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Ma PAL pour le British Mysteries Month 2021

Pour ce premier jour du British Mysteries Month 2021, Hilde et Lou nous proposent de présenter notre PAL (pile à lire) pour le mois de mars. J’ai prévu des lectures jeunesse et adulte en lien avec le programme facultatif. Certaines sont des livres déjà lus mais pas encore chroniqués. J’en ai repérés d’autres que je n’ai pas encore pu emprunter à la médiathèque (j’ai enfin pu réserver le tome 2 des Détectives du Yorkshire que je récupère la semaine prochaine). Alors voici une première partie de ma PAL so British Mysteries.

Des romans jeunesse:

  • le tome 1 des Lapins de la Couronne d’Angleterre, Le complot de Santa Montefiore, Simon Sebag Montefiore et Kate Hindley (éd. Little Urban, 2020), un roman jeunesse à partir de 9 ans
  • le tome 2 des Lapins de la Couronne d’Angleterre, Air Force One de Santa Montefiore, Simon Sebag Montefiore et Kate Hindley (éd. Little Urban, 2021), un roman jeunesse à partir de 9 ans

Des BD/BD jeunesse:

  • le tome 1 des Quatre de Baker Street, l’Affaire du rideau bleu de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand (éd. Glénat, 2009, rééd. 2020), d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle, une BD jeunesse (RELU)
  • Mary Jane de Frank Le Gall et Damien Cuvillier (éd. Futuropolis, 2020), une BD adulte et et relatant de façon fictive la vie brisée de la dernière victime de Jack l’Éventreur, Mary Jane Kelly (DÉJÀ LU)

Des romans policiers/cosy mysteries:

  • le premier tome de la série « Campbell et Carter », Cottage, fantômes et guet-apens d’Ann Granger (éd. 10/18, 2020), un roman policier plus qu’un cosy mystery (LU)
  • le tome 2 des Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman (LU)
  • le tome 3 des Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec le mystère de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, 2018) (LU)
  • le tome 1 de la série « Charlotte et Thomas Pitt », L’étrangleur de Cater Street d’Anne Perry (éd. France Loisirs, 1997), un roman policier se passant à Londres, à l’époque victorienne, au printemps 1881 (LU)
  • 221b Baker Street de Graham Moore (éd. Le Cherche Midi, 2010)
  • le tome 6 d’Agatha Raisin enquête, Vacances tous risques de M.C. Beaton (éd. Albin Michel, 1997, éd. 2017) (LU)
  • le tome 7 d’Agatha Raisin enquête, À la claire fontaine de M.C. Beaton (éd. Albin Michel, 1998, éd. 2017)

Participation #2 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #British Mysteries Month 2021

Au fil des pages avec Elma, une vie d’ours

J’ai emprunté à la médiathèque le diptyque Elma, une vie d’ours d’Ingrid Chabbert et Léa Mazé, une BD jeunesse à partir de 7 ans. Dans le premier tome, Le grand voyage (éd. Dargaud, 2018), Elma, une petite fille de 7 ans a été élevée par un ours, véritable père pour elle. Mais à l’approche de ses 8 ans, il est temps pour elle d’entreprendre un grand voyage. L’ours semble inquiet et reste bien silencieux face aux questions de la petite fille. Quel est donc l’objectif de ce périple?

Les illustrations dynamiques et aux couleurs automnales apportent une tendresse à cette relation touchante et fusionnelle parent/enfant entre un ours au grand cœur et une petite fille sauvage, intrépide et au fort tempérament. On ressent l’attachement et l’amour réciproque qui unit ces deux êtres mais aussi les inquiétudes de l’ours qui dénotent par rapport à l’insouciance enfantine d’Elma. Ce voyage apparaît comme un parcours initiatique pour la petite fille, sans qu’elle s’en rende compte et qui risque de mal finir.

J’avais déjà lu le tome 1 en octobre 2019 mais n’avais pas pu encore emprunter le tome 2. C’est chose faite ce mois-ci, ce qui me permet d’avoir les réponses aux questions laissées en suspens dans le premier tome. Le duo autrice/illustratrice aborde de façon tendre et poétique la fin de l’enfance.

