Étiquette : 9-12 ans (Page 6 of 11)

Au fil des pages avec Sorceline

Pour le Challenge Halloween 2020, j’emprunte à la médiathèque les deux premiers tomes de Sorceline, une BD jeunesse à partir de 9/10 ans.

Je commence par le tome 1 de Sorceline, Un jour, je serai fantasticologue! de Sylvia Douyé et Paola Antista (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2018). Sorceline, une jeune adolescente fait partie d’un groupe d’élèves se rendant sur l’île de Vorn pour étudier la cryptozoologie auprès du Professeur Archibald Bazar le temps d’un stage d’été. Comme les autres stagiaires, elle est là pour apprendre à connaître et soigner des animaux fantastiques. Mais la compétition est rude car à la fin du stage, seul l’un d’entre eux sera choisi comme Assistant. A cela s’ajoute d’inquiétantes disparitions et un mal qui semble infecté les fadettes. Sorceline décide d’enquêter avec ses camarades. Mais son enquête l’amène à s’interroger sur ses origines.

Puis j’enchaîne immédiatement avec le tome 2 de Sorceline, La fille qui aimait les animonstres de Sylvia Douyé et Paola Antista (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2019), l’histoire reprenant là où le premier tome s’arrêtait. Sorceline continue d’étudier auprès du professeur Archibald Bazar. Mais elle culpabilise d’être peut-être à l’origine des disparitions des autres stagiaires. Serait-elle une cryptide?

Les illustrations sont magnifiques et nous plongent dans un univers peuplé de nombreux êtres fantastiques la plupart nocturnes: gorgone, vampire, fadette, adeuti… L’histoire est plaisante avec une intrigue qui parlera aux lecteurs du même âge que les personnages au look adolescent et préoccupés par des problèmes similaires. Entre romance, amitié, jalousie et concurrence, chacun semble avoir des secrets à cacher. Sorceline avance petit à petit dans la résolution de son enquête. Mais à la fin de ce deuxième tome, le mystère de ses origines reste entier. J’ai hâte de pouvoir lire le tome 3 qui est paru le 14 octobre 2020 pour en savoir plus sur Sorceline même si je devrais attendre encore pour cela.

Pour un autre avis sur le T1: Syl et sur le T2: Syl.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #BD jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #13 Catégories Prénom: « Sorceline » et Amour et relations amoureuses: « Aimait »

Au fil des pages avec Verte

Pour le mercredi BD du Challenge Halloween du 21 octobre 2020, c’est une lecture commune avec Hilde et Blandine avec Verte, l’adaptation de son roman éponyme.

Lors du RAT gourmand d’Halloween, j’ai commencé par Verte de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, 1996, rééd. 2003), un roman jeunesse à partir de 9 ans. Verte est une jeune fille de 11 ans qui rêve de normalité auprès de ses amis, d’amourette avec Soufi – qui n’est pas non plus insensible et qui ne cesse de lui dire qu’elle lui fait penser à quelqu’un – et d’en savoir plus sur son père qu’elle n’a jamais connu. Mais sa mère, Ursule désespère que Verte n’ait pas encore développé ses capacités de sorcière et s’en plaint régulièrement, dans des échanges tendus au téléphone, avec sa propre mère, Anastabotte. Il est alors décidé qu’Anastabotte initierait Verte tous les mercredis à la sorcellerie. Mais dès le premier mercredi, tout ne se passe pas comme prévu, Anastabotte invitant Soufi pour le goûter.

L’histoire plaisante et rigolote aborde, derrière un fond fantastique et magique, des thèmes qui peuvent interroger de jeunes lecteurs pré-adolescents ou adolescents comme les relations parent-enfant, quête et/ou acceptation de soi, affirmation de personnalité, amitié, premiers émois amoureux… L’originalité de l’écriture tient dans sa construction en roman choral, chaque chapitre étant dédié à un personnage de l’histoire et à son point de vue, sans que cela soit redondant mais valorisant les attentes des uns et des autres (par exemple s’agissant de la famille monoparentale: difficulté d’être mère célibataire, recherche du père inconnu et secrets de famille). La fin de l’histoire peut même se suffire à elle-même. Mais j’enchaîne avec les tomes suivants, Pome et Mauve et son adaptation en BD jeunesse. Un très bon moment de lecture en compagnie de Verte, de sa famille et de ses amis, avec une préférence pour le roman.

