Étiquette : amitié (Page 26 of 51)

Au fil des pages avec Adélie

Nous empruntons à la médiathèque Adélie de Jean-Claude Alphen (éd. D²eux, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. A la campagne, Adélie passe ses nuits à lire les nombreux ouvrages de l’immense bibliothèque.

L’histoire repose avant tout sur les illustrations, le texte étant très court voire absent, entretenant au départ le mystère sur l’identité d’Adélie. Les illustrations en noir et blanc sont très jolies, rehaussées parfois par une touche de rose sur le cochon ou la petite fille ou une touche de vert pour la lumière de la lampe. Un très bon moment de lecture autour du plaisir de lire et d’une jolie amitié!

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Prénom: « Adélie »

Au fil des pages avec Minusculette en hiver

Après avoir lu Minusculette en automne, nous empruntons à la médiathèque Minusculette en hiver de Kimiko et Christine Davenier (éd. L’école des loisirs, coll. Loulou & Cie, 2017), un album jeunesse pour les tout-petits, à partir de 2 ans. Un matin d’hiver, les animaux de la forêt sont heureux de pouvoir s’amuser sur un lac gelé. Mais Gustave, un tamia est bien en peine lorsqu’il se rend compte que sa réserve de nourriture au pied d’un églantier n’est plus accessible à cause de cette glace. Minusculette pourra-t-elle l’aider?

Comme dans les autres histoires de cette petite fée, les illustrations sont toutes douces, cette fois-ci dans un décor hivernal. Nous retrouvons d’ailleurs le petit tamia qui avait aidé Maurice le muscardin dans Minusculette en automne. Un bon moment de lecture rempli de bons sentiments et d’entraide! Il y a même une petite touche gourmande, Minusculette étant friande de soupes et Gustave de châtaignes!

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Météo: « Hiver »

Participation #8 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Châtaignes

Au fil des pages avec La reine des neiges

Nous empruntons à la médiathèque La reine des neiges de Chloé Chauveau et Carine Hinder, d’après le conte d’Hans Christian Andersen (éd. Lito, 2016), un album jeunesse à partir de 4 ans. Deux jeunes enfants, Gerda et Kay sont voisins et inséparables. Mais un jour, Kay devient de plus en plus sombre et méchant, touché par un éclat d’un miroir ensorcelé. Un soir d’hiver, il suit la reine des neiges et devient son prisonnier. Gerda part le libérer. Mais en chemin, elle fait des rencontres qui pourraient l’éloigner de son ami.

Cet album jeunesse reprend en l’adaptant aux jeunes lecteurs le conte originel paru en 1844 en simplifiant les sept parties de l’histoire et en retirant l’aspect très religieux du texte. Il s’agit avant tout de la quête initiatique de Gerda, une petite fille qui va délivrer son ami d’enfance, Kay, touché par un éclat d’un miroir ensorcelé et prisonnier de la reine des glaces. Les illustrations passent de saison en saison en suivant Gerda qui doit surmonter de nombreuses épreuves, comme une vieille dame magicienne qui tente de lui retirer tous ses souvenirs ou encore la fille d’un brigand qui la retient captive. Un très bon moment de lecture avec cette jolie adaptation!

Participation #7 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #2 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Au fil des pages avec La malédiction de l’anneau d’or

Après avoir lu Anya et Tigre blanc, je lis La malédiction de l’anneau d’or de Fred Bernard et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2017), un album jeunesse très grand format à partir de 8 ans et préquel du premier. L’histoire revient sur la vie de la sorcière maudite, Cornélia qui avait réussi à duper le couple royal du pays du Grand Blanc en propageant une fausse malédiction pour enlever les enfants du royaume.

Cornélia est une jeune orpheline aveugle qui grandit dans un orphelinat avec son amie et confidente, Virginia, sous le regard de Jack, un corbeau sauvé par Cornélia petite. Toutes les deux sont fascinées par la légende de l’Anneau d’or selon laquelle quiconque réussira à passer cet anneau à son doigt deviendra riche et célèbre. Année après année, elles se rendent régulièrement, la nuit, dans le Temple perdu de la forêt du Mont Battois espérant à chaque fois être l’élue de l’anneau d’or. Elles admirent également l’un de leurs enseignants, Génius la main froide au point que leur amitié est mise en mal lorsque ce dernier jette son dévolu sur Cornélia. Virginia arrivera-t-elle à sauver son amie d’un destin funeste lorsque Cornélia réussit à porter l’anneau d’or, l’ombre de Génius n’étant pas loin?

Les illustrations de François Roca sont tout aussi magnifiques que dans l’album précédent, dans un décor cette fois-ci médiéval. Le narrateur n’est plus le temps mais un corbeau recueilli par Cornélia. L’histoire renvoie à celle d’Anya et Tigre blanc et permet de répondre à certaines questions laissées en suspens et d’apprendre que Cornélia n’a pas agi seule mais sous l’emprise de Génius la main froide.

Toutefois,  il existe des différences/incohérences entre la sorcière décrite dans le premier tome et Cornélia devenue aveugle enfant après avoir été touchée par la foudre qui a emporté ses parents et non du fait de détenir l’anneau d’or. D’ailleurs, si on observe d’un peu plus près les illustrations de la sorcière dans Anya et Tigre blanc, elle ne porte pas d’anneau. Les traits de son visage, et plus généralement sa silhouette, sont plus soignés et plus gracieux dans La malédiction de l’anneau d’or. D’autre part, l’histoire interroge sur ce qu’une personne peut faire par amour ou par amitié, sur comment aider un proche qui se perd et in fine s’il est possible de tout pardonner, même quand l’impardonnable est commis. Un très bon moment de lecture!

Pour un autre avis sur cet album: Bidib.

Participation #6 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Objet: « Anneau d’or »

Au fil des pages avec Il était une fois le feu des dragons

Depuis qu’il a été glissé sous le sapin de Noël, nous lisons et relisons Il était une fois le feu des dragons de Beatrice Blue (éd. Little Urban, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Après nous avoir conté l’origine de la corne des licornes, Beatrice Blue nous conte cette fois l’origine du feu des dragons. En effet, nous avions découvert cette autrice pendant le premier confinement avec une lecture offerte et racontée par l’éditeur, en mai 2020, d’Il était une fois la corne des licornes.

Dans un royaume enchanté, la rumeur d’un terrible dragon semant le chaos et le froid s’est répandue depuis très longtemps parmi les habitants. Tous en ont peur sauf deux enfants, Freya et Sacha qui passent leur temps libre à lire des histoires sur ce dragon. Un jour d’hiver glacial, ils décident de partir débusquer le dragon au sommet des montagnes enneigées. Et si ce dragon était inoffensif et souffrait de solitude?

Dans ce conte, il est question de rumeur, d’aventures, de confiance en soi, d’amitié et de plaisir de lire. A l’instar de la couverture et de la double page qui s’ouvre, les illustrations de Beatrice Blue sont magnifiques, les couleurs froides et bleutées se transformant au fil des pages en couleurs chaudes en même temps que le dragon se réchauffe par les lectures des deux enfants et leur amitié. Coup de cœur pour cet album jeunesse au joli message universel!

Participation #4 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Animal: « Dragons »

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