Catégorie : Mini crapahuteur (Page 34 of 41)

En bateau et à pieds au Lac de Côme

Bellagio

Ce 24 avril 2010, nous quittons à pieds l’appartement loué dans une petite maison à une vingtaine de minutes des embarcadères de la station balnéaire de Bellagio. Nous longeons le bord du lac avant de passer devant les parkings payants en amont du cœur des ruelles de la commune.

Bellagio – embarcadère

Nous nous posons en terrasse d’un des nombreux cafés restaurants en attendant le départ du bateau allant de l’autre côté du lac, à Menaggio. Le départ est prévu à 11h30 et nous avons le temps de boire un autre café.

Milan noir – Bellagio

Le bateau est bien rempli. Un milan noir, peu farouche, virevolte au-dessus de nos têtes à l’avant du bateau. Il suit un court instant le bateau quittant Bellagio, dans l’espoir peut-être d’attraper quelques proies faciles.

Varenna

Nous ne savons pas où porter le regard tellement les points de vue sur le lac et les montagnes sont magnifiques, malgré le temps nuageux. Le bateau fait escale à Varenna et se vide un peu mais nous ne descendons pas.

Une trentaine de minutes de traversée plus tard, nous débarquons à Menaggio. Les glycines de la promenade aménagée donnent un ton très romantique aux lieux.

Menaggio – « Aux tisserandes de la soie »

Nous l’empruntons un court moment jusqu’au monument en mémoire des tisserandes de soie. En effet, il existait plusieurs tissanderies autour du lac de Côme et notamment à Côme considéré comme capitale de la soie en Lombardie.

Nous avons peu de temps devant nous et décidons de nous éloigner de la foule de touristes. Nous laissons les terrasses remplies de la Piazza Garibaldi. Nous partons explorer les hauteurs de la commune jusqu’à trouver des départs de randonnées.

Nous passons par la Via Castellino da Castello. Il ne reste que des ruines du château détruit au cours du XVIe siècle. Au niveau du n°56 de la rue, nous pouvons voir sur la façade une sculpture datant du XIe siècle et représentant un couple sur un félin ailé. D’ailleurs Menaggio a été, dès l’époque romaine, un centre important avec la construction de la Via Regina, route qui permettait d’aller du lac de Côme aux cols alpins.

  Nous continuons de monter et passons à côté de l’église San Lorenzo. Nous faisons une petite pause pour regarder sa façade baroque. Nous traversons le hameau de Loveno. Au détour de ses ruelles, nous passons devant de jolies villas datant pour certaines des XVIIIe et XIXe siècles et offrant des vues plongeantes sur le lac de Côme.

Chapelle d’Artus

Au niveau du hameau de Piamero, nous rentrons alors dans le parc Valle Sanagra au niveau d’une grande prairie. Au-dessus de nos têtes, nous observons à nouveau un milan noir. Nous suivons le sentier balisé n°4 et arrivons bientôt à la chapelle d’Artus, du nom antique des lieux. La légende raconte que cette chapelle avait été érigée par un Noble de Grandola au cours du XIXe siècle en l’honneur de la Vierge Marie qui l’aurait sauvé quand, revenant d’une soirée adultérine avec une femme de Loveno, il fut effrayé par le Diable, ce dernier ayant tenté de le faire tomber dans le fleuve.

Pont Nogara

Nous reprenons le sentier en suivant le balisage rouge et blanc et descendons vers le fleuve Sanagra jusqu’au Pont Nogara, du nom des propriétaires du moulin voisin. Ce moulin fut actif jusqu’en 1939, date à laquelle un glissement de terrain détruisit irrémédiablement la chaîne d’approvisionnement en eau. Le panneau annonçant le pont indique également la présence dans les environs de l’ancienne soierie Erba qui fila soie et coton entre 1850 et 1910. En ce temps-là, des chariots remplis de grandes caisses de soie traversaient les plaines de Loveno afin d’être livrées à Porlezza pour les tissages.

Nous traversons le pont. Mais nous n’irons pas vraiment plus loin, compte tenu de l’heure. Nous ne sommes malheureusement pas montés assez haut pour pouvoir observer des chamois. Nous faisons une dizaine de minutes plus tard demi-tour par le même itinéraire pour revenir à l’embarcadère.

Menaggio

Vers 16h00, nous reprenons le bateau pour regagner Bellagio. Nous laissons derrière nous Menaggio et les sommets enneigés.

Bellagio

Nous passons la fin d’après-midi à visiter les ruelles très touristiques de Bellagio puis la soirée dans un des restaurants de la commune, avant de partir pour Parme et les Cinque Terre le lendemain.

