Catégorie : Mini crapahuteur (Page 29 of 41)

Rocca Sparvièra ou le village maudit

Ce 1er novembre 2015, nous partons dans la vallée du Paillon en direction de Coaraze. L’objectif du jour : Rocca Sparvièra. Le soleil est au rendez-vous et nous pouvons débuter la randonnée. Nous voyons enfin les ruines du village maudit par la Reine Jeanne. En effet, on raconte, depuis des siècles, qu’on lui aurait servi lors d’un dîner de Noël les corps découpés de ses deux enfants… 

Dans le Verdon en voiture

Lac de Sainte-Croix

Ce 30 août 2015, nous nous levons tôt au camping de Sainte-Croix-du-Verdon, réveillés par les chants des oiseaux. Nous partons vers les Gorges du Verdon.

Les Salles du Verdon

Nous nous arrêtons à Salles-sur-Verdon pour nous renseigner auprès de l’Office du Tourisme et prendre un petit déjeuner sur la terrasse d’une boulangerie de la commune (café et viennoiseries). Nous en apprenons un peu plus sur ce village : lors de la construction du barrage, l’ancien village a été englouti sous les eaux du lac artificiel de Sainte-Croix en 1974 et a été reconstruit à l’emplacement actuel.

Pont du Galetas – vue sur le lac de Sainte-Croix

Pont du Galetas – vue sur le canyon

Puis nous reprenons la route jusqu’au Pont du Galetas qui offre un beau point de vue sur le lac de Sainte-Croix d’un côté et sur le canyon de l’autre. Nonobstant le peu de minutes de pause, nous voyons défiler des pédalos sur le lac et des canoës-kayaks  le long du canyon. Plus nous montons, plus la vue est vertigineuse sur le canyon puis au loin le lac de Sainte-Croix.

Nous faisons ensuite un petit détour par la D23.  Nous passons de nombreux lacets et nous garons pour admirer la vue à pic au niveau du belvédère de Trescaire.

Trigance

Comps sur Artuby

Nous faisons demi-tour et repartons en direction de Trigance et de Comps-sur-Artuby, en passant par Rougon. Nous ne pourrons malheureusement pas nous arrêter au Point Sublime, le lieu étant pris d’assaut par les touristes. Tout au long de la route, de nombreux départs de randonnées s’offrent à nous, comme en témoignent les voitures garées.

Rivière du Verdon

Vers midi, nous nous arrêtons sur le bas côté de la route, une voiture partant, afin de faire une pause pique-nique au bord de la rivière du Verdon. Nous sommes bientôt rejoints par d’autres groupes de touristes, ces derniers se baignant malgré la fraîcheur de l’eau. Au bout d’une heure, nous reprenons la route en direction de Fréjus.

Le sentier des Muletiers – lac de Sainte-Croix

Lac de Sainte-Croix

Ce 29 août 2015, nous sommes à Sainte-Croix-du-Verdon et passons une bonne partie de la journée au bord du lac de Sainte-Croix. Après avoir passé le camping et l’école de voile, nous marchons un peu avant de trouver un endroit ombragé pour étendre nos serviettes. Nous ne sommes pas les seuls à profiter du soleil. D’autres personnes sont également venues en famille ou entre amis. Des enfants se baignent. Des chiens pataugent dans l’eau. Des pédalos et des petits bateaux passent au loin. Un rapace passe au-dessus de nos têtes, mais trop haut pour l’identifier sans jumelles: un vautour fauve, un busard cendré? Nous n’en saurons rien.

Sentier des Muletiers

Puis vers 16h, le soleil tapant un peu moins, nous décidons de partir balader et optons pour le sentier des Muletiers. Ce circuit est indiqué comme facile et d’une durée de 2 heures. Nous prenons la route goudronnée sur notre droite. Peu après, sur notre gauche, débute la montée par un petit sentier caillouteux. Plus nous montons, plus la vue sur le lac s’élargit et se fait belle.

