Étiquette : amitié (Page 27 of 51)

Au fil des pages avec Diane

L’été dernier, lors du RAT gourmand d’août 2020, j’avais lu Les gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand (éd. Michel Lafon, éd. Pocket, n°15716, 2014), le premier roman court de l’autrice. Un an après le terrible accident de la circulation qui a emporté son mari Colin et sa fille Clara, Diane part seule s’enterrer – se reconstruire – en Irlande, à Mulranny, se raccrochant au fait que son défunt mari adorait la guiness. Elle quitte Paris, son meilleur ami et employé Félix à qui elle confie la gestion du café littéraire nommé « Les gens heureux lisent et boivent du café ». Elle loue un cottage à un couple âgé, Abby et Jack dont le neveu, Andrew, un photographe solitaire et bourru vivant avec son chien, vit dans la maison voisine. Rien ne semble pouvoir les rapprocher. Et pourtant?

Cette petite romance se laisse facilement lire, l’histoire changeant très vite de style dès la rencontre entre Diane et Andrew, le deuil de son mari et de sa petite fille passant en second plan. J’avais été un peu déçue de ma lecture, tant dans le style d’écriture que dans une romance du type Harlequin, surtout après avoir lu sur le même thème, Des vents contraires d’Olivier Adam.

Pourtant, cette semaine, en me rendant à la médiathèque, j’ai vu l’adaptation en roman graphique de ce roman, Les gens heureux lisent et boivent du café de Véronique Grisseaux et Cécile Bidault, d’après Agnès Martin-Lugand (éd. Michel Lafon, 2019). Je l’ai empruntée avec la suite de ce roman, La vie est facile, ne t’inquiète pas d’Agnès Martin Lugand (éd. Michel Lafon, éd. Pocket, n°16442, 2016).

S’agissant du roman graphique, je l’ai trouvé fidèle au roman d’autant que certains traits caricaturaux des personnages, comme Félix, ont été atténués. Même la question du deuil est plus présente, l’évolution physique de Diane dans les illustrations y contribuant largement. Je pense qu’il est préférable de lire le roman avant pour comprendre certaines ellipses ou raccourcis de l’adaptation due à son format.

Puis je lis la suite, La vie est facile, ne t’inquiète pas. L’histoire reprend un an après le départ de Diane de Mulranny. Elle semble avoir repris sa vie en main, à Paris, avec son fidèle ami, Félix, même si la douleur est encore bien présente, surtout la perte de sa fille Clara l’empêchant tout contact avec un enfant. Elle est sur le point de racheter les parts de ses parents du café littéraire et vient de rencontrer Olivier, un homme éperdument amoureux d’elle. Mais alors que tout semble aller pour le mieux, elle revoit Andrew, lors d’une exposition de ses photos, qui lui apprend qu’Abby est très malade. Ni une ni deux, elle retourne à Mulranny où elle doit aussi faire face à une rencontre inattendue et déstabilisante. Arrivera-t-elle à surmonter un nouveau décès?

J’ai bien apprécié cette suite, un court roman feel good que j’ai trouvé mieux construit et mieux écrit que Les gens heureux lisent et boivent du café. En retrouvant sa « seconde » famille irlandaise si soudée malgré les blessures enfouies ou non de chacun des membres, Diane sera plus forte qu’elle ne le pense, parvenant malgré ses hésitations et ses angoisses, à vivre avec le décès de sa fille. La romance accompagne bien mieux la vie d’après la perte. Il y a même un peu plus de références au paysage irlandais et à ses plats typiques (et non plus que la guiness) comme le pain noir, l’irish stew et l’irish breakfeast (« ça sentait le bacon, les œufs, les toasts grillés »). Un bon moment de lecture avec cette suite!

Pour d’autres avis: Enna (roman graphique).

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégories Être humain: « Gens », Adjectif: « Facile » et Aliment/Boisson: « Café »

Participation #6 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine irlandaise

Au fil des pages avec Encore petite

Nous avons emprunté à la médiathèque Encore petite de Mari Kasai et Chiaki Okada (éd. Nobi Nobi, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Nous suivons le quotidien d’une petite fille qui se sent encore trop petite pour par exemple sortir seule le chien ou dormir sans lumière.

