Nous lisons une nouvelle histoire printanière avec Bob & Marley, L’hôtel à insectes de Frédéric Marais et Thierry Dedieu (éd. Seuil Jeunesse, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Marley construit un hôtel à insectes. Bob le veut absolument. Sera-t-il à la hauteur des hôtes de cet hôtel particulier ? Arrivera-t-il à prendre soin de tous ces insectes? Nous retrouvons avec beaucoup de plaisir ce duo d’ours qu’on adore. L’histoire est encore rempli de beaucoup d’humour en abordant les thèmes de l’autonomie et de la responsabilité, tout en apprenant aussi au jeune lecteur – ou en lui rappelant – l’importance de la biodiversité et l’alimentation des animaux. Sans oublier la chute hilarante à découvrir d’urgence si vous n’avez pas encore lu cet album! Encore un coup de cœur !
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Le mois dernier, j’ai lu Le jardin secret de Frances H. Burnett (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, rééd. 2010, 319 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans et qui fut publié pour la première fois en 1911. Mary Lennox a vécu aux Indes jusqu’au décès de ses parents, emportés par une épidémie de choléra et qui ne s’occupait pas d’elle. Âgée de 10 ans, renfermée et solitaire, elle est alors confiée à son oncle, Archibald Craven, un vieil homme riche, bossu et malheureux depuis le décès de sa femme dix ans auparavant et qui vit dans un manoir en Angleterre, dans la lande du Yorkshire.
Mais à peine arrivée dans ce manoir, son oncle repart une énième fois en voyage, la laissant seule avec les domestiques comme sa bonne, la jeune Martha Sowerby ou l’un des jardiniers, Ben Weatherstaff et son rouge-gorge. Dans ce manoir étrange, cette petite fille renfermée, maigrichonne, solitaire, insolente et curieuse va découvrir, entre autres, un jardin laissé à l’abandon sur ordre de son oncle, après le décès de sa femme. Mary se transforme alors de jour en jour, devenant de plus en plus attachante. La découverte de ce jardin et de l’amitié va ainsi bouleverser sa vie. Et qui sait, des autres habitants de ce manoir?
Comme dans La petite princesse, je retrouve des thèmes chers à l’autrice notamment l’importance de la magie et de l’amitié, le partage, la découverte de soi, le deuil, etc. Mais dans ce roman d’apprentissage, c’est surtout la Nature qui est mise en exergue. C’est à travers elle (et des amitiés qu’elle engendre) que l’héroïne arrive à vivre pleinement son enfance et à s’épanouir à l’instar de la Nature au printemps, en s’ouvrant aux autres, en se laissant aimer et aimer en retour, sur les conseils de Martha. Quelle joie et quel émerveillement lorsqu’elle découvre ce jardin! Un très bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage, un classique de la littérature jeunesse que je vous conseille de découvrir si vous ne l’avez pas lu enfant ou adolescent pour découvrir tous les secrets de ce manoir! Le texte très agréable à lire, à la fois tendre et poétique, est accompagné de jolies illustrations en noir et blanc de Monique Gaudriault et Jacques Rozier qui donnent vie aux protagonistes de l’histoire.
Avec ce roman jeunesse, je participe pour la première fois au challenge de lecture proposé depuis 2014 par Bidib du blog Ma Petite Médiathèque, Mon jardin secret se positionnant à la sixième place des livres recommandés par Hayao Miyazaki. Ci-joint le lien vers les règles de ce challenge sans limitation dans le temps. C’est le premier des 50 livres que je chronique mais en réalité, j’en ai déjà lus huit quand j’étais (beaucoup) plus jeune.
Pour un autre avis sur ce roman jeunesse: Blandine.
Nous lisons depuis plusieurs jours Billy cherche un trésor de Catharina Valckx (éd. L’école des Loisirs, 2020), un album jeunesse très rigolo à partir de 5 ans et même bien avant. Billy le hamster a découvert un vieux dessin bizarre et va voir son père. C’est la carte au trésor de son grand-père. Mais comment la déchiffrer pour retrouver ce trésor, si trésor il y a? Billy va demander de l’aide à son ami, Jean-Claude le ver de terre. Cette histoire est un mélange réussi d’humour, d’aventure, d’amitié et d’entraide, sans oublier du courage pour affronter sa peur des monstres. Coup de cœur pour cet album jeunesse avec un duo attachant que nous continuerons à suivre, en commençant à découvrir dès que possible leur première aventure, Haut les pattes.
Pour prolonger la lecture, nous jouons au mistigri version Billy mis en ligne sur le blog de L’école des Max. Nous nous amusons également à cacher un petit coffre au trésor qui renferme un sachet de sequins dans lequel ont été glissés les noms à reconstituer des personnages et objets principaux de l’histoire. Il convient alors de chercher dans les lettres pour les reconstituer. Cette activité permet d’apprendre tout en s’amusant les lettres de l’alphabet.
