi de Jörg Mühle (éd. L’école des loisirs, 2019, rééd. 2021), une histoire rigolote entre un ours et une belette n’arrivant pas à se répartir leur repas constitué de trois champignons.

Vers 21h, je passe faire un petit tour chez les autres participantes avant de finir La fille au cœur de dragon. Que d’idées gourmandes chez elles que je salive derrière mon écran d’ordinateur, entre les crêpes chez Chicky Poo, le cake banane chocolat chez Bidib, un livre de cupcakes chez Marielle, les biscuits « eat me » chez Hilde, des pancakes chez Blandine… Finalement après un long tour de blogs, je ne lis que six chapitres du roman jeunesse en cours.

Dimanche 14 février 2021, après le petit déjeuner, nous lisons deux BD jeunesse à partir de 5 ans : La fabrique de nuages et Le roi de l’hiver de Mikaël (éd. Petit Pierre, 2013). Ce sont deux histoires apportant une explication poétique aux nuages fantaisistes dans un cas et au cycle des saisons dans le second cas.

Il y a également des passages gourmands: dans le premier tome avec le gâteau d’anniversaire au chocolat de la petite fille et dans le deuxième tome avec des crèmes sucrées se transformant en glaces avec l’arrivée du roi de l’hiver. 

Puis je finis les derniers chapitres (une trentaine de pages) de La fille au cœur de dragon, laissant derrière moi Silke et la chocolaterie de Drachenburg (et ses délicieux chocolats chauds).

Après le déjeuner, un nouveau tour chez les autres participantes, chacune ayant eu des activités variées, entre lectures au chaud, balades, jardinage ou encore bons petits plats… Il est déjà 14h et je vais me plonger dans une nouvelle lecture. Finalement, j’ai choisi de continuer L’ours et le rossignol de Katherine Arden (éd. Denoël, 2019), un roman se déroulant dans la Russie médiévale au sein de la famille de Piotr Vladimirovtich. Je reprends donc le récit au chapitre 10 et en lit trois, la plus jeune fille, Vassilia ayant bien grandi en quelques chapitres mais gardant son fort caractère et cachant sa capacité à parler aux esprits qui ne semblent pas seulement être des personnages issus des contes racontées lorsqu’elle était enfant par la vieille servante Dounia.

16h, pause goûter avec des petits biscuits fait maison aux fruits confits et raisins secs accompagnés d’un café pour moi et de la lecture de La tarte aux fées de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo (éd. Frimousse, 2013), un album jeunesse à partir de 3 ans. Nos biscuits sont vite avalés sans avoir à se plier en quatre comme Papa Crapaud pour faire manger Petit Crapaud dans cette histoire rigolote.

Les Gourmandises de Syl

Pour la recette: 75 grammes de beurre ramolli, 1 œuf, 3 cuillères à soupe de sucre, 150 grammes de farine, 100 grammes de raisins secs et de fruits confits, une petite cuillère de miel (j’ai pris du miel de lavande). J’ai mélangé l’œuf et le sucre au fouet. Puis j’ai rajouté le beurre ramolli et la farine. J’ai mélangé le tout avec les doigts jusqu’à ce que cela forme une boule comme de la pâte sablée. J’ai rajouté plus de farine que ce que j’avais prévu initialement jusqu’à ce que la pâte ne colle plus aux doigts et aussi pour séparer les raisins et les fruits confits avant de les intégrer à la pâte. J’ai attendu une demi-heure avant d’étaler la pâte au rouleau à pâtisserie sur un peu de farine. Puis j’ai utilisé un emporte-pièce en forme de cœur pour cuire les biscuits au four à 200° pendant environ 10 minutes. Ils étaient très bons encore un peu tiède!

Puis je retourne à ma lecture de L’ours et le rossignol, avec de nombreuses références au folklore russe et m’arrête au chapitre 16. Vassilia et sa famille doivent faire face à un hiver rude, le froid consumant de façon inhabituelle les réserves de bois. Serait-ce le fait du roi de l’hiver, ce démon du Gel en colère? Ce roi de l’hiver est bien plus inquiétant que celui de notre BD jeunesse de ce matin.

Petite pause dans nos lectures du jour jusqu’aux histoires du soir – des relectures – avec à nouveau la même histoire de Pat’Patrouille qu’hier, La tarte aux fées et aussi un de nos derniers emprunts à la médiathèque: Le chien de la bibliothèque de Lisa Papp (éd. Circonflexe, 2017), un album jeunesse à partir de 5/6 ans aux magnifiques illustrations. Dans cette dernière histoire, une petite fille, Madeline reprend confiance en elle pour apprendre à lire grâce à la présence bienveillante et réconfortante de Bonnie, un chien qui l’écoute lire à la bibliothèque.

Pour finir la dernière soirée de ce read-a-thon, un nouveau tour chez les autres participantes avant de continuer L’ours et le rossignol jusqu’au chapitre 21.

Petit bilan de ce marathon: J’actualise une dernière fois ce billet ce lundi matin, après avoir passé un très bon week-end gourmand et convivial. Encore merci à Bidib et Fondant d’avoir organisé ce RAT! J’entame cette nouvelle semaine avec plein d’idées de lectures et de recettes en tête. Bonne semaine!

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RAT de St-Valentin de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Cœur de bois

J’emprunte à la médiathèque Cœur de bois d’Henri Meunier et Régis Lejonc (éd. Notari, 2016), un album jeunesse pour les adolescents, à partir de 15/16 ans. Aurore, la quarantaine est une belle femme qui semble épanouie. Un matin d’hiver, après un passage par la boulangerie, elle se rend au fin fond d’une forêt dans laquelle vit un vieillard.