En effet, dans ce second tome, Derrière la montagne (éd. Dargaud, 2019), je reprends l’intrigue là où elle s’était arrêtée. Le voyage d’Elma et de l’ours est de plus en plus périlleux, les eaux inquiétantes les ralentissant. Blessé, l’ours se décide à révéler à la petite fille son passé et le destin qui l’attend. Un bon moment de lecture avec une préférence pour le premier tome! 

Pour d’autres avis: Chicky Poo et Blandine.

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégories Prénom: « Elma » et Voyage: « Voyage »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #3 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Auteure européenne

Nos lectures sur le thème du carnaval 2021

Mardi-gras ayant eu lieu mardi 16 février 2021, nous avons commencé cette semaine nos lectures sur le thème du carnaval. Ce billet sera actualisé au fur-et-à-mesure de nos lectures.

Des albums jeunesse:

  • une relecture de l’année dernière avec Loup gris se déguise de Gilles Bizouerne et Ronan Badel (éd. Didier Jeunesse, 2019), un album jeunesse rigolo à partir de 5 ans. En prenant exemple sur un crocodile, Loup gris pense avoir une idée brillante pour parvenir à attraper des proies, se déguiser.
  • La Balade de Carnaval de Claire Nadaud (éd. Âne bâté, 2012), un album jeunesse à partir de 3 ans. Noé, un petit garçon, suit des traces de pas dans la forêt enneigée pour rejoindre ses amis qui se sont déguisés pour le carnaval. Noé sera-t-il aussi déguisé?
  • Le carnaval de l’ogre de Catherine Tamain et Marjorie Béal (éd. Âne bâté, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un gentil ogre cherche un déguisement pour participer au carnaval de l’école maternelle. Il demande conseil auprès de ses amis bien occupés mais qui lui font cadeau de morceaux de tissu. Une petite fille, Margotte, l’aide aussi. Quel sera le déguisement de l’ogre?
  • Boucle d’ours de Stéphane Servant et Lætitia Le Saux (éd. Didier Jeunesse, 2013), un album jeunesse à partir de 4 ans. Un petit ours entend bien se déguiser en Boucle d’Or pour le carnaval, quoi qu’en dise son père qui est très remonté par ce choix. Et pourquoi Petit ours ne pourrait-il pas se déguiser ainsi?
  • du folklore espagnol et religieux avec deux personnages emblématiques qui précèdent l’arrivée du printemps: Le Roi Carnaval et la Vieille Carême de Núria Figueras et Andrés Cañal (éd. Calligram, 2005), un album jeunesse à partir de 4 ans et d’après un conte populaire espagnol.

Des BD jeunesse:

  • le tome 14 de Petit Poilu, En piste les andouilles! de Pierre Bailly et Céline Fraipont (éd. Dupuis, 2013), une BD jeunesse sans texte pour les tout-petits, à partir de 3 ans. Petit Poilu se retrouve propulsé dans un cirque, en plein numéro du clown Pignouf. Ce dernier, d’abord surpris, le prend sous son aile pour en faire son second dans son numéro, ce qui déplaît au directeur du cirque Félicien. Mais il n’est pas simple pour Petit Poilu de jongler ou de faire des acrobaties. A force de persévérance, Petit Poilu réussira-t-il à devenir un clown?

RAT gourmand de Saint-Valentin 2021

Ce week-end de Saint-Valentin 2021, Bidib et FondantGrignote organisent un RAT gourmand du samedi 13 février 8h au dimanche 14 février minuit.

Samedi 13 février 2021: J’avais gardé de côté des albums jeunesse pour ce week-end en lien avec le Mois des Contes en cuisine des challenges Contes et Légendes et des Livres (et des écrans) en cuisine 2021 mais que nous avons déjà presque tous lus en à peine 1h ce matin, dès notre réveil:

