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Au fil des pages avec le tome 2 de la BD des Enquêtes d’Enola Holmes

Fin juin pendant le Mois Anglais 2021, j’ai emprunté à la médiathèque et lu dans la foulée le tome 2 des Enquêtes d’Enola Holmes, L’affaire Lady Alistair de Serena Blasco (éd. Jungle, 2016), une BD jeunesse à partir de 9 ans, d’après le roman de Nancy Springer. L’année dernière, j’avais lu les 6 romans des Enquêtes d’Enola Holmes de Nancy Springer dont le tome 2, L’affaire Lady Alistair mais seulement le premier tome de son adaptation girly en BD jeunesse.

En janvier 1889, quelques mois après son arrivée à Londres, Enola Holmes tente d’échapper à ses frères, en étant Ivy Meshle, assistante du Dr. Leslie T. Ragostin ou la jeune épouse de ce dernier le jour et une nonne muette venant en aide aux pauvres des bas-quartiers la nuit. Un matin, elle reçoit le Dr. Watson qui vient engager le Dr. Ragostin pour enquêter sur sa disparition tout en lui parlant d’une autre disparition, celle de Lady Cecily Alister, une fille de Baronnet à peine plus âgée qu’elle. Et voilà Enola qui part à la recherche de la jeune fille. Fugue ou enlèvement?

Comme je l’avais déjà dit dans mon billet sur le roman, il  y est question de la condition de la femme, de l’essor des grands magasins, du marxisme, des rapports entre classes sociales… L’histoire aborde également le regard porté sur les gauchers, Cecily étant une gauchère contrariée (regard qui perdure malheureusement encore aujourd’hui dans certaines familles, la main gauche étant considérée comme celle du Diable ou a minima celle d’un être maladroit ou peu intelligent).

Condensée en format BD jeunesse, l’intrigue se résout un peu trop vite, Enola Holmes identifiant bien plus facilement le ravisseur de la jeune Cecily. De même, lorsqu’elle est agressée, elle s’en remet en très peu de temps alors que dans le roman originel, elle en ressort très perturbée au point de rester enfermée chez sa logeuse sans sortir de sa chambre. Pour autant, Serena Blasco reste fidèle au roman de Nancy Springer.  Notre jeune héroïne est toujours aussi perspicace et ingénieuse, détournant, pour mieux s’émanciper, comme dans le tome précédent, les tenues contraignantes de l’époque victorienne réservées aux femmes comme le corset et jouant au jeu du chat et de la souris avec Sherlock Holmes.

Enfin, j’ai apprécié le petit plus de la BD avec une nouvelle fois à la fin un carnet secret d’Enola Holmes rempli d’annotations, de croquis et de messages codés. Encore un bon moment de lecture jeunesse!

Participation #33 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Enola Holmes

Participation #16 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #BD jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #44 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Être humain: « Lady »

Au fil des pages avec le tome 6 des Détectives du Yorkshire

Je viens de finir de lire le tome 6 des Détectives du Yorshire, Rendez-vous avec la ruse de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, coll. La Bête Noire, 2020), un cosy mystery se déroulant à l’époque contemporaine dans la campagne anglaise du Yorkshire. Cette fois-ci, Samson et Delilah sont engagés par Nancy Taylor, la femme du maire qui pense que ce dernier entretient une relation adultérine et qu’il prépare déjà leur divorce, après avoir découvert une grande somme d’argent en liquide et au vu de son comportement fuyant. Bien sûr, au vu des tomes précédents, le lecteur en sait plus que les personnages, notamment les raisons du comportement de Bernard Taylor et ses liens étroits avec Rick Procter. Les deux associés ont d’ailleurs préparé une partie de chasse au Manoir de Bruncliffe pour des investisseurs bulgares qui ne va pas se passer comme prévu et qui a été infiltrée par Delilah déguisée en Denise pour surveiller le maire en tant qu’extra embauchée à la Pâtisserie des Monts par sa belle-sœur, Lucy.