De Royan à Soulac-sur-Mer à vélo

Ce 19 août 2009, nous partons à vélo pour prendre le bac-ferry Royan-Le Verdon. Nous ne faisons que quelques minutes de vélo pour gagner la rue de la Galiote où nous attend le point d’embarquement de Royan. Nous embarquons avec nos vélos. Par cette traversée de l’estuaire de la Gironde, nous passons en 20 minutes de la Charente-Maritime à la Gironde. Nous voyons alors au loin Le Verdon-sur-Mer et nous débarquons sur l’avenue du Phare du Cordouan. Nous pouvons vraiment commencer notre balade à vélo en circulant sur des pistes cyclables et en particulier celle de la Pointe de Grave.

Nous faisons, ensuite, une pause pour visiter Soulac-sur-Mer, jolie station balnéaire depuis le XIXe siècle où les boutiques du centre ville sont envahies de touristes tout comme le bord de l’océan. Nous en profitons pour déguster une glace. Et dans le sac à dos, un petit paquet d’une spécialité du coin: les noisettines du Médoc.

Soulac-sur-Mer

Soulac-sur-Mer – Basilique Notre-Dame

Une touche rétro est apportée par des affiches à l’ancienne ainsi que par l’architecture de la plupart des maisons. Nous passons également devant la Basilique Notre-Dame de la Fin des Terres, datant du XIIe siècle, de type roman et classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Et dire que la commune a failli, à nouveau, disparaître à cause de l’avancée des dunes !

Puis nous reprenons la piste cyclable bien aménagée. Dans une zone boisée, nous laissons passer un train. La piste est vraiment faite pour des balades familiales, entre amis ou en amoureux.

Nous arrivons bientôt au niveau des dunes et laissons nos vélos pour mettre les pieds à l’eau. Nous pouvons alors voir au loin le Phare de Cordouan. De nombreux parasols parsèment la longue plage. Certains sont dans l’eau, d’autres bronzent au soleil..

Le Verdon-sur-Mer – embarquement

Nous reprenons nos vélos et repartons par le même trajet qu’à l’aller. Puis nous quittons Le Verdon-sur-Mer pour retourner à Royan, l’estuaire étant rempli de voiliers et de petites embarcations. Une bien belle journée !

Tour du Mont Bego

Centaurée ou Bleuet des montagnes

Ce 3 juillet 2009, nous montons à Castérino pour une randonnée de trois jours. Nous commençons ce tour du Mont Bego à la balise n°391 en direction de la Baisse de Vallauretta.

Lys orangé

Chamois

Marmotte

En chemin, nous croisons des marmottes, un chamois et voyons aussi de nombreuses fleurs comme un lys orangé ou des centaurées des montagnes… et même au loin des bouquetins.

Lac Vert de Fontanalbe

Nous passons au-dessus du lac Vert de Fontanalbe et arrivons à la Baisse de Vallaurette (2.279 mètres d’altitude) vers 17h.

Deux heures plus tard, nous sommes au refuge du CAF des Merveilles. Nous dînons et dormons au refuge avant de continuer le lendemain notre randonnée. Il y a beaucoup de monde au refuge en ce premier jour d’ouverture de la saison de la pêche. De nombreux pêcheurs, certains venus en famille, mettent une ambiance festive!

Le lendemain, nous nous levons tôt et faisons même une petite balade avant le petit déjeuner du refuge et avant de poursuivre en faisant un détour par le Pas de l’Arpette (2.511 mètres d’altitude), sentier qui permet de rejoindre le refuge de Nice. Nous avons encore la chance de pouvoir observer à plusieurs reprises des chamois et des bouquetins.

Puis nous revenons sur nos pas pour revenir sur le GR52 et ainsi rejoindre le refuge de la Valmasque, en direction de la Baisse de la Valmasque. Nous nous arrêtons devant le circuit aménagé d’interprétation des gravures rupestres. D’ailleurs, il est possible de découvrir toutes ces gravures lors de visites guidées.

Nous faisons une nouvelle pause pour observer également la flore et apercevoir de nouveau un chamois, alors que d’autres randonneurs passent hâtivement leur chemin, sans doute plus prudents que nous aux conditions météorologiques du jour.

En effet, plus nous montons, plus le temps se fait frais et grisâtre, les fleurs laissant place aux névés. Pour autant, des chamois s’y déplacent aisément.

Baisse de la Valmasque

Vers 15h, nous atteignons la Baisse de la Valmasque (2.549 mètres d’altitude). Il reste encore beaucoup de névés que nous devons traverser. Nous nous rhabillons chaudement et commençons la descente de la baisse.

