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Point lecture hebdomadaire #62

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures), avec encore cette semaine et celles à venir une prédominante pour les lectures automnales et halloweenesques, l’automne étant arrivé et le challenge Halloween de Hilde et Lou ayant débuté le 23 septembre 2022.

Nos lectures du 3 au 9 octobre 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) 20 bonnes raisons d’aller à l’école de Michaël Escoffier et Romain Guyard

Nous lisons et relisons 20 bonnes raisons d’aller à l’école de Michaël Escoffier et Romain Guyard (éd. Frimousse, 2012), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Un jeune garçon explique ce qu’il se passerait s’il n’allait pas à l’école et qu’il n’apprenait pas à lire et à écrire. Coup de cœur pour mon mini lutin et un très bon moment de lecture pour moi avec cet album jeunesse complètement loufoque dans lequel nous croisons des pirates, des super-héros en couches et d’inquiétantes limaces géantes! Pas sûre pour autant que les enfants seront convaincus par l’argumentaire…

  • (BD jeunesse) Polo, Le malin petit fantôme de Régis Faller (T3)

Nous lisons le tome 3 de Polo, Le malin petit fantôme de Régis Faller (éd. Bayard Jeunesse, 2015, 62 pages), une BD jeunesse à partir de 3 ans. Sur le nuage Lunapark, Polo est entraîné par les Luniens dans le train fantôme. Mais le fantôme mécanique tombe en panne. Polo décide d’aller chez le koala afin de le réparer. Et si le fantôme devenait vivant? Encore une histoire toute mignonne, rigolote et halloweenesque, avec peu de texte, en compagnie de Polo, d’un gentil fantôme et des Luniens!

  • (Album jeunesse) Cette maison est hantée d’Oliver Jeffers

Nous avons lu Cette maison est hantée d’Oliver Jeffers (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2022), un album jeunesse grand format avec des calques blancs et à partir de 3/4 ans. Une petite fille visite une maison hantée mais doute qu’elle le soit vraiment. En effet, passant de pièce en pièce, elle n’arrive pas à voir les gentils fantômes farceurs contrairement à nous lecteurs. Les illustrations de la maison hantée sont de vieilles photographies en noir et blanc qui rendent l’endroit lugubre et gothique et qui est en totale décalage avec les dessins enfantins des fantômes et même de la petite fille (la seule à être colorée en vert et bleu). Un très bon moment de lecture avec cet album-jeu participatif pour se faire gentiment peur et sur le même principe que Même pas peur! de Quentin Gréban que nous lisons et relisons aussi depuis début octobre!

  • (Album jeunesse) Les Musiciens de la Nouvelle-Brême de Pierre Delye et Cécile Hudrisier

Nous avons lu Les Musiciens de la Nouvelle-Brême de Pierre Delye et Cécile Hudrisier (éd. Didier Jeunesse, 2010), un album jeunesse à partir de 5 ans et qui revisite le conte traditionnel des frères Grimm paru pour la première fois en 1819 en le situant au Canada. Franky le caribou, Max le castor, Dexter le raton laveur et Charlie le grizzli sont tous les quatre passionnés de musique. Ils décident de se rendre à la Nouvelle-Brême mais en chemin, ils voient des braconniers. Un très bon moment de lecture rigolo avec ce conte qui se termine sur une jolie morale et qui fait la part belle à la musique, à l’amitié et à l’entraide!

  • (BD jeunesse) Princesse Sara, Toutes les aurores du  monde d’Audrey Alwett, Nora Moretti et Claudia Palescandolo (T14)

J’ai lu le tome 14 de Princesse Sara, Toutes les aurores du  monde d’Audrey Alwett, Nora Moretti et Claudia Palescandolo (éd. Soleil, 2022, 48 pages), une BD jeunesse à partir de 12 ans et qui commence un nouveau cycle. A bord de l’université volante, Sara Crewe est arrivée au Japon avec Lavinia et Donald. Mais ils ne peuvent descendre sur le sol japonais à moins que Sara accepte le marché proposé par l’ambassadeur du Japon et peut-être ainsi maintenir la paix entre l’Angleterre et le Japon. Ce nouveau cycle est bien éloigné de l’histoire originelle mais continue à développer son univers steampunk graphiquement très joli et depuis le départ de James offre les prémisses d’une nouvelle romance, Lavinia s’étant éprise de Sara. Un moment de lecture agréable surtout pour les illustrations, ayant été moins emballée par l’intrigue!