Cette histoire toute mignonne aborde le fait de grandir, entre interrogations, impatience, doutes ou peurs. Les illustrations de Chiaki Okada sont magnifiques, tendres et décrivant les petits instants de la vie quotidienne de l’enfance, des petits moments qui permettent de grandir. Le jeune lecteur s’identifiera facilement à cette petite fille. Un très bon moment de lecture!

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Adjectif: « Petite »

Au fil des pages avec Le secret du loup

Nous empruntons à la médiathèque Le secret du loup de Morgane de Cadier et Florian Pigé (éd. Hongfei, 2017), un album jeunesse à partir de 7 ans selon l’éditeur voire même avant. Se sentant seul et s’ennuyant, un loup quitte la meute pour chercher un ami. Mais dans la forêt, les autres animaux ont peur de lui, ne l’aidant même pas lorsqu’il tombe dans l’eau de la rivière qu’il tente de franchir. Sa réputation de prédateur l’a précédé. Seul un petit garçon habitant de l’autre côté de la rivière lui vient en aide. Une belle amitié sera-t-elle au rendez-vous?

Ce duo autrice/illustrateur nous offre une belle histoire d’amitié et de tolérance entre un loup et un jeune garçon qui font fi de leurs différences, bien loin des préjugés que peuvent avoir les autres animaux de la forêt à l’égard des loups. Il est aussi question de peur de l’inconnu. Les illustrations de Florian Pigé sont magnifiques, dans un décor hivernal glacial et avec un loup très expressif et attendrissant.  Coup de cœur pour cet album jeunesse qui a même son instant gourmand avec une plaque de chocolat!

Participation #5 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Chocolat

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Animal: « Loup »

Au fil des pages avec L’enfant, la baleine et l’hiver

Cet hiver, nous réempruntons à la médiathèque L’enfant, la baleine et l’hiver de Benji Davies (éd. Milan Jeunesse, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui correspond au deuxième tome d’une trilogie. Après avoir sauvé un baleineau, Noé continue de penser souvent à lui. Un soir d’hiver, inquiet de ne pas voir son père rentrer de sa journée de pêche, il va à sa recherche malgré la tempête de neige. Pourra-t-il compter sur l’aide du baleineau?

L’histoire se déroule plusieurs mois après celle de L’enfant et la baleine. Elle est une nouvelle fois tendre et magnifiquement illustrée. Cette fois, ce n’est pas la baleine mais Noé et son père qui ont besoin d’aide. Il y est ainsi aussi question d’entraide, d’amitié et d’amour filial. Nous ressentons également le froid et les difficiles conditions climatiques subies dans cette deuxième aventure. Encore un coup de cœur pour cet album jeunesse!

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Être humain: « Enfant »

Au fil des pages avec L’arbre à vœux

Pour mon premier billet lecture de cette année 2021, j’ai choisi un album jeunesse que nous lisons depuis le mois dernier pour les fêtes de fin d’année et que j’ai emprunté à la médiathèque: L’arbre à vœux de Kyo Maclear et Chris Turnham (éd. Little Urban, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. Persuadé de l’existence de l’arbre à vœux, un jeune garçon, Charles part avec sa luge dans la forêt enneigée à sa recherche. Avec son « ami » Émile, il fait des rencontres surprenantes en venant en aide aux animaux de la forêt qui se prépare à passer l’hiver. Mais le soleil décline de plus en plus. Arrivera-t-il à voir cet arbre à vœux pour y déposer son vœu?

Que d’imagination chez ce petit garçon attachant! L’histoire aborde l’entraide, la persévérance et le partage dans une jolie ambiance hivernale et dans l’esprit de Noël. Les illustrations sont adorables avec un côté vintage avec des couleurs un peu « délavées » et qui apportent un charme particulier en accentuant l’aspect magique et rêveur de l’histoire. Coup de cœur pour cet album jeunesse doux et poétique! D’ailleurs, cette histoire me rappelle une tradition irlandaise lue dans L’arbre à souhaits de Katherine Applegate (éd. Bayard Jeunesse, 2018), un roman jeunesse à partir de 9 ans et qui raconte, à la première personne du singulier, la vie d’un chêne, Rouge, qui se transforme, tous les ans, le 1er mai, en arbre à souhaits.

Challenge Christmas Time de MyaRosa #Album jeunesse

Challenge Il était 8 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album Jeunesse

Participation #1 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Festin nocturne

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