Catégorie : Mini crapahuteur (Page 31 of 41)

Petite balade au Boréon – Saint-Martin-Vésubie

Ce 13 juillet 2014, nous montons au lac du Boréon situé à quelques kilomètres de Saint-Martin-Vésubie. Nous nous garons sur le parking en face du Parc Alpha et commençons notre balade sur le sentier servant également de pistes de fond en hiver. Nous longeons les bords du cours d’eau Le Boréon et passons un pont en bois. Le sentier arboré monte de plus en plus. Le cours d’eau se trouve alors en contrebas.

Lys orangé

Joubarbe à toile d’araignée

Centaurée jacée

Nous sortons des sous-bois pour arriver dans une prairie très fleurie: lys orangés, centaurées, joubarbes à toile d’araignée… Nous continuons un peu de monter mais la pluie commence à tomber. L’orage n’est pas loin. Nous redescendons, à contre cœur et trempés, à notre voiture.

Mise à jour du 3 août 2021: Depuis la tempête Alex, il n’est plus possible de balader dans cet endroit du Boréon qui se situe entre le Parc Alpha et le parking inférieur, le pont en bois comme le sentier ayant été détruit et devenu un tas immense d’éboulis.

Visite de la Villa Carlotta – Tremezzo

Bellagio

Ce 8 juin 2014, nous prenons la navette de Bellagio pour nous rendre à Tremezzo et visiter la villa Carlotta. La traversée se fait sous un beau ciel bleu, la vue étant bien dégagée sur les sommets enneigés du lac de Côme. Après Varenna et Menaggio, le bateau fait escale à Tremezzo, à quelques mètres de la villa Carlotta.

Villa Carlotta – Tremezzo

Il y a beaucoup de touristes à avoir choisi la visite de la villa. Dès le portail d’entrée, nous ne regrettons pas notre choix, mais il est bien difficile de photographier le lieu sans qu’un touriste n’apparaisse sur nos clichés. 

Nous montons les escaliers en terrasses avec les tonnelles d’agrumes et conduisant à la villa de style néoclassique. Nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour observer la vue sur le lac et les multiples fleurs. Nous commençons par la visite de la villa qui fut construite à la fin du XVIIe siècle. Puis en 1850, elle devient la propriété de la princesse Charlotte de Prusse. Elle reçut, en effet, de sa mère, la villa au moment de son mariage avec le Duc Georges II de Saxe-Meiningen. Mais elle mourut en couches en 1855. La villa garda son nom.

L’intérieur de la villa a été aménagé en musée : nous pouvons y voir de nombreuses sculptures en marbre, peintures, tapisseries et fresques… A l’étage, le petit balcon offre une magnifique vue sur le lac et Bellagio en face.

Nous redescendons pour faire le tour d’une partie du jardin à l’italienne, très en vogue à la Renaissance italienne et aménagé ainsi à partir de 1856 par Georges II de Saxe-Meiningen. Tout a fleuri et nous avons la chance d’observer ce mélange de couleurs de cette très jolie collection d’espèces botaniques (rhododendrons, azalées, camélias, bambous…) à travers les allées, escaliers, terrasses et bassins tout autour de la villa. De-ci de-là nous tombons sur des sculptures.

Vu la chaleur du jour, nous profitons des coins ombragés où des bancs ont été installés. Nous restons bien plus longtemps dans le jardin moins prisé par les touristes que dans la villa. De nombreux voiliers voguent sur le lac de Côme.

Bellagio

Puis nous quittons la villa pour visiter Tremezzo, notamment l’un de ses parcs publics. De nombreux Italiens se sont installés en maillots de bain avec leurs serviettes, prenant les pelouses pour des plages de sable. Les enfants se baignent même dans les bassins, laissant impassibles les sculptures et jets d’eau. Nous ne sommes pourtant que début juin! Vers 17h, nous reprenons le bateau pour retourner à Bellagio avant d’y dîner, le soir venu.

Sur les traces de l’Arche de Ponadieu

Ce 31 août 2013, nous partons à Saint-Vallier-de-Thiey, dans l’arrière-pays grassois. Au Nord de la commune, au niveau du grand pré, nous nous y prenons à deux fois pour trouver à gauche une petite route goudronnée que nous empruntons jusqu’à une croix de fer, le parking étant à côté d’un réservoir d’eau. Pour débuter la randonnée, nous descendons un long moment par un sentier, les eaux de la Siagne se faisant entendre en contrebas. 