  • (BD jeunesse) Fils de Sorcières de Maxe L’Hermenier et Steven Dondt – Stedho (T1)

Pour une lecture commune avec Hilde, j’ai lu le tome 1 de Fils de Sorcières de Maxe L’Hermenier et Steven Dondt – Stedho (éd. Jungle, 2019, 72 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans qui adapte le roman éponyme de Pierre Bottero paru pour la première fois en 2003 et qui se finit avec un dossier pédagogique pour aller un peu plus loin. Âgé de 10 ans, Jean Sylvestre vit avec sa mère et sa petite sœur Lisa à Paris.Mais sa famille est spéciale, les femmes étant sorcières, de mère en fille. Même sa petite sœur maîtrise déjà ses pouvoirs. Lorsqu’un horrible buveur de magie s’en prend à sa famille en changeant ses tantes et même sa mère en poupées de chiffon, sauf Lisa qui arrive à lui échapper, Jean décide de demander de l’aide à son père qu’il n’a pas revu depuis 5 ans. Ensemble, parviendront-ils à anéantir le buveur de magie? Il y est ainsi question de magie/sorcellerie mais aussi et surtout de famille au sens large. Un moment de lecture agréable racontée du point de vue de Jean et au scénario classique, même si les illustrations ne m’ont pas particulièrement plu, qui fait la part belle aux beaux sentiments et où la famille prime sur la magie!

  • (Comics) Scary Godmother, Une terrifiante marraine de Jill Thompson

J’ai lu Scary Godmother, Une terrifiante marraine de Jill Thompson (éd. Delcourt, 2013, 208 pages), un comics regroupant 5 histoires parues pour la première fois aux États-Unis en 1997 et mettant en scène Scary Godmother, une gentille sorcière au look gentiment creepy, coloré et loufoque accompagnée de son chat et de nombreux gentils monstres espiègles. Dans la première histoire, une petite fille Hanna Marie fête pour la première Halloween avec les grands, sous la responsabilité de son cousin Jimmy. Mais ce dernier n’est pas content de devoir s’occuper de sa jeune cousine et décide avec ses amis de lui jouer un mauvais tour.  Grâce à l’aide de sa marraine, Hanna Marie parviendra-t-elle à surmonter sa peur? Puis dans les histoires suivantes, nous retrouvons les mêmes protagonistes, Scary Godmother faisant désormais partie du quotidien d’Hanna Marie comme les gentils monstres qui sont devenus ses amis. Un bon moment de lecture avec cette gentille marraine pas si terrifiante que ça!

  • (Roman ado) Carabosse, La légende des cinq Royaumes de Michel Honaker

J’ai fini de lire Carabosse, La légende des cinq Royaumes de Michel Honaker (éd. Flammarion, 2014, 372 pages), un roman pour adolescents à la jolie illustration de couverture de François Roca et qui revisite le conte de La Belle au Bois-Dormant de Charles Perrault. Le roman se passe en deux temps, le premier livre consacré à la naissance d’une septième fée, Carabosse et le second livre reprenant 18 ans plus tard après la naissance d’Aurore, la Belle au bois dormant plongée dans le sommeil grâce à la fée Lilas qui tente sans relâche de trouver le prince charmant capable de rompre le sortilège et de mettre fin à la régence de Carabosse. Il y est question de magie, de jalousie, de vengeance, d’amour et de destinée. Le personnage de Carabosse m’a fait penser à celui de la fée Morgane dans les légendes arthuriennes, que ce soit son amour à sens unique pour le roi ou le fait que son fils Clèves tue en son nom tous les autres fées. Une bien jolie version revisitée du conte traditionnel centrée sur Carabosse et dans laquelle on croise des hommes-loups ensorcelés et contrôlés par la méchante fée ainsi qu’un prince charmant à la noblesse de cœur!

