Étiquette : 4-7 ans (Page 9 of 15)

Au fil des pages avec Les copains de la colline

Nous empruntons à la médiathèque Les copains de la colline de Linda Sarah et Benji Davies (éd. Milan Jeunesse, 2014, rééd. 2019), un album jeunesse à partir de 4 ans. Ben et Théo sont inséparables. Ce sont les meilleurs amis du monde. Mais l’arrivée d’un troisième garçon, Sam perturbe Ben, mettant à mal cette belle amitié exclusive. Et si une amitié encore plus belle et forte pouvait se créer à trois?

Comme toujours avec Benji Davies, les illustrations sont jolies et pleines de tendresse. Il y décrit un univers simple et chaleureux, proche de la nature. Que d’aventures en haut de la colline pour ces trois enfants pleins d’énergie et débordant d’imagination avec des jeux autour des pirates et des pauses-goûter. L’attitude de Ben nous rappelle celle de Marmotte dans Les Fantômes ne frappent pas à la porte d’Eulalia Canal et Rocio Bonilla (éd. Père Fouettard, 2020). Coup de cœur pour cet album jeunesse!

Participation #2 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Lieu: « Colline »

Participation #22 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Goûter

Au fil des pages avec Le petit chaperon rouge

Nous empruntons à la médiathèque Le petit chaperon rouge illustré par Thomas Baas, d’après les Frères Grimm (éd. Play Bac, 2017), un album jeunesse à partir de 4 ans voire un peu plus grand. Une petite fille se rend chez sa grand-mère malade pour lui apporter un bon gâteau et une bouteille de vin. Mais en chemin, elle rencontre un loup rusé qui la détourne du chemin en l’incitant à cueillir des fleurs et ainsi arriver avant elle chez sa grand-mère pour la dévorer.

Il s’agit donc d’une version revisitée du conte traditionnel par Adèle Pedrola qui apporte quelques modifications comme le contenu du panier du Petit Chaperon rouge ou encore le bouquet de fleurs… La tension du conte monte crescendo, le loup montrant petit à petit son vrai visage. Je retrouve le style de Thomas Baas découvert avec sa version du Joueur de flûte de Hamelin, les illustrations reprenant des teintes à fort dominance de vert, de noir et de rouge. Il y a un côté « réclame » des anciennes affiches publicitaires dans sa façon de dessiner.

Participation #17 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte revisité

Participation #6 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Participation #18 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #gâteau et bouteille de vin

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Couleur: « Rouge »

Au fil des pages avec Les oies de Baba Yaga

J’emprunte à la médiathèque Les oies de Baba Yaga d’Alain Serres et Alessandra Vitelli (éd. Rue du Monde, coll. Papagoya, 2012), un album jeunesse à partir de 4 ans, d’après un conte russe. Les parents d’Irina et d’Ivan partent vendre leur récolte de betteraves au marché. Ils demandent à Irina de bien veiller sur son petit frère Ivan. Mais la petite fille distraite par ce qui l’entoure oublie de le surveiller. Ivan se fait enlever par les oies de Baba Yaga. Aidée d’une grenouille avec qui elle a été honnête, Irina parviendra-t-elle à sauver son petit frère?

L’histoire est construite comme un conte-randonnée, la petite fille croisant sur sa route, un four à pain, un pommier et une rivière de lait. Elle leur demande son chemin mais refuse à chaque fois de goûter ce qu’ils leur proposent de façon hautaine (galette de seigle, pomme et lait). Ils ne l’aident donc pas. Irina arrive toutefois à retrouver son frère. Mais en fuyant, elle se montre plus aimable envers eux. Dès lors, ils acceptent de l’aider à se cacher des oies de la Baba Yaga. J’avoue qu’à la lecture, je ne voyais pas trop où voulait en venir le conte avec ces trois rencontres et l’attitude de la petite fille (qui aurait pu décliner de peur de perdre du temps pour retrouver son frère par exemple). Je l’ai finalement lu comme une règle de savoir-vivre et de politesse en Russie, encore en vigueur aujourd’hui dans la plupart des pays slaves (accepter de goûter tout plat ou verre proposé lors d’un repas même trop copieux pour ne pas blesser son hôte). Il y est aussi question d’honnêteté et de courage de la petite fille face à Baba Yaga pour réparer son erreur de protection envers son frère.

