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Les Fontaines bleues du Château de Beaulon

Château de Beaulon – août 2009

Ce 18 mai 2012, nous allons visiter, à nouveau, le Château de Beaulon et ses fontaines bleues, à Saint-Dizant-du-Gua. Nous nous y étions déjà rendus en août 2009 et avions, à l’époque, fini notre visite par une dégustation de délicieux pineaux, d’autres visiteurs optant pour les cognacs.

Les Fontaines bleues – mai 2012

Nous passons le portail d’entrée pour nous garer sur le petit parking du château (entrée payante). Puis nous commençons par la visite du parc en déambulant à travers les petits sentiers arborés longeant ou traversant les fontaines bleues d’un bassin à l’autre : Miroir des Fées, Fontaine aux Fées, Fontaine de la Main rouge… La couleur bleue turquoise semble quasi magique et est pourtant due à la présence d’algues microscopiques.

Le temps semble, en effet, s’être arrêté dans ce parc classé au titre des Jardins remarquables. On en cherche presque la présence des Fées! Nous sommes sortis de notre rêverie par un chien qui aboie et qui court après un frisbee ou peut-être les libellules qui virevoltent de-ci de-là.

Nous finissons le tour du parc par la face Nord du Manoir, de style gothique et de son pigeonnier qui était un privilège à l’époque de sa construction.  Le Château de Beaulon fut construit vers 1480 et est de style Renaissance; ce qui ajoute une note romantique de plus à l’atmosphère du parc.

Citadelle d’Entrevaux

Le 18 avril 2008, nous nous préparons pour gravir la citadelle d’Entrevaux. Pour y accéder, tout se fait à pied : nous passons le pont-levis du village fortifié et nous empruntons le sentier aménagé par Vauban, à la fin du XVIIe siècle. Après avoir payé l’entrée au distributeur et passé le tourniquet, nous commençons notre visite par le Musée de la Poudrière retraçant l’histoire militaire de la citadelle.

Puis nous entamons d’un pas décidé l’ascension jusqu’au donjon : 9 rampes en zigzag et 156 mètres de dénivelé. Plus nous montons, plus nous avons une vue dégagée sur le village en contrebas et la vallée du Var. On aperçoit même au loin des montagnes enneigées.

 

 

 

Nous pénétrons enfin dans les souterrains par des échelles heureusement plus modernes que l’édifice mais tout de même abruptes. La citadelle témoigne encore de l’usage militaire des lieux : chemin de ronde, pont-levis, souterrains, prisons (des prisonniers allemands y furent enfermés lors de la Première Guerre Mondiale)… Elle a, en effet, servi à défendre la frontière entre le Comté de Provence et le Duché de Savoie devenu ensuite italien. Que d’hommes sont venus pendant plusieurs siècles défendre ce point stratégique ! Désormais ce sont de nombreux bénévoles qui ont pris le relais pour permettre la préservation de ce site.

En toute quiétude à Talmont-sur-Gironde

Ce 27 décembre 2007, nous nous rendons à Talmont-sur-Gironde. Ce village, situé au Sud-Est de Royan, est un de nos sites incontournables lorsque nous nous rendons en Charente-Maritime.

Peu avant d’y arriver, le coucher de soleil donne une ambiance toute particulière au lieu. Ce village était une ancienne bastide qui a conservé ses remparts et est perché sur un promontoire calcaire dominant l’estuaire de Gironde.

Nous commençons par marcher dans les ruelles aux petites maisons blanches et volets bleus. Nous n’aurons pas le plaisir de voir, ce jour-là, fleuries les roses trémières, l’été étant encore loin de nous. Puis nous terminons notre visite par l’église Sainte-Radegonde et son cimetière marin.

L’église date du XIIe siècle et est de style roman saintongeais. De là, nous pouvons nous laisser à rêvasser devant la Gironde se jetant dans l’Océan Atlantique et les falaises de Meschers.

Mise à jour en mars 2017 : Malheureusement, Talmont-sur-Gironde est menacé par l’érosion qui grignote de jour en jour les falaises calcaires sur lesquelles repose le village.

Château de la Roche Courbon sous la brume

Ce 28 décembre 2007, malgré le temps brumeux, nous allons visiter le Château de la Roche Courbon, à Saint-Porchaire, dans la vallée du Bruant. Nous entrons par la porte des Lions. La brume semble nous avoir projetés dans des temps anciens. La vue sur les jardins à la française a un charme tout particulier. Le Château et son donjon datent du XVe siècle même si de grandes modifications furent apportées au XVIIe siècle. Le Château de la Belle au bois dormant, comme l’avait dit Pierre Loti en 1908 !

Nous commençons par la visite guidée du château, en particulier le cabinet de peintures avec des panneaux peints sur bois (paysages, allégories, vie d’Hercule…) et une cuisine saintongeaise avec son ancien tournebroche. Dans le donjon, il y a un petit musée de la Préhistoire où peuvent être vues des pierres gravées dont une représente un troupeau de mammouths.

 

 

 

Puis nous nous dirigeons vers les jardins à la française situés en partie sur des marais et reconstruits régulièrement sur pilotis. Dans les bassins, cygnes et canards Colvert se mélangent aux sculptures et ifs taillés. Nous empruntons un escalier qui nous permet d’avoir une belle vue sur le château se reflétant dans l’eau.

Grottes du Bouil bleu

En sortant des jardins, nous décidons d’emprunter le sentier en sous-bois vers les grottes du Bouil bleu creusées dans la falaise. Ces grottes étaient habitées au Paléolithique moyen, soit il y a plus de 50.000 ans, par des hommes de Néandertal. Malheureusement, nous ne voyons plus grand chose avec la pénombre et décidons de rentrer, le domaine fermant à 17h30.

Château d’If

Nous partons du Port de Marseille en direction de la forteresse, sous un beau ciel bleu et une mer calme. Le temps de la traversée, nous nous replongeons dans l’histoire de cette île : forteresse sous François Ier puis prison d’État…

Désormais les lieux sont habités par une colonie de goélands. Nous sommes prévenus dès l’entrée de la forteresse : « Attention!!! Goélands agressifs / Période de reproduction ». De toute façon, par leurs cris et va-et-vient au-dessus de nos têtes, ils ne passent pas inaperçus. Gare aux coups de bec si des visiteurs s’approchent trop d’eux, malgré les consignes et le fait qu’il soit important de respecter leur période de reproduction.

Nous restons à bonne distance pour commencer la visite des cellules. Un sentiment d’horreur nous envahit en voyant les cellules du rez-de-chaussée dans lesquelles les prisonniers, les plus pauvres, étaient entassés dans des conditions insalubres et ne restaient guère vivants après quelques mois dans de telles conditions. Les cellules à l’étage, occupées par les plus riches, apparaissent, a contrario, un brin plus vivables, avec la présence de cheminées, même si nous n’aurions jamais voulu y être détenus.

Puis, pour échapper à l’atmosphère austère des lieux, nous poursuivons par l’exposition sur Alexandre Dumas, ses ancêtres de Saint-Domingue et son envie d’alors d’écrire un roman au sujet de l’île de Monte Cristo. De quoi nous replonger dans le Comte de Monte Cristo.

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