Ma lecture en cours:

(Roman policier) L’orpheline de Salisbury d’Ann Granger

J’ai commencé à lire les deux premiers chapitres de L’orpheline de Salisbury d’Ann Granger (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 2020, 360 pages), un roman policier qui correspond au tome 7 de la série livresque « Lizzie et Ben Ross ». Alors que le brouillard s’est abattu sur Londres en ce mois de mars 1870, Benjamin Ross est chargé d’enquêter sur le décès d’une jeune femme découverte dans une poubelle derrière un restaurant de Piccadilly.

Au fil des pages avec le tome 1 de Fils de Sorcières

Pour une lecture commune avec Hilde et Syl, j’ai lu le tome 1 de Fils de Sorcières de Maxe L’Hermenier et Steven Dondt – Stedho (éd. Jungle, 2019, 72 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans qui adapte le roman éponyme de Pierre Bottero paru pour la première fois en 2003 et qui se finit avec un dossier pédagogique pour aller un peu plus loin.

Âgé de 10 ans, Jean Sylvestre vit avec sa mère et sa petite sœur Lisa à Paris. Après des vacances chez ses grands-parents et à la veille de la rentrée des classes, il est impatient de rentrer en CM2 tandis que sa petite sœur est en maternelle. Mais le garçon vit dans une famille spéciale où les femmes, de mère en fille, sont sorcières. Même sa petite sœur maîtrise déjà ses pouvoirs. Lorsqu’un horrible buveur de magie s’en prend à sa famille en changeant ses tantes et même sa mère en poupées de chiffon, sauf Lisa qui arrive à lui échapper, Jean décide de demander de l’aide à son père qu’il n’a pas revu depuis 5 ans. Ensemble, parviendront-ils à anéantir le buveur de magie?

Il y est ainsi question de magie/sorcellerie mais aussi et surtout de famille au sens large, en particulier la relation père/enfant et la relation entre la mère et ses sœurs, toutes étant très soudées malgré leurs caractères et looks bien différents. L’histoire est racontée du point de vue de Jean, avec sa naïveté et son innocence enfantine ainsi que tout son amour filial. D’ailleurs, j’ai trouvé que le retour de son père est très (trop) facilement accepté par les deux enfants, comme s’il avait toujours fait partie de leur vie.

Les illustrations un brin vintage de Stedho accrochent le récit fantastique dans la vie quotidienne du début des années 2000, les enfants allant à l’école, se chamaillant comme peuvent le faire des frères et sœurs de leur âge, à ceci près que la plus jeune est sorcière. Jean n’a développé aucun ressenti ni jalousie alors qu’il ne possède aucun pouvoir et vit sans problème au sein d’une famille monoparentale de sorcières.

Un moment de lecture agréable au scénario classique, même si les illustrations ne m’ont pas particulièrement plu, qui fait la part belle aux beaux sentiments et où la famille prime sur la magie! La fin de ce tome présage d’une suite que j’imagine centrée sur la nouvelle configuration familiale. Cela m’a donné envie de lire le roman de Pierre Bottero et j’ai d’ores et déjà prévu de lire le tome 2 de cette BD jeunesse, Le Voleur de Songes de Maxe L’Hermenier et Stedho (éd. Jungle, 2022, 64 pages), une histoire inédite d’après l’univers créé par Pierre Bottero.

J’ai enfin noté quelques passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 avec du thé, des crêpes, des croissants ou bien encore du fast-food ou autres sucreries appréciées par les deux enfants… C’est aussi une nouvelle participation pour le thème « Familles extraordinaires » du challenge Halloween 2022.

Pour d’autres avis sur ce tome 1: Hilde et Syl qui a aussi lu le roman jeunesse.