Puis je lis son adaptation en BD jeunesse, Verte de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue de Sèvres, 2017). L’histoire est fidèle au roman même si je ne retrouve pas cette écriture chorale, la BD retraçant l’intrigue sous le seul point de vue de Verte.

Même si les personnages sont différents de ce que j’avais imaginé, surtout la grand-mère (où sont passés sa tenue extravagante et son rouge à lèvres bien voyant?), j’ai bien apprécié la version BD d’Ursule tellement impatiente de voir sa fille devenir sorcière.

Pour d’autres avis sur le roman jeunesse: Blandine et Lou et sur la BD jeunesse: Hilde et Blandine.

Logo, Challenge Halloween 2020, sorcières

Challenge Halloween de Hilde et Lou #BD Jeunesse-Sorcière

Challenge Petit Bac d’Enna #12 Catégories Prénom et Couleur: « Verte »

Participation #15 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec le tome 1 de Spooky, Les contes de travers

Attirée par la couverture, j’emprunte à la médiathèque le tome 1 de Spooky, Les contes de travers, Pension pour monstres de Carine-M et Élian Black’Mor (éd. Glénat, 2015), une BD jeunesse à partir de 9 ans. Il s’agit du journal intime de Spooky, une princesse du royaume des Contes au look gothique et qui a le pouvoir magique de rendre réel n’importe lequel de ses vœux. Elle adore inventer des contes à faire peur.

Muni de son livre de contes amélioré – le seul à avoir échoué à son examen – qu’elle a rebaptisé « Journal intime conté et hanté », Spooky est invitée chez ses trois oncles, les Trois Petits Cochons, à la pension de Gray’s Inn Road qu’ils tiennent à Londres et qui accueillent de nombreux monstres et personnages des contes de fée. Lors de sa première matinée dans la pension, Spooky doit faire face à son premier mystère, la disparition des pots de confiture aux fruits rouges (pour la plus grande joie des Toasts Maison Syndiqués). Serait-ce par exemple le méfait d’un Ogre? Entre visite de Londres et va-et-vient de pensionnaires plus monstrueux les uns que les autres, Spooky parviendra-t-elle à trouver le coupable?

L’histoire revisite de façon détournée et déjantée Le Petit Chaperon rouge des Frères Grimm sous des airs de la Famille Addams ou à la Tim Burton. Que d’imagination dans la tête des auteurs qui s’amusent en multipliant les références aux contes traditionnels mais aussi à l’époque contemporaine qui ne seront peut-être pas compris des plus jeunes (comme celles issues de la culture pop  – le Docteur Who par exemple) et en faisant même parler le journal intime! Les illustrations sont magnifiques, expressives, dynamiques, tantôt très colorées tantôt plus sombres et remplies de détails, sans oublier les annotations et les différentes polices d’écriture utilisées comme dans un journal intime.

Spooky est une jeune ado moderne et attachante qui enquête parmi une multitude de personnages très réussis (Toasts Maison Syndiqués ou les deux Bobbies infiltrés MM, Bémis & Bémmis en tête). J’ai beaucoup apprécié cette lecture et ai hâte de pouvoir emprunter les tomes suivants. Gros coup de cœur pour cet album jeunesse à l’univers graphique déjanté, rempli d’humour et de mystères qui font gentiment peur!

Challenge Halloween de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation #49 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Au pays des Ogres

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou

Participation #12 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec le tome 1 de la BD des Enquêtes d’Enola Holmes

Après avoir lu les romans de Nancy Springer et vu le film très librement adapté du premier tome, je lis le tome 1 de l’adaptation en BD des Enquêtes d’Enola Holmes, La double disparition de Serena Blasco (éd. Jungle, 2015, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 9 ans.