Se déroulant juste après les événements du tome 5, Rendez-vous avec le danger où Samson et Delilah ont une nouvelle fois frôlé la mort, ce tome redonne une part plus grande et très appréciable à la bande d’amis retraités – dont le père de Samson – se prenant pour un club de détectives amateurs engagés par Samson (me faisant penser aux francs-tireurs de Sherlock Holmes mais avec cheveux gris) ainsi qu’à l’inénarrable Ida Capstick. Dans la dernière partie, l’intrigue s’accélère, après qu’un des participants à la partie de chasse soit retrouvé mort par balle de fusil (suicide ou meurtre?).

Après avoir enchaîné les tomes 4 à 6 des Détectives du Yorshire, je suis à jour de cette série livresque, le tome 7, Rendez-vous avec la menace devant paraître le 25 novembre 2021 (ce qui me paraît bien trop loin au vu des derniers rebondissements). Un cosy mystery addictif même si je sens que c’est bientôt la fin de la série, au vu de l’évolution de la relation Samson/Delilah! Encore un très bon moment de lecture!

Comme Lucy et sa brigade de la Pâtisserie des Monts ont préparé plein de bons petits plats pendant la partie de chasse et Ida le thé à la mode de Bruncliffe (très fort et avec du lait), il y a eu pleins de passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine: tourtes, scones… En attendant, j’ai fait avec mon mini marmiton des scones en suivant la recette d’Enna.

Participation #32 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy mystery

Participation #15 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Lieu: « Yorkshire »

Participation #63 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

challenge 2021 lire au féminin

Participation #47 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

 

Au fil des pages avec le tome 1 de la BD Miss Charity

J’emprunte à nouveau à la médiathèque le tome 1 de Miss Charity, L’enfance de l’art de Loïc Clément et Anne Montel (éd. Rue de Sèvres, 2020), l’adaptation en BD du roman éponyme de Marie-Aude Murail, ayant déjà lu les deux l’année dernière.

Ce premier tome reprend la première partie du roman d’apprentissage jusqu’au départ de la gouvernante, la veille des 15 ans de l’héroïne, en ouvrant l’histoire non comme le roman aux 5 ans de Charity mais sur un événement survenu à Londres, en 1886. Alors qu’elle sort furieuse de chez Monsieur Dampf à qui elle a vendu des aquarelles, Miss Charity Tiddler évite de peu l’accident de la circulation et se replonge dans son passé, vers l’âge de 5 ans. C’est à cet âge qu’elle a commencé à élever sa première souris, Miss Petitpas pour rompre sa solitude de fille unique avant d’avoir une véritable ménagerie d’animaux blessés et/ou sauvés (ou non) des mains de la cuisinière. La petite fille est d’ailleurs couverte par sa bonne écossaise Tabitha puis aussi plus tard, à ses 10 ans, à la gouvernante française, Mademoiselle Blanche Legros.

Vivant librement son enfance dans la Nature et les livres, la petite fille grandit selon ses envies, loin des contraintes sociales imposées aux jeunes filles de la haute société victorienne et avec toute une ménagerie d’animaux qui inspireront plus tard ses aquarelles. Nous sommes loin de l’éducation rigoureuse imposée alors aux jeunes filles de son rang. Ici, il est question d’autonomie, de liberté et d’épanouissement personnel qui poseront les fondements de sa vie d’adulte, une jeune femme émancipée.

Comme dans le roman, le thème de la mort est présent et est partie prenante de la vie de l’héroïne et ce dès les premières pages avec une discussion sur la religion entre Charity alors âgée de 5 ans et sa mère. La petite fille a pour amies imaginaires ses petites sœurs décédées avant de les remplacer par sa ménagerie. Les morts nombreuses des animaux recueillis par Charity dans sa nursery sont traitées à hauteur d’enfant et comme objets d’expériences scientifiques, sans l’empathie qu’un adulte y mettrait et bien qu’elle soit effrayée par les histoires terrifiantes de sa bonne Tabitha.