Participation #7 Challenge Halloween 2022 de Hilde et Lou #LC/Familles extraordinaires

Participation #44 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Cuisine quotidienne

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Famille: « Fils »

Participation #93 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France (Scénariste) et Belgique (Dessinateur)

Point lecture hebdomadaire #61

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures), avec encore cette semaine et celles à venir une prédominante pour les lectures automnales et halloweenesques, l’automne étant arrivé et le challenge Halloween de Hilde et Lou ayant débuté le 23 septembre 2022.

Nos lectures du 26 septembre au 2 octobre 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Hé! Là-haut! de Christine Davenier 

Nous avons lu Hé! Là-haut! de Christine Davenier (éd. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse à partir de 2 ans. Titou, une souris est en train de faire ses réserves pour l’hiver mais ne cesse de recevoir sur la tête des objets, que ce soit des prunes ou de la vaisselle. Mais que se passe-t-il au sommet de l’arbre? Voilà Titou parti découvrir le fin mot (gourmand) de l’histoire. Les illustrations à l’aquarelle de Christine Davenier sont douces et bien reconnaissables, l’autrice-illustratrice étant celle de la petite fée Minusculette. Un très bon moment de lecture tendre et rigolo dans lequel de page en page nous faisons comme Titou l’ascension de l’arbre!

  • (BD jeunesse) Ana Ana, Joyeux anniversaire! d’Alexis Dormal et Dominique Roques (T20)

Dès le jour de sa parution, soit le 28 septembre 2022, nous achetons et lisons le dernier tome d’Ana Ana, Joyeux anniversaire! d’Alexis Dormal et Dominique Roques (éd. Dargaud, 2022), une BD jeunesse au format à l’italienne et pour les 3/6 ans. Que nous sommes ravis de retrouver Ana Ana et ses doudous! Ces derniers organisent une fête pour l’anniversaire de la petite fille. Encore un très bon moment de lecture tendre et rigolo avec Touffe de Poils qui apprend par exemple à gonfler des ballons!

  • (Album jeunesse) Soyons des jaguars de Dave Eggers et Woodrow White

Nous lisons Soyons des jaguars de Dave Eggers et Woodrow White (éd. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un jeune garçon est intimidé par sa grand-mère qu’il connaît peu et chez qui il va rester dormir. Mais sa grand-mère est pleine d’imagination pour deux. Et les voilà le temps d’une soirée devenus des jaguars. Un bon moment de lecture avec cette histoire d’une jolie complicité entre une grand-mère et son petit-fils!

  • (Album jeunesse) Miss Mouche de Ziggy Hanaor et Alice Bowsher

Nous avons lu Miss Mouche de Ziggy Hanaor et Alice Bowsher (éd. Nathan Jeunesse, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans qui a fait partie de la sélection Maternelle du 33ème Prix des Incos 2021/2022 et que mon mini lutin avait déjà lu l’année dernière à l’école. Et si finalement, elle faisait comme elle en avait envie? Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse rigolo!

Des lectures ados/YA/adultes:

  • (Romances historiques) Le cercle des femmes remarquables, Le duc et la lady (T1) et  Le comte et la naufragée (T2) de Vanessa Riley

J’ai lu le tome 1 de la série livresque Le cercle des femmes remarquables, Le duc et la lady de Vanessa Riley (éd. City Editions, 2021, 398 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre en 1814. Après le suicide de son mari qui était ruiné, Patience Jordan devient veuve. L’oncle de son défunt époux l’enferme à Bedlam et son bébé d’à peine quelques mois, Lionel, est confié à Busick Strathmore, duc de Repington devenu son tuteur légal. Elle décide de récupérer son enfant et se fait engager auprès du duc comme nourrice sous le nom de Madame LaCroy.

