Étiquette : Challenge Contes et Légendes 2020 (Page 5 of 15)

Au fil des pages avec Le Petit Loup Rouge

J’emprunte à la bibliothèque Le Petit Loup Rouge d’Amélie Fléchais (éd. Ankama, coll. Étincelle, 2014), un album jeunesse à partir de 8 ans, voire un peu plus et qui détourne, de façon tout aussi sombre que le conte écrit par Charles Perrault, Le Petit Chaperon Rouge. Un petit loup tout de rouge vêtu s’aventure dans la forêt pour apporter un lapin à sa grand-mère. Mais en chemin, il croise une jeune fille et la suit, oubliant la mise en garde de ne pas s’approcher des humains. Le petit loup rouge devrait-il si facilement lui accorder sa confiance?

Je retrouve avec plaisir le coup de crayon d’Amélie Fléchais qui a également illustré Bergères Guerrières, une série de BD jeunesse ou encore L’homme montagne. Les illustrations sont magnifiques plongeant le lecteur dans une forêt tour à tour accueillante et angoissante. Le petit loup rouge est un loup, ni gentil ni méchant qui mange des lapins tandis que la petite fille, fille de chasseur est celle dont il faut se méfier, témoignant de la cruauté dont peuvent faire preuve certains humains à l’égard des animaux sauvages. Il y est ainsi question des préjugés, de peur de l’autre et de nature humaine. Un très bon moment de lecture avec ce conte revisité!

challenge halloween 2020

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Contes et légendes (logo de Pedro)

Participation #51 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Couleur: « Rouge »

Au fil des pages avec L’ombre du Golem

J’emprunte à la médiathèque L’ombre du Golem d’Éliette Abécassis et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, 2017), un roman illustré à partir de 13 ans.  La légende du Golem nous est contée par une petite fille d’alchimistes, Zelmira, témoin des persécutions subies par la communauté juive de Prague en 1552 et de la naissance du Golem pour les protéger. Zelmina devient, en effet, la protégée du grand rabbin, le Maharal de Prague et de sa femme Perl, ce qui lui permet d’approcher au plus près le Golem nommé Joseph et qui agit mécaniquement, se rasseyant sur son banc après chaque tâche de défense effectuée.

Mais il est bien difficile pour la petite fille de comprendre la nature du Golem décrit comme « machine animée » par son créateur. Elle interpelle sans cesse le Maharal à ce sujet, allant jusqu’à lui demander de doter le Golem de la parole, d’une conscience. Mais bientôt, la présence du Golem remonte aux oreilles de l’Empereur Rodolphe mais surtout à celles du moine Thadée qui entend bien le capturer en s’emparant de Zelmira comme monnaie d’échange. Entre quête de liberté et assujettissement, le Golem tiendra-t-il son rôle de protecteur? Et de son côté, Zelmina en apprendra-t-elle un peu plus sur elle?

Cette histoire sombre et qui fait malheureusement encore écho à notre époque actuelle est magnifiquement illustrée par Benjamin Lacombe. Il alterne des doubles pages d’illustrations en couleurs et en contre-plongée, le premier plan étant flouté – ce qui me donne l’impression d’observer l’histoire de la même façon que la jeune narratrice curieuse qui observe de loin – avec des illustrations en noir et blanc très expressives.

Il y est question de la nature humaine, de religion, de libre-arbitre et d’assujettissement, ce qui me fait penser à Frankenstein de Mary Shelley, le Dr. Frankenstein dotant sa créature de conscience. Il est également question de fanatisme religieux incarné par le moine Thadée qui entend massacrer tous les Juifs du Ghetto de Prague y compris les enfants mais aussi les scientifiques comme l’ami du Maharal, l’astronome Tycho Brahé qui de par ses découvertes remet en cause les croyances de l’Église catholique. Ce roman jeunesse peut ainsi permettre d’ouvrir la discussion historique et/ou philosophique avec les lecteurs adolescents, l’histoire reprenant des faits et des figures historiques du XVIème siècle derrière la légende.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Contes et Légendes

Participation #50 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Personne réelle: « Golem »

Au fil des pages avec le tome 1 de Spooky, Les contes de travers

Attirée par la couverture, j’emprunte à la médiathèque le tome 1 de Spooky, Les contes de travers, Pension pour monstres de Carine-M et Élian Black’Mor (éd. Glénat, 2015), une BD jeunesse à partir de 9 ans. Il s’agit du journal intime de Spooky, une princesse du royaume des Contes au look gothique et qui a le pouvoir magique de rendre réel n’importe lequel de ses vœux. Elle adore inventer des contes à faire peur.