Outre ses recherches scientifiques sur la faune et la flore de son jardin, Charity voue une autre passion aux oeuvres de Shakespeare, les apprenant par cœur.  Il est ainsi aussi question de théâtre, de vie et de passion amoureuse, comme par exemple lorsque Charity s’immisce dans la relation entre sa gouvernante et Herr. Schmal, le précepteur allemand de son cousin.

Je retrouve ainsi dans cette BD jeunesse toute l’espièglerie de la petite fille, sa candeur enfantine tout comme son imagination débordante qui rompe sa solitude et qui assouvit sa curiosité insatiable et sa soif de connaissance, comme cela ressort notamment de sa relation avec Kenneth Ashley qu’elle a rencontré un soir de Noël chez ses cousins et qu’elle croque dans ses dessins sous les traits d’un renard anthropomorphe. Ce n’est d’ailleurs pas le seul à être croqué sous forme d’animaux mais c’est celui qui accapare le plus les pensées de Charity, la relation Charity/Kenneth étant, je trouve, plus appuyée dans cette adaptation en BD.

Les illustrations à l’aquarelle, douces et colorées rappellent celles  naturalistes de Beatrix Potter qui a inspiré cette histoire à Marie-Aude Murail. La mise en page est aérée et dynamique, reproduisant le tourbillon des idées et pensées enfantines de Charity. J’ai trouvé cette adaptation fidèle et réussie au roman originel avec ce petit brin de fantaisie, d’insouciance et de fraîcheur propre au personnage de l’héroïne et aussi avec l’humour déjà présent dans le roman. Un bon moment de lecture avec cet ode à l’enfance, à la Nature et à la lecture et qui appelle à lire les deux tomes suivants, un triptyque étant prévu!

Pour d’autres avis sur ce premier tome: Bidib et Enna.

Participation #15 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Adaptation en BD

Participation #31 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Adaptation en BD

Participation #13 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish #Les propriétés et jardins dissimulés

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Être humain: « Miss »

Au fil des pages avec Anatomie d’un scandale

Pour la lecture commune du 26 juin 2021 dans le cadre du Mois Anglais, je lis Anatomie d’un scandale de Sarah Vaughan (éd. Librairie générale française, Préludes, 2019), un thriller psychologique se déroulant dans les milieux politico-judiciaires en Angleterre.

En 2016, Kate Woodcroft, une avocate pénaliste quadragénaire défend une jeune femme, Olivia Lytton, victime de viol. Cette dernière prétend avoir été violée par James Whitehouse, quadragénaire, Sous-secrétaire d’État, ami intime du Premier Ministre, marié à Sophie et père attentionné de deux enfants. Olivia était, au moment des faits poursuivis, son assistante parlementaire et James venait de rompre avec elle une semaine avant, après avoir entretenu avec elle une relation adultérine de 5 mois environ. Olivia soutient qu’il l’a violée dans un ascenseur juste avant de se rendre à une réunion au Parlement. Lui clame qu’elle était consentante. Qu’en est-il réellement, chacun ayant sa vision de la vérité? Et quelle sera l’issue du procès? Chacun pourra-t-il se remettre du verdict et continuer sa vie comme avant le scandale?

L’histoire avance en alternant les points de vue entre l’avocate, l’homme politique et sa femme et aussi les époques, 2016/2017 (au moment du procès londonien opposant Olivia et James) et 1992/1993 (au moment des années d’études à l’Université d’Oxford de Sophie, James et d’une certaine Holly), ce qui permet de découvrir les parts d’ombre de chacun, entre non-dits, apparences, privilèges, faux-semblants, subjectivité, mensonges et désillusions. Sarah Vaughan décortique, en effet, la personnalité de chacun de ses personnages: Kate très investie professionnellement mais sans vie personnelle, James, homme politique charismatique, plaisant aux femmes, ambitieux et arrogant et Sophie, ne pouvant croire à la culpabilité de son mari, pour sauver son mariage et protéger leurs enfants. 

