Étiquette : albums jeunesse (Page 21 of 141)

Au fil des pages avec Un Amour Américain

J’ai lu Un Amour Américain de Daniela Volpari (éd. Marmaille & Compagnie, 2015, 56 pages), un album jeunesse à partir de 6 ans selon l’éditeur. Marqué par son premier amour Laura dont il conserve précieusement une photo, James recherche toute sa vie cette femme aimée le temps d’un après-midi et qu’il ne peut oublier malgré les années, ce qui le ramènera aux États-Unis, après avoir parcouru le monde. En effet, après une carrière de musicien, James finit sa vie dans le Sud des États-Unis. Le fera-t-il en compagnie de Laura?

Les illustrations sont magnifiques et poétiques, nous immergeant dans la vie de James et de ses souvenirs, que ce soit à Shanghaï (et sa rencontre avec le magicien Go), à New York (et la jazz des années 30/40, ayant en tête alors les mélodies de Billie Holliday) ou dans le Sud des États-Unis en compagnie des lucioles dans les champs de coton et de maïs (et le passage gourmand avec le popcorn). Un très bon moment de lecture empreinte de mélancolie et d’une douce nostalgie qui parlera sans doute plus aux lecteurs adultes qu’aux jeunes enfants! L’histoire est finalement bien triste, celle d’un homme perdu dans son passé amoureux.

Participation #87 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Italie

Participation #40 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Maïs/Popcorn

Au fil des pages avec Lubie

Attirée par la magnifique illustration de couverture, j’ai emprunté à la médiathèque Lubie de Frédéric Clément (éd. Albin Michel Jeunesse, 2012), un album jeunesse à partir de 8 ans et sous-titré Le peintre des fleurs et son grain de folie. L’auteur-illustrateur s’inspire de la vie du peintre flamand, Jan Brueghel (1568/1625).

 Orphelin depuis ses 10 ans et élevé par sa grand-mère qui l’initie à l’aquarelle, le jeune peintre arrive enfin, en ce début du XVIIe siècle, à vivre de son art, son talent désormais reconnu comme ce fut le cas auparavant pour son père, l’illustre peintre Pieter Brueghel. Il se remémore alors les années passées au cours desquelles il n’arrivait pas à vendre ses peintures et à trouver les bons pigments de couleur à utiliser pour ses natures mortes, en particulier le rouge.

En effet, chaque année, à son anniversaire et aux premiers coquelicots de l’été, Lubie, une petite démone revient le hanter et le pousse à utiliser le pot de peinture rouge « sang-dragon » offert par son défunt père. Mais à chaque fois, Jan utilise un autre rouge, bien trop fade, acheté auprès de la petite marchande de couleurs du tableau de son père, Jeux d’enfants (1560). Et si seul le rouge « sang-dragon » permettait de faire exploser le talent du peintre – son petit grain de folie?

 Il y est question de création artistique, de tâtonnement et de persévérance du peintre dans son processus créatif, en particulier du choix de la couleur utilisée et de la difficulté de Jan Brueghel de trouver sa propre cohérence artistique et de se démarquer de son héritage paternel. Lubie, la petite démone, personnifie à merveille ce souffle créatif en murmurant à l’oreille du peintre et en le poussant dans ses derniers retranchements pour produire une œuvre d’art.

J’ai bien apprécié les illustrations – mélange de photographies de Vincent Tessier, de peintures à l’huile et de mises en scène avec des petits objets comme des fleurs ou fruits séchés, insectes morts ou bien encore pigments de couleur… Frédéric Clément a reproduit avec poésie et minutie la peinture baroque flamande, en particulier les natures mortes de fleurs du XVIIe siècle. Il se dégage des illustrations à la fois une austérité et une poésie fantasque dans un jeu d’ombres et de lumières captivant. Un très bon moment de lecture!

Participation #82 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Point lecture hebdomadaire #58

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 5 au 11 septembre 2022:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, mon mini lutin ne m’a fait relire cette semaine que des histoires qu’il connaissait déjà et qu’il apprécie beaucoup comme par exemple Hulotte de Juliette Lagrange, Puisette et Fragile d’Estelle Olivier, Laure Poudevigne et Samuel Ribeyron ou encore Satanés lapins! de Ciara Flood…

  • (Album jeunesse) Un Amour Américain de Daniela Volpari ♥

J’ai lu Un Amour Américain de Daniela Volpari (éd. Marmaille & Compagnie, 2015, 56 pages), un album jeunesse magnifiquement illustré et à partir de 6 ans selon l’éditeur. Marqué par son premier amour Laura dont il conserve précieusement une photo, James recherche toute sa vie cette femme aimée qu’il ne peut oublier malgré les années, ce qui le ramènera aux États-Unis, après avoir parcouru le monde. Un très bon moment de lecture empreinte de mélancolie et d’une douce nostalgie qui parlera sans doute plus aux lecteurs adultes qu’aux jeunes enfants!