Lac du Basto

Vers 16h30, le temps se gâte brusquement, avec une belle averse de grêle alors que nous sommes au niveau du lac du Basto et que nous pouvons y observer des bouquetins. Le tonnerre tonne de plus en plus souvent et les éclairs illuminent le ciel de plus en plus proches de nous, au point que nous sommes de moins en moins à l’aise avec nos bâtons de randonnée. De surcroît, nous n’en menons pas larges le long du sentier sur lequel l’eau commence irrémédiablement à monter. Bientôt, il n’est plus possible d’avancer sur le sentier qui devient torrent. Nous voyons, en effet, le refuge de la Valmasque en contrebas mais il nous est impossible d’emprunter le sentier le plus court pour y accéder. Nous marchons de plus en plus vite, malgré le fait que l’eau nous arrive presque à mi-jambe. Nous décidons de nous écarter du sentier et d’avancer au feeling en direction du refuge. Nous sommes enfin arrivés au refuge de la Valmasque. Et comme dans un film, la foudre frappe au niveau du barrage que nous venions à peine une minute auparavant de traverser! Nous sommes chaleureusement accueillis par les résidents d’un soir du refuge, l’un d’entre eux nous offrant un vin chaud. Dans la nuit, d’autres randonneurs viendront également se mettre à l’abri dans le refuge, après avoir défait leur tente montée au bord du lac du Basto, premier des trois lacs allant au refuge de la Valmasque.

Lac Vert – Refuge de Valmasque

Après une nuit courte, nous remettons tant bien que mal nos affaires encore trempées de la veille, surtout les chaussures de randonnée que nous avions laissées à l’abri dehors… Il est à peine 7h, des pêcheurs étant déjà installés avec leur canne à pêche. Il reste déjà peu de traces de l’orage de la veille. Nous découvrons le panneau de la balise n°98a que nous aurions tant voulu trouver plusieurs heures auparavant.

Le paysage change de la journée de la veille. Nous passons à côté d’une belle cascade et longeons un moment un cours d’eau.

Lys Martagon

Joubarbe à toile d’araignée

Orchis tridenté

Les fleurs ne sont pas en reste également, de belles couleurs se dégageant de la végétation.

Chardon mauve

Des papillons vont de fleur en fleur, l’un d’entre eux allant même jusqu’à se poser sur nous! Vers midi, nous entrons dans Castérino et regagnons notre voiture pour rentrer.

Sète et son port de pêche

Eglise Saint-Joseph

La Décanale de Saint-Louis

Ce 10 mai 2009, nous nous rendons à Sète et y arrivons en fin de matinée. Mais le temps se gâte soudainement. Malgré la pluie fine et le vent, nous montons au sommet du Mont Saint-Clair, à 183 mètres d’altitude. Au détour d’une rue, au niveau de l’Église Saint-Joseph, nous voyons une pratique existant également dans le Vieux-Nice: des paires de chaussures sont suspendues sur les câbles électriques.

Panorama du Mont Saint-Clair

Malgré la grisaille, nous avons une jolie vue au niveau du Panoramique des Pierres Blanches. En effet, nous avons une vue plongeante sur Sète, la Mer méditerranée, les canaux et l’étang de Thau. La commune porte bien son nom de « Venise du Languedoc ».

Chapelle Notre Dame de la Salette

Nous visitons ensuite la Chapelle Notre Dame de la Salette datant de la fin du XIXe siècle et ses jolies fresques.

Théâtre de la Mer

Fort Richelieu

Puis nous redescendons vers le port de pêche et faisons une pause déjeuner dans un des restaurants du port avec au menu une paella de la mer. Nous repartons en longeant le bord de mer. Nous passons devant le Théâtre de la Mer, ancien fort, le cimetière marin dans lequel est enterré Paul Valéry, le Fort Richelieu… Dans le cimetière Le Py, se trouve la tombe de Georges Brassens.

MIAM – Sète

Nous finissons cette journée par le Musée International des Arts Modestes (MIAM). Dans le musée, nous pouvons regarder de nombreuses œuvres d’art pour le moins colorées et parfois très enfantines : peintures, sculptures, planches de bandes dessinées, anciens jouets…

Gignac

Pont de Gignac

Ce 9 mai 2009, en fin d’après-midi, nous partons de Saint-Guilhem-le-Désert pour nous rendre à Gignac, à un peu plus de 10 kilomètres de là. Avant d’arriver dans la commune, nous faisons une pause pour regarder de plus près le Pont de Gignac. Comme indiqué sur la plaque apposée sur le pont, ce dernier a été jugé comme le plus beau pont du XVIIIe siècle. Construit entre 1776 et 1810, il est à trois arches. Un sentier est aménagé le long des berges du fleuve Hérault.

Puis nous nous rendons à Gignac et commençons notre déambulation dans les rues et les places de la commune. A l’instar du pont de Gignac, plusieurs sites sont classés monuments historiques: la Grande Rue, l’église Notre Dame de Grâce, la place Saint-Pierre…

Tour de Gignac

A quelques jours près, nous aurions pu assister à une fête annuelle à Gignac. En effet, chaque année, le jour de l’Ascension est fêté l’âne Martin qui aurait, selon la légende, prévenu les villageois d’une attaque imminente des Sarrasins en l’an 719 et leur aurait permis de les repousser.

La nuit commence à tomber et nous reprenons la route à travers les vignobles pour rentrer à Montpellier, laissant derrière nous Gignac et son passé médiéval. Le lendemain, nous irons à Sète et son port de pêche.

« Older posts Newer posts »

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