Le 25 juillet 2021, nous passons la journée au bord de la Brague en partant du village de Biot par le sentier de la Brague qui permet de joindre le pont des tamarins puis Valbonne. Le départ se situe à côté des parkings gratuits, à la balise n°350, enfance de la jolie école élémentaire Langevin. Nous suivons le chemin goudronné Joseph Duberc jusqu’à la balise suivante. Nous descendons alors des escaliers en pierre. Cette première partie est au soleil jusqu’à atteindre les premiers ponts. Nous entendons bientôt au loin le clapotis de la rivière de la Brague avant de la voir, son niveau d’eau étant bien bas et l’eau malheureusement bien polluée.
Une fois sur le sentier ombragé de figuiers, noisetiers, aulnes et d’autres arbres, nous longeons l’ancien canal et le remontons en traversant des ponts en pierre ou des passerelles en bois, sous la ripisylve, les petites cascades de tuf. Nous nous arrêtons au bout d’une heure et demi de marche dans un coin ombragé et au bord de l’eau pour pique-niquer.
Nous avons alors la chance de pouvoir observer un batracien (sans doute une grenouille verte indéterminée) qui se fond dans le décor de la vase, à côté d’araignées d’eau. Il y a également quelques libellules bleues et odonates noires (que nous avions déjà vus lors de notre balade à Valbonne).
Puis après cette pause déjeuner bien méritée, nous continuons encore un petit moment le sentier jusqu’à retrouver un autre coin ombragé au bord de l’eau mais cette fois un endroit où on peut bien allonger notre couverture de pique-nique. Nous restons ainsi encore une bonne heure, le temps d’observer la Nature, d’écouter le clapotis de l’eau, de jouer et de lire des histoires.
J’ai, en effet, pris dans un de nos sacs trois albums jeunesse, le clapotis de l’eau nous rappelant les remous de la rivière devenant torrent dans Les rameurs de Nicholas Oldland (éd. Bayard Jeunesse, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans, une histoire rigolote d’un trio d’amis (un élan, un castor et un ours) partis faire du canoë. Nous lisons également Le jour de l’âge de raison de Didier Lévy et Thomas Baas (éd. Sarbacane, 2017) et Des vagues d’Isabelle Simler (éd. courtes et longues, 2014).
Vers 15h30 nous retournons à Biot, en reprenant le sentier de l’aller et donc en finissant par les marches au soleil. Heureusement, il y a juste après un petit banc sur lequel nous faisons une halte eau. Nous arrivons à 17h sur la grande place du village de Biot et finissons notre journée par une bonne glace en terrasse.
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