Il y est question des rapports Homme/Femme, de classes sociales (jeunesse dorée qui se sent intouchable et toute-puissance d’une élite au pouvoir), de consentement, de mariage, de résilience et des droits à un procès équitable. Au fil des pages, le doute s’installe. Qui manipule qui? Olivia se venge-t-elle de James qui l’a quittée? James n’a-t-il fait qu’un écart de conduite dans sa vie maritale? Sophie s’est-elle cachée à elle-même la vraie nature de son mari? Et Kate ne fait-elle pas une affaire personnelle de ce dossier en étant déterminée viscéralement à voir condamner James, au point de manquer à ses obligations déontologiques? Et qui est Holly qui a croisé la vie de James et de Sophie à l’université d’Oxford?

L’intrigue devient alors plus addictive quand commence les chapitres ayant trait au procès, procès que j’ai trouvé bien plus protecteur et bienveillant à l’égard de la partie civile que ce qui se passe en France. Je me souviens d’un cas où un adolescent victime d’une agression sexuelle devant attendre plusieurs heures dans la même salle d’audience, aux extrémités du même banc que le prévenu comparaissant libre.

Un bon moment de lecture avec ce roman judiciaire qui s’inscrit dans l’air du temps, malgré des longueurs à la fin et même si j’ai tiqué lorsque l’autrice fait dire à Kate que son habit d’Avocat est un déguisement (non, la robe d’Avocat n’est en aucun cas un artifice mais contribue à être le porte-parole/le porte-voix d’un client)! Je m’étais également imaginée une fin plus sombre et cynique, notamment pour Kate, l’autrice ayant opté pour une fin plus résiliente. Et je terminai en rappelant que oui, le doute profite toujours au prévenu/accusé (même si cela peut être blessant et très dur à entendre pour la victime) et que la vérité judiciaire n’est pas la Vérité.

Petit aparté judiciaire: Certes cette histoire fictive d’un procès se passe en Angleterre mais elle m’a rappelé des cas d’affaires traitant de viols en France où le système judiciaire est bien différent. En Angleterre, la procédure pénale anglaise est accusatoire, le juge agissant plus comme un arbitre entre les parties d’un procès et non comme en France en instruisant le dossier. Le rôle de l’Avocat de la partie civile est également bien éloigné. Dans cette histoire, Kate a le rôle dévolu en France à l’Avocat général (Cour d’assises si faits de viol retenus par le Juge d’Instruction) ou au Procureur de la République (Tribunal correctionnel en cas de correctionnalisation des faits de viol, ce qui arrive très souvent).

Puisque le procès du roman se cristallise autour de la notion de « consentement » pour retenir ou non le viol, j’évoquerai ici deux cas ayant eu lieu avant le mouvement #metoo: celui d’un jeune homme de 19 ans placé en garde à vue pour viol sur mineur de moins de 15 ans, la jeune fille ayant 12 ans mais se faisant passer pour plus âgée, disant avoir 16 ans et faisant partie d’une bande d’amis de 15/16 ans (infraction insuffisamment caractérisée et par suite, classée sans suite  à l’issue de la garde à vue) ou encore celui d’un jeune homme d’un peu plus de 20 ans et moniteur sportif poursuivi pour viols avec deux circonstances aggravantes: sur mineur et par personne ayant autorité puisque faits commis sur plusieurs de ses élèves âgées de 16 ans et qui vivait en concubinage avec une autre élève et amie des victimes, avec l’accord des parents (renvoi en Cour d’assises).

Pour d’autres avis sur ce roman judiciaire: Enna et Sylvie (toutes les deux en lecture audio).