  • (Album jeunesse) Lubie de Frédéric Clément

J’ai lu Lubie de Frédéric Clément (éd. Albin Michel Jeunesse, 2012), un album jeunesse à partir de 8 ans et sous-titré Le peintre des fleurs et son grain de folie. L’auteur s’inspire de la vie du peintre flamand, Jan Brueghel (1568/1625) qui connut tardivement le succès. Chaque année, à son anniversaire et aux premiers coquelicots de l’été, Lubie, une petite démone revient hanter le jeune peintre et le pousse à utiliser le pot de peinture rouge « sang-dragon » offert par son père, illustre peintre, Pieter Brueghel. Il y est question de création artistique, de tâtonnement et de persévérance du peintre dans son processus créatif, en particulier du choix de la couleur utilisée et de la difficulté de Jan Brueghel de trouver sa propre cohérence artistique et de se démarquer de son héritage paternel. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux magnifiques illustrations – mélange de photographies, peintures à l’huile et de mises en scène avec de petits objets qui reproduisent la peinture baroque flamande!

  • (Roman jeunesse) Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern

J’ai lu Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern (éd. L’école des loisirs, coll. Maximax, 1996, rééd. 1998, 210 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur. Ernest a 10 ans et vit avec sa grand-mère paternelle, après le décès de sa mère le jour sa naissance et le départ de son père 3 jours après. Sa vie est synonyme d’ennui, sans joie de vivre, chaque moment de ses journées suivant une routine bien établie. C’est un très bon élève solitaire et taciturne, parlant peu, lisant beaucoup et sans amis mais beau garçon. Puis un jour, à l’école, l’arrivée d’une nouvelle élève, Victoire, vient chambouler Ernest. Elle déborde d’énergie au sein d’une grande famille unie et bruyante de 14 enfants avec deux parents aimants et bienveillants. Et si le jeune garçon se donnait le droit de vivre pleinement?

Il y est question d’amitié, de recherche des origines et du père, d’abandon et de deuil, de relation intergénérationnelle entre un enfant et sa grand-mère, du poids des non-dits et et des secrets de famille…  Un bon moment de lecture initiatique, optimiste et « feel-good » avec un jeune garçon attachant qui s’ouvre à la vie, laissant derrière lui le poids du passé qui pèse depuis sa naissance sur lui!

Des lectures adulte:

  • (Roman graphique) Jours de sable d’Aimée de Jongh

J’ai lu Jours de sable d’Aimée de Jongh (éd. Dargaud, 2021, 288 pages), un roman graphique qui suit un jeune journaliste photoreporter de 22 ans, John Clark qui a été engagé par la FSA (Farm Security Administration) pour témoigner des difficiles conditions de vie des agriculteurs du Dust Bowl, en 1937 souffrant de pauvreté, maladies liées à la sécheresse, aux tempêtes de sable et qui poussent beaucoup d’entre eux à migrer en Californie. Son travail le touchera au plus profond de lui-même au point de remettre en question sa mission et même son choix de vie. Il y est ainsi question de voyage initiatique, du travail du photographe, du rôle de l’image qui peut être manipulée ou non, d’écologie…

L’autrice s’est inspirée de nombreux témoignages recueillis à l’époque et a intégré à son histoire des photographies des archives de la FSA prises entre  1935 et 1937, certaines m’étant familières comme celle de la photographe Dorothea Lange, « Migrant Mother » datée de 1936. Un très bon moment de lecture avec ce roman graphique qui avait aussi beaucoup plu à Bidib! Cela m’a donné envie de lire Les raisins de la colère de John Steinbeck (éd. Gallimard, coll. Folio, n°83, rééd. 2013, 639 pages), roman paru pour la première fois en 1939.