J’emprunte à la médiathèque les deux premiers tomes de Princesse Sara d’Audrey Alwett, Nora Moretti et Claudia Boccato (éd. Soleil, coll. Blackberry, 2011), une BD jeunesse d’après le roman, La petite princesse de Frances Hodgson Burnett publié en 1905. Cette série comprend actuellement 12 tomes, les quatre premiers reprenant le roman tout en y apportant quelques variantes notamment dans un style Steampunk avec l’introduction de live-dolls et automates.
Dans le tome 1, Pour une mine de diamants, je découvre la jeune Sara Crewe avec son père, Ralph Crewe à la recherche de sa nouvelle poupée, Emily dans les rues de Londres avant son arrivée au pensionnat de jeunes filles tenu par la redoutable Miss Minchin. Miss Amelia n’est plus la jeune sœur de Miss Minchin mais son assistante automate un brin usagée. Miss Minchin, ressentant immédiatement de l’amerture et du mépris à l’égard de la jeune Sara, n’en oublie pas de la mettre en valeur à la moindre occasion, ne pensant qu’à l’immense richesse de Ralph Crewe, propriétaire d’une fabrique familiale d’automates florissantes et qui a investi dans une mine de diamants aux Indes. Mais cette vie de princesse peut-elle toujours durer? Comme dans le roman, la douceur et la générosité de Sara l’amènent à se lier d’amitié avec la jeune domestique Becky, une autre pensionnaire, Ermengarde Saint-John et à devenir la mère « adoptive » de Lottie, une orpheline de mère tout comme elle de 4 ans. Je retrouve également Mariette, la femme de chambre automate de Sara et une autre pensionnaire, la mesquine Lavinia, jalouse de Sara. Les autrices ont réussi à retranscrire à merveille l’atmosphère du roman, le caractère à la fois adulte et rêveur de Sara, la « Petite Madame » comme l’appelait son père, tout en apportant leur touche personnelle.
Puis dans le tome 2, La Princesse déchue, je reprends l’histoire là où elle s’était arrêtée, le jour fatidique de son douzième anniversaire. Sara Crewe est désormais réduite à être une domestique du pensionnat au même titre que la jeune Becky, vivant dans une chambre mansardée et insalubre du grenier. Vêtue d’un simple ensemble noir bien trop petit pour elle, elle enchaîne les dures besognes et les privations. Son état de santé se détériore. Mais elle garde pourtant son tempérament, sa force de caractère et son imagination débordante pour survivre à la faim, au froid et aux mauvais traitements, ce qui a le don d’énerver encore plus Miss Minchin qui voudrait la voir briser. Elle continue de faire répéter aux plus jeunes filles le Français et s’avère utile dans la réparation d’Amélia. Comme dans le tome précédent, les autrices suivent l’histoire du roman avec la déchéance de Sara, sa rencontre avec la « Grande Famille » (même si un quatrième enfant, James est inventé à la famille Carmichael), l’arrivée de M. Carrisford et de son serviteur, Ram Dass, Melchisédec, le rat apprivoisé… Les mêmes émotions me submergent comme à la lecture du roman ou lorsque moi-même enfant, dans les années 80, je regardai le dessin animé Princesse Sarah.
Coup de cœur pour cette adaptation réussie du roman de Frances H. Burnett! Les illustrations, parfois mangaïsées, sont magnifiques. J’ai hâte de lire les autres tomes et surtout le nouveau cycle à partir du tome 5 dévoilant Sara Crewe adulte et retournant aux Indes.
Après avoir lu et relu à Noël Joyeux Noël, Petite taupe!, nous lisons une histoire qui précède cet album jeunesse: Petite taupe, ouvre-moi ta porte! d’Orianne Lallemand et Claire Frossard (éd. Auzou, 2009), un album jeunesse à partir de 3 ans. Par une nuit d’hiver, Petite taupe est bien au chaud dans son lit. Soudain, quelqu’un frappe à sa porte. Et s’enchaînent les toc toc toc, pour la plus grande joie des jeunes lecteurs. Petite taupe accueille chez elle de nombreux animaux de la forêt qui ont froid et faim. Mais au loin, un loup rôde.
Construit comme un conte randonnée, cette histoire aborde l’entraide, la générosité et le vivre ensemble au cœur de l’hiver. Nous comprenons mieux la réaction des différents animaux à l’arrivée du loup dans Joyeux Noël, Petite taupe!. Un très bon moment de lecture plein d’humour et de bons sentiments autour d’une soupe à l’oignon!
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