Étiquette : British Mysteries Month 2024

Au fil des pages avec Défense et trahison

J’ai lu, fin mars 2024, le tome 3 de Monk, Défense et trahison d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 1999, 476 pages), un roman policier se déroulant à Londres, à partir d’avril 1857. Hester Latterly, infirmière personnelle pour quelques semaines du major Tiplady, revoit une amie, Édith, jeune veuve sans fortune qui a dû regagner la demeure familiale, dont le frère aîné, le général Thaddeus Carlyon vient de mourir, tué par sa femme, Alexandra lors d’une soirée chez des amis de longue date, les époux Furnivals, leur fils adolescent étant resté dans sa chambre. Lors de cette soirée à l’ambiance particulièrement tendue et animée, étaient également présents trois autres couples: la sœur cadette de Thaddeus et Édith, Damaris très agitée et son époux Peverell Erskine, le Docteur Hargrave et sa femme ainsi que leur fille Sabella et son mari Fenton Pole.

Mais quel peut être le mobile d’un tel meurtre? Celui avancé ne convainc personne, Alexandra n’ayant pu tuer son mari par jalousie, son époux ayant depuis longtemps une relation adultérine avec Louisa Furnivals sans que cela l’ait insupporté au point de le tuer.

Une nouvelle fois, Esther Latterly, engagée auprès de la mère d’Edith, peut compter sur William Monk, désormais détective privé grâce au soutien de Lady Callandra et sur Oliver Rathbone qui accepte d’assurer la défense de Lady Alexandra Carlyon. J’ai également apprécié que comme dans le premier tome, l’amnésie de Monk joue un rôle dans le déroulé dans l’enquête, Monk recherchant une jeune femme dont il semble épris et qui lui permet d’en découvrir un peu plus sur son passé et celui qu’il est à présent. Le procès tient également une place importante dans ce tome, comme le laissait supposer le titre. Même si j’avais compris le mobile, j’ai apprécié découvrir la façon dont Oliver Rathbone mène le procès et arrive à la même conclusion que moi. 

Il y est ainsi question de la condition de la femme, en particulier des veuves et des enfants, de violences intrafamiliales, de la société victorienne tout en inégalités sociales et apparences de façade au cœur de la haute aristocratie et au sein même du cercle familial, au point de taire l’insoutenable et même d’en être le complice afin d’éviter tout scandale… Encore un très bon moment de lecture avec cette nouvelle enquête qui aborde des thèmes bien sombres et montrant la noirceur de la nature humaine!

Pour d’autres avis sur ce tome 3: Syl.

Participation # Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #Roman policier historique

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Royaume-Uni

Au fil des pages avec le tome 9 de Son espionne royale

J’ai lu, en février dernier, le tome 9 de Son espionne royale et les conspirations du palais de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, avril 2022, 378 pages), un cosy mystery qui reprend quelques semaines après le retour de Lady Georgiana des États-Unis, en novembre 1934, la jeune femme étant toujours sans le sou et sans toit fixe tandis que sa mère, fraîchement divorcée de son époux américain est repartie en Allemagne et que Belinda est restée à Hollywood tenter sa chance de percer en tant que couturière. La jeune femme se voit confier une nouvelle mission par la Reine, prendre en charge la princesse Marina de Grèce, la fiancée du prince George, duc de Kent et lui faire découvrir la vie mondaine des jeunes aristocrates de leur âge.

Mais à peine a-t-elle commencé sa mission informelle qu’elle découvre le corps sans vie de Coco Barrington, l’une des anciennes maîtresses du prince George dans la cour de Kensington Palace. Parviendra-t-elle à sauver le mariage princier sans que la princesse n’apprenne le passé dissolu du prince George et malgré ses inquiétudes à l’égard de Belinda qui semble avoir disparu?

Dans ce nouvel opus, désormais bien rodée à enquêter sur les meurtres, lady Georgiana en vient à aider Sir Jeremy, haut responsable des services secrets britanniques afin d’enquêter sur le meurtre de Coco Barrington, afin de disculper son cousin, le prince George, aux yeux de la police et d’éviter Britun énième scandale. Cette fois, la jeune femme est mieux lotie puisque le temps des préparatifs du mariage, elle loge au palais de Kensington Palace, bien que ce palais dans lequel sont logées des membres âgées de la Couronne, ses grandes-tantes célibataires soit vétuste et rempli de fantômes.

Rhys Bowen a apporté un peu de nouveautés dans ce tome. Je trouvais, en effet que la série commençait à s’essouffler car de tome en tome, contrairement aux Détectives du Yorkshire par exemple, l’autrice ne se renouvelait guère, que ce soit la relation Georgiana/Darcy qui en devient presque ennuyeuse, les arrivées inopinées de son entourage ou l’attitude de sa femme de chambre. Cette fois, Queenie est moins présente mais avec son lots de gaffes et sa peur des fantômes, son personnage faisant place à la cousine de Marina, la comtesse Irmtraut qui, du fait de la barrière de la langue, ne comprend pas les expressions anglaises ni l’humour british (ressort comique auquel je n’ai pas du tout accroché). De même pour le prince héritier David et sa relation avec Mme Simpsons que l’on croise un court instant, ce tome étant centré sur son frère cadet, le prince George.

Pour autant, je vais continuer cette série livresque, appréciant les talents de plus en plus aboutis de détective amatrice de la jeune femme, bien plus perspicace que son fiancé pourtant espion auprès de la Couronne et le fait de mélanger la petite histoire fictive avec la grande Histoire de la famille royale britannique, cette fois le mariage du prince George qui a collectionné les conquêtes, tant des hommes que des femmes. Le personnage de Coco est d’ailleurs inspirée, comme l’écrit l’autrice à la fin, du personnage Kiki Preston.

Un moment de lecture plaisant, bien mieux en tout cas que le tome précédent qui m’avait déçue et que j’aurai pu garder pour Halloween au vu de la fin un peu trop précipitée! Sans oublier de nombreux passages gourmands, lady Georginia partageant de nombreux repas bien plus copieux et appétissants pour une fois, que ce soit avec sa famille royale ou en compagnie des soirées auprès de la princesse Marina ou aux casinos.

Pour d’autres avis sur ce tome 9: Pedro Pan Rabbit.

Participation #5 Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #Cosy mystery historique

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

Participation # Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Cosy mystery historique

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib#Royaume-Uni (Angleterre)  

Au fil des pages avec Un deuil dangereux

Ce mois-ci, j’ai lu le tome 2 de Monk, Un deuil dangereux d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 1999, 476 pages), un roman policier se déroulant à Londres, à la fin de l’année 1856.  Ce deuxième tome (sur 24) reprend quelques semaines après l’enquête du premier tome, les premiers chapitres faisant mention du procès du coupable.

Cette fois, l’inspecteur Monk, toujours assisté du sergent Evan, est chargé d’enquêter sur le meurtre de la fille de Lord Moidore, qui a été poignardée, en pleine nuit, dans sa chambre. L’hypothèse d’un cambrioleur ayant été écartée par la police, le coupable semble ne pouvoir être qu’un des résidents dans la demeure de Queen Anne Street. Serait-ce un des membres de la famille ou un des domestiques? Son enquête s’annonce aussi complexe et hautement sensible que la précédente.

L’intrigue est moins portée sur l’amnésie de Monk qui fait bon gré mal gré avec cette perte de mémoire. Il tente de faire prévaloir la vérité et la justice, au grand dam de son supérieur Runcorn qui voudrait bien qu’un des domestiques soit vite arrêté. Mais ne risque-t-il pas alors de perdre son travail?

De son côté, à la demande de Monk, Esther se retrouve au cœur de la maisonnée de Queen Anne Street, employée comme infirmière personnelle de Lady Moidore qui surmonte difficilement son deuil en restant, le plupart de son temps, alitée dans sa chambre. Dans une atmosphère pesante et suspicieuse, elle tente de percer les secrets des uns et des autres sans se faire démasquer, Lord Moidore tenant sous sa coupe tant sa famille que ses employés. 

Nous retrouvons également Lady Callandra Daviot qui apparaît un peu comme la marraine la bonne fée tant d’Esther et de Monk, les deux se retrouvant, avec leur caractère si semblable, dans une situation financière difficile au nom de leurs idées progressistes et de justice sociale. J’ai une nouvelle fois apprécié les échanges toujours hautement tendus entre Monk et Esther, tout comme l’introduction d’un nouveau personnage récurrent, l’avocat Oliver Rathbone.

Il y est ainsi question de la société victorienne tout en inégalités sociales et apparences de façade au point de faire condamner un innocent, les membres de la haute aristocratie ne pouvant être coupables du moindre délit ou crime de par leur rang social, de condition de la femme guère enviable (qu’elle que ce soit leur statut: riche ou pauvre, mariée ou célibataire ou même infirmière comme Esther qui se retrouve face à l’arrogance sexiste et rétrograde d’un des médecins de l’hôpital) ou bien des conditions de vie des domestiques au service de l’aristocratie anglaise bien précaires, chacun pouvant risquer sa place à tout moment selon le bon vouloir du chef de la maisonnée…

J’ai d’ailleurs apprécié cette plongée dans la vie quotidienne d’une maisonnée aristocratique anglaise, me faisant penser à la série britannique Downton Abbey, même si celle-ci se déroule plusieurs décennies plus tard ou à un autre roman court de Noël d’Anne Perry renvoyant à son autre série victorienne, les époux Pitt: Un Noël à Eaton Square (éd. 10/18, novembre 2022, 168 pages). 

Encore un très bon moment de lecture avec ce tome 2, surprise par le dénouement que je n’avais pas totalement vu venir! J’ai hâte de retrouver tout ce petit monde dans le tome 3, Défense et trahison (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 2001, 414 pages). J’ai vu qu’il était disponible à l’une des annexes de ma médiathèque et espère pouvoir l’emprunter rapidement.

J’ai enfin noté quelques passages gourmands avec les plats de la logeuse de Monk, les mets raffinés préparés pour la maisonnée Moidore, Esther les appréciant grandement: « elle n’avait jamais goûté nourriture aussi délicieuse. Qui plus est, tout était servi à profusion. Il y avait de la viande, du poisson d’eau douce et du poisson de mer, du gibier, de la volaille, des huîtres, de la langouste, de la venaison, du civet de lièvre, des tourtes, des pâtisseries, des fruits, des gâteaux, des tartes et des flans, du pudding et des crèmes. Et il arrivait souvent aux domestiques de bénéficier des reliefs de repas rapportés de la salle à manger, en plus des plats cuisinés spécialement pour eux » (p.200/201) ou les plateaux amenés dans la chambre de Lady Moidore comme par exemple « un thé accompagné de petites crêpes et de beurre » (p.354)… Sans oublier les chocolats chauds pris par Esther à la maison du chocolat de Regent Street lors de ses rencontres avec Monk pour les avancées de l’enquête.

Pour d’autres avis sur ce tome 2: Syl et Isabelle.

Participation #4 Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #Roman policier historique

Participation #6 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Royaume-Uni

Participation #8 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise et chocolat chaud

Au fil des pages avec Un étranger dans le miroir

Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de lire les romans policiers « spécial Noël » d’Anne Perry, sur une idée de Syl, grande fan de cette autrice, des tomes spéciaux qui reprennent des personnages secondaires de ses deux séries principales, les Pitt ou Monk. J’avais d’ailleurs lu les premiers tomes de la série « Charlotte et Thomas Pitt », comme par exemple lors du British Mysteries Month 2021, le premier paru, en VO, pour la première fois en 1979: L’étrangleur de Cater Street d’Anne Perry (éd. France Loisirs, 1998). Je ne m’étais pourtant pas lancée dans la découverte de Monk, 24 tomes étant parus (Anne Perry étant décédée en avril 2023). C’est chose faite, le mois dernier, en lecture commune pour ce 6 mars avec Isabelle.

Mais revenons-en au premier tome de Monk: Un étranger dans le miroir d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, juillet 1998, 415 pages), un roman policier paru pour la première fois en 1990 et se déroulant dans le Londres des années 1850, à l’époque de la Guerre de Crimée. William Monk, un inspecteur de police devenu amnésique après un grave accident de cab est chargé d’enquêter sur le meurtre du Major Joscelin Grey, le plus jeune frère de Lord Shelburne, battu à mort à son domicile londonien. Qui a pu commettre un tel crime? Monk est aidé dans son enquête d’un jeune policier Evan et va faire la connaissance d’Esther Latterly, infirmière en Crimée et revenue après le récent décès de ses parents et de son frère soldat auprès de son frère Charles et de sa belle-sœur, leur père s’étant suicidé après un mauvais placement financier ayant entraîné sa disgrâce. Qui a pu commettre un crime aussi odieux alors que le major Grey est considéré comme un héros de guerre dont il est revenu blessé et que ses proches, dont sa mère, Lady Fabia Shelburne, dont il était le fils préféré, le décrit comme un jeune homme charmant, souriant, désinvolte et aimé de tous?

J’ai apprécié l’idée de cette amnésie amenant Monk à enquêter sur lui-même et n’appréciant pas ce qu’il découvre sur lui, comme sa vanité, son ambition et sa solitude et permettant au lecteur de le découvrir en même temps que lui ainsi que le personnage d’Esther Latterly qui s’était volontairement engagée comme infirmière, dans les rangs de Florence Nightingale, à l’hôpital de Scutari, en Crimée et qui a bien du mal avec la hiérarchie militaire et médicale, bien trop patriarcale et misogyne, les femmes  ne pouvant prétendre à exercer la médecine à cette époque ou à participer à la modernisation des pratiques médicales.

La rencontre entre les deux ne pouvait être qu’explosive (lui tentant de masquer sa perte d’identité et de se montrer à la hauteur de son poste et elle ayant du mal à revenir à la place attitrée à une jeune femme de famille aisée, proche d’une « plante verte », bien loin de la liberté et de l’indépendance acquises en Crimée).

Au fil des jours et malgré ses doutes et vulnérabilité liée à son état amnésique, Monk s’humanise, tout en réapprenant ses gestes et méthodes d’inspecteur de police et en faisant preuve de perspicacité et de sens de la justice, tout en cachant son état, en particulier en raison de la rivalité évidente avec son supérieur Runcorn qui le verrait bien échouer et en se contenant (ou pas, comme Esther) face à la famille endeuillée du major Grey. Il est bien difficile pour lui de tenir son ancien rôle, tout en apportant craintes et menaces à l’égard de personnes dont il ne se souvient plus, que ce soit ses collègues ou des informateurs, malfrats des rues malfamées de Londres ou même de sa propre sœur, Beth.

J’ai également apprécié les personnages secondaires et leur caractère, véritable soutiens pour Monk (Evan lui redonnant confiance en voyant en lui un mentor et un inspecteur estimable) ou pour Esther (Lady Callandra Daviot, veuve âgée d’une soixantaine d’années et belle-sœur de Lady Shelburne ayant des idées très modernes pour l’époque).

Il y est ainsi question des inégalités sociales, en particulier lors de l’enquête policière (les aristocrates faisant peu de cas de l’inspecteur de police, le traitant comme un moins que rien facilement congédiable, au mieux au rang d’un domestique) ou au sein même des fratries des familles aisées et de la haute aristocratie anglaise, seul l’aîné héritant du titre et des richesses associées, de la condition de la femme à l’époque victorienne, du sort des anciens soldats revenant à la vie civile… 

Un très bon moment de lecture avec cette première enquête, même si mes premiers soupçons sur le coupable ont été confirmés et ayant déjà été habituée au rythme lent de l’autrice dans les « hors-série » de Noël! J’étais frustrée de ne pas avoir, tout de suite sous la main, le tome 2, Un deuil dangereux d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 1999, 476 pages), tome par lequel a commencé Isabelle et qui poursuit cette enquête, une fois le coupable démasqué et interpellé et afin d’en connaître un peu plus sur Monk qui n’est pas guéri de son amnésie. Depuis, j’ai pu lire le tome 2 il y a quelques jours et j’en reparlerai très vite.

Pour d’autres avis sur ce tome 1: Syl et Isabelle.

Participation #3 Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #Roman policier historique

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Objet: « Miroir »

Participation #3 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Royaume-Uni

RAT British Mysteries 2024

Nos deux détectives en chef, Hilde et Lou coorganisent un RAT (un marathon de lectures mais pas que) qui débute ce 1er mars 2024, 21h jusqu’à dimanche minuit dans le cadre de leur Challenge British Mysteries 2024. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur leurs blogs ou à rejoindre le groupe FB: ici.

Ce sera également l’occasion de partager des teatimes et des gourmandises comme dimanche avec la Brigade des Marmitonnes et bien sûr d’échanger avec les autres participantes.

Ce billet de suivi sera actualisé tout le long du marathon et sera ponctué aussi par les passages sur les blogs et/ou réseaux sociaux des autres participantes.

Pour d’autres idées de lectures avec des enquêtes en Angleterre, Écosse, Pays de Galles et Irlande et de gourmandises so british, les autres participantes du RAT (surtout sur Insta): Hilde, Lou (IG), Bidib (et Kio), L’Orouge, Nathalie (IG), Katell (IG), Estelle… Sans oublier les encouragements d’Isabelle!

Vendredi 1er mars 2024

Je n’ai fait mon billet de suivi et des posts FB et Insta qu’en fin d’après-midi, en préparant à la dernière minute une petite PAL. Mais depuis, mon compte Insta semble avoir été limité voire même bloqué sans trop comprendre pourquoi. J’espère que ça sera temporaire. Je passerai donc par le groupe FB et les billets de blog des autres participantes à défaut de pouvoir suivre le read-a-thon sur Insta.

J’ai prévu de lire des cosy mystery, en poursuivant des séries livresques en cours et qui sont dans ma PAL comme le tome 4 de Loveday & Ryder, Le secret de Briar’s Hall de Faith Martin et le tome 10 de Son espionne royale, Son espionne royale et le baron irlandais de Rhys Bowen. Si j’arrive à l’emprunter demain à la médiathèque, le tome 2 de Monk, Un deuil dangereux d’Anne Perry ou bien encore un recueil de nouvelles d’Agatha Christie, Effroyable printemps.

Après avoir relu avec mon mini lutin quelques bulles du tome 13 de Mortelle Adèle, Big Bisous Baveux! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, octobre 2017, 80 pages) pour les histoires du soir, j’ai commencé à lire, en soirée, le tome 2 des Cousins Garland, Insaisissable Violet d’Emily Larkin (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures & Passions, n°13974, décembre 2023, 448 pages), une romance historique se déroulant à Londres, en 1802, sous fond d’enquête et avec un soupçon de gaslamp fantasy. Lady Violet Garland, fille de duc âgée de 25 ans a le pouvoir de voler et apporte son aide, bien malgré lui, à Perry Wintersmith, un officier de Bow Street, âgé de 26 ans et qui enquête discrètement parmi l’aristocratie sur des vols de pendules.

Samedi 2 mars 2024

Après le petit déjeuner, un peu de lectures (Mortelle Adèle avec mon mini), je passe mettre à jour ce billet et un petit tour chez les copinautes, Bidib et Hilde continuant, à des tomes différents, la série livresque que j’apprécie beaucoup (ayant déjà lu le tome 9, dernier paru en décembre dernier), des Détectives du Yorkshire, Nathalie ayant fini hier soir L’affaire William Smith de Patricia Wentworth, Lou lisant le tome 1 des Enquêtes de Rose Parker, Mort en coulisses de L.B. Hataway, L’Orouge Et vous passerez comme des vents fous de Clara Arnaud et Isabelle le tome 3 des Enquêtes de Lady Rose, Raison et châtiments de M.C. Beaton…

Puis j’ai continué  le tome 2 des Cousins Garland, Insaisissable Violet d’Emily Larkin.

Après le déjeuner, je suis partie faire des courses (on ne peut pas se nourrir que de mots!) et suis aussi allée dans une annexe de ma médiathèque avec pour objectif d’emprunter deux romans bien précis: La fin de Chéri de Colette, après ma lecture commune de Chéri avec Isabelle et Nathalie et le tome 2 de Monk, Un deuil dangereux d’Anne Perry. J’ai aussi emprunté le tome 4  des Quatre de Baker Street, Les orphelins de Londres de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle, une BD jeunesse pour adolescents, Katell ayant publié il y a quelques jours son avis sur le tome 3.

Et du côté des participantes? A l’heure du goûter, Hilde et Bidib ont choisi de faire des scones. J’en prendrai bien un virtuel. Miam Miam! Chez nous, ce sera crêpes. Bon goûter et à plus tard!

Puis j’ai fini de lire, en fin d’après-midi, le tome 2 des Cousins Garland, Insaisissable Violet d’Emily Larkin. Une lecture plaisante, que j’ai d’ailleurs préféré au tome 1, ayant apprécié la relation qui se noue entre Lady Violet et Perry, les deux apprenant à se connaître et se faire mutuellement confiance et à s’apprécier, et même plus que cela, le temps d’une enquête. J’ai trouvé que le dosage entre romance et enquête était bien dosée, même si ça reste léger et la résolution de l’enquête assez simple, l’enquête étant plus un prétexte à faire avancer la romance.

Après la pause repas et le temps que mon mini fan de Mortelle Adèle et d’Ajax s’endorme, j’ai commencé, en soirée, à lire le tome 2 de Monk, Un deuil dangereux d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 1999, 476 pages), un roman policier se déroulant à Londres, dans les années 1850. Ce deuxième tome (sur 24) reprend quelques semaines après l’enquête du premier tome, les premiers chapitres faisant mention du procès du coupable (me permettant de faire la connaissance avec un nouveau personnage récurrent, l’avocat Oliver Rathbone). Cette fois, l’inspecteur Monk, toujours assisté du sergent Evan, est chargé d’enquêter sur le meurtre de la fille de Lord Moidore, qui a été poignardée, en pleine nuit, dans sa chambre, le coupable ne pouvant être qu’un des résidents dans la demeure de Queen Anne Street (membres de la famille ou domestiques) et non le fait d’un cambrioleur. Pour le moment, j’apprécie ma lecture tout autant que le tome précédent.

Comme pour le précédent roman lu, je suis toujours consternée sur le mépris hautain de la haute-aristocratie anglaise à l’égard des policiers qui sont assimilés à des moins que rien, au mieux au rang de domestique, quand on voit qu’une telle attitude serait désormais associée, à notre époque, à des outrages à l’égard d’une personne dépositaire de l’autorité publique ou rébellion, délits passibles de mois d’emprisonnement (même si on n’est peut-être tombé parfois dans l’effet inverse).

Dimanche 3 mars 2024

C’est encore une journée bien pluvieuse qui commence, idéale pour rester à la maison pour lire (cuisiner ou jouer à la console). Après le petit déjeuner et comme depuis le début des vacances, mon mini lutin a voulu lire avec moi une BD non de Mortelle Adèle mais d’Ajax cette fois. Nous avons donc relu le tome 1 d’Ajax, Chat va bien! (éd. Bayard Jeunesse, mars 2017, 64 pages), un tome où le « pôvre » chat est un peu trop maltraitée à mon goût, Adèle étant toujours mécontente d’avoir reçu de la part de ses parents un chaton et non un lion.

Puis j’ai repris, un peu en matinée, ma lecture du tome 2 de Monk, Un deuil dangereux d’Anne Perry. Comme dans l’enquête précédente, Monk est toujours amnésique depuis son accident de cab dont il a été victime 4 mois plus tôt. Il est ainsi à la fois confronté à l’image de son passé et à l’attitude méprisante de la famille Moidore.

Au moment du goûter (encore des crêpes), je suis allée voir les gourmandises du jour chez les Marmitonnes, plusieurs ayant opté pour du sucré, avec des scones chez Hilde, Bidib et Claude, une soupe anglaise chez Isabelle qui s’est révélée être une recette italienne, zuppa inglese mais aussi du salé avec une soupe Brighton chez Eimelle par exemple.

Pour les histoires du soir, avant que mon mini lutin ne fasse quelques pages de jeux de Mortelle Adèle, nous avons lu L’épouvantail au cœur de paille de Beth Ferry et The Fan Brothers (éd. Little Urban, avril 2020, 40 pages), un album jeunesse au format à l’italienne et à partir de 3/4 ans, joliment illustré, avec un texte en rimes et dont l’histoire rappelle celle de L’émouvantail de Renaud Dillies, une BD jeunesse à partir de 5 ans puisqu’il s’agit, ici, d’un épouvantail solitaire qui se lit d’amitié avec un corbeau, au fil des saisons. Puis nous avons lu également Chercher le bonheur de Peggy Nille (éd. Actes Sud Junior, septembre 2022, 32 pages), un album jeunesse au format à l’italienne à partir de 4/5 ans avec les questionnements poétiques et philosophiques d’un pingouin (en réalité un manchot empereur) sur le bonheur et qui peut être également au plus jeune, sous forme d’un cherche et trouve. De jolies lectures du soir!

Petit bilan du lundi 4 mars 2024

Finalement, je n’ai pas lu autant que je le souhaitais, ne reprenant ma lecture en cours qu’en fin d’après-midi puis en soirée jusqu’au chapitre IX (p.334). Une fois encore, Monk peut compter sur l’aide d’Esther qui se fait engager comme garde-malade auprès de Lady Moidore, habitant ainsi au cœur de la demeure où le crime a eu lieu, avec le risque de se faire démasquer par le coupable. Je ne manquerai pas de lire plus tard les livres que j’avais retenus pour ce week-end.

Kio et Estelle nous avait rejointes dimanche, Kio avec un Agatha Christie en VO, Murder On The Orient-Express et Estelle avec une lecture dans sa liseuse, le tome 5 de Son espionne royale et en audio, le tome 6 des Détectives du Yorkshire, sans oublier une participation gourmande avec un cake.

Bonne semaine à tous!

Participation #2 Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #RAT

 

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