J’ai lu ensuite le tome 2 qui met en avant une autre veuve de ce cercle, Jemima Saint-Maur, amnésique après le naufrage du Minerva dans Le comte et la naufragée de Vanessa Riley (éd. City Editions, 2022, 477 pages). Elle n’est pas insensible au jeune avocat qui l’a sauvé de Bedlam, Daniel Thackery, comte d’Ashbrook. Ce dernier a également souffert de ce naufrage, sa fiancée, Phoebe Dunn y ayant péri et il a recueilli la deuxième rescapée, une jeune enfant noire, Hope.

Si ce n’est l’originalité de mettre en scène des personnages métisses faisant partie de la haute aristocratie anglaise et aux origines jamaïquaines, je n’ai pas été emballée par ma lecture, ayant trouvé les romances fades, insipides et sans passion, que ce soit le duo Patience/Busick, le duc n’étant pas dupé par le mensonge d’identité de la jeune femme ou le duo Jemima/Daniel, l’idée intéressante selon laquelle « en Jamaïque, les femmes créoles étaient toujours considérées comme noires si moins de trois générations les séparaient de leur dernier ancêtre noir » (p.331) n’étant pas finalement exploitée. Même l’époque victorienne est finalement peu décrite, le duc de Repington reprenant un manoir sans domestiques malgré son rang et l’immensité du domaine qu’il confie à des soldats blessés et infirmes comme lui par la guerre contre Napoléon. Je ne continuerai pas cette série livresque. 

  • (Roman fantasy YA) La reine sans royaume d’Holly Black (T3)

J’ai également lu cette ce week-end La reine sans royaume d’Holly Black (éd. Rageot, 2022, 439 pages), un roman fantasy et young adult qui est le troisième et dernier tome de la trilogie Le peuple de l’air. Alors que Jude a été exilée du royaume de Terrafæ et est retournée vivre parmi les humains avec Vivienne et Chêne, elle reçoit la visite de sa sœur jumelle Taryn qui lui demande de se faire passer pour elle auprès de la Haute Cour de Domelfe. Ce dernier tome fait de nouveau place à l’action, Jude devant empêcher le coup d’État de son père adoptif Madoc et l’assassinat de Cardan. A la fin de ma lecture, il reste de nombreuses questions en suspens, en particulier la relation Taryn/Locke.  J’aurai également apprécié pouvoir lire les lettres que Cardan a envoyées à Jude mais qui ne lui sont jamais parvenues. Un bon moment de lecture dans l’ensemble même si le personnage de Cardan aurait pu être plus présent et la relation Jude/Cardan plus approfondie et passionnelle! Jude m’a en effet à de nombreuses reprises exaspérée quant à sa naïveté et son incompréhension face à ses sentiments et ceux de Cardan.

Ma lecture en cours:

(Roman ado) Carabosse, La légende des cinq Royaumes de Michel Honaker

J’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 8 (88 pages lues) Carabosse, La légende des cinq Royaumes de Michel Honaker (éd. Flammarion, 2014, 372 pages), un roman pour adolescents à la jolie illustration de couverture de François Roca et qui revisite le conte de La Belle au Bois-Dormant de Charles Perrault. Dans cette première partie, Carabosse n’est pas encore la méchante fée mais une jeune fille bossue à la beauté froide, Cara qui a été initiée à la magie noire par le Vent Mauvais et qui se venge de sa sœur cadette, Léonore par jalousie amoureuse.

Point lecture hebdomadaire #58

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 5 au 11 septembre 2022:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, mon mini lutin ne m’a fait relire cette semaine que des histoires qu’il connaissait déjà et qu’il apprécie beaucoup comme par exemple Hulotte de Juliette Lagrange, Puisette et Fragile d’Estelle Olivier, Laure Poudevigne et Samuel Ribeyron ou encore Satanés lapins! de Ciara Flood…

  • (Album jeunesse) Un Amour Américain de Daniela Volpari ♥

J’ai lu Un Amour Américain de Daniela Volpari (éd. Marmaille & Compagnie, 2015, 56 pages), un album jeunesse magnifiquement illustré et à partir de 6 ans selon l’éditeur. Marqué par son premier amour Laura dont il conserve précieusement une photo, James recherche toute sa vie cette femme aimée qu’il ne peut oublier malgré les années, ce qui le ramènera aux États-Unis, après avoir parcouru le monde. Un très bon moment de lecture empreinte de mélancolie et d’une douce nostalgie qui parlera sans doute plus aux lecteurs adultes qu’aux jeunes enfants!

