Étiquette : Challenge Contes et Légendes 2020 (Page 6 of 15)

Notre sélection « Ogres » du Challenge Halloween

Après notre sélection « Sorcières », voici notre sélection « Fuyons les ogres » avec des livres aussi déjà lus et/ou chroniqués les années précédentes. En effet, cette année, le Challenge Halloween de Hilde et Lou s’associe avec le Challenge Contes et Légendes de Bidib autour de la thématique des Ogres.

Dans les contes traditionnels, revisités ou non:

  • Le Petit Poucet de Charles Perrault et Jean-Marc Rochette (éd. Casterman, 2001), un album jeunesse à partir de 6 ans. Il s’agit d’une jolie version illustrée du conte et qui reprend presque intégralement le texte de Charles Perrault.
  • L’ogre et les sept frères Biquet de Véronique Cauchy et Fabien Öckto Lambert (éd. Circonflexe, 2016), un album jeunesse à partir de 5 ans et détournant de façon hilarante le conte du Loup et des sept chevreaux. A l’approche de Noël, un ogre affamé arrivera-t-il à dévorer les sept frères Biquet? Cet album jeunesse loufoque fait la transition entre Halloween et Noël.
  • Les plus jolies histoires du soir pour les petits (éd. Fleurus, 2015), un recueil de contes pour les tout-petits dont, sur le thème « Ogres »: Le Chat botté de Pascale Hédelin et Prisca Le Tandé, d’après Charles Perrault et Le Petit Poucet de Ghislaine Biondi et Madeleine Brunelet, d’après Charles Perrault.
  • Il n’y a pas de dragon dans cette histoire de Lou Carter et Deborah Allwright (éd. Circonflexe, 2018), un album jeunesse à partir de 4 ans. Comment le dragon va-t-il s’en sortir face au Géant de Jacques et le haricot magique?
  • À l’intérieur des méchants de Clotilde Perrin (éd. Seuil Jeunesse, 2016), un album jeunesse pop-up au très grand format à partir de 3 ans et qui s’intéresse notamment aux ogres dont celui de Jack et le haricot magique.

Dans des histoires plus récentes:

  • La sorcière Tambouille de Magdalena Guirao-Jullien (éd. L’École des loisirs, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans. Rococo, un ogre repenti engage la sorcière Tambouille comme dame de compagnie. Il apprécie apprécie tant ses plats qu’il souhaite l’épouser.
  •  D’entre les ogres de Gilles Baum et Thierry Dedieu (éd. Seuil Jeunesse, 2017), un album jeunesse à partir de 6 ans selon l’éditeur mais pour les plus grands selon moi. Un couple d’ogres élève comme leur propre fille Blanche, un bébé abandonné dans la forêt.
  • Chhht! de Sally Grindley et Peter Utton (éd. L’école des loisirs, coll. Pastel, 2010), un album jeunesse avec des rabats à partir de 3 ans. Attention, jeune lecteur à ne pas réveiller le géant qui dort dans le château!
  • Le petit ogre veut aller à l’école de Marie-Agnès Gaudrat et David Parkins (éd. Bayard Jeunesse, coll. Les Belles Histoires, 2007), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un petit ogre convainc ses parents d’aller à l’école. Il découvre le plaisir des livres. Parviendra-t-il à donner le goût de la lecture aussi à ses parents?
  • Comment ratatiner les ogres? de Catherine Leblanc et Roland Garrigue (éd. Glénat, coll. p’titGlénat, 2011), un album jeunesse à partir de 3 ans. Les auteurs nous livre dans cet album des astuces pour échapper aux ogres et ainsi ne pas finir dans leurs plats préférés. Il est ainsi possible par exemple de lui servir des cailloux à la place ou de lui coller ses impressionnantes dents lorsqu’il dort. Pour un autre avis: Bidib.
  • Mon ogre est un papa de Charles Castella (éd. L’école des loisirs, coll. Mouche, 2008), un roman jeunesse à partir de 6 ans. Un ogre recueille un bébé abandonné. Bien trop maigre à son goût, il décide de l’élever jusqu’à ce qu’il puisse le manger, allant même jusqu’à l’inscrire à l’école. Et si finalement l’ogre s’attachait comme un père à cet enfant, Gringalet et qui a bien grandi? Une histoire pour les jeunes lecteurs apprenant à lire sur la relation père-enfant – en tout cas pour ceux qui ne seront pas effrayés par les illustrations de cet ogre!

