Catégorie : Mini visiteur (Page 7 of 10)

Fête des châtaignes à la Bolline-Valdeblore

Ce 21 octobre 2018, nous nous rendons à la Bolline-Valdeblore pour la fête des châtaignes. Il y a déjà beaucoup de monde. Il est bien compliqué de traverser le village avec la voiture et de trouver une place pour se garer. A la sortie du village, nous arrivons enfin à avoir une place.

Nous remontons vers le pont et les premiers stands. Nous étions déjà venus en 2015. Nous retrouvons des stands similaires: vente de poules pondeuses, de miel et bien sûr de châtaignes et autres produits régionaux. Pour les plus jeunes, il est possible de faire un petit tour en poney.

Nous nous rapprochons de la place centrale où la foule afflue pour la dégustation gratuite de châtaignes grillées et de vin chaud. Une fois servis, nous restons sur la place de la Poste le temps d’une animation musicale folklorique, des musiciens et des danseurs de chants locaux. Puis nous continuons de remonter la rue principale pour atteindre une autre place, cette fois sous les sons de tambours et fifres (petites flûtes en bois). Nous nous arrêtons à quelques stands pour acheter crèmes de marrons et châtaignes fraîches. Il est alors temps de rentrer et de profiter des teintes automnales du trajet de retour.

Petite sortie au parc Areca – Saint-Aygulf

Ce 2 août 2018, nous allons au parc Areca, à Saint-Aygulf, pour une petite sortie à l’ombre des arbres et sous les chants des oiseaux. Créé au début des années 2000/2001, ce jardin botanique permet aux enfants de jouer dans l’aire de jeux, à d’autres de se promener dans les allées parmi une végétation méditerranéenne variée. Au niveau de la bambouseraie et de la palmeraie, des petits ponts en bois ont été aménagés. En traversant le parc, nous pouvons également rejoindre le chemin des douaniers et les différentes calanques qui le composent.

Peu de promeneurs lèvent les yeux pour observer les oiseaux malgré leurs nombreux chants. Parmi les passereaux, nous avons ainsi le plaisir d’observer une perruche à collier verte. Ce n’est pas le seul endroit où l’on peut en voir puisqu’une colonie de perruches à collier s’est développée aux étangs de Villepey.

Visite du Trophée d’Auguste – La Turbie

Ce 15 avril 2018, nous allons à La Turbie pour visiter le Trophée d’Auguste également appelé Trophée des Alpes. Nous nous garons sur une des places du parking proche de l’entrée du site. Avant d’y aller, nous marchons au bout de l’allée aménagée et qui offre un joli panorama sur le littoral jusqu’aux côtes italiennes et une vue plongeante sur Monaco.

Orchis – La Turbie

Muscari – La Turbie

Mésange charbonnière – La Turbie

Puis nous revenons sur nos pas et rentrons sur le site du Trophée. Nous passons par un petit sentier balisé et entouré de haies fleuries. L’occasion d’entendre et d’observer de nombreux oiseaux: mésanges charbonnières, mésanges bleues… Les pelouses sont également bien fleuries: pâquerettes, orchis, muscari…

Puis nous arrivons devant la face Est du Trophée, du côté de l’escalier permettant d’y monter et du petit musée. L’édifice est construit en gros blocs de calcaire. D’autres parties comme les sculptures, l’inscription et les chapiteaux sont en marbre de Carrare.

Nous montons les premiers escaliers aux marches hautes. Il y a une centaine de marches au total. Nous arrivons à la fin d’un petit escalier en colimaçon sur une plateforme. Gare au vertige! La vue sur la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat est magnifique.

Nous faisons le tour pour monter le dernier petit escalier métallique. Nous avons à nouveau la vue sur le musée en contrebas et le littoral côté monégasque et le promontoire de la Tête de Chien (à 550 mètres d’altitude).

Puis nous redescendons et marchons du côté de la face Sud du Trophée. Sur notre droite, nous voyons la Porte médiévale du Réduit de la Tour.

Nous arrivons ainsi devant la face Ouest du Trophée, très impressionnante avec son immense inscription en latin telle que transmise par Pline l’Ancien au Ier siècle après Jésus-Christ et qui énumère les 45 tribus alpines vaincues par l’Empereur Auguste. Nous pouvons également voir deux sculptures encadrant cette inscription et reflétant cette victoire.

Musée du Trophée d’Auguste – La Turbie

Nous terminons le tour du Trophée par la face Nord. Puis nous rentrons dans le musée dans lequel on peut voir une copie de la statue de l’Empereur Auguste et une maquette du Trophée réalisée par les architectes en chef des Monuments Historiques, Jean-Camille et Jules Fourmigé (père et fils), ainsi que de nombreuses explications liées au site.

