Catégorie : Mini crapahuteur (Page 13 of 41)

Retour dans le passé à Tourrette-Levens

Ce 2 juin 2016, nous allons à Tourrette-Levens, village perché à une dizaine de kilomètres de Nice. Nous passons souvent dans cette municipalité mais n’avions pas pris le temps de la visiter, malgré notre curiosité pour les œuvres d’art installées au bord de la route et des ronds-points. Après avoir garé la voiture, nous montons jusqu’aux ruines du Château datant du XIIème siècle dont il ne reste qu’une seule tour – classé aux Monuments Historiques, mais pas d’une seule traite puisque nous nous arrêtons pour visiter les trois musées municipaux, à l’entrée gratuite: musée de la Préhistoire, musée des métiers traditionnels et musée d’histoire naturelle.

Ruines de Châteauneuf Villevieille

Nous commençons par le Jardin des métiers qui offre également une jolie vue sur les ruines de Châteauneuf Villevieille. Nous pouvons ainsi voir une meule pour aiguiser des outils ainsi que d’autres outils anciens au milieu de plantes méditerranéennes.

Nous continuons de monter en passant devant de nouvelles sculptures puis faisons le tour du Jardin médiéval du Château qui fut recréé en 2014. Ce petit jardin est joliment aménagé avec de  nombreuses plantes médicinales, aromatiques et aussi des fraisiers… Un petit banc permet à certains de rejouer des saynètes d’amour courtois.

Quelques mètres plus loin, nous arrivons au sommet (446 mètres) avec son belvédère qui offre un panorama sur Nice et la Mer Méditerranée d’un côté et sur l’arrière-pays niçois, avec le plateau de la Madone d’Utelle, de l’autre côté. Nous revenons sur nos pas pour visiter le Musée d’histoire naturelle et sa jolie collection de papillons situé dans le Château de Tourrette-Levens. Que de papillons et d’autres insectes provenant du monde entier! De quoi inspirer les enfants dans une carrière d’entomologiste?

Chapelle des pénitents blancs

Verdier d’Europe

Puis nous redescendons jusqu’à la Chapelle des pénitents blancs datant du XIIe siècle et dont il ne reste que le clocher triangulaire. C’est aussi l’occasion pour nous de voir un verdier d’Europe posé sur un cerisier ainsi qu’une grande peluche d’ourse diseuse de bonne aventure assise sur un fauteuil.

Nous retournons sur la Montée du Château et atteignons presque immédiatement le Musée de la Préhistoire situé dans une maison-rempart. Nous y découvrons une exposition temporaire sur « les 10 idées reçues de la Préhistoire », un vrai/faux ludique pour les enfants comme par exemple: « les mammouths étaient énormes » ou « l’homme préhistorique ne vivait que dans des grottes ». Nous pouvons voir aussi des objets datant de l’époque paléolithique et découverts lors des fouilles de la Grotte du Merle et de la Baume Périgaud, aux alentours de Tourrette-Levens. Il y a également la moulure d’un mammoutheau découvert en Russie et la reconstitution d’une grotte ornée.

Nous regagnons notre voiture, prenant un peu plus le temps qu’à l’aller pour regarder les différentes sculptures, peintures et autres œuvres d’art dans les rues de Tourrette-Levens, l’aller ayant été plus centré sur le parcours audio avec des QRcodes relatant des informations sur la Préhistoire dans les Alpes-Maritimes, comme par exemple la domestication du feu par des Homo Erectus, des chasseurs établis à Terra Amata, il y a environ 400 000 ans avant notre ère.

Le temps d’une visite au Parc Phoenix

Loutre cendrée

Ce 8 juin 2019, nous allons entre amis au Parc Phoenix. Nous commençons par les loutres naines d’Asie ou loutres cendrées en pleine dégustation d’escargots. Quelle agilité pour les manger: elles les trempent dans l’eau, les cassent puis finissent par tout dévorer à l’exception des coquilles. Malheureusement, cette espèce est classée comme vulnérable, notamment en raison de la destruction de son habitat et des trafics pour en faire des animaux de compagnie.