Ce conte reprend l’histoire des Oies Sauvages repris dans un recueil de Contes populaires russes d’Alexandre Afanassiev paru en  1873, la sorcière Baba Yaga étant aussi présente. Elle me fait aussi penser à un conte des Frères Grimm, Dame Hiver dans lequel on retrouve les épreuves du four et du pommier, la jeune fille devant retirer du four du pain déjà cuit et cueillir des pommes déjà mûres. D’ailleurs, j’ai trouvé le message d’une aide réciproque plus pertinente dans Dame Hiver que dans Les oies de Baba Yaga. Un moment de lecture dépaysant, le livre finissant avec un petit carnet de Russie comportant de brèves informations sur la vie quotidienne, la culture et les traditions russes!

Participation #14 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte russe

Participation #4 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Participation #16 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Galette de seigle, pomme et lait

Au fil des pages avec Le marchand de bonheur

Nous avons lu Le marchand de bonheur de Davide Cali et Marco Somà (éd. Sarbacane,  2020), un album jeunesse à partir de 4 ans mais qui sera mieux compris des plus grands. Nous suivons Monsieur Pigeon, marchand de bonheur lors de sa tournée en camionnette auprès des différents oiseaux habitant un arbre. Mais le bonheur s’achète-il vraiment? Que peut bien contenir les pots de toute taille ainsi vendus? A la fin de la tournée de Monsieur Pigeon, un pot tombe de la camionnette et est ramassé par Monsieur Souris.

Avec son titre et sa couverture particulière, cet album jeunesse m’a intriguée. Les illustrations au style rétro apportent un charme onirique au porte-à-porte du marchand. En effet, Monsieur Pigeon enchaîne les ventes, chaque client choisissant des pots différents, soit un petit soit plusieurs voire même aucun. Mais le bonheur tient-il à un pot? Les illustrations fourmillent de détails tant dans les habitats que dans le style vestimentaire. C’est aussi l’occasion d’une petite séance ornitho en identifiant les différents oiseaux de l’histoire.  Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui permet d’aborder la notion philosophique du bonheur avec les jeunes lecteurs!

Au fil des pages avec Un goûter en forêt

Nous empruntons à la médiathèque Un goûter en forêt d’Akiko Miyakoshi (éd. Syros, 2011), un album jeunesse à partir 4 ans et qui a fait partie de la sélection CP du 25ème Prix des Incos en 2014. Son père ayant oublié le gâteau prévu pour sa grand-mère, Akiko décide de le lui apporter. Elle traverse une forêt enneigée pensant suivre au loin son père. Mais en chemin, elle se perd, fait tomber le gâteau par terre et arrive devant une maison remplie d’animaux étranges qui préparent un goûter. Ces derniers sont aussi surpris qu’elle et l’invitent à se joindre à eux.

L’histoire rappelle au début le conte du Petit Chaperon, Akiko portant des vêtements rouges et se rendant chez sa grand-mère avec un gâteau en traversant une forêt. Mais point de loup rencontré. L’histoire se rapproche alors d’un autre classique de la littérature jeunesse, Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll. Il est alors question d’entraide et de générosité pour accompagner en musique et avec un nouveau gâteau la petite fille chez sa grand-mère. Les illustrations au fusain en noir et blanc avec quelques touches colorées sont très jolies. Un très bon moment de lecture onirique, musical et gourmand avec cet album jeunesse!

Participation #8 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #7 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Gâteau

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Lieu: « Forêt »

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