En apportant une suite au conte originel du Petit Chaperon rouge, les auteurs questionnent sur le sort de la victime après une agression et la résilience. Comment se reconstruire et continuer à vivre? Au fur-et-à mesure qu’Aurore s’enfonce dans la forêt, sa confiance en elle s’étiole, son moi actuel étant intimement lié à son passé et à cette forêt. La réponse apportée est une possible mais l’une des moins courantes et peut être dérangeante. Les illustrations à forte prédominance sépia (sans oublier le rouge) concourent également à l’ambiance pesante de cette rencontre. Cela me fait penser à certaines affaires pénales, chaque victime, même d’une même fratrie, ne vivant pas de la même façon l’après-agression. Un moment de lecture surprenant et aussi gourmand autour de la galette des rois!

Pour un autre avis: Nathalie.

Participation #16 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte revisité

Participation #5 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Participation #17 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Galette des rois

Au fil des pages avec les tomes 1 et 2 de L’émouvantail

Venant de chroniquer en début de mois le troisième tome, je me rends compte que je n’avais pas pris le temps de chroniquer les deux tomes précédents de L’émouvantail de Renaud Dillies, une BD jeunesse à partir de 5 ans. Nous les avions emprunté à la médiathèque et lu cet été.

Dans le premier tome, L’émouvantail (éd. de la Gouttière, 2018), nous faisons connaissance avec un épouvantail qui vient d’être installé par un fermier dans un champ pour effrayer les oiseaux. Ce dernier prend vie et a bien du mal à tenir son rôle. Y parviendra-t-il avec l’aide d’un chat?

L’auteur nous offre un joli conte philosophique, poétique et avec une pointe d’humour, l’épouvantail prenant conscience de son existence. Cela me rappelle l’épouvantail du Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum. Il est aussi question d’une amitié improbable entre un épouvantail et un oiseau. Coup de cœur pour cet album jeunesse aux jolies illustrations adorables, poétiques et expressives! L’émouvantail est un personnage candide et très attachant.

Puis nous enchaînons avec le tome 2, L’émouvantail, Cache-cache (éd. de la Gouttière, 2019). A la fin de l’été, l’émouvantail continue ses découvertes, entre émerveillement et contemplation. Accompagné de son nouvel ami, Petit Oiseau, il voit dans un champ, un autre épouvantail prenant l’allure d’une femme endormie. Il en tombe amoureux et tente de la réveiller en douceur pendant que Petit Oiseau va chercher conseil auprès de l’Ancien, un sage hibou. Mais est-elle comme lui?

Toujours en quête d’identité, l’émouvantail se sent seul, aucun autre épouvantail ne semblant être comme lui, doté d’émotions. Il n’arrive pas à entendre ce que ne cesse de lui répéter son ami, Petit Oiseau. Comment pourrait-il être le seul épouvantail si singulier? Cette fois, le mal-être de l’émouvantail face à sa singularité me fait penser à la créature de Frankenstein de Mary Shelley. Les illustrations sont, une nouvelle fois, tendres et poétiques. Un très bon moment de lecture!

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Blandine (T1).

Participation #15 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte moderne

Au fil des pages avec Les oies de Baba Yaga

J’emprunte à la médiathèque Les oies de Baba Yaga d’Alain Serres et Alessandra Vitelli (éd. Rue du Monde, coll. Papagoya, 2012), un album jeunesse à partir de 4 ans, d’après un conte russe. Les parents d’Irina et d’Ivan partent vendre leur récolte de betteraves au marché. Ils demandent à Irina de bien veiller sur son petit frère Ivan. Mais la petite fille distraite par ce qui l’entoure oublie de le surveiller. Ivan se fait enlever par les oies de Baba Yaga. Aidée d’une grenouille avec qui elle a été honnête, Irina parviendra-t-elle à sauver son petit frère?

L’histoire est construite comme un conte-randonnée, la petite fille croisant sur sa route, un four à pain, un pommier et une rivière de lait. Elle leur demande son chemin mais refuse à chaque fois de goûter ce qu’ils leur proposent de façon hautaine (galette de seigle, pomme et lait). Ils ne l’aident donc pas. Irina arrive toutefois à retrouver son frère. Mais en fuyant, elle se montre plus aimable envers eux. Dès lors, ils acceptent de l’aider à se cacher des oies de la Baba Yaga. J’avoue qu’à la lecture, je ne voyais pas trop où voulait en venir le conte avec ces trois rencontres et l’attitude de la petite fille (qui aurait pu décliner de peur de perdre du temps pour retrouver son frère par exemple). Je l’ai finalement lu comme une règle de savoir-vivre et de politesse en Russie, encore en vigueur aujourd’hui dans la plupart des pays slaves (accepter de goûter tout plat ou verre proposé lors d’un repas même trop copieux pour ne pas blesser son hôte). Il y est aussi question d’honnêteté et de courage de la petite fille face à Baba Yaga pour réparer son erreur de protection envers son frère.

Ce conte reprend l’histoire des Oies Sauvages repris dans un recueil de Contes populaires russes d’Alexandre Afanassiev paru en  1873, la sorcière Baba Yaga étant aussi présente. Elle me fait aussi penser à un conte des Frères Grimm, Dame Hiver dans lequel on retrouve les épreuves du four et du pommier, la jeune fille devant retirer du four du pain déjà cuit et cueillir des pommes déjà mûres. D’ailleurs, j’ai trouvé le message d’une aide réciproque plus pertinente dans Dame Hiver que dans Les oies de Baba Yaga. Un moment de lecture dépaysant, le livre finissant avec un petit carnet de Russie comportant de brèves informations sur la vie quotidienne, la culture et les traditions russes!

Participation #14 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte russe

Participation #4 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Participation #16 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Galette de seigle, pomme et lait

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