Sans oublier des histoires dans lesquelles nous pouvons voir des ogres même s’ils ne sont pas des personnages principaux:

  • Comment être aimé quand on est un Grand Méchant Loup? de Christine Naumann-Villemin et Annick Masson (éd. Mijade, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dans cette histoire, l’ogre fait partie du syndicat des méchants qui en ont assez de toujours être les méchants des histoires.
  • le tome 1 de Spooky, Les contes de travers, Pension pour monstres de Carine-M et Élian Black’Mor (éd. Glénat, 2015), une BD jeunesse à partir de 9 ans. Un ogre gourmand et amateur de confiture de fruits rouges est suspecté par Spooky d’être à l’origine d’étranges événements inquiétants. Mais est-il vraiment le coupable?

Challenge Halloween de Hilde et Lou

Au pays des Ogres avec Bidib

Au fil des pages avec La rivière aux crocodiles Baama-Ba

Pour la piste n°6 du Mois des Contes et Légendes 2020 de Bidib, « Escale en Afrique », j’emprunte à la médiathèque La rivière aux crocodiles Baama-Ba de Françoise Guillaumond et Arno, d’après un conte traditionnel africain (éd. Magnard, coll. « Que d’histoires! », 2005), un album jeunesse à partir de 5/6 ans. Fatou, une petite orpheline vit auprès d’une méchante femme du village qui la maltraite. Un jour, cette dernière envoie la fillette laver un pilon noirci dans la dangereuse rivière aux crocodiles. Sa peur à l’égard de sa belle-mère étant plus grande que celle qu’elle ressent à l’évocation de la rivière, Fatou obéit. Qu’adviendra-t-il de Fatou après sa rencontre avec le roi des crocodiles?

L’histoire me rappelle celle de Dame Hiver illustré par Annette Marnat, d’après le conte des Frères Grimm. Elle est construite autour des épreuves subies d’abord par Fatou puis par sa belle-mère. Par son comportement, Fatou est récompensée par le roi des crocodiles en obtenant un pilon magique, contrairement à sa méchante belle-mère. Un bon moment de lecture qui est aussi l’occasion de découvrir le plat national du Burkina Faso, le tô!

Participation #47 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Escale en Afrique

Participation #10 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Les trois grains de riz

Nous lisons et relisons Les trois grains de riz d’Agnès Bertron-Martin et Virginie Sanchez (éd. Flammarion, coll. Père Castor, 2002), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui a été lauréat de la sélection CE1 du 15ème Prix des Incos en 2004. Petite Sœur Li se rend au marché pour vendre le riz récolté par ses parents. Mais en chemin, elle croise des animaux dont un redoutable dragon qui veut lui prendre tout son riz. Comment réussira-t-elle à s’en sortir?

Il y est question d’amitié, de courage, de générosité et de partage. Les illustrations sont magnifiques. Un bien joli conte-randonnée qui nous plonge dans la culture chinoise avec des animaux emblématiques comme le panda! Avec cet album jeunesse, je participe au jeu de pistes du Mois des Contes et Légendes de Bidib pour la piste n°4, « Escale en Asie ».

Participation #46 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Escale en Asie

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Mot au pluriel: « Grains de riz »

Au fil des pages avec Hina et le prince du lac Vahiria

Pour la piste n°7 du Mois des Contes et Légendes 2020, « Escale en Océanie », j’emprunte à la médiathèque un conte de Tahiti également appelé la légende du cocotier: Hina et le prince du lac Vahiria de Céline Ripoll et Daniela Cytryn (éd. du Sorbier, coll. « Au berceau du monde », 2009), un album jeunesse à partir de 7 ans.