Nous arrivons, en à peine 1 heure de marche, au niveau d’un grand champ. Nous le longeons et continuons sur notre gauche pour amortir la descente jusqu’au lac.

Grèbe castagneux – Sainte-Croix-du-Verdon

Nous retrouvons ensuite la route goudronnée plate de l’aller. L’occasion de pouvoir observer un oiseau plonger et ressortir de la vase. Il s’agit d’un grèbe castagneux.

Nous prenons notre dîner sur une des tables de pique-nique aménagées sous les arbres, à quelques pas du bord de l’eau, avant de regarder le coucher de soleil. Il est alors temps de regagner le camping du village.

Randonnée dans le Boréon

Ce 9 août 2015, vers 9h00, nous nous garons sur le parking supérieur du Boréon, après avoir passé Saint-Martin-Vésubie et le Lac du Boréon. Nous partons de la balise n°420 (1.670 mètres d’altitude) et suivons le sentier le long d’une rive du cours d’eau. Puis à la balise n°421, nous continuons notre ascension en prenant, à droite, le sentier de la Maïris. Après avoir vu un troupeau de vaches, au détour d’un pont en bois, nous pouvons voir au loin un chamois.

Nous arrivons bientôt au chalet Vidron (balise n°422) situé à 1.770 mètres d’altitude. Nous continuons et passons le pont de Peïrastrèche (balise n°423). Nous montons encore par un sentier arboré.

Chamois – Boréon

A travers les arbres, nous avons alors la chance d’observer un petit groupe de chamois à quelques pas de nous. Après une bonne pause pour les regarder et les photographier, nous reprenons notre ascension jusqu’à apercevoir, cette fois, un peu plus loin, se fondant presque avec les gros blocs de rochers, des marmottes.

Marmotte – Boréon

Nous nous arrêtons une nouvelle fois pour déjeuner, avec une jolie vue, sur les va-et-vient des marmottes et des chamois. Mais bientôt une pluie fine commence à tomber. Même si l’envie de continuer jusqu’au lac de Trécolpas est grande, il est plus prudent de faire demi-tour pour regagner notre voiture, peu après 15h00.

Balade au barrage de Malpasset

Cela faisait bien trop de fois que nous passions au-dessus du parking d’accès au barrage de Malpasset sur l’autoroute A8, à quelques kilomètres au Nord de Fréjus, sans prendre le temps de nous y rendre. C’est chose faite ce 15 août 2015, malgré le temps qui commence à tourner et qui fait écho à cette grande catastrophe ayant conduit à la rupture de ce barrage-voûte le 2 décembre 1959.

Le sentier témoigne encore de l’horreur inouïe de ce soir-là : de-ci de-là, des morceaux de ferrailles sortent de nulle part du sol tandis qu’à d’autres endroits, des blocs immenses de pierre et de béton nous font face alors que le barrage est encore loin. Et une fois arrivés au pied du barrage détruit, nous nous sentons bien petits et sans voix.

Pour autant, la nature a repris ses droits, à l’instar d’autres grandes catastrophes du XXe siècle. La végétation a bien repoussé, comme ces mûriers accolés au barrage même. Les gouttes d’eau se font de plus en plus ressentir et nous décidons de rentrer.

Un peu d’histoire : Après des pluies torrentielles en novembre 1959, le barrage de Malpasset, rempli à ras bord, a cédé à 21h13. L’eau ainsi libérée du Reyran (près de 50 millions de m3) s’est transformée en une vague de plus de 40 mètres de hauteur et, en à peine 20 minutes, a emporté 423 vies, de nombreux animaux et détruit tout sur son passage (habitations, voies ferrées, routes, plantations…) jusqu’à la Mer à hauteur de Fréjus. Des causes naturelles et humaines sont à l’origine de ce drame ; ce qui ressort des suites judiciaires (Cass. Crim. 7 décembre 1967 (N°66-91852) ; CE, Ass. 28 mai 1971 (N°76216)).

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