Participation #14 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #LC

Participation #30 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman judiciaire

Participation #14 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Roman judiciaire

challenge 2021 lire au féminin

Participation #46 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

Billet de suivi: Le Mois Anglais 2021

En juin 2021, ce sera les 10 ans du Mois Anglais coorganisé par Lou, Titine et Cryssilda qui ont prévu, pour l’occasion, un programme facultatif et qui poursuit cette année spéciale 10 ans, A Year in England 2021. Cela tombe bien, j’apprécie beaucoup la littérature anglo-saxonne et nous allons donc encore en juin poursuivre nos (re)lectures sans vraiment de PAL préétablies, mais selon mes derniers emprunts/achats et envies. Je vais toutefois essayer de suivre le plus possible le programme facultatif dans mes prochains avis de lecture.

Voici déjà un avant-goût de mes prochaines lectures, ayant commencé ce 25 mai 2021 à lire Le corbeau d’Oxford de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2019), la première enquête de Loveday et Ryder, un cosy mystery. J’ai également prévu de lire pour la lecture commune en lien avec le Challenge 2021, cette année sera classique deux romans déjà lus de Jane Austen: Emma et Northanger Abbey. Côté jeunesse, ce seront aussi des classiques avec Le Vent dans les saules de Kenneth Grahame (en roman et en BD), Le petit Lord Fauntleroy de Frances H. Burnett, le conte Jack et le haricot magique et Le Grand Livre de Beatrix Potter (éd. Gallimard Jeunesse, rééd. 2013)… Sans oublier deux lectures gagnées lors du marathon des concours de l’édition 2020 du Mois Anglais et que j’ai précieusement gardées de côté spécialement pour ce mois de juin (encore merci aux organisatrices et aux maisons d’édition): Jane Austen, Une passion anglaise de Fiona Stafford (éd. Tallandier, 2019) et Voyage avec ma tante de Graham Greene (éd. Robert Laffont, 2018). Et bien sûr, il y aura également beaucoup de lectures jeunesse avec mon mini lutin.

Ce billet sera actualisé au fil du mois en tenant compte uniquement de nos lectures anglaises tout en faisant un billet séparé pour chaque participation.

Semaine 1 du Mois Anglais:

Le 1er juin 2021 débute la première semaine du Mois Anglais, l’occasion pour moi de chroniquer des livres lus depuis le début d’année tout en commençant à en (re)lire d’autres. Nous relisons d’ailleurs, en journée et aussi comme histoire du soir depuis quelques jours, Gros Loup et la petite bête de Rob Hodgson.

Le 3 juin 2021, je lis 8 pièces de William Shakespeare de Fiona Waters et Lupita (éd. Auzou, 2018) et permettant une première approche de ses œuvres pour les jeunes lecteurs. Je le chronique dans la foulée pour la Journée « Avant 1837 ». En soirée, je commence à relire Northanger Abbey de Jane Austen pour la lecture commune du mois de juin du Challenge 2021, cette année sera classique.

  • Romance feel good contemporaine qui se déroule sur une île des Cornouailles: La Petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan (éd. Prisma, 2016, 506 pages)
  • Album jeunesse d’un auteur anglais: Gros Loup et la petite bête de Rob Hodgson (éd. Belin Jeunesse, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui a fait partie de la sélection Maternelle du 30e Prix des Incos en 2019
  • 3 juin / Avant 1837: 8 pièces de William Shakespeare de Fiona Waters et Lupita (éd. Auzou, 2018), un livre-théâtre avec de magnifiques illustrations réalisées en papiers découpés, à partir de 6 ans
  • 4 juin / LC commune autour d’Agatha Christie avec Enna, Alexielle et Anne: Le meurtre de Roger Ackroyd d’Agatha Christie (éd. du Masque, 2011), un roman policier mettant en scène une enquête d’Hercule Poirot
  • 5 juin / LC avec Blandine: Alice au pays des merveilles de Sophie de Mullenheim et Paku (éd. Auzou, coll. Les p’tits classiques, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans, d’après le roman éponyme de Lewis Carroll paru en 1865. Une jolie version illustrée pour les jeunes lecteurs!
  • 5 juin / Animaux: Sur l’origine des espèces de Charles Darwin, adapté et illustré par Sabina Radeva (éd. Helium, 2019), un album jeunesse à partir de 7 ans. Une très belle première approche de la théorie de l’évolution avec cet album jeunesse documentaire pour tous les mini curieux et scientifiques en herbe!

