Catégorie : Mini randonneur (Page 8 of 9)

La pierre druidique de Saint-Vallier-de-Thiey

Ce 26 décembre 2006, nous nous rendons à Saint-Vallier-de-Thiey pour voir la pierre druidique. Nous nous garons dans la commune et marchons en direction de la chapelle Saint-Pons. Un peu plus loin sur la droite, l’avenue Séverine : un panneau indique « Pierre druidique » (balise n°46). Nous suivons le balisage jaune. Nous passons à côté d’une bergerie. Le sentier est un peu boisé.

Nous arrivons à la pierre druidique. Elle est facilement reconnaissable et est imposante : une pierre dure d’environ 3 mètres sur un socle plus friable mais tout aussi grand. Il s’agit en réalité d’une formation naturelle du même genre que les cheminées des fées.

Puis nous revenons par le même chemin. Comme il est encore tôt, nous en profitons pour continuer de randonner au Col du Pilon.

Randonnée du Mont Saint-Martin – Mandelieu-La Napoule

Ce 18 décembre 2006, nous arrivons vers midi à Mandelieu-La Napoule et nous garons sur le parking jouxtant la barrière DFCI de la Carrière, après avoir passé le tennis et le poney-club. Cette randonnée est un lieu idéal pour les amateurs de géologie.

Nous suivons la piste de la Carrière bordée de mimosas un peu en fleurs. Deux paysages se font face sur cette ancienne caldeira volcanique. En effet, nous sommes sur l’Estérel qui est un massif volcanique. Le volcan était actif au Permien. Sur notre droite, se dressent les murs de la carrière.

Sur notre gauche, l’eau coule sur des roches magmatiques aux teintes rouges et qui contrastent avec la couleur turquoise de l’eau. Elles résultent de coulées de rhyolite. Les formes ainsi formées sont vraiment jolies.

Nous continuons en direction du Domaine de Maure-Vieille, ancienne mine de fluorine. Nous sommes surpris de voir une ancienne chapelle abandonnée et taguée, mais pas si ancienne que cela puisqu’elle fut construite dans les années 1960. Nous aurons d’ailleurs, un peu plus tard dans notre balade, une vue plongeante sur l’édifice.

Nous allons, ensuite, jusqu’au pont Sarrazin que nous traversons. De là, le sentier commence à monter jusqu’au pied du Mont Saint-Martin. Nous en profitons pour cueillir quelques champignons : des lactaires délicieux.

Nous allons jusqu’au sommet (287 mètres d’altitude), à travers la forêt, et admirons la vue sur le littoral. Nous apercevons en contrebas ce qui semble être les ruines de l’ancien oppadium au Nord et passons également à côté d’une cabane en pierres, sans doute une borie. Nous trouvons d’autres champignons bien cachés sous la végétation.

Nous redescendons par le même chemin pour reprendre une large piste balisée qui conduit jusqu’aux Oeufs de Bouc, passant ainsi au Sud du Sommet Pelet (439 mètres d’altitude). Nous n’irons pas jusqu’aux Oeufs de Bouc. Ces oeufs sont en réalité des roches de silice formées par des coulées de lave de l’ancien volcan, plus exactement des lithophyses.

La piste est en descente et nous arrivons en bas à un petit point d’eau. Des ruches ont été installées pas très loin de là. Puis nous finissons en reprenant le chemin du départ et regagnons ainsi le parking pour rentrer. Nous passons la soirée entre amis et partageons une omelette avec nos champignons cueillis dans l’après-midi.

Circuit du Castellet – Saint-Jeannet

Ce 13 décembre 2006, nous allons à Saint-Jeannet et nous garons sur le parking à l’entrée de la commune. Nous remontons la rue du Baou et prenons le chemin, sur la droite, au niveau des dernières maisons (balise n°1a) pour commencer l’ascension du vallon de Parriau situé entre le Baou de la Gaude et celui de Saint-Jeannet. Nous entrons ainsi dans les Préalpes du Castellet et plus précisément sa partie orientale, souvent appelée Préalpes de Grasse (site Natura 2000).