Ouistiti

Kookaburra

Puis nous allons dans la serre dans laquelle sont désormais installés les ouistitis. Avant de les voir, nous sommes survolés par un oiseau qui vient se poser juste au-dessus de l’enclos des tortues. Cet oiseau me semble familier, le martin-pêcheur et l’Australie me venant en tête. Après vérification, il s’agit d’un kookaburra, un martin chasseur géant originaire d’Australie.

Crocodile du Nil

Flamant rose

Nous continuons le tour de la serre avec cette fois-ci les crocodiles du Nil puis les flamants roses. Nous allons également voir les insectes avec notamment des sauterelles et des phasmes.

Tortue sillonnée

Puis nous faisons un petit passage devant l’enclos des tortues sillonnées. Elles sont bien plus petites qu’à notre précédente venue. Et pour cause! Il y a eu de nombreuses naissances depuis février 2019. Outre l’enclos habituel, nous pouvons les observer dans le vivarium de la serre. Le temps de grandir un peu, elles seront ensuite confiées au Village des tortues de Gonfaron jusqu’à leur 6 ou 8 ans, avant d’être réintroduites, de concert avec le Village des tortues de Noflaye, dans la réserve de Ferlo, au Nord du Sénégal.

Orchidée vanda bleue

Hibiscus

La végétation est également bien fleurie dans la serre, à l’instar des orchidées (orchidées vanda, orchidées papillon, etc.) et des hibiscus. La température est bien élevée, pour nous rappeler si besoin était, leur nature exotique.

Depuis notre dernière venue, il y a de nouvelles œuvres de Street Art en bleu et blanc qui ont fait leur apparition un peu partout dans le parc comme par exemple celle sur le bassin des loutres ou celle située juste avant de rentrer dans la serre. Invitation à la flânerie, elles se fondent parfaitement dans le décor des lieux, à l’instar des enfants courant dans le labyrinthe de la bambouseraie.

Du Street Art à Villefranche-sur-Mer

Ce 1er juin 2019, après notre balade sur le sentier botanique du parc de la Grande Corniche, nous allons à Villefranche-sur-Mer. La commune accueille du 30 mai au 2 juin 2019 une manifestation de Street Art, « Craie Art » avec David Zinn. Cet artiste américain a, pour l’occasion, disséminé ça et là dans les rues de la commune ses œuvres éphémères à la craie. Nous en voyons une avant même d’arriver sur le parking du bord de mer, au niveau des chaises rouges posées peu après la citadelle: une tortue.  Nous en verrons une autre déjà presque effacée sur la place Amélie Pollonais, datant sans doute du 30 mai et représentant deux personnages emblématiques de l’artiste: Sluggo et Philomena.

Le sentier botanique du Parc de la Grande Corniche

Ce 1er juin 2019, nous allons au Fort de la Revère, point de départ de notre balade dans le parc de la Grande Corniche. Tout a encore bien fleuri depuis le mois de mars. Après une courte pause pique-nique, nous faisons le sentier botanique dont le départ se situe quelques mètres après la Maison de la Nature. Le soleil tape et la plupart des endroits à l’ombre a déjà été utilisée par le troupeau de vaches, les bouses témoignant de son passage.

Ciste cotonneux

Des panneaux indiquent certaines plantes et arbres présents le long du sentier: euphorbe épineuse, ciste blanc, calycotome épineux, pistachier lentisque… Nous avions reconnu avant le panneau les nombreux cistes cotonneux également appelés cistes blancs. L’odeur du thym sauvage se répand dans l’air.

Gazé

Piéride du chou

Parmi toute cette végétation aux couleurs variées volètent de nombreux papillons, des plus grands comme le flambé ou le vulcain aux plus petits. Nous voyons notamment des flambés, un gazé également appelé piéride de l’aubépine, des piérides du chou, des azurés communs, etc.

Azuré commun

Ascalaphe soufré

Mais il nous est bien difficile de les identifier pour la plupart. Il y a également toutes sortes d’autres pollinisateurs tels que des bourdons et des abeilles qui se régalent, passant de fleur en fleur. Nous voyons également un insecte qui semble être un papillon ou une petite libellule mais qui s’avère être en réalité un ascalaphe soufré.

Nous faisons une petite pause à un endroit où se situe une roche broyée entre les deux lèvres d’une faille. Au loin, les sommets du Mercantour, notamment le Mont Mounier, sont encore bien enneigés.

Puis nous reprenons le sentier sur notre gauche et arrivons bientôt à la cime de Simboula (675 mètres d’altitude) avec sa tour d’observation, permettant une jolie vue surplombant la rade de Villefranche-sur-Mer.

Le sentier se termine en descente jusqu’à la maison de la Nature (balise n°642). Nous en profitons pour aller voir l’exposition temporaire sur « Les Alpes de la Méditerranée ». Puis nous regagnons notre voiture pour une glace bien méritée à Villefranche-sur-Mer, commune accueillant pour quelques jours une manifestation de Street Art avec David Zinn.

Le temps d’une visite au Parc Alpha

Ce 30 mai 2019, nous allons au Parc Alpha, le soleil étant au rendez-vous. Avant de nous y rendre, nous avons relu Les loups d’Anne Royer et Shiilia (éd. Larousse, coll. Ma baby encyclopédie, 2017). En ce jour férié, il y a beaucoup de visiteurs qui ont choisi de s’y rendre. Nous achetons également sur place, avec les billets d’entrée, un journal d’exploration élaboré pour les enfants avec des quiz des saisons du parc (éd. Artonic, 2018).

Violettes des bois

Nous faisons un petit tour par la petite ferme où des canards gambadent ça et là pendant que des enfants s’amusent à ramasser du fumier dans des petites brouettes avec des râteaux et des pelles. Il y a également des lapins, un lièvre variable et d’autres animaux de la ferme.

Pulmonaires

Dames de 11 heures

Puis nous nous dirigeons vers les enclos des loups. La neige de notre visite précédente a fait place à de nombreuses fleurs: myosotis des champs, pensées, pulmonaires, boutons d’or, fraisiers, dames de onze heures (également appelées ornithogale en ombelle), violettes des bois… Nous continuons de monter le sentier avec une petite halte au niveau de la maison des soigneurs. La meute des Erps n’est pas visible au moment où nous passons. Nous ne verrons que des pinsons des arbres.

Loup européen

15h45 approchant, nous allons ensuite à l’affût de la meute du Pelago composé de loups européens, déjà envahi de visiteurs venus également voir le nourrissage des loups. Nous pourrons quand même voir deux loups peu avant que le nourrissage ne commence. Puis des grands corbeaux se feront entendre et s’approcheront des morceaux de viande dispersés ça et là par les soigneurs. D’autres loups viendront alors se nourrir. Dommage de ne pouvoir voir ces loups en semi-liberté que derrière des grillages et non en pleine nature (avec la part de chance d’une telle rencontre!).

Loup canadien

Nous laissons ces loups sous le regard des autres visiteurs puis nous redescendons à la maison des soigneurs qui fait également office d’affût avec une baie vitrée pour la meute du Boréon, des loups canadiens. Nous aurons de la chance. D’abord caché derrière les arbres, un loup s’approche du point d’eau pour s’allonger un court moment. Nous apprendrons d’un soigneur qu’il s’agit de Drakkar, l’oméga de la meute et qui est bien imposant quand même. D’autres loups canadiens resteront bien à l’abri dans la forêt. Nous regagnons notre voiture avec en tête ce dernier loup, celui si souvent décrit dans nos contes traditionnelles (loup noir aux yeux jaunes).

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