  • Vous ici? d’Olivier Dupin et Séverine Duchesne (éd. Frimousse, 2018), un album jeunesse rigolo à partir de 3 ans et qui détourne le conte du Petit Chaperon rouge tout en mentionnant également celui des Trois petits cochons. Cela se voit dès la couverture de l’album puisque mon petit marathonien me dit « maman, le petit chaperon c’est un loup comme on dirait son ombre ». Sa lecture préférée de cette demi-matinée!
  • Le bonhomme de pain d’épice de Jim Aylesworth et Barbara McClintock (éd. Circonflexe, 1998), un conte-randonnée nous rappelant Roule Galette.
  • une autre version que j’ai préférée à la précédente avec Malicieux pain d’épice de Jan Brett (éd. Gautier-Languereau, 1999). Martin, un petit garçon prépare avec sa mère un bonhomme de pain d’épice. Mais il ouvre le four avant la fin de la cuisson et le bonhomme de pain d’épice s’échappe.
  • La souris qui voulait faire une omelette de Davide Cali et Maria Dek (éd. Hélium, 2017), un conte-randonnée à partir de 3 ans, une souris partant à la recherche d’ingrédients auprès de ses voisins, l’idée d’omelette se transformant en préparation d’un gâteau.

J’avais également prévu des romans jeunesse gourmands avec:

  • Taupe & Mulot, La tarte aux lombrics d’Henri Meunier et Benjamin Chaud (éd. Hélium, 2019), un roman jeunesse à partir de 5 ans et regroupant trois histoires de deux amis, Taupe et Mulot.
  • la série d’Hôtel Heartwood de Kallie George et Stéphanie Graegin (éd. Casterman, 2018), un roman jeunesse à partir de 8 ans
  • La fille au cœur de dragon de Stéphanie Burgis (éd. Gallimard Jeunesse, 2019), la suite du Dragon au Cœur de chocolat, des romans jeunesse fantasy à partir de 9 ans

Après les albums jeunesse, nous lisons Taupe & Mulot, la deuxième histoire concernant un concours de tartes aux lombrics, les deux amis ayant chacun leur propre façon de cuisiner, Mulot très ordonné et méthodique tandis qu Taupe étant complètement farfelu et mélangeant les ingrédients du fait de sa vue défaillante, du cacao en poudre à la place de la farine par exemple. Qui remportera ce concours? Les illustrations de Benjamin Chaud, très reconnaissables, sont rigolotes, les deux amis étant très expressifs.

Puis nous commençons le premier tome d’Hôtel Heartwood, Une maison pour Mona (jusqu’au chapitre 4) en suivant une petite souris, Mona, cherchant refuge dans l’hôtel Heartwood. Puis petite pause dans nos lectures pour faire un petit tour chez les autres participantes.

Pour d’autres idées de lectures, les autres participants du RAT: Bidib, FondantGrignote, Blandine, Hilde, L’Orouge, Chicky Poo, Marielle, MissyCornish, Myrtille et Touloulou.

Qui dit RAT ce week-end dit aussi de la cuisine avec les gourmandises de Syl. J’ai prévu de faire un gâteau et/ou des biscuits à quatre mains pour le goûter aujourd’hui ou demain.

Après le déjeuner, nous continuons deux chapitres du premier tome d’Hôtel Heartwood, la petite souris Mona se faisant engager au sein de l’hôtel. Comme il s’agit d’un roman jeunesse destiné aux enfants à partir de 8 ans, le texte se lit facilement et est accompagné de quelques jolies illustrations en noir et blanc. Mais comme je le lis à voix haute pour mon petit lutin qui a décidé en voyant les tomes qu’ils étaient aussi pour lui, même s’il est bien plus jeune que l’âge indiqué, j’avance bien moins vite que prévu. Nous reprendrons demain la lecture au chapitre 6.

Vers 15h30/16h, je commence la lecture de La fille au cœur de dragon de Stéphanie Burgis. Cette fois-ci, l’histoire se concentre sur Silke, une jeune fille orpheline de 13 ans qui est engagée comme espionne par la princesse héritière de Drachenburg pour en savoir plus sur les intentions du roi et de la reine des fées d’Elfenwald qui ont entendu parler de l’alliance des humains avec les dragons. Silke arrivera-t-elle à protéger son amie Aventurine, un dragon changé en jeune fille et travaillant au sein d’une chocolaterie réputée? L’histoire me permet d’en apprendre plus sur Silke, son passé la ramenant à la disparition de ses parents six ans plus tôt alors qu’ils traversaient le territoire des fées, Elfenwald. J’enchaîne les pages jusqu’au chapitre 20 (237 pages). Il est alors 18h30 et il est temps de penser à préparer le dîner.

