Étiquette : BD jeunesse (Page 26 of 31)

Au fil des pages avec le tome 1 de La Brigade des cauchemars

Pour la lecture commune avec Hilde, Blandine et Nathalie du 7 octobre 2020 du Challenge Halloween, je lis le tome 1 de La Brigade des cauchemars, Sarah de Franck Thilliez, Yomgui Dumont et Drac (éd. Jungle, coll. Frissons, 2017, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 11 ans voire pour des lecteurs un peu plus grands.

Tristan et Esteban, deux adolescents de 14 ans font partie, après leurs journées de lycée, de la Brigade des cauchemars. En effet, le père de Tristan, le professeur Albert Angus dirige la clinique du sommeil qui a la particularité de soigner des personnes de leurs cauchemars en rentrant littéralement dans leur tête. Mais rentrer dans les rêves de tels patients n’est pas sans dangers, même si Tristan, en fauteuil roulant est ravi de pouvoir marcher lorsqu’il pénètre dans un rêve. C’est ainsi qu’arrive Sarah, une jeune adolescente admise à la demande de sa mère et en proie à un terrible cauchemar récurrent. Esteban semble la connaître mais ne sait plus d’où. Les deux adolescents arriveront-ils à comprendre l’origine de son cauchemar pour y mettre fin et ainsi la guérir?

Dès l’illustration de couverture, l’histoire semble sombre, mystérieuse et angoissante. Le modus operandi pour rentrer dans le rêve/cauchemar des patients me fait penser au film Inception de Christophe Nolan sorti en 2010. L’histoire est racontée par les pensées d’un des protagonistes, Esteban, un jeune qui a été recueilli trois ans auparavant par le professeur Angus après avoir été retrouvé seul et amnésique dans la forêt. Il y est question des angoisses et des inquiétudes que peuvent connaître les adolescents vis-à-vis du passage à l’âge adulte par exemple. Le cauchemar de Sarah est ainsi particulièrement angoissant avec des adolescents qui disparaissent, pourchassés par des adultes armés. Les illustrations me font alors penser à des séries américaines de science-fiction comme la récente Colony ou d’autres « post-apo ». Mais je ne suis pas sûre que les jeunes lecteurs connaissent ces références. Ce premier tome de mise en place des protagonistes laisse des mystères en suspens, même si le cauchemar de Sarah est vite résolu – BD jeunesse oblige – et donne envie de lire les deux tomes suivants.

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Bidib, Blandine et NathSci et Syl.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #BD Jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Mot au pluriel: « Cauchemars »

Au fil des pages avec le tome 1 de la BD des Enquêtes d’Enola Holmes

Après avoir lu les romans de Nancy Springer et vu le film très librement adapté du premier tome, je lis le tome 1 de l’adaptation en BD des Enquêtes d’Enola Holmes, La double disparition de Serena Blasco (éd. Jungle, 2015, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 9 ans.

En 1888, le jour de ses 14 ans, Enola Holmes est bien triste quand elle s’aperçoit que sa mère a disparu et c’est seule qu’elle ouvre ses  cadeaux d’anniversaire offerts par sa mère: un recueil sur les fleurs et un carnet de messages codés. Elle appelle alors à l’aide ses deux frères aînés, Mycroft et Sherlock qu’elle n’a pas revu depuis très longtemps. Ils sont plus attristés par l’apparence de leur sœur, très loin de ressembler à une jeune Lady de son âge que par la disparition de leur mère. Face au projet de ses frères de l’envoyer parfaire son éducation dans une pension pour jeunes filles, Enola s’enfuit prête à résoudre seule, à Londres, la disparition de leur mère, tout en évitant d’être elle-même retrouvée par Sherlock Holmes qui n’est jamais bien loin.

Je retrouve,  dans le même esprit mais de façon plus condensée, l’intrigue du roman de Nancy Springer. Il y est aussi question de la condition de la femme, Enola Holmes souhaitant, du haut de ses 14 ans, vivre comme elle entend et non aux conditions très infantilisantes de ses frères aînés qui veulent en faire une parfaite Lady. Il est plaisant de découvrir en images les différents déguisements imaginés par Enola pour échapper à ses frères et devenir Ivy Meschle, surtout que Nancy Springer décrivait avec précision les tenues très corsetées des femmes à l’époque victorienne. Sous les traits de Serena Blasco, Enola Holmes est très expressive, perspicace en décodant les messages floraux laissés par sa mère et tout aussi attachante que dans le roman.

Même si les illustrations à l’aquarelle sont très girly, Serena Blasco n’en oublient pas, dans certains passages, de rappeler la pauvreté et la misère des bas-quartiers de Londres, de façon plus sommaire et moins sombre que dans le roman. Les tomes suivants de cette BD jeunesse seront-ils aussi proches des romans? J’espère pouvoir les lire rapidement pour le savoir. A noter le petit plus de cette BD jeunesse qui se termine avec un carnet secret d’Enola Holmes rempli d’annotations et de croquis, un peu à la manière des Carnets de Cerise.

Pour d’autres avis sur ce tome 1 de la BD: FondantGrignote et Hilde.

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Crimes et Justice: « Enquêtes »

Notre sélection « Sorcières » pour le Challenge Halloween

Ce 1er octobre 2020, Hilde, Grande Sorcière et coorganisatrice du Challenge Halloween pour sa 11ème édition, a proposé une superbe actualisation de son billet spécial Sorcière et nous propose d’en faire un à notre tour. Sitôt vu sitôt fait d’autant que cette année j’ai déjà mis dans notre PAL de nombreuses histoires de sorcières. Alors voici notre sélection avec des livres aussi déjà lus et/ou chroniqués les années précédentes:

Des albums jeunesse:

  • Généalogie d’une sorcière de Benjamin Lacombe et Sébastien Perez (éd. Seuil Jeunesse, 2008) composé de La Petite Sorcière, un album jeunesse à partir de 6 ans et du Grimoire de Sorcières, livre destiné pour les lecteurs un peu plus grands, les 9-12 ans. Lors de vacances de Noël chez sa grand-mère, Lisbith, une petite fille découvre un grimoire. Serait-elle issue d’une lignée de sorcières?
  • Vicky la petite sorcière de Marion Billet (éd. Lito, 2019), un album jeunesse cartonné à flaps, à partir de 10 mois. Vicky est une gentille sorcière qui par mégarde à transformer son chat Pelote en limace. Arrivera-t-elle à redonner sa véritable apparence à son chat?
  • La sorcière Tambouille de Magdalena Guirao-Jullien (éd.  L’École des loisirs, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans. La sorcière Tambouille devient la dame de compagnie de Rococo, un ogre repenti qui apprécie tant ses plats qu’il souhaite l’épouser.
  • Mme Bonheur et la sorcière de Roger Hargreaves (éd. Hachette Jeunesse, 2018). Les amis de Madame Bonheur sont victimes de terribles sorts. Madame Bonheur mène l’enquête. Est-ce l’œuvre d’une terrible sorcière?
  • L’après-midi d’une fée d’André Bouchard (éd. Seuil Jeunesse, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans. Déguisée en fée, Margot s’amuse au parc avec son amie Hortense. Grâce à sa baguette magique, serait-elle devenue une vraie fée?
  • Noulouk d’Agnès Bertron-Martin et Gwen Keraval (éd. Flammarion, coll. Les albums du Père Castor, 2010), un album jeunesse à partir de 3 ans. Noulouk, un jeune esquimau part rejoindre son amoureuse, Anouk à travers la banquise. Mais trois monstres l’attendent sur le trajet, notamment la Sorcière Glacée. Arrivera-t-il à destination sain et sauf?
  • Dans la grande forêt de Jeanne Boyer et Caroline Hüe (éd. Milan, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Lorsque Rosalie reçoit une invitation d’une intrigante Mamie Gâteau malade, elle part la rencontrer. Mais son trajet n’est pas sans dangers. Comment va-t-elle faire face à sa rencontre avec la sorcière de Hänsel et Gretel?
  • Le beau jardin de Capucine d’Audrey Bouquet et Fabien Öckto Lambert
  • Pélagie la Sorcière de Valérie Thomas et Korky Paul (éd. Milan, 1989, rééd. 1993), un album jeunesse à partir de 3 ans. Pélagie, une gentille sorcière vit dans une maison noire, ce qui lui pose de nombreux problèmes et accidents dès que Rodolphe, son chat noir dort. Comment va-t-elle remédier à cette situation?
  • Baguette magique et chapeau pointu d’Eva Montanari (éd. Milan Jeunesse, 2008), un album jeunesse à partir de 3 ans. Clélia n’est ni tout à fait une fée ni tout à fait une sorcière mais un peu des deux. Arrivera-t-elle faire jouer ensemble les fées et les sorcières, pourtant si différentes, la nuit, dans les bois?
  • Patou la mêle-tout de Lieve Baeten (éd. Mijade, 1990, rééd. 2004), un album jeunesse à partir de 3 ans. Patou est une petite sorcière en herbe qui, dans la nuit, s’approche d’une maison éclairée et trop curieuse tombe dans le grenier en cassant son balai. Les sorcières habitant cette maison pourront-elles l’aider à le réparer?
  • Les lettres de Mortimer: Ma sorcière m’exaspère! d’Hiawyn Oram et Sarah Warburton (éd. Gründ, 2009), un album jeunesse à rabats à partir de 5 ans. A travers un échange épistolaire avec son oncle, Mortimer tente de remplir son contrat de Chassistant au mieux avec Barbara K. Dabra (BKD), une jeune sorcière qui ne rêve que de contes de fées.
  • Meg and Mog d’Helen Nicoll et Jan Pienkowski (éd. Puffin Books, 1972, rééd. 2012), un album jeunesse en anglais à partir de 3 ans. Meg se rend avec son chat Mog à la fête annuelle des sorcières.
  • Le balai magique de Chris Van Allsburg (éd. L’école des loisirs, 1993), un album jeunesse à partir de 8 ans. Après être tombée en plein vol, une sorcière laisse à la veuve qui l’a hébergée son balai qui lui semble avoir perdu tout pouvoir magique.
  • À l’intérieur des méchants de Clotilde Perrin (éd. Seuil Jeunesse, 2016), un album jeunesse pop-up au très grand format à partir de 3 ans et qui s’intéresse notamment aux sorcières dont la Baba Yaga.
  • la belle-mère sorcière de Blanche-Neige illustré par Éric Battut, d’après les Frères Grimm (éd. Didier Jeunesse, 2002), un album jeunesse à partir de 3 ans.

Des BD jeunesse:

  • le tome 2 de Pepper et Carrot, Les sorcières de Chaosah de David Revoy (éd. Glénat, 2017), une bande dessinée fantasy jeunesse à partir de 7 ans. Pepper est une apprentie sorcière secondée par son chat Carrot qui vit auprès de ses trois tantes. La cohabitation n’est pas toujours facile. Heureusement, Pepper peut compter sur son chat et ses amis pour apprendre les rudiments de sorcellerie
  • le tome 3 de Pepper et Carrot, L’effet papillon de David Revoy (éd. Glénat, 2019) qui reprend l’histoire au moment où elle s’arrêtait dans le tome précédent
  • le tome 1 de Mélusine, Sortilèges de de Clarke et Gilson (éd. Dupuis, 1995)
  • le tome 1 de Sorcières Sorcières, Le mystère du jeteur de sorts de Joris Chamblain et Lucile Thibaudier (éd. Kennes, 2014)
  • le tome 1 de Sorceline, Un jour, je serai fantasticologue! de Sylvia Douyé et Paola Antista (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2018)
  • le tome 2 de Sorceline, La fille qui aimait les animonstres de Sylvia Douyé et Paola Antista (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2019)
  • Verte de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue du Hèvre, 2018), une BD jeunesse à partir de 8 ans.
  • Sacrées Sorcières de Pénélope Bagieu, d’après Roald Dahl (éd. Gallimard, 2020), une BD jeunesse à partir de 9/10 ans, une adaptation du roman éponyme.

Des romans jeunesse:

  • La sorcière de la Rue Mouffetard et autres contes de la Rue Broca de Pierre Gripari
  • 3 histoires de magicien, de dragons et de sorcière de Marie-Sabine Roger et François Daniel (éd. Lito, 2002)
  • Ma mère est une sorcière d’Agnès Bertron et Myriam Mollier (éd. Flammarion, coll. Castor Poche, 1997), un roman jeunesse à partir de 5 ans
  • Ma mère est encore une sorcière d’Agnès Bertron et Myriam Mollier (éd. Flammarion, coll. Castor Poche, 2004), un roman jeunesse à partir de 5 ans et troisième aventure de Pirella qui fête son anniversaire
  • Verte de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, 1996, rééd. 2003), un roman jeunesse à partir de 8 ans
  • Pome de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, 2008), un roman jeunesse à partir de 8 ans (LU)
  • Mauve de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, 2016), un roman jeunesse à partir de 8 ans
  • le tome 1 d’Amandine Malabul Sorcière maladroite de Jill Murphy (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Cadet, 1990, rééd. 2004), un roman jeunesse à partir de 8 ans
  • le tome 3 d’Amandine Malabul, La sorcière a des ennuis de Jill Murphy (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Cadet, ), un roman jeunesse à partir de 8 ans

Bien sûr, cette sélection va évoluer encore tout le long de ce mois d’octobre 2020. Car qui dit Halloween dit sorcières! Et comme dit la comptine pour les enfants (sur l’air de Frère Jacques): « Halloween, Halloween// C’est super, les sorcières// Donnez-nous des bonbons// Ou nous vous transformons// En dragons, en dragons ».

Pour d’autres idées-lecture autour des sorcières: Hilde, Tiphanya (avec Nine) et FondantGrignote.

Logo, Challenge Halloween 2020, sorcières

Challenge Halloween de Hilde et Lou

Au fil des pages avec le tome 16 d’Ana Ana

Depuis vendredi après-midi, nous lisons et relisons le tome 16 d’Ana Ana, L’étrange dessin de Dominique Roques et Alexis Dormal (éd. Dargaud, 2020), une BD jeunesse pour les 3-6 ans (et même avant). Un soir avant de se coucher, Ana Ana a l’idée de passer la journée du lendemain à ne parler qu’en dessins. Mais il est bien difficile pour ses doudous de ne pas parler. Et il n’est pas si simple de ne s’exprimer qu’en dessin. Touffe de Poils réussira-t-il à se faire comprendre?

Les illustrations douces, expressives et à l’aquarelle sont toujours aussi réussies, expressives, rigolotes et décrivant à merveille le monde de l’enfance à travers ici une histoire qui rappellera aux plus grands des parties endiablées de Pictionary  et l’occasion d’initier les plus petits. Prêt à dessiner?! En tout cas, nous, on retourne lire une nouvelle fois ce tome mettant en avant notre doudou préféré, Touffe de Poils. Encore un coup de cœur pour Ana Ana et ses doudous!

Au fil des pages avec Le grand méchant renard

J’ai emprunté à la médiathèque Le grand méchant renard de Benjamin Renner (éd. Delcourt, coll. Shampooing, 2015), une BD jeunesse à partir de 6 ans (voire plus grand compte-tenu du langage familier employé). Un renard est bien incapable de croquer la moindre poule de la ferme voisine et doit se contenter de navets. Il s’associe au loup pour un plan infaillible : voler les œufs d’une poule, les couver pour ensuite mieux les dévorer. Mais les poussins prennent le renard pour leur mère. Et le renard finit par se prendre d’affection pour eux, la situation lui échappant une fois de plus.

Cette BD sans cases enchaîne les situations les plus loufoques et attendrissantes avec un renard qui se dit grand méchant mais qui est complètement dépassé autant dans son rôle de prédateur que de parent improvisé. Sans oublier les autres animaux de la ferme comme une poule à la tête du Club d’extermination des renards et un chien de garde fainéant. Coup de cœur pour cette BD jeunesse hilarante qui s’amuse avec la parentalité et le déterminisme biologique et social! Il ne me reste plus qu’à voir son adaptation en dessin animé…

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Animal: « Renard »

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