Un peu d’histoire: Le Trophée des Alpes fut érigé en l’honneur de l’Empereur Auguste, neveu de Jules César, en l’an 7-6 avant Jésus-Christ pour célébrer, tel un Dieu, sa victoire sur les peuples des Alpes, en particulier les tribus ligures, en l’an 14 avant Jésus-Christ, ce qui permit d’unifier les Gaules avec la Gaule cisalpine et qui couvrait ce qui correspond aujourd’hui à l’Italie du Nord et notamment la Ligurie. Le Trophée se situe au point le plus haut de la Via Julia Augusta. Le Trophée servait également de frontière entre l’Italie et la Gaule transalpine.

Au Moyen-Age, le Trophée fut transformé en forteresse jusqu’à sa destruction partielle par Louis XIV en 1705, lors de la Guerre entre la France et le Duché de Savoie. Il servit alors de carrière pour construire les maisons du vieux village de La Turbie et de l’Église Saint-Michel.  Après le rattachement du Comté de Nice à la France, les vestiges du Trophée sont classés Monument historique en 1865. Dès lors, tout est mis en œuvre pour sa restauration, notamment dans les années 1930 grâce au mécène américain Edward Tuck. Inauguré en 1934, le Trophée ainsi restauré mesure 35 mètres de haut. Il semblerait qu’à l’origine, une immense sculpture d’Auguste  trônait au sommet. Le Trophée aurait ainsi mesuré 49 mètres.

A noter qu’il existe un seul autre Trophée de ce type en Roumanie, à Adamclisi : la colonne d’Adamclisi également dénommée Trophée de Trajan, du nom de l’Empereur romain Trajan en hommage à sa victoire lors de la bataille d’Adamclisi en l’an 101-102. Dédié au Dieu Mars, l’édifice comporte également une inscription latine mentionnant les tribus vaincues, à savoir principalement les Daces et les Germains.

Visite de l’Hermione en escale à Toulon

Ce 6 avril 2018, nous partons à Toulon pour monter à bord de l’Hermione, ou plus exactement d’une réplique de la célèbre frégate reconstruite de 1997 à 2014 par l’Association Hermione-La Fayette, association de bénévoles passionnés. Ce n’est pas n’importe quelle escale pour cette frégate puisqu’en 1870, La Fayette partit du port de Toulon pour rejoindre les insurgés américains en guerre contre les Britanniques et participer ainsi à la Guerre d’Indépendance des États-Unis. 

Nous sommes nombreux à faire la queue pour pouvoir monter sur la frégate dont la coque est entièrement faite de chênes et les voiles en lin. Côté poupe, nous nous approchons du gouvernail doté de deux grandes barres pour l’utiliser. Nous ne pourrons pas aller à l’avant de la frégate et des cages à poule car cette partie comme l’intérieur (couchages, cuisine, réfectoire…) sont réservés aux 80 membres de l’équipage (à l’époque plus de deux cents hommes). Nous passons à côté des canons au calibre des boulets de 12 livres et des nombreux cordages en manille et en chambre, enduits de résine de pin. Au centre de la frégate, des bénévoles s’attellent à la tâche, derrière une chaloupe de sauvetage. 

En redescendant de la frégate, nous pouvons voir de plus près la figure de proue, un lion. Mais pour voir l’Hermione mâts déployés, il convient de venir lorsqu’il quitte le port au large, dixit l’un des bénévoles. En effet, pour des raisons de sécurité et des normes actuelles de navigation, la frégate est dotée de moteurs qui sont avant tout utilisés pour rentrer et sortir du port. 

Eau turquoise à Nice

Ce 1er avril après-midi, nous sortons balader du port de Nice à la colline du Château, les deux sites étant envahis de touristes et de promeneurs du dimanche. Soleil, vent et vagues frappant les rochers transforment les bords de la Mer Méditerranée en eau d’une belle couleur turquoise. Les plages de galets se sont réduites. Nous avançons tant bien que mal jusqu’aux escaliers de la colline du Château jouxtant le quai Rauba Capeu. Au niveau de la Pointe de Rauba Capeu et de l’ancienne plage de la police, une immense sculpture d’œuf de Pâques a été posée à côté de celle de « I love Nice ».

Les ascenseurs étant fermés, la foule se presse aussi au niveau de l’escalier Lesage. Nous décidons de prendre des escaliers moins prisés par les touristes et passons dans le Vieux Nice. Nous prenons la rue Droite puis les rues Rossetti, Saint-Joseph et Honoré Ugo. Nous gagnons ainsi le chemin arboré avec des escaliers aménagés de la colline du Château. Cette colline est considérée comme le berceau de la ville de Nice.

Nous arrivons au niveau des aires de jeux pour les enfants. Là encore, il y a beaucoup de monde : des enfants jouant sur les jeux aménagés ou au ballon, des marcheurs, des gens assis sur la pelouse… Nous en profitons pour aller admirer la vue sur la Mer en contrebas. Il n’y a désormais plus de château, seulement des ruines. En effet, construit au XIe siècle, le château fut détruit en 1706 par les troupes de Louis XIV. Désormais, le site est un lieu de détente et de magnifiques points de vue sur la Baie des Anges, le port et la vieille ville.

Puis nous redescendons en passant près de la Cascade et retrouvons le chemin de l’aller : le Vieux Nice, le port et le parking Infernet devenu le parking du Phare.

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