Au temps anciens, sur l’île de Tahiti, Hina, la très belle jeune fille du grand chef de la vallée de Papeari est sur le point d’épouser le prince du lac Vahiria. Elle ne connaît pas son futur mari que son père lui a choisi et c’est avec horreur qu’elle découvre qu’il s’agit en réalité d’une laide et gigantesque anguille qui ne cesse de lui dire qu’un jour elle l’embrassera. Horrifiée, Hina s’enfuit le plus loin possible, trouvant refuge auprès du grand guerrier Maui, un demi-dieu qui terrasse le prince anguille en le découpant en trois morceaux, sa tête mise dans un sac ne devant jamais toucher la terre. Et si au-delà de sa mort, la bonté de ce prince anguille comptait plus que sa laideur, lorsqu’une sécheresse s’abat sur l’île?

Cette légende polynésienne est joliment illustrée par Daniela Cytryn. L’histoire conte la création du cocotier né du prince anguille, d’abord arbre tabou pour devenir arbre protecteur. Boire l’eau de ses fruits renverrait au baiser refusé par Hina au prince du lac Vahiria. Un joli moment de lecture!

Participation #45 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Escale en Océanie

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Lieu: « Lac de Vahiria »

Au fil des pages avec Une saison au bord de l’eau

J’emprunte à la médiathèque, lors du RAT gourmand des 21 au 23 août 2020, Une saison au bord de l’eau de Jenny Colgan (éd. Prisma, 2018), le premier tome de sa dernière série de romans. A la fin du RAT, dimanche soir, je m’arrête au chapitre 19. Puis le lendemain, accompagnant L’Orouge qui poursuit le marathon le lundi, je termine par intermittence en journée et surtout en soirée, de 21h45 jusqu’à 1h20 le roman.

Flora MacKenzie, Assistante juridique dans un important cabinet d’Avocats londonien est contrainte, pour des raisons professionnelles, de retourner sur Mure, l’île écossaise de son enfance. En effet, Colton Rogers, un client important du cabinet exige sa présence en tant qu’originaire de cette île pour influencer la décision du conseil municipal afin qu’aucune éolienne ne soit installée sur sa propriété. Au décès de sa mère, elle avait pourtant décidé de ne plus jamais y mettre un pied. Les retrouvailles avec son père et ses trois frères ne sont pas des plus chaleureuses. Pourtant, après avoir découvert le carnet de recettes de sa mère, Flora va peu à peu retrouver sa place au sein de la communauté de Mure, lui permettant d’accomplir sa mission professionnelle. Cela lui permet également de se rapprocher de Joël, l’Avocat en charge du dossier et pour lequel elle a un grand faible. Entre romance et recettes de cuisine, les jours passent sur l’île, Flora se sentant de plus en plus épanouie. Et si ce retour à Mure était l’occasion de changer de vie pour Flora?

L’intrigue de ce feel good est classique et déjà vue mais l’histoire reste plaisante pour une lecture estivale, sous fond de légende écossaise/celte des selkies ou femmes-phoques! L’aspect juridique de l’histoire est vraiment accessoire puisque, comme d’autres livres de Jenny Colgan, c’est la « reconversion professionnelle » dans la cuisine – pâtisseries et petits plats traditionnels – qui importe. Dans cette histoire, bien qu’employée comme Assistante juridique, Flora se retrouve à la tête d’un petit commerce de plats à emporter concoctés à partir du livre de recettes de sa mère pour peser sur la décision du conseil municipal dans le vote du lieu d’implantation des éoliennes sur l’île. C’est bien loin de la  gestion d’un dossier dans un cabinet d’avocats! J’espère pouvoir lire la suite rapidement, Une rencontre au bord de l’eau, lorsque celle-ci sera disponible à la médiathèque. Cela m’a également donné envie d’en savoir plus sur les selkies.

Pour un autre avis sur ce roman: Syl.

Participation #44 Contes & Légendes 2020 de Bidib #légende écossaise/celte

Participation #8 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

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