Nous nous concentrons sur le Baou de Saint-Jeannet. Le terme « baou » vient du Provençal et signifie « falaise » ou encore « rocher escarpé ».  Nous empruntons un sentier caillouteux. Peu avant la balise n°4, un rougequeue noir est posé en plein milieu du sentier. En effet, nous avons de la chance car il y a peu de randonneurs.

Arrivés à la balise n°4, nous continuons sur le GR51 jusqu’au plateau sommital (760 mètres d’altitude). Mais il est également possible de prendre à gauche et de monter jusqu’au sommet du Baou de Saint-Jeannet et de la table d’orientation ; ce que nous avions fait en automne avec la visite du village. Les falaises abritent des nidifications d’oiseaux comme le faucon pélerin, le merle bleu… Plusieurs espèces végétales rares peuvent être observées : lavatère maritime, nivéole de Nice, etc. Nous faisons une petite halte pour boire un peu d’eau, tout en ayant une jolie vue sur les sommets du Mercantour.

Puis, bientôt, au loin, nous voyons les ruines du château du Castellet, situé à l’Ouest du baou et même le littoral. Nous passons dans des sous-bois de chênes verts. Des escaliers en pierre ont, par endroit, été aménagés.

Arrivés aux ruines, nous en profitons pour faire une petite pause. Nous ne sommes pas les seuls, plusieurs personnes, seules ou en groupe, sont en train de pique-niquer. Nous faisons un peu le tour des ruines et surtout nous rapprochons du bord abrupt du promontoire qui offre une jolie vue dégagée.

Un peu d’histoire : Des écrits du XIIIe siècle font mention du château du Castellet comme ferme seigneuriale appartenant à Romée de Villeneuve. Une bergerie y était accolée. Mais l’édifice ne résista pas aux bombardements allemands à l’été 1944. Il n’en reste qu’une légende selon laquelle Arnaud de Villeneuve aurait réussi à transformer du fer en or et en aurait laissé sur place, grâce aux forces telluriques des lieux. En effet, ce dernier était médecin auprès des rois et papes, alchimiste et théologien formé auprès des Dominicains. Désormais, à défaut de trésor, il est possible d’y trouver une géocache (GC2P5GZ).

Puis nous reprenons le sentier balisé pour redescendre à Saint-Jeannet par le vallon du Castellet. Le sentier est beaucoup plus boisé qu’à l’aller, tout en ayant en contrebas les bruits du petit fleuve de la Cagne. Nous arrivons bientôt au niveau des gros blocs d’initiation à l’escalade. D’ailleurs, des enfants sont en train de s’entraîner.

Nous terminons notre randonnée en arrivant de l’autre côté du village, au niveau de la chapelle Notre-Dame des Champs. Nous passons devant la balise n°1 et regagnons notre voiture.

Balade au Mont-Chauve

Ce 29 octobre 2006 après-midi, nous nous rendons à Aspremont pour gagner le Mont-Chauve sur son sommet Ouest. Nous empruntons le chemin de la Vallière et traversons la route de Nice pour rejoindre le chemin du Campoun puis le GR5. Nous montons un sentier rocailleux assez raide. Après plusieurs lacets, nous arrivons à un belvédère qui nous offre une jolie vue sur la vallée du Var, malgré la brume.

Charbon bleu

Œillet de Balbis

Nous continuons encore un peu et choisissons de nous poser dans les herbes et les pâquerettes, près des restanques, plutôt que de monter en haut du sommet du Mont-Chauve (853 mètres d’altitude). Il est également possible de faire le tour du Mont-Chauve jusqu’à son sommet Est, celui de Tourrette (785 mètres d’altitude).

Nous restons un long moment à papoter puis reprenons le chemin de l’aller, avec une jolie vue sur Aspremont.

Le Baou de Saint-Jeannet

Ce 1er octobre 2006, nous partons entre amis, en tout début d’après-midi, