Catégorie : Mini visiteur (Page 4 of 10)

Le temps d’une visite à la 20e Nuit des Coupoles Ouvertes

Ce 6 juillet 2019, nous nous rendons à la 20e édition de la Nuit Coupoles Ouvertes qui a lieu, comme tous les deux ans, sur le plateau de Calern, de 14h à minuit. L’observatoire de Caussols ouvre ainsi ses portes, ou plutôt ses coupoles, au public, pour la plus grande joie des petits et des grands astronomes en herbe. Tout est bien organisé, que ce soit l’accès au parking que les différents stands ou les visites guidées des instruments scientifiques. Nous prenons en cours de route une conférence pour les 6 ans et plus intitulée « Les pingouins du Pôle Sud marchent-ils la tête en bas? ». Nous voyons aussi les télescopes du bâtiment C2PU et rentrons dans le bâtiment MéO, après avoir lu des panneaux sur des missions russes et américaines.

Traquet motteux

Il fait chaud et le ciel est bien dégagé permettant d’observer le soleil et aussi la lune. Des lunettes astronomiques et télescopes ont été installés par des membres de différents clubs d’astronomes amateurs venus de la région Sud ou des étudiants de l’Université de Nice Sophia Antipolis à plusieurs endroits du site. Par exemple, au niveau du bâtiment PicardSol, il est possible d’observer le soleil grâce à un solarscope et de poser quelques questions sur le cycle solaire, l’activité solaire étant faible en cette fin de cycle 24. Mais c’est aussi l’occasion de voir un traquet motteux qui reste posé un long moment sur des rochers un peu plus bas.

Puis nous revenons sur nos pas pour nous rendre aux stands d’activité pour les enfants, comme par exemple du coloriage pour fabriquer une toupie chromatique. Nous faisons ensuite une petite pause à l’ombre des rares arbres du plateau de Calern, le temps d’observer de nombreux papillons voleter. Puis il est temps pour nous de rentrer et notons d’y revenir dans deux ans pour participer à la soirée, en ayant alors la tête sous les étoiles et tenter aussi de finir le jeu de piste. Des voitures continuent d’arriver pour les animations prévues le soir sous le ciel étoilé.

La cascade de Gairaut

Nous avons l’habitude d’aller marcher ou courir sur le canal de Gairaut et ses anciens petits ponts mais n’avions jamais pris le temps d’aller jusqu’à la cascade de Gairaut, située plus haut sur l’ancien chemin de Gairaut. C’est chose faite ce 22 juin 2019, malgré le temps orageux.  En réalité, tout est artificiel et a été créé par la Compagnie Générale des Eaux en 1883: un chalet alpin en bois d’inspiration autrichienne,  la cascade, les bassins et la grotte avec ses stalactites et accessoires en rocailles. Le canal permettait d’alimenter Nice en eau provenant de la Vésubie à partir de la fin du XIXe siècle et pour la première fois en 1883. Le site était d’ailleurs un incontournable à la Belle Époque.

L’ensemble est inscrit au Monument historique depuis 2001 et a gardé son cachet très pittoresque, même si le chalet est à l’abandon. Le lieu offre également une vue panoramique sur Nice avec notamment le littoral méditerranéen et la Colline du Château. Nous ne nous attardons pas, l’averse s’étant invitée.

Retour dans le passé à Tourrette-Levens

Ce 2 juin 2016, nous allons à Tourrette-Levens, village perché à une dizaine de kilomètres de Nice. Nous passons souvent dans cette municipalité mais n’avions pas pris le temps de la visiter, malgré notre curiosité pour les œuvres d’art installées au bord de la route et des ronds-points. Après avoir garé la voiture, nous montons jusqu’aux ruines du Château datant du XIIème siècle dont il ne reste qu’une seule tour – classé aux Monuments Historiques, mais pas d’une seule traite puisque nous nous arrêtons pour visiter les trois musées municipaux, à l’entrée gratuite: musée de la Préhistoire, musée des métiers traditionnels et musée d’histoire naturelle.

Ruines de Châteauneuf Villevieille

Nous commençons par le Jardin des métiers qui offre également une jolie vue sur les ruines de Châteauneuf Villevieille. Nous pouvons ainsi voir une meule pour aiguiser des outils ainsi que d’autres outils anciens au milieu de plantes méditerranéennes.

Nous continuons de monter en passant devant de nouvelles sculptures puis faisons le tour du Jardin médiéval du Château qui fut recréé en 2014. Ce petit jardin est joliment aménagé avec de  nombreuses plantes médicinales, aromatiques et aussi des fraisiers… Un petit banc permet à certains de rejouer des saynètes d’amour courtois.

Quelques mètres plus loin, nous arrivons au sommet (446 mètres) avec son belvédère qui offre un panorama sur Nice et la Mer Méditerranée d’un côté et sur l’arrière-pays niçois, avec le plateau de la Madone d’Utelle, de l’autre côté. Nous revenons sur nos pas pour visiter le Musée d’histoire naturelle et sa jolie collection de papillons situé dans le Château de Tourrette-Levens. Que de papillons et d’autres insectes provenant du monde entier! De quoi inspirer les enfants dans une carrière d’entomologiste?