Muni de son livre de contes amélioré – le seul à avoir échoué à son examen – qu’elle a rebaptisé « Journal intime conté et hanté », Spooky est invitée chez ses trois oncles, les Trois Petits Cochons, à la pension de Gray’s Inn Road qu’ils tiennent à Londres et qui accueillent de nombreux monstres et personnages des contes de fée. Lors de sa première matinée dans la pension, Spooky doit faire face à son premier mystère, la disparition des pots de confiture aux fruits rouges (pour la plus grande joie des Toasts Maison Syndiqués). Serait-ce par exemple le méfait d’un Ogre? Entre visite de Londres et va-et-vient de pensionnaires plus monstrueux les uns que les autres, Spooky parviendra-t-elle à trouver le coupable?

L’histoire revisite de façon détournée et déjantée Le Petit Chaperon rouge des Frères Grimm sous des airs de la Famille Addams ou à la Tim Burton. Que d’imagination dans la tête des auteurs qui s’amusent en multipliant les références aux contes traditionnels mais aussi à l’époque contemporaine qui ne seront peut-être pas compris des plus jeunes (comme celles issues de la culture pop  – le Docteur Who par exemple) et en faisant même parler le journal intime! Les illustrations sont magnifiques, expressives, dynamiques, tantôt très colorées tantôt plus sombres et remplies de détails, sans oublier les annotations et les différentes polices d’écriture utilisées comme dans un journal intime.

Spooky est une jeune ado moderne et attachante qui enquête parmi une multitude de personnages très réussis (Toasts Maison Syndiqués ou les deux Bobbies infiltrés MM, Bémis & Bémmis en tête). J’ai beaucoup apprécié cette lecture et ai hâte de pouvoir emprunter les tomes suivants. Gros coup de cœur pour cet album jeunesse à l’univers graphique déjanté, rempli d’humour et de mystères qui font gentiment peur!

Challenge Halloween de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation #49 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Au pays des Ogres

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou

Participation #12 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Comment être aimé quand on est un Grand Méchant Loup?

Emprunté à la médiathèque le mois dernier, nous lisons et relisons Comment être aimé quand on est un Grand Méchant Loup? de Christine Naumann-Villemin et Annick Masson (éd. Mijade, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui a fait partie de la sélection CE1 du 31ème Prix des Incos en 2020. Le loup en a assez d’être le grand méchant de l’histoire. Et il n’est pas le seul. Les grands méchants des histoires (loup, sorcière, ogre ou encore fantôme) se sont, en effet, réunis en syndicat car ils ne veulent plus être choisis par les écrivains comme archétypes de méchant. C’est ainsi que le loup se retrouve devant l’autrice de son histoire pour se plaindre et lui demander de remédier à la situation en lui permettant d’être aussi aimé. Mais comment l’autrice pourra-t-elle rendre un loup mignon et gentil? Le loup pourra-t-il dépasser sa condition notamment en présence de lapins? Et quel méchant choisir pour de futures histoires?

Les illustrations d’Annick Masson sont très drôles et très expressives. Les situations hilarantes s’enchaînent jusqu’à la chute inattendue et surprenante de l’histoire. Le loup est mis à rude épreuve par l’autrice qui tente de le réhabiliter en gentil. Coup de cœur pour cet album jeunesse qui détourne avec humour le statut de méchant du loup dans les contes traditionnels!

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #48 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Au pays des Ogres

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Amour et relations amoureuses: « Aimé »

Participation #11 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Un RAT gourmand d’Halloween 2020

Du 9 au 11 octobre 2020 a lieu un RAT gourmand d’Halloween organisé par Hilde, Lou, Bidib et FondantGrignote. Il s’agit d’un inter-challenges entre le Challenge d’Halloween et celui Des livres (et des écrans) en cuisine. Au menu de ce week-end, des défis facultatifs sont prévus:

  • les défis classiques proposés par Valériane: le classique 666 pages, la lecture à la bougie pendant 1 heure et le défi Mr. Jack (lire un titre avec une citrouille en couverture)
  • le défi Ratatinons notre PAL : terminer au moins deux vestiges de PAL ratatinés et acquis en 2019 ou avant
  • le défi Trio maléfique: croiser 3 sortes de créatures de la nuit différentes au cours de nos lectures
  • et des défis gourmands: partager une photo d’un plat à base de courge, d’un plat inspiré d’une lecture pendant le week-end et d’un plat qui rappelle l’univers des sorcières.

Pour d’autres idées de lectures, les autres participants du RAT: Hilde, Lou, Bidib, FondantGrignote, Blandine, Syl, Marielle, Nine et Typhanya, Clarabel, l’Orouge, NathChoco, Myrtille et Touloulou.