Samedi soir, je regarde à la télévision pour la énième fois la mini-série britannique en 6 épisodes Orgueil et Préjugés de Simon Langton, diffusée pour la première fois en 1995 avec dans les rôles principaux Jennifer Ehle (Elizabeth Bennet) et Colin Firth (Mr. Darcy) en regardant les deux derniers épisodes, d’après le roman éponyme de Jane Austen. Une adaptation très réussie!

Le 6 juin 2021, je continue ma lecture de Northanger Abbey de Jane Austen mais je me rends compte que les nombreuses allusions de la jeune héroïne, Catherine Morland au roman gothique Les mystères d’Udolphe d’Ann Radcliffe (1794) ne permettent pas d’apprécier à sa juste valeur le roman de Jane Austen. Je savais pourtant que Northanger Abbey était une parodie des romans gothiques. Je vais essayer d’aller emprunter, la semaine prochaine, le roman d’Ann Radcliffe avant de poursuivre ma lecture.

Semaine 2 du Mois Anglais:

Pour cette deuxième semaine du Mois Anglais, j’ai ralenti le rythme de mes billets sur le blog mais pas de nos lectures. Je poursuis mon immersion dans l’univers carrollien avec cette fois la version illustrée par Benjamin Lacombe d’Alice au Pays des Merveilles. J’accompagne ma lecture avec une charlotte au chocolat (ce gâteau étant d’origine anglaise, créé au début du XIXème siècle en l’honneur de la Reine Charlotte). Puis je poursuis avec d’autres versions/traductions illustrées comme celles d’Helen Oxenbury, de Rebecca Dautremer, de Guillaume Sorel ou encore d’Éric Puybaret.

Le 8 juin 2021, je fais un rapide passage à la médiathèque pour compléter mes lectures carrolliennes avec trois albums jeunesse en vue de mes lectures communes autour d’Alice au Pays des Merveilles avec Blandine, Isabelle et Lou nous ayant aussi rejointes: . J’ai aussi emprunté un roman de Michael Morpurgo en espérant avoir le temps de lire pour la lecture commune du 20 juin.

  • 7 juin / Première ou Seconde Guerre Mondiale: Les sœurs Mitford enquêtent, L’assassin du train, T1 de Jessica Fellowes (éd. du Masque, 2018)
  • 9 juin: Littérature jeunesse/Album jeunesse: nos lectures « Jack et le haricot magique »
  • Album jeunesse: Nina et le doudou magique de Nicola Killen (éd. Quatre Fleuves, coll. Livres poétiques, 2019), un album jeunesse avec des découpes et à partir de 3 ans.
  • 10 juin: Époque victorienne

Vendredi soir, 11 juin 2021, je passe ma soirée à lire les tomes 6 à 13 de la BD jeunesse Princesse Sara d’Audrey Alwett, Nora Moretti (éd. Soleil, coll. Blackberry) dont j’avais lu les premiers tome l’année dernière et qui reprend le roman, La petite princesse de Frances Hodgson Burnett dans les 4 premiers tomes pour s’en affranchir dans les suivants dans un univers steampunck du XIXe siècle, entre Londres et Pondichéry notamment.

  • 12 juin: Une saison au choix
  • 12 juin / LC avec Blandine: Alice au pays des Merveilles de Lewis Carroll et illustré par Benjamin Lacombe (éd. Soleil, 2016), un roman jeunesse pour les adolescents, à partir de 13 ans
  • 13 juin/ Les Gourmandises de Syl: la charlotte au chocolat ou plus exactement à la mousse au chocolat noir

Le 12 juin 2021, une des lectures du soir était avec un illustrateur anglais que nous apprécions: La dispute de Norbert Landa et Tim Warnes (éd. Mijade, 2011, rééd. 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans. Deux meilleurs amis, un ours et un lapin se disputent. Arriveront-ils à se réconcilier? Une histoire toute mignonne!