Pendant qu’il est en train d’être préparé, nous relisons deux albums jeunesse à partir de 3 ans, La grande glissade de l’ours de Richard T. Morris et LeUyen Pham (éd. Albin Michel Jeunesse, 2020), une histoire d’aventure avec une rivière, un ours et bien d’autres animaux et Le roi, sa femme et le petit prince de Mario Ramos (éd. L’école des loisirs, coll. Pastel, 2008) détournant avec humour la célèbre comptine des jours de la semaine.

Puis après le dîner, place aux traditionnelles histoires du soir avec La Pat’patrouille, Les chiens pirates à la rescousse (éd. Hachette Jeunesse, 2018) et Deux pour moi, un pour toi de Jörg Mühle (éd. L’école des loisirs, 2019, rééd. 2021), une histoire rigolote entre un ours et une belette n’arrivant pas à se répartir leur repas constitué de trois champignons.

Vers 21h, je passe faire un petit tour chez les autres participantes avant de finir La fille au cœur de dragon. Que d’idées gourmandes chez elles que je salive derrière mon écran d’ordinateur, entre les crêpes chez Chicky Poo, le cake banane chocolat chez Bidib, un livre de cupcakes chez Marielle, les biscuits « eat me » chez Hilde, des pancakes chez Blandine… Finalement après un long tour de blogs, je ne lis que six chapitres du roman jeunesse en cours.

Dimanche 14 février 2021, après le petit déjeuner, nous lisons deux BD jeunesse à partir de 5 ans : La fabrique de nuages et Le roi de l’hiver de Mikaël (éd. Petit Pierre, 2013). Ce sont deux histoires apportant une explication poétique aux nuages fantaisistes dans un cas et au cycle des saisons dans le second cas.

Il y a également des passages gourmands: dans le premier tome avec le gâteau d’anniversaire au chocolat de la petite fille et dans le deuxième tome avec des crèmes sucrées se transformant en glaces avec l’arrivée du roi de l’hiver. 

Puis je finis les derniers chapitres (une trentaine de pages) de La fille au cœur de dragon, laissant derrière moi Silke et la chocolaterie de Drachenburg (et ses délicieux chocolats chauds).

Après le déjeuner, un nouveau tour chez les autres participantes, chacune ayant eu des activités variées, entre lectures au chaud, balades, jardinage ou encore bons petits plats… Il est déjà 14h et je vais me plonger dans une nouvelle lecture. Finalement, j’ai choisi de continuer L’ours et le rossignol de Katherine Arden (éd. Denoël, 2019), un roman se déroulant dans la Russie médiévale au sein de la famille de Piotr Vladimirovtich. Je reprends donc le récit au chapitre 10 et en lit trois, la plus jeune fille, Vassilia ayant bien grandi en quelques chapitres mais gardant son fort caractère et cachant sa capacité à parler aux esprits qui ne semblent pas seulement être des personnages issus des contes racontées lorsqu’elle était enfant par la vieille servante Dounia.

16h, pause goûter avec des petits biscuits fait maison aux fruits confits et raisins secs accompagnés d’un café pour moi et de la lecture de La tarte aux fées de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo (éd. Frimousse, 2013), un album jeunesse à partir de 3 ans. Nos biscuits sont vite avalés sans avoir à se plier en quatre comme Papa Crapaud pour faire manger Petit Crapaud dans cette histoire rigolote.

Les Gourmandises de Syl

Pour la recette: 75 grammes de beurre ramolli, 1 œuf, 3 cuillères à soupe de sucre, 150 grammes de farine, 100 grammes de raisins secs et de fruits confits, une petite cuillère de miel (j’ai pris du miel de lavande). J’ai mélangé l’œuf et le sucre au fouet. Puis j’ai rajouté le beurre ramolli et la farine. J’ai mélangé le tout avec les doigts jusqu’à ce que cela forme une boule comme de la pâte sablée. J’ai rajouté plus de farine que ce que j’avais prévu initialement jusqu’à ce que la pâte ne colle plus aux doigts et aussi pour séparer les raisins et les fruits confits avant de les intégrer à la pâte. J’ai attendu une demi-heure avant d’étaler la pâte au rouleau à pâtisserie sur un peu de farine. Puis j’ai utilisé un emporte-pièce en forme de cœur pour cuire les biscuits au four à 200° pendant environ 10 minutes. Ils étaient très bons encore un peu tiède!

Puis je retourne à ma lecture de L’ours et le rossignol, avec de nombreuses références au folklore russe et m’arrête au chapitre 16. Vassilia et sa famille doivent faire face à un hiver rude, le froid consumant de façon inhabituelle les réserves de bois. Serait-ce le fait du roi de l’hiver, ce démon du Gel en colère? Ce roi de l’hiver est bien plus inquiétant que celui de notre BD jeunesse de ce matin.

Petite pause dans nos lectures du jour jusqu’aux histoires du soir – des relectures – avec à nouveau la même histoire de Pat’Patrouille qu’hier, La tarte aux fées et aussi un de nos derniers emprunts à la médiathèque: Le chien de la bibliothèque de Lisa Papp (éd. Circonflexe, 2017), un album jeunesse à partir de 5/6 ans aux magnifiques illustrations. Dans cette dernière histoire, une petite fille, Madeline reprend confiance en elle pour apprendre à lire grâce à la présence bienveillante et réconfortante de Bonnie, un chien qui l’écoute lire à la bibliothèque.

Pour finir la dernière soirée de ce read-a-thon, un nouveau tour chez les autres participantes avant de continuer L’ours et le rossignol jusqu’au chapitre 21.

Petit bilan de ce marathon: J’actualise une dernière fois ce billet ce lundi matin, après avoir passé un très bon week-end gourmand et convivial. Encore merci à Bidib et Fondant d’avoir organisé ce RAT! J’entame cette nouvelle semaine avec plein d’idées de lectures et de recettes en tête. Bonne semaine!

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RAT de St-Valentin de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec les tomes 1 et 2 de L’émouvantail

Venant de chroniquer en début de mois le troisième tome, je me rends compte que je n’avais pas pris le temps de chroniquer les deux tomes précédents de L’émouvantail de Renaud Dillies, une BD jeunesse à partir de 5 ans. Nous les avions emprunté à la médiathèque et lu cet été.

Dans le premier tome, L’émouvantail (éd. de la Gouttière, 2018), nous faisons connaissance avec un épouvantail qui vient d’être installé par un fermier dans un champ pour effrayer les oiseaux. Ce dernier prend vie et a bien du mal à tenir son rôle. Y parviendra-t-il avec l’aide d’un chat?

L’auteur nous offre un joli conte philosophique, poétique et avec une pointe d’humour, l’épouvantail prenant conscience de son existence. Cela me rappelle l’épouvantail du Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum. Il est aussi question d’une amitié improbable entre un épouvantail et un oiseau. Coup de cœur pour cet album jeunesse aux jolies illustrations adorables, poétiques et expressives! L’émouvantail est un personnage candide et très attachant.

Puis nous enchaînons avec le tome 2, L’émouvantail, Cache-cache (éd. de la Gouttière, 2019). A la fin de l’été, l’émouvantail continue ses découvertes, entre émerveillement et contemplation. Accompagné de son nouvel ami, Petit Oiseau, il voit dans un champ, un autre épouvantail prenant l’allure d’une femme endormie. Il en tombe amoureux et tente de la réveiller en douceur pendant que Petit Oiseau va chercher conseil auprès de l’Ancien, un sage hibou. Mais est-elle comme lui?

Toujours en quête d’identité, l’émouvantail se sent seul, aucun autre épouvantail ne semblant être comme lui, doté d’émotions. Il n’arrive pas à entendre ce que ne cesse de lui répéter son ami, Petit Oiseau. Comment pourrait-il être le seul épouvantail si singulier? Cette fois, le mal-être de l’émouvantail face à sa singularité me fait penser à la créature de Frankenstein de Mary Shelley. Les illustrations sont, une nouvelle fois, tendres et poétiques. Un très bon moment de lecture!

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Blandine (T1).

Participation #15 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte moderne

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