En 1888, le jour de ses 14 ans, Enola Holmes est bien triste quand elle s’aperçoit que sa mère a disparu et c’est seule qu’elle ouvre ses  cadeaux d’anniversaire offerts par sa mère: un recueil sur les fleurs et un carnet de messages codés. Elle appelle alors à l’aide ses deux frères aînés, Mycroft et Sherlock qu’elle n’a pas revu depuis très longtemps. Ils sont plus attristés par l’apparence de leur sœur, très loin de ressembler à une jeune Lady de son âge que par la disparition de leur mère. Face au projet de ses frères de l’envoyer parfaire son éducation dans une pension pour jeunes filles, Enola s’enfuit prête à résoudre seule, à Londres, la disparition de leur mère, tout en évitant d’être elle-même retrouvée par Sherlock Holmes qui n’est jamais bien loin.

Je retrouve,  dans le même esprit mais de façon plus condensée, l’intrigue du roman de Nancy Springer. Il y est aussi question de la condition de la femme, Enola Holmes souhaitant, du haut de ses 14 ans, vivre comme elle entend et non aux conditions très infantilisantes de ses frères aînés qui veulent en faire une parfaite Lady. Il est plaisant de découvrir en images les différents déguisements imaginés par Enola pour échapper à ses frères et devenir Ivy Meschle, surtout que Nancy Springer décrivait avec précision les tenues très corsetées des femmes à l’époque victorienne. Sous les traits de Serena Blasco, Enola Holmes est très expressive, perspicace en décodant les messages floraux laissés par sa mère et tout aussi attachante que dans le roman.

Même si les illustrations à l’aquarelle sont très girly, Serena Blasco n’en oublient pas, dans certains passages, de rappeler la pauvreté et la misère des bas-quartiers de Londres, de façon plus sommaire et moins sombre que dans le roman. Les tomes suivants de cette BD jeunesse seront-ils aussi proches des romans? J’espère pouvoir les lire rapidement pour le savoir. A noter le petit plus de cette BD jeunesse qui se termine avec un carnet secret d’Enola Holmes rempli d’annotations et de croquis, un peu à la manière des Carnets de Cerise.

Pour d’autres avis sur ce tome 1 de la BD: FondantGrignote et Hilde.

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Crimes et Justice: « Enquêtes »

Au fil des pages avec Les chemins secrets de la liberté

Après l’avoir lu il y a presque trente ans, j’ai ressorti la semaine dernière, pour le Mois Américain, Les chemins secrets de la liberté de Barbara Smucker et illustré par Yves Beaujard (éd. Castor Poche Flammarion, 1982, rééd. 1991), un roman jeunesse à partir de 10 ans. Âgées de 13 ans, Julilly et Lisa sont deux jeunes esclaves qui se lient d’amitié dans une plantation de cotons du Mississippi. Ensemble, elles tentent de s’enfuir au Canada. Mais leur périple de nuit est très long et dangereux, les chasseurs d’esclave pouvant les retrouver à tout moment, même dans les États du Nord non esclavagistes. Elles peuvent toutefois compter sur des abolitionnistes, souvent Quakers et qui font partie du Chemin de fer souterrain. Esclaves fugitives, parviendront-elles à être enfin libres et en sécurité?

C’est la même émotion que je ressens à la lecture de cette histoire certes fictive mais reprenant des faits historiques et des abolitionnistes qui ont participé au Chemin de fer clandestin au XIXe siècle: Alexander Milton Ross  et Levi Coffin. Même si ce roman est destiné à de jeunes lecteurs avec une fin plutôt heureuse, son propos n’est pas édulcoré face aux conditions de vie des jeunes esclaves: maltraitance, coups et humiliations, pauvreté… Le texte est accompagné de quelques illustrations en noir et blanc qui mettent en scène le périple accompli par les deux jeunes filles. Un roman à lire pour tout jeune futur citoyen du monde!

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Le Mois Américain de Titine #Roman jeunesse

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