  • (Album jeunesse) Lubie de Frédéric Clément

J’ai lu Lubie de Frédéric Clément (éd. Albin Michel Jeunesse, 2012), un album jeunesse à partir de 8 ans et sous-titré Le peintre des fleurs et son grain de folie. L’auteur s’inspire de la vie du peintre flamand, Jan Brueghel (1568/1625) qui connut tardivement le succès. Chaque année, à son anniversaire et aux premiers coquelicots de l’été, Lubie, une petite démone revient hanter le jeune peintre et le pousse à utiliser le pot de peinture rouge « sang-dragon » offert par son père, illustre peintre, Pieter Brueghel. Il y est question de création artistique, de tâtonnement et de persévérance du peintre dans son processus créatif, en particulier du choix de la couleur utilisée et de la difficulté de Jan Brueghel de trouver sa propre cohérence artistique et de se démarquer de son héritage paternel. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux magnifiques illustrations – mélange de photographies, peintures à l’huile et de mises en scène avec de petits objets qui reproduisent la peinture baroque flamande!

  • (Roman jeunesse) Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern

J’ai lu Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern (éd. L’école des loisirs, coll. Maximax, 1996, rééd. 1998, 210 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur. Ernest a 10 ans et vit avec sa grand-mère paternelle, après le décès de sa mère le jour sa naissance et le départ de son père 3 jours après. Sa vie est synonyme d’ennui, sans joie de vivre, chaque moment de ses journées suivant une routine bien établie. C’est un très bon élève solitaire et taciturne, parlant peu, lisant beaucoup et sans amis mais beau garçon. Puis un jour, à l’école, l’arrivée d’une nouvelle élève, Victoire, vient chambouler Ernest. Elle déborde d’énergie au sein d’une grande famille unie et bruyante de 14 enfants avec deux parents aimants et bienveillants. Et si le jeune garçon se donnait le droit de vivre pleinement?

Il y est question d’amitié, de recherche des origines et du père, d’abandon et de deuil, de relation intergénérationnelle entre un enfant et sa grand-mère, du poids des non-dits et et des secrets de famille…  Un bon moment de lecture initiatique, optimiste et « feel-good » avec un jeune garçon attachant qui s’ouvre à la vie, laissant derrière lui le poids du passé qui pèse depuis sa naissance sur lui!

Des lectures adulte:

  • (Roman graphique) Jours de sable d’Aimée de Jongh

J’ai lu Jours de sable d’Aimée de Jongh (éd. Dargaud, 2021, 288 pages), un roman graphique qui suit un jeune journaliste photoreporter de 22 ans, John Clark qui a été engagé par la FSA (Farm Security Administration) pour témoigner des difficiles conditions de vie des agriculteurs du Dust Bowl, en 1937 souffrant de pauvreté, maladies liées à la sécheresse, aux tempêtes de sable et qui poussent beaucoup d’entre eux à migrer en Californie. Son travail le touchera au plus profond de lui-même au point de remettre en question sa mission et même son choix de vie. Il y est ainsi question de voyage initiatique, du travail du photographe, du rôle de l’image qui peut être manipulée ou non, d’écologie…

L’autrice s’est inspirée de nombreux témoignages recueillis à l’époque et a intégré à son histoire des photographies des archives de la FSA prises entre  1935 et 1937, certaines m’étant familières comme celle de la photographe Dorothea Lange, « Migrant Mother » datée de 1936. Un très bon moment de lecture avec ce roman graphique qui avait aussi beaucoup plu à Bidib! Cela m’a donné envie de lire Les raisins de la colère de John Steinbeck (éd. Gallimard, coll. Folio, n°83, rééd. 2013, 639 pages), roman paru pour la première fois en 1939.

