Étiquette : 4-7 ans (Page 7 of 15)

Au fil des pages avec La petite sœur du Chaperon rouge

Nous lisons La petite sœur du Chaperon rouge de Didier Lévy et Clotilde Perrin (éd. Milan, 2015), un album jeunesse à partir de 4 ans. Devenue célèbre, le Petit Chaperon rouge voudrait également être riche et projette, avec sa grand-mère tout aussi célèbre qu’elle, de transformer la forêt enchantée en gigantesque parc d’attractions. Mais sa petite sœur, Carlotta, amie du loup n’est pas de cet avis et va tout faire pour sauver la forêt et ses habitants issus des contes de fées. Y parviendra-t-elle?

Il s’agit d’une suite moderne au Petit Chaperon rouge qui est bien loin de l’image qu’on s’en fait à la lecture du conte traditionnel de Charles Perrault (qui apparaît même dans l’histoire). Il y est question d’écologie, d’enfance et d’imagination, Carlotta, du haut de ses 8 ans, se dressant contre les plans de de son illustre grande sœur pour sauver la forêt enchantée, réussissant à réveiller les arbres centenaires (ce qui m’a fait penser au Seigneur des anneaux et à L’histoire sans fin). 

Il est amusant de s’arrêter sur les grandes illustrations fourmillant de détails et au trait caractéristique de Clotilde Perrin afin de repérer les personnages des contes de fée comme une sorcière, Raiponce ou une sirène et qui apparaissent aussi sur les pages de garde… Un bon moment de lecture avec ce conte détourné et cette petite fille espiègle, un brin sauvageonne et courageuse!

Participation #53 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte détourné

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Couleur: « Rouge »

Participation #20 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte détourné

Nos lectures « Jack et le Haricot magique »

Pour la journée du 9 juin 2021 du Mois Anglais, « Littérature jeunesse/Album jeunesse », j’ai choisi de rédiger un billet thématique autour de nos lectures de Jack et le Haricot magique, ce conte populaire étant d’origine anglaise. On retrouve différentes versions écrites de ce conte dans lequel Jack, un jeune garçon pauvre et vivant avec sa mère échange la vache qu’il devait vendre au marché contre des haricots magiques qui lui permettent d’accéder au royaume d’un riche géant dont il vole les biens et qui finit tuer. Parmi les plus connues, on peut noter celle de Benjamin Tabart en 1807 qui est une version moralisée avec la présence d’une fée (le géant ayant dérobé les biens du père de Jack) ou encore celle de Joseph Jacobs, en 1890 sans la morale.

  • Jacques et le haricot magique de Richard Walker et Niamh Sharkey

Mon mini lutin a lu et étudié à l’école Jacques et le haricot magique de Richard Walker et Niamh Sharkey (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2000), un album jeunesse à partir de 4 ans.

Alors que sa mère avait envoyé Jacques vendre leur vache Daisy pour éviter de mourir de faim, le jeune garçon l’échange contre des haricots magiques. Pendant la nuit, les haricots poussent tellement que le lendemain matin, Jacques grimpe dessus jusqu’au royaume des nuages où vit un ogre et sa femme. La richesse sera-t-elle au rendez-vous?

Nous retrouvons les différentes péripéties du conte traditionnel, Jacques arrivant à faire fortune aux dépens d’un riche ogre.  Dans cette version, le conte est raconté par un vieil homme qui aurait rencontré Jacques et sa mère, ce qui tend à rendre, si l’on peut dire, crédibles les incroyables aventures du petit garçon pour surmonter avec sa mère la famine. Le narrateur ponctue son récit de jugement de valeur sur Jacques et sa mère, leur pauvreté étant due à leur fainéantise. Pourtant, Jacques se révèle courageux et audacieux en acceptant un surprenant échange puis en allant à trois reprises dans le château de l’ogre, amadouant par deux fois sa femme. Les illustrations complètent le texte dans sa dimension magique et onirique.

Pour prolonger la lecture pendant la semaine de l’école à la maison en avril 2021, mon mini lutin avait également dû planter des graines pour une « expérience scientifique ». Trois graines ont d’ailleurs germé et formé des petits plants qui ont rejoint notre jardinière. Et pour des idées d’exploitation pédagogique en maternelle sur le blog de Chez Lulu. Cette histoire lui a tellement plu qu’elle a été pendant plusieurs semaines lue en journée ou comme histoire du soir (dans ce cas, plus souvent la version que je présente ensuite).

  • Jack et le haricot magique d’Agnès Cathala et Marion Girerd

Nous lisons également Jack et le haricot magique d’Agnès Cathala et Marion Girerd (éd. Milan Jeunesse, coll. Mes p’tits contes, 2014, rééd. 2020), un album jeunesse petit format cartonné pour les 3/6 ans. L’histoire se rapproche beaucoup de la première avec les trois vols de Jack (sac d’or, poule d’or et harpe magique), sans le jugement de valeur d’un narrateur et en reprenant la trame narrative traditionnelle d’un conte « il était une fois… ». 

Les illustrations sont rondes et colorées, plus lumineuses et dans un décor british. Le petit garçon apparaît plus espiègle et dégourdi face à un ogre plus terrifiant. Une bien jolie version illustrée pour les jeunes lecteurs!

  • Mickey et le haricot magique de Disney

J’emprunte enfin à la médiathèque un version revisitée avec Mickey et ses amis que nous lisons début mai après les précédents albums jeunesse: Mickey et le haricot magique de Disney (éd. Hachette, 2001), un album jeunesse à partir de 3 ans, d’après le court métrage d’animation éponyme de Walt Disney de 1947.

Une harpe chantante rend prospère et pleine de joie la vallée enchantée où habitent trois fermiers, Mickey, Donald et Dingo. Mais un jour, la harpe est volée. La vallée sombre dans la désolation et la famine. Affamés, les trois fermiers décident de vendre leur vache. Mickey est chargé de la vente mais au lieu de ramener de la nourriture, il revient avec des haricots magiques, ce qui provoque la colère de Donald. Les trois fermiers vont se coucher le ventre vide. A leur réveil, les haricots ont poussé. Après avoir grimpé tout en haut des tiges, les trois amis découvrent le château de Willy le géant où règne l’opulence, le trio ne pouvant s’empêcher de manger la nourriture présente. Mais cet ogre ne serait-il pas l’auteur du vol?

Revisitant le conte de Jack et le haricot magique, l’histoire n’en retient que quelques éléments, Mickey incarnant Jacques, Willy le géant étant un ogre cupide à l’origine du déclin de la vallée enchantée et l’affrontement qui s’ensuit entre les trois fermiers et le géant. Les illustrations reprennent celle du court métrage.

  • Dans les poches d’Alice, Pinocchio, Cendrillon et les autres… d’Isabelle Simler

Pour finir, nous devinons les poches de Jack dans Dans les poches d’Alice, Pinocchio, Cendrillon et les autres… d’Isabelle Simler (éd. courtes et longues, 2015), un album jeunesse dans lequel l’autrice s’est amusée à imaginer ce que pouvait contenir les poches des personnages principaux des contes populaires traditionnels.

Participation #7 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Participation #24 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Participation #46 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte traditionnel

Participation #19 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte populaire anglais

challenge 2021 lire au féminin

Participation #41 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice/illustratrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #9 et 10 Catégorie Aliment/Boisson: « Haricot »

Au fil des pages avec Une maison dans les buissons

Nous lisons Une maison dans les buissons d’Akiko Miyakoshi (éd. Syros, 2017), un album jeunesse à partir de 4 ans. Sakko, une petite fille vient d’emménager dans une nouvelle maison voisine de celle occupée par une petite fille du même âge. Elle a hâte de faire sa connaissance. Mais ses parents sont trop occupés à tout installer pour la visite de courtoisie et la maison d’à côté est vide pour le moment. Elle part alors explorer le champ de pissenlits qui séparent les deux maisons et découvre une petite « maison » secrète dans les buissons avec un panier contenant une dînette. Appartiendrait-il à sa nouvelle voisine? Elle y laisse des fleurs. Serait-ce le début d’une amitié naissante entre les deux fillettes?

Comme dans les précédents albums de cette autrice, l’histoire nous plongent dans le monde de l’enfance avec beaucoup de tendresse et de douceur. Les illustrations sont magnifiques et poétiques. Jouant avec le noir et blanc et des touches de couleurs jaune, rouge et vertes, elles décrivent une petite fille qui attend de rencontrer sa nouvelle voisine du même âge et qui part dans l’exploration d’un champ. Il y est aussi question des émotions qui entourent un déménagement et les changements que cela engendre: excitation, appréhension, patience et nouvelles amitiés. D’autre part, la Nature est omniprésente dans les jeux d’enfants de la petite fille: cueillette de fleurs et dînette. Coup de cœur pour cet album jeunesse, sans doute mon préféré de ceux que j’ai pu lire de cette autrice!

Participation #24 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #2 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish #Album jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #34 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice japonaise

Participation #54 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Hansel et Gretel

Nous lisons Hansel et Gretel de Solène Gaynecoetche et Laurent Tardy (éd. Bilboquet, 2016), un album jeunesse à partir de 4 ans. En période de famine, un bûcheron et sa seconde femme décident d’abandonner dans la forêt leurs deux enfants, Hansel et Gretel. Leur première tentative échoue, Hansel se servant de petits cailloux blancs comme le Petit Poucet pour retrouver le chemin de la maison avec sa petite sœur Gretel. Mais bientôt la famine revient et la marâtre réussit à convaincre une seconde fois son mari d’abandonner les enfants dans la forêt. Cette fois, le jeune garçon utilise son morceau de pain en l’émiettant sur le chemin. Les oiseaux ayant mangé les miettes, Hansel et Gretel se perdent dans la forêt et arrive devant une maison en pain d’épices. Une vieille dame en sort et leur propose un goûter. Et si cette vieille dame était une sorcière?

Nous retrouvons le même procédé narratif que dans la version du Petit Chaperon rouge, Dans les yeux de Philippe Jalbert: à gauche, le point de vue des enfants et à droite celui de la vieille dame ayant confectionné une maison toute en sucreries et que l’on disait sorcière. Comme les deux enfants, nous nous attendons à être confrontés à une méchante sorcière. Mais au-fur-et-à-mesure de notre lecture, nous nous rendons compte de nos préjugés à l’égard de cette vieille dame qui tentait juste de rompre sa solitude en compagnie d’enfants. Ou était-ce bien une méchante sorcière qui aurait mangé les deux enfants s’ils n’avaient pas réussi à s’échapper à temps? Les illustrations de Laurent Tardy en vert et  en rouge nous interpellent également afin de savoir qui est finalement le plus innocent dans cette histoire – les enfants ou la vieille dame, le code couleur s’inversant en milieu de lecture. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse à réserver à de jeunes lecteurs qui connaissent le conte originel pour mieux apprécier cette version revisitée!

Participation #43 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte revisité

Participation #52 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Participation #12 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte revisité

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Prénom: « Hansel »

Au fil des pages avec J’en rêvais depuis longtemps

Nous lisons J’en rêvais depuis longtemps d’Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2018), un album jeunesse au grand format et s’ouvrant par le haut, à partir de 4 ans. Il fait également partie de la sélection Maternelle du Prix des Incos 2021. A Noël, un chien devient l’animal de compagnie d’un petit garçon. Nous les voyons grandir et s’apprivoiser l’un l’autre, à travers des petites scénettes de leur vie quotidienne.

Mais très vite, nous nous interrogeons: est-ce l’histoire d’un petit garçon et de son chien ou d’un chien et de son petit garçon. En effet, l’humour du texte tient au contrepied narratif, les illustrations révélant avant le texte l’identité du narrateur. Quant aux illustrations, elles sont très jolies avec un duo garçon/chien très expressif. Nous retrouvons avec beaucoup de plaisir le trait de crayon d’Olivier Tallec qui a déjà illustré par exemple une autre série livresque avec un chien, Rita et Machin. Coup de cœur pour cet album jeunesse avec une histoire d’amitié tendre, drôle et décalée (même dans les séquences gourmandes)!

Participation #43 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

 

 

« Older posts Newer posts »

© 2025 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