Catégorie : Mini joueur (Page 13 of 20)

Des couleurs avec de l’eau

Nous faisons une petite « expérience scientifique » avec les couleurs primaires, à l’instar des souris blanches de Trois Souris peintres d’Ellen Stoll Walsh (éd. Mijade, 2009). Je prends six ramequins en verre transparents. Puis dans un ramequin sur deux, je verse de l’eau en quantité plus ou moins égale. Je verse dans chaque ramequin rempli d’eau du colorant alimentaire: quelques gouttes de bleu dans l’un, de rouge dans le deuxième et du jaune dans le troisième. Nous voilà ainsi avec les couleurs primaires.

Je dispose des morceaux pliés d’essuie-tout pour relier les six ramequins entre eux. Très rapidement, nous voyons l’eau colorée remonter le long de l’essuie-tout. Au bout d’à peine quinze minutes, un cercle chromatique simplifié s’est formé: les couleurs secondaires sont apparues dans les ramequins qui étaient au départ vides: l’orange, le vert et le violet.

Une jolie découverte pour les enfants et même les tout-petits! En effet, cela est dû au phénomène de capillarité : l’eau est absorbée par l’essuie-tout tout en remontant et se transvasant alors dans le ramequin vide. Avec ce mélange des couleurs, nous sommes un peu comme Goethe lorsqu’il représenta un cercle chromatique dans son Traité des couleurs en 1810. Cela nous renvoie également aux couleurs des émotions avec les couleurs chaudes comme le jaune (la joie) et les couleurs froides comme le bleu (la tristesse).

Des papillons en peinture

Nous faisons ce matin de la peinture avec comme thème des papillons, ce qui nous rappelle notre balade du week-end dernier au Fort de la Revère. Nous faisons des papillons bleues, jaunes, etc rappelant les azurés ou les piérides du chou… Nous faisons également des papillons en symétrie en ne coloriant qu’une des deux ailes du papillon. Puis nous plions en deux la feuille pour faire apparaître les mêmes couleurs sur l’autre aile.

Nous reprenons également l’idée du mélange des couleurs primaires lu dans Trois souris peintres d’Ellen Stoll Walsh (éd. Mijade, 2009). Dans cet album jeunesse, trois petites souris blanches découvrent trois pots de peinture: jaune, cyan (« bleu ») et magenta (« rouge »). Elles sautent chacune dans un pot. Des différentes gouttes tombées sur le papier blanc, elles créent des mélanges. Les couleurs secondaires apparaissent alors pour leur plus grand plaisir sur leurs pattes: l’orange, le violet et le vert. Cette histoire permet d’aborder avec les tout-petits les couleurs primaires et secondaires. Mais attention Petites Souris, le chat gris n’est pas loin.

Nous reproduisons « l’expérience » avec trois papillons:

  • une aile jaune et une aile bleue puis le mélange des deux sur la tête, le thorax et l’abdomen – le « centre » – devenant verts
  • une aile bleue et une aile rouge puis le mélange au « centre » devenant violet
  • et enfin une aile rouge et une aile jaune puis le mélange au « centre » devenant orange.

Nous faisons également un papillon avec une aile noire et une aile blanche puis le mélange au « centre » devenant gris comme le chat de l’album jeunesse. Il ne reste plus qu’à laisser sécher quelques heures tous les dessins.

Une fois séchés, nous découpons certains de nos papillons pour les coller sur une feuille sur laquelle a été imprimée une poésie de Pierre Gamarra, écrivain français du XXe siècle, intitulée « Les Papillons ». Mais avant nous y mettons des paillettes des mêmes couleurs: bleu, rose et or. Nous faisons avec d’autres papillons une guirlande attachés les uns les autres avec un bout de laine bleue.

Challenge Petit Bac d’Enna – #6 catégorie Métier: « Peintre »

Participation #6 Je lis aussi des albums

Du collage avec la comptine « Petit escargot »

Avec ce lundi encore pluvieux, nous relisons Petit Lapin Blanc à la maternelle de Marie-France Floury et Fabienne Boisnard (éd. Gautier-Laugereau, 2011). Dans cette histoire, Petit Lapin Blanc découvre le déroulement d’une journée type à l’école maternelle. Il y est notamment question de comptines. Il y est repris le premier couplet de « Petit escargot ».

Avec le retour des escargots sortis d’hibernation, cet animal caractérise bien un jour printanier pluvieux. J’ai préparé plusieurs dessins avec la comptine que nous colorions avec de la peinture bleue, grise ou blanche. Puis une fois le tout sec, nous passons à l’étape du collage. Après avoir imprimé d’autres dessins, nous y collons le titre de la comptine, la comptine et aussi des nuages, des escargots et de la pluie. Nous rajoutons sur les escargots des yeux mobile.

Si vous n’avez pas en tête la comptine, voici les paroles: « Petit escargot porte, sur son dos, sa maisonnette. Aussitôt qu’il pleut, il est tout heureux, il sort sa tête ». Nous en profitons pour la chanter et bien sûr mimer l’escargot!

Une abeille en rouleaux de papier toilette

En ce 20 mai 2019, journée mondiale des abeilles et pour prolonger la lecture des albums jeunesse de ces dernières semaines, nous faisons une abeille à partir de rouleaux de papier toilette. Nous avions peint il y a quelques jours un rouleau avec des bandes jaunes et un autre tout en jaune. Pour délimiter les parties jaune et noire, j’avais préalablement enroulé le rouleau avec du scotch de peintre. Il ne restait donc plus qu’à peindre les parties restantes en noir de celui zébré.

Nous avons laissé sécher le tout pendant quelques heures. Puis j’ai coupé en deux avec un cutter le rouleau jaune uni, cette moitié servant pour faire la tête de l’abeille. Nous y avons collé des yeux amovibles et dessiné une bouche. Puis j’ai emboîté les deux morceaux de papier toilette pour former l’abeille. J’ai ensuite scotché les antennes de l’abeille en curepipe noir et collé les ailes préalablement découpé sur une feuille blanche que nous avions également saupoudré de paillettes argentées.

Des cartes plastifiées avec Rouge et Vert

Depuis plusieurs mois déjà, nous prolongeons la lecture de certains albums jeunesse par des petites activités de jeux: puzzle de couverture ou d’autres illustrations, coloriage et aussi des imagiers avec des cartes plastifiées développant ainsi le vocabulaire en s’amusant. C’est aussi une façon de reconnaître une carte avec la bonne illustration de l’album. C’est le cas ce matin avec un imagier fabriqué à partir des illustrations avec Rouge et Vert de Gabriel Gay (éd. L’école des Loisirs, coll. Les lutins, 2016).

Pour fabriquer ces cartes plastifiées, rien de plus simple: je prends en photo des illustrations de l’album: pour Rouge et Vert, ce sera les éléments-clés de l’histoire à savoir notamment les protagonistes, les véhicules et le feu tricolore. Après les avoir recadrées, je les intègre dans un fichier texte dans lequel j’ai préalablement créé un tableau avec les mots associés. Reste la partie délicate, plastifier les cartes. Il est possible d’utiliser une plastifieuse. Mais si vous n’en avez pas comme nous, il existe une autre technique qui demande un peu plus d’huile de coude: un fer à repasser! Sur un morceau de tissu ou couverture assez épais (mais pas la planche à repasser trop molle), je pose une pochette de plastification avec ma feuille imprimée de cartes. Je la recouvre avec un morceau de papier sulfurisé. Il ne reste plus qu’à passer dessus le fer à repasser assez longtemps pour coller l’ensemble puis à découper les cartes. A noter que le papier sulfurisé se garde longtemps puisqu’il ne brûle pas au passage du fer à repasser.

Et enfin place au jeu! Nous pouvons utiliser les cartes pour plusieurs jeux: comme un simple imagier pour reconnaître, nommer (ou lire) les cartes mais aussi pour rechercher dans l’album jeunesse la bonne illustration utilisée. Nous jouons aussi en faisant des mises en scène avec des jouets: faire passer la voiture au rouge en associant les deux cartes correspondantes ou faire passer le piéton, etc.

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