Chapelle des pénitents blancs

Verdier d’Europe

Puis nous redescendons jusqu’à la Chapelle des pénitents blancs datant du XIIe siècle et dont il ne reste que le clocher triangulaire. C’est aussi l’occasion pour nous de voir un verdier d’Europe posé sur un cerisier ainsi qu’une grande peluche d’ourse diseuse de bonne aventure assise sur un fauteuil.

Nous retournons sur la Montée du Château et atteignons presque immédiatement le Musée de la Préhistoire situé dans une maison-rempart. Nous y découvrons une exposition temporaire sur « les 10 idées reçues de la Préhistoire », un vrai/faux ludique pour les enfants comme par exemple: « les mammouths étaient énormes » ou « l’homme préhistorique ne vivait que dans des grottes ». Nous pouvons voir aussi des objets datant de l’époque paléolithique et découverts lors des fouilles de la Grotte du Merle et de la Baume Périgaud, aux alentours de Tourrette-Levens. Il y a également la moulure d’un mammoutheau découvert en Russie et la reconstitution d’une grotte ornée.

Nous regagnons notre voiture, prenant un peu plus le temps qu’à l’aller pour regarder les différentes sculptures, peintures et autres œuvres d’art dans les rues de Tourrette-Levens, l’aller ayant été plus centré sur le parcours audio avec des QRcodes relatant des informations sur la Préhistoire dans les Alpes-Maritimes, comme par exemple la domestication du feu par des Homo Erectus, des chasseurs établis à Terra Amata, il y a environ 400 000 ans avant notre ère.

Le temps d’une visite au Parc Phoenix

Loutre cendrée

Ce 8 juin 2019, nous allons entre amis au Parc Phoenix. Nous commençons par les loutres naines d’Asie ou loutres cendrées en pleine dégustation d’escargots. Quelle agilité pour les manger: elles les trempent dans l’eau, les cassent puis finissent par tout dévorer à l’exception des coquilles. Malheureusement, cette espèce est classée comme vulnérable, notamment en raison de la destruction de son habitat et des trafics pour en faire des animaux de compagnie.

Ouistiti

Kookaburra

Puis nous allons dans la serre dans laquelle sont désormais installés les ouistitis. Avant de les voir, nous sommes survolés par un oiseau qui vient se poser juste au-dessus de l’enclos des tortues. Cet oiseau me semble familier, le martin-pêcheur et l’Australie me venant en tête. Après vérification, il s’agit d’un kookaburra, un martin chasseur géant originaire d’Australie.

Crocodile du Nil

Flamant rose

Nous continuons le tour de la serre avec cette fois-ci les crocodiles du Nil puis les flamants roses. Nous allons également voir les insectes avec notamment des sauterelles et des phasmes.

Tortue sillonnée

Puis nous faisons un petit passage devant l’enclos des tortues sillonnées. Elles sont bien plus petites qu’à notre précédente venue. Et pour cause! Il y a eu de nombreuses naissances depuis février 2019. Outre l’enclos habituel, nous pouvons les observer dans le vivarium de la serre. Le temps de grandir un peu, elles seront ensuite confiées au Village des tortues de Gonfaron jusqu’à leur 6 ou 8 ans, avant d’être réintroduites, de concert avec le Village des tortues de Noflaye, dans la réserve de Ferlo, au Nord du Sénégal.

Orchidée vanda bleue

Hibiscus

La végétation est également bien fleurie dans la serre, à l’instar des orchidées (orchidées vanda, orchidées papillon, etc.) et des hibiscus. La température est bien élevée, pour nous rappeler si besoin était, leur nature exotique.

Depuis notre dernière venue, il y a de nouvelles œuvres de Street Art en bleu et blanc qui ont fait leur apparition un peu partout dans le parc comme par exemple celle sur le bassin des loutres ou celle située juste avant de rentrer dans la serre. Invitation à la flânerie, elles se fondent parfaitement dans le décor des lieux, à l’instar des enfants courant dans le labyrinthe de la bambouseraie.

Du Street Art à Villefranche-sur-Mer

Ce 1er juin 2019, après notre balade sur le sentier botanique du parc de la Grande Corniche, nous allons à Villefranche-sur-Mer. La commune accueille du 30 mai au 2 juin 2019 une manifestation de Street Art, « Craie Art » avec David Zinn. Cet artiste américain a, pour l’occasion, disséminé ça et là dans les rues de la commune ses œuvres éphémères à la craie. Nous en voyons une avant même d’arriver sur le parking du bord de mer, au niveau des chaises rouges posées peu après la citadelle: une tortue.  Nous en verrons une autre déjà presque effacée sur la place Amélie Pollonais, datant sans doute du 30 mai et représentant deux personnages emblématiques de l’artiste: Sluggo et Philomena.

« Older posts Newer posts »

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