En soirée, je regarde à la télévision le téléfilm L’amant de Lady Chatterley de Jed Mercurio (2015) adapté du roman éponyme de D.H. Lawrence publié en 1928, avec dans les rôles principaux Holiday Grainger, Richard Madden et James Norton.

Semaine 3 du Mois Anglais:

Cette semaine, je fais un nouveau passage à la médiathèque, après avoir vu que le tome 4 des Détectives du Yorkshire était disponible. En à peine deux soirées, je lis donc Rendez-vous avec le poison de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2019), un cosy mystery qui se déroule très peu de temps après les événements du tome précédent. Encore une lecture très plaisante avec ce duo attachant et la vie campagnarde dans les vallons du Yorkshire! J’ai une nouvelle fois bien hâte de lire la suite.

Je lis également L’anniversaire de Pierre Mornet (éd. Autrement, 2013), un album jeunesse à partir de 8 ans en lecture commune avec Blandine et qui me plonge dans l’univers d’Alice et le monde de l’enfance avec une petite fille qui rencontre le jour de son anniversaire celle qui deviendra sa meilleure amie.

Pour les histoires du soir, nous (re)lisons également des histoires d’auteurs/illustrateurs anglais comme Le roi Jules et les dragons de Peter Bently et Helen Oxenbury (éd. L’école des loisirs, coll. Pastel, 2012), un album jeunesse à partir de 3 ans. Après les histoires de pirates dans Capitaine Jules et les pirates, les trois enfants s’amusent à s’inventer des histoires de dragons.

Le 18 juin 2021, je lis le tome 2 des Enquêtes d’Enola Holmes, L’affaire Lady Alistair de Serena Blasco (éd. Jungle, 2016), une BD jeunesse à partir de 9 ans, d’après le roman de Nancy Springer. En soirée, je commence à lire Le don de Lorenzo, enfant de Camargue de Michael Morpurgo et illustré par François Place (éd. Gallimard Jeunesse, 2019, 320 pages), un roman junior à partir de 10 ans, en vue de la lecture commune du 20 juin.

  • 14 juin: Années 50/60: Le corbeau d’Oxford, une enquête de Loveday & Ryder, T1 de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2019)
  • 17 juin: Époque édouardienne: La machine à explorer le temps de Dobbs et Mathieu Moreau (éd. Glénat, 2017), une BD d’après le roman éponyme de H.G. Wells.
  • 19 juin: English Royals
  • 19 juin / LC avec Blandine: L’anniversaire de Pierre Mornet (éd. Autrement, 2013), un album jeunesse à partir de 8 ans
  • 20 juin / LC autour de Michael Morpurgo avec Enna, Alexielle, Lou et Nathalie: Le don de Lorenzo, enfant de Camargue de Michael Morpurgo et illustré par François Place (éd. Gallimard Jeunesse, 2019, 320 pages), un roman junior à partir de 10 ans

Après avoir fini hier soir Le don de Lorenzo, enfant de Camargue qui se déroulait pendant la Seconde Guerre Mondiale au milieu des flamants roses, je passe en ce 20 juin 2021 à un autre décor contemporain, dans les Vallons du Yorkshire et ses moutons avec le tome 5 des Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec le danger de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2019), un cosy mystery très addictif.

Semaine 4 du Mois Anglais:

Pour débuter cette dernière semaine du Mois Anglais, je continue et finis le tome 5 des Détectives du Yorkshire, Delilah et Samson enquêtant sur le décès suspect survenu en plein vente aux enchères de bétails. Encore une fois, à la fin de ma lecture, j’ai hâte de lire le tome suivant, Rendez-vous avec la ruse que j’ai déjà. Mais avant, je vais lire mes lectures communes pour le 26 juin.