Et c’est parti ce vendredi 9 octobre 2020 pour le début du RAT par un petit tour chez les autres participants via leurs blogs et/ou réseaux sociaux. Je rejoins celles qui ont déjà commencé, comme Blandine et Bidib. Sans oublier Nine qui a déjà commencé à lire Lili Goth et la souris fantôme de Chris Riddell.

Ce matin, je vais pouvoir lire un peu et je commence par des emprunts d’hier à la médiathèque sur la thématique des sorcières en littérature jeunesse:

  • Ma mère est une sorcière d’Agnès Bertron et Myriam Mollier (éd. Flammarion, coll. Castor Poche, 1997), un roman jeunesse à partir de 5 ans (LU)
  • Ma mère est encore une sorcière d’Agnès Bertron et Myriam Mollier (éd. Flammarion, coll. Castor Poche, 2004), un roman jeunesse à partir de 5 ans et troisième aventure de Pirella qui fête son anniversaire (LU)
  • Verte de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, 1996, rééd. 2003), un roman jeunesse à partir de 8 ans (LU)
  • et son adaptation en BD jeunesse, Verte de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue du Hèvre, 2018) (LU)
  • Pome de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, 2008), un roman jeunesse à partir de 8 ans (LU)
  • Mauve de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, 2016), un roman jeunesse à partir de 8 ans (EN COURS DE LECTURE)

Pour cette première matinée de marathon, j’ai pensé un bon moment rigolo en compagnie de Verte, jeune fille de 11 ans qui n’a pas encore ses pouvoirs de sorcière au grand désespoir de sa mère (180 pages + 83 pages). Mais je m’arrête là dans mon avis et en reparlerai pour la lecture commune du 21 octobre, ayant lu ce matin le roman jeunesse et aussi son adaptation en BD jeunesse. Vais-je enchaîner cet après-midi sur la suite Pome? Oui oui, je tease comme FondantGringote. Entretemps, Clarabel nous a rejoint. Bon appétit à toutes les participantes!

Après notre déjeuner, vers 12h30, petite actualisation de mon billet de suivi et passage chez les autres participantes qui ont eu aussi une matinée bien remplie. Et déjà de nouvelles lectures intéressantes chez elles que je note comme Monstreville, Le livre hanté chez Syl ou Warren 13 chez Bidib. Sans oublier un magnifique grimoire de sorcière chez Hilde.

logo, cuisine littéraire16h, retour de l’école après avoir participé au dépouillement du scrutin pour les élections de parents d’élève (dommage que je ne connaissais pas de sortilège pour rendre instantané le dépouillement). J’ai donc pu juste un petit peu lire, à peine 30 minutes avant l’ouverture des portes de l’école. J’ai ainsi fait la rencontre avec Pome, la meilleure amie sorcière de Verte (74 pages). Une petite actualisation de mon billet en prenant connaissance aussi des commentaires. Le temps d’y répondre et il sera bientôt l’heure de retourner à l’école avant une pause goûter bien méritée, surtout qu’Anastabotte, la grand-mère de Verte m’a donné faim avec ses crêpes et ses gaufres… Une fois le petit marmiton récupéré, un petit tour en cuisine s’impose. Alors ce sera gaufres au goûter, ce qui fait que nous validons le défi gourmand d’un plat inspiré d’une lecture.

En fin d’après-midi puis pour les histoires du soir, ce sont des albums jeunesse à partir de 3 ans et mettant en avant l’amitié:

  • Tout seul? de Rosemary Shojaie (éd. Didier Jeunesse, 2020) (RELU)
  • Super Potes de Smriti Halls et Steve Small (éd. Sarbacane, 2020) (RELU)
  • Gare au monstre! de Sunghee Shin (éd. Circonflexe, 2017) (RELU)
  • Jules et le renard de Joe Todd-Stanton (éd. L’école des loisirs, 2019) (RELU).

Peu après 21h et avant de poursuivre ma soirée en lectures, je passe faire un petit tour chez les autres participantes sur les blogs et réseaux sociaux, l’Orouge nous ayant rejointes. Il est déjà plus de 22 heures lorsque je me replonge dans la lecture de Pome. Bonne soirée à tout le monde et à demain!