  • (Romance feel-good) La Délicieuse imposture du Chant des Sirènes de Charlotte Léman

Après avoir été attirée par le titre poétique et la jolie illustration de couverture, j’ai lu La Délicieuse imposture du Chant des Sirènes de Charlotte Léman (éd. L’Archipel, coll. Instants suspendus, 2022, 282 pages), une romance feel-good contemporaine. À 33 ans, Claire vit depuis plus de 3 ans avec Julien dans leur appartement parisien. Mais leur routine la pèse, son quotidien avec Julien se finissant souvent en disputes ou en non-dits et silences dans le meilleur des cas. La jeune femme est lasse de ne plus vivre leur amour des débuts et râle beaucoup, ne s’épanouissant plus dans sa relation de couple. Après une énième dispute à l’approche des vacances d’été, Claire décide de louer, seule, pour 15 jours, une maison avec piscine à Ceilan-sur-Mer en suivant les pas d’Anna, l’héroïne du livre acheté par hasard dans une librairie et qui a trouvé l’amour en Toscane. Elle a besoin de réfléchir sur ce qu’elle veut dans sa vie, loin de Julien et des réseaux sociaux. Cette parenthèse bretonne sera-t-elle son épiphanie?

Avec une écriture fluide et agréable, ce roman se lit rapidement et prend le contrepied d’une romance feel-good que j’avais lue il y a quelques mois avec également une jeune femme qui décide de faire un break dans son couple et qui tombe amoureuse de son voisin, Notting Hill with Love… Actually d’Ali McNamara. Il y est question de relation de couple, d’adultère, de seconde chance, du poids de la maternité sur la femme, de l’impact des réseaux sociaux comme Instagram, des apparences trompeuses ou bien encore le difficile équilibre vie privée/vie professionnelle… Une lecture mitigée ayant apprécié certains questionnements de l’héroïne malgré des rebondissements souvent stéréotypés voire clichés mais pas la fin bien trop fleur bleue et bien loin du tempérament initial de la jeune femme, son adultère lui ayant permis de rentrer dans « le moule » mariage/enfant!

Au fil des pages avec Puisette et Fragile

Depuis cet été, et encore ce matin avant l’école, nous lisons et relisons Puisette et Fragile d’Estelle Olivier, Laure Poudevigne et Samuel Ribeyron (éd. Seuil Jeunesse, 2021, 88 pages), une BD jeunesse pour les 6/9 ans que j’avais achetée à sa sortie en septembre 2021 et que j’avais glissée dans le calendrier de Noël de 2021. Puisette est une petite fille qui vit seule, avec son pingouin, dans un phare. Chaque jour, elle s’occupe de la mer qui l’entoure. Mais un matin, elle découvre dans un carton étiquetée « fragile » une autre petite fille bien différente d’elle. Et si une amitié naissait entre les deux petites filles, malgré leurs caractères bien différents (le caractère volubile, un brin autoritaire de Puisette face au caractère taiseux de Fragile comme l’était déjà Pingouin)?

Il y est question d’une rencontre qui vient bouleverser positivement la routine de Puisette et sa solitude, de la peur de l’inconnu et d’amitié. Au contact de Fragile, Puisette commence d’abord par la repousser puis elle s’adoucit et retrouve une légèreté toute enfantine en jouant avec elle tout en acceptant que Fragile ne fasse pas les choses de la même façon qu’elle. J’ai beaucoup apprécié les illustrations de Samuel Ribeyron qui sont colorées, épurées et dynamiques. Elles apportent un souffle enfantin et onirique à l’histoire pleine de douceur, d’humour, de poésie et de fantaisie et complètent à merveille le bavardage proche de la logorrhée de Puisette et toutes les émotions qu’elle ressent. Coup de cœur pour cette BD jeunesse qui est très agréable à lire à voix haute!

Au passage, j’ai noté des passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine, Puisette buvant du café en compagnie de Pingouin.

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Objet: « Puisette »

Participation #35 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Café

Participation #80 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

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