  • (Romance feel-good) La Délicieuse imposture du Chant des Sirènes de Charlotte Léman

Après avoir été attirée par le titre poétique et la jolie illustration de couverture, j’ai lu La Délicieuse imposture du Chant des Sirènes de Charlotte Léman (éd. L’Archipel, coll. Instants suspendus, 2022, 282 pages), une romance feel-good contemporaine. À 33 ans, Claire vit depuis plus de 3 ans avec Julien dans leur appartement parisien. Mais leur routine la pèse, son quotidien avec Julien se finissant souvent en disputes ou en non-dits et silences dans le meilleur des cas. La jeune femme est lasse de ne plus vivre leur amour des débuts et râle beaucoup, ne s’épanouissant plus dans sa relation de couple. Après une énième dispute à l’approche des vacances d’été, Claire décide de louer, seule, pour 15 jours, une maison avec piscine à Ceilan-sur-Mer en suivant les pas d’Anna, l’héroïne du livre acheté par hasard dans une librairie et qui a trouvé l’amour en Toscane. Elle a besoin de réfléchir sur ce qu’elle veut dans sa vie, loin de Julien et des réseaux sociaux. Cette parenthèse bretonne sera-t-elle son épiphanie?

Avec une écriture fluide et agréable, ce roman se lit rapidement et prend le contrepied d’une romance feel-good que j’avais lue il y a quelques mois avec également une jeune femme qui décide de faire un break dans son couple et qui tombe amoureuse de son voisin, Notting Hill with Love… Actually d’Ali McNamara. Il y est question de relation de couple, d’adultère, de seconde chance, du poids de la maternité sur la femme, de l’impact des réseaux sociaux comme Instagram, des apparences trompeuses ou bien encore le difficile équilibre vie privée/vie professionnelle… Une lecture mitigée ayant apprécié certains questionnements de l’héroïne malgré des rebondissements souvent stéréotypés voire clichés mais pas la fin bien trop fleur bleue et bien loin du tempérament initial de la jeune femme, son adultère lui ayant permis de rentrer dans « le moule » mariage/enfant!

Au fil des pages avec Et si la nuit avait peur de toi?

Depuis que nous l’avons découvert en octobre 2021, nous lisons régulièrement, souvent lors de l’histoire du soir, Et si la nuit avait peur de toi? de Peter Vegas et Benjamin Chaud (éd. Milan Jeunesse, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans. Peureuse, la Nuit attend avec impatience la fin de la journée pour reprendre vie et sortir de sa cachette. Mais ayant peur de tout et en particulier de la lumière, il lui est bien difficile de s’occuper et de rompre sa solitude. Et si un petit garçon venait la rassurer?

Comme avec Pomelo, Benjamin Chaud distille dans ses illustrations un charme enfantin et espiègle en personnifiant la Nuit en un gentil « monstre » noir et en renversant la situation puisque ce n’est plus l’enfant qui est angoissé par la nuit mais la nuit elle-même.  Un très bon moment de lecture avec cette histoire toute mignonne pour dédramatiser l’heure du coucher et la peur du noir et de l’obscurité chez le jeune lecteur! Sans oublier une double page gourmande avec des friandises préférées et autres plats adorés par la Nuit.

Pour un autre avis sur cet album jeunesse: Syl.

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Verbe: « Avait »

Participation #81 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Nouvelle-Zélande (Auteur) et France (Illustrateur)

Participation #36 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Friandises

Point lecture hebdomadaire #57

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures). Nous avons déjà commencé nos lectures halloweenesques même si c’est encore l’été.

Nos lectures du 29 août au 4 septembre 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Les trois brigands de Tomi Ungerer

Nous lisons et relisons Les trois brigands de Tomi Ungerer (éd. L’école des loisirs, rééd. 2011), un album jeunesse à partir de 6 ans paru pour la première fois en 1968 et que mon mini a voulu emprunter à la médiathèque après avoir été attiré par l’illustration de couverture. Cela faisait plusieurs années que je voulais l’emprunter à la médiathèque pour Halloween mais il n’était jamais disponible. C’est chose faite et il nous a plu. Dans des temps anciens, trois brigands volent tous ceux qui croisent leur route jusqu’au jour où ils rencontrent une jeune orpheline, Tiffany. Les trois voleurs deviendront-ils bons et généreux en venant en aide aux orphelins? Un très bon moment de lecture avec ce classique jeunesse! J’ai également vu qu’il existait une adaptation en film d’animation sorti en 2007.