Nous marchons ensuite à travers une forêt des chênes verts. Peu avant la dernière descente vers l’arche, nous ne sommes plus seuls, des chèvres gambadant à travers les arbres et les rochers. En contrebas, nous voyons la Siagne qui semble jouer à cache-cache avec nous.

Nous nous rapprochons de l’arche et finissons par une courte descente. La vue sur l’arche et la couleur de l’eau sont magnifiques ! Cette arche s’est naturellement formée afin de permettre à la Siagne de continuer son chemin. Son nom viendrait de « lou pont natiou » (pont naturel car dû à un dépôt de calcaire d’une source disparue) ou de « lou pont a Diou » (pont de Dieu car en offrande à celui qui l’aurait façonné).

Il est temps de repartir par le même chemin. Puisque nous n’avions fait que descendre à l’aller, nous ne faisons que remonter désormais. Le jour commence à tomber lorsque nous revenons sur nos premiers pas. Nous finissons la soirée par un restaurant en terrasse à Saint-Vallier-de-Thiey, à défaut de voir des chauve-souris.

Randonnée en raquettes à Gréolières-les-Neiges

Ce 23 décembre 2012, nous montons à Gréolières-les-Neiges pour faire une randonnée en raquettes. Nous avons l’habitude d’effectuer cette randonnée qui offre de beaux points de vue sur le Mercantour enneigé. Il est possible d’y croiser  des chamois, mais pas ce jour-là.

Le départ a lieu un petit peu plus au-dessus du dernier parking de la station de ski, sur le boulevard du Grand Pré (balise n°207). C’est déjà la fin de matinée et nous n’avons qu’à suivre les traces laissées par les raquettes des randonneurs qui nous ont précédés. Nous partons en direction de Coursegoules et du plan des Baumettes pour rejoindre la cime de Jérusalem.

Nous arrivons à une bifurcation laissant apparaître une belle vue sur les sommets enneigés du Mercantour. Nous leur tournons le dos pour débuter l’ascension jusqu’à la cime de Jérusalem.

Arrivés au sommet, nous avons une belle vue sur le littoral et les communes de Cipières et de Gréolières. Puis, après une pause pique-nique, nous redescendons tranquillement vers la station de ski.

Visite de l’ouvrage de l’Agaisen – Sospel

Ce 16 septembre 2012, journée du Patrimoine, nous choisissons de nous rendre au-dessus de Sospel, à 900 mètres d’altitude, visiter un des ouvrages d’artillerie de la ligne Maginot, celui de l’Agaisen. Nous avons la possibillité de visiter ce lieu grâce à une équipe de bénévoles qui le préservent.

Un peu d’histoire : Cette fortification a été construite de 1930 à 1934. Elle a servi à défendre la vallée de la Bévéra avec l’ouvrage voisin de Saint-Roch pendant la Seconde Guerre Mondiale contre les troupes italiennes. Mais entre 1943 et 1944, les troupes allemandes se sont installées sur le site et ont utilisé une des tourelles lors de combat. En octobre 1944, les Allemands quittent les lieux et Sospel, tout en prenant soin de saboter l’ouvrage. Puis après guerre, le service du Génie militaire est chargé de sa reconstruction et fait appel à des villageois de Sospel mais aussi des ouvriers italiens…

Les armes et munitions encore présentes dans ces souterrains sur plusieurs niveaux impressionnent, telles que les conditions de vie de l’époque.

Tout avait été pensé pour permettre aux soldats de pouvoir vivre en autarcie trois mois, coupés de tout: des postes de commandement, des salles de filtres à air, des groupes électrogènes, une cuisine, des systèmes de ventilation, des magasins de nourritures, d’eau, de munitions et de gazole… Pour atteindre les blocs, nous passons par d’étroits escaliers, à côté des monte-charges.

Sospel

Une heure et demi s’est écoulée dans ce lieu resté figé dans le temps. Nous regagnons la sortie pour une pause café dans un des restaurants de Sospel.

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