Samedi 10 octobre 2020, je finis de lire le dernier chapitre de Pome et commence Mauve. Puis, vers 9h30, un petit tour sur les blogs, certaines s’étant levées très tôt. Je poursuis ma lecture et vers 11h00, il est temps de passer aux fourneaux pour un nouveau défi gourmand, cette fois-ci un plat à base de courge mais pas n’importe laquelle, une courge-spaghetti.

logo, cuisine de courges, 17h30, nous revoilà chez nous pour un petit goûter tardif, le temps de sortir du frigo le reste de pâte à gaufres d’hier. Ce fut un après-midi passé loin de la lecture puisque notre passage en librairie ne se comptabilise pas. Et me voilà de retour sur mon blog pour prendre connaissance des nouveaux commentaires et de voir aussi que Myrtille et Touloulou participent également aujourd’hui. Alors qu’ai-je concocté avec cette courge-sphagetti? Tadam! C’était bon, même si la photo ne donne pas vraiment cette impression. Cela faisait très très longtemps (ce qui se compte en décennies) que je n’en avais pas mangé. En goût, cela me rappelait mon enfance, lorsque ma tante m’avait fait découvrir ce fruit-légume, même si là j’ai fait une sauce bolognaise pour l’accompagner, avec quelques pommes de terre au four.

Vu comme c’est parti, je crois que la suite de mes lectures sera pour ce soir. Mais avant, nouveau petit long passage chez les autres participantes (ce qui prend longtemps mais c’est toujours très sympa de voir les activités des uns et des autres, que ce soit de la lecture ou non).

En fin d’après-midi, nous relisons Comment être aimé quand on est un Grand Méchant Loup? de Christine Naumann-Villemin et Annick Masson (éd. Mijade, 2017), un album jeunesse très rigolo à partir de 3 ans. Comme les autres membres de son son syndicat  (ogre, sorcière, cauchemar ou encore fantôme), le loup en a assez d’être choisi par les écrivains comme archétype de méchant. Il entend que l’autrice de son histoire y remédier pour être à son tour aimé.

Pour les histoires du soir, deux histoires complètement hors thème halloweenesque ont été choisies: l’une avec Cars et l’autre avec la Pat-Patrouille. De mon côté, en fin de soirée, j’ai lu deux très courts romans jeunesse « Première lecture » avec Ma mère est une sorcière et Ma mère est encore une sorcière. Bonne soirée et à demain pour la troisième et dernière journée de ce marathon!

Dimanche 11 octobre 2020, nous sommes réveillés vers 7h par un orage très bruyant. Après le petit déjeuner, assis sur le canapé, nous nous glissons sous une couverture pour relire des albums jeunesse: Tout seul?, Super Potes et Il n’y a pas de dragon dans cette histoire de Lou Carter et Deborah Allwright (éd. Circonflexe, 2018), un album jeunesse à partir de 4 ans. Dans cette dernière histoire, nous croisons le Géant de Jacques et le haricot magique. Vers 10h, c’est un nouveau passage sur les blogs et réseaux sociaux des autres participantes.

Entre l’orage de ce matin et toutes les créatures halloweenesques de nos histoires, il est temps de valider le défi Trio maléfique. Après avoir vu les exploits du petit sorcier photographe de FondantGrignote, je ne peux que partager une photo que le mien a prise ce matin (après avoir sorti son cahier et chipé mon bloc de post-it et mon stylo). En tant que sorcier en herbe, il a déjà codé son message (est-ce celui où il écrit qu’il pleut?! Un sortilège peut-être pour faire cesser la pluie…). Puis comme il fait encore bien gris et nuageux, nous regardons des épisodes de Didou pour apprendre à dessiner. Peut-être que cette luciole nous éclairera un peu plus pour sortir cet après-midi? En attendant, bon appétit!

20h30, après un après-midi de goûter d’anniversaire, me voici de retour pour actualiser mon billet et faire un tour chez les autres participantes (jusqu’à 22h). Vous l’aurez compris, pas vraiment de lecture cet après-midi même si les cadeaux que nous avons offerts étaient des albums jeunesse. Pour l’histoire du soir, c’était encore Tout seul? de Rosemary Shojaie, une lecture hivernale qui est un coup de cœur chez nous, un renard se retrouve seul lorsque ses amis hibernent. Je ferai rapidement un billet sur cet album jeunesse. Et pour la soirée à venir, je ne sais pas encore ce que je lirai. Bonne soirée à tous!

Ce 12 octobre 2020, 10h, je prends le temps de faire un dernier petit retour sur ma fin de soirée d’hier soir. J’ai continué Mauve de Marie Desplechin. Alors quel bilan livresque de ce marathon? Ce sera 813 pages lues (sans avoir pris en compte les albums jeunesse relus plusieurs fois le long du RAT). Défi validé des 666 pages démoniaques! Encore un grand merci aux co-organisatrices, Hilde, Lou, Bidib et FondantGrignote! Et j’ai cru qu’un second RAT serait peut-être prévu… De quoi saliver d’avance!

Challenge Halloween 2020 de Hilde, Lou, Bidib et Fondant #RAT gourmand d’Halloween

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