  • (BD Jeunesse) Hilda et le Géant de Minuit de Luke Pearson (T2)

Nous lisons le tome 2 d’Hilda, Hilda et le Géant de Minuit de Luke Pearson (éd. Casterman, rééd. 2019, auparavant publié en 2013 aux éd. Nobrow), une BD jeunesse à partir de 6/7 ans, le texte étant en lettres majuscules. Hilda vit avec sa mère dans une maison isolée. Mais depuis quelques temps, elles reçoivent des lettres de menace leur intimant l’ordre de quitter leur maison. La jeune fille parviendra-t-elle à convaincre les petits elfes invisibles de les laisser vivre dans chez elle? Et quel est donc ce géant qui apparaît chaque nuit vers minuit? Il y est question de petit peuple et de géants, d’amitié, d’entraide et d’aventures. Un très bon moment de lecture dans lequel nous avons croisé de drôles de chats miniatures!

  • (Roman jeunesse) Oscar et Carrosse, La soupe de pâtes de Ludovic Lecomte et Irène Bonacina (T1) ♥

Repéré l’année dernière chez Syl pendant Halloween, j’ai emprunté à la médiathèque le tome 1 d’Oscar et Carrosse, La soupe de pâtes de Ludovic Lecomte et Irène Bonacina (éd. L’école des loisirs, coll. Moucheron, 2020, 47 pages), un roman jeunesse à partir de 6 ans. Comme tous les matins, lorsqu’il quitte la fête foraine, Oscar un squelette se dépêche de regagner sa roulotte en évitant les chiens qui veulent le dévorer. Mais un jour, un petit chien attend devant sa porte. Las, Oscar lui propose un bol de soupe de pâtes alphabet. Et si le petit chien apprenait ainsi à lire? Il y est question d’amitié et d’apprentissage de la lecture. Les illustrations sont adorables. Coup de cœur pour cette histoire toute mignonne avec un gentil squelette! J’ai déjà repéré qu’il y avait deux autres tomes à la médiathèque parus en 2021, Quel cirque! et La fête foraine.

  • (Roman jeunesse) Nectar et Ambroisie et le monde des ténèbres de Sabina Colloredo (T1)

J’ai lu le tome 1 de Nectar et Ambroisie et le monde des ténèbres de Sabina Colloredo (éd. Hachette Jeunesse, 2022, 144 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans et avec quelques illustrations en noir et blanc avec des touches orangées. Nectar et Ambroisie sont deux orphelins qui ont été recueillis sur le Mont Olympe. Inséparables et avec des caractères bien différents mais complémentaires, les deux enfants décident de se rendre dans le royaume des Enfers afin de convaincre Hadès de libérer Perséphone. Le duo est attachant et espiègle. Leurs aventures permettent une approche ludique de la mythologie grecque en s’intéressant ici notamment au mythe de Perséphone, une déesse grecque partagée entre son amour pour sa mère, Déméter et pour Hadès et au cycle des saisons, Perséphone étant associée au retour de la végétation au printemps. Un bon moment de lecture avec ce roman jeunesse qui plaira aux jeunes lecteurs amateurs de mythologie grecque! D’autres tomes sont prévus et qui permettront d’en savoir plus sur les origines de Nectar et Ambroisie.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman policier) Brasier, héritage et coup du sort d’Ann Granger (T3)

J’ai fini de lire le tome 3 de la série livresque « Campbell & Carter », Brasier, héritage et coup du sort d’Ann Granger (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 2022, 377 pages), un roman policier paru pour la première fois en 2013. Un cadavre est retrouvé dans les décombres de l’incendie qui a détruit Key House, le manoir abandonné appartenant à Gervase Crown. Est-ce lui la victime? Jess Campbell et Ian Carter mènent l’enquête. Encore une fois, ce tome se focalise sur l’enquête plus que sur les enquêteurs même si Ann Granger distille quelques informations afin de mettre en place maladroitement une future romance entre Jess Campbell et Ian Carter. Il était intéressant de revoir des personnages vus dans le tome 1 même si j’ai trouvé que l’enquête avançait mollement et qu’elle était bien lisse. Je lirai quand même le tome 4 que j’ai déjà emprunté à la médiathèque, Pluie, pubs et chouettes hulottes en attendant de pouvoir poursuivre une autre série livresque d’Ann Granger que j’apprécie bien plus, celle de « Lizzie & Ben Ross » se déroulant à l’époque victorienne, avec le tome 7, L’orpheline de Salisbury et le tome 8, L’héritage de Sir Henry qui ne sont pour le moment pas disponibles à ma médiathèque.

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