Côté lecture jeunesse, nous (re)lisons Dis-Ours, tu rentres bientôt? de Jory John et Benji Davies (éd. Little Urban, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans, Ours étant parti seul camper, loin de son voisin Canard ou encore Croc-Croc ne veut pas partager! de Carolina Rabei (éd. Circonflexe, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans, une histoire mignonne de partage et d’amitié entre un cochon d’Inde et un lapin.

Le 24 juin 2021, je commence à lire Anatomie d’un scandale de Sarah Vaughan (éd. Librairie générale française, Préludes, 2019, 445 pages), un roman contemporain se déroulant dans les milieux politiques et judiciaires en Angleterre, une avocate pénaliste, Kate Woodcroft se consacrant à un dossier mettant en cause James Whitehouse, Sous-secrétaire d’État et ami du Premier Ministre poursuivi pour viol. L’histoire alterne les points de vue entre l’avocate, l’homme politique et sa femme et aussi les époques. Je m’arrête alors quand de 2016 l’histoire repart en arrière, en 1992.

  • 21 juin: Années 70/80/90
  • 22 juin: Non fiction (essai/biographie/livre d’Histoire): focus sur Jane Austen avec Le musée imaginaire de Jane Austen de Fabrice Colin et Nathalie Novi (éd. Albin Michel, 2017 et Jane Austen, Une passion anglaise de Fiona Stafford (éd. Tallandier, 2019)
  • Album jeunesse: Croc-Croc ne veut pas partager! de Carolina Rabei (éd. Circonflexe, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans
  • 24 juin: Années 20/30/40: Rebecca de Daphné du Maurier (éd. Albin Michel, 1938, rééd. 2015, 438 pages)
  • 26 juin: Voyage/Évasion au sens large (régions anglaises, voyage dans le temps, dans l’espace si l’équipage est anglais)
  • 26 juin / LC avec Enna et Sylvie: Anatomie d’un scandale de Sarah Vaughan (éd. Librairie générale française, Préludes, 2019), un roman judiciaire et psychologique autour d’un procès pour viol d’un homme politique anglais

Le 26 juin 2021, je finis de lire Anatomie d’un scandale de Sarah Vaughan mais pas à temps pour rédiger mon avis que je ferai la semaine prochaine.

Semaine 5 du Mois Anglais:

Et voici les derniers jours de juin et la presque fin du Mois Anglais mais pas du challenge A year in England 2021. J’ai encore de nombreux livres anglo-saxons en attente de lire ou de chroniquer.

  • BD jeunesse: le tome 1 de Miss Charity, L’enfance de l’art de Loïc Clément et Anne Montel (éd. Rue de Sèvres, 2020), l’adaptation en BD du roman éponyme de Marie-Aude Murail
  • 28 juin: Années 2000 jusqu’à aujourd’hui
  • Album jeunesse: Dis-Ours, tu rentres bientôt? de Jory John et Benji Davies (éd. Little Urban, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans, Ours étant parti seul camper, loin de son voisin Canard.
  • 3 juillet/ LC avec Blandine: De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll et illustré par Benjamin Lacombe (éd. Soleil, coll. Métamorphose, 2016), un roman jeunesse pour les adolescents, à partir de 13 ans

Je finis ce Mois Anglais en commençant le tome 6 des Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec la ruse de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020) et en finissant De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll et illustré par Benjamin Lacombe.

Petit bilan de cette édition du Mois Anglais: ce mois de juin est passé aussi vite que les années précédentes. Comme l’année dernière, c’est encore une belle évasion livresque anglaise et même gourmande et de nouveaux livres qui ont rejoint ma LAL (je ne parle même plus de PAL tant il y en a). Heureusement, cette année le Mois Anglais a lieu toute l’année avec A Year in England. Je vais continuer en juillet, et sans doute en août, à chroniquer nos lectures de juin. Encore merci aux coorganisatrices, en particulier à la présence active de Lou qui est pourtant en pleins préparatifs de déménagement. À l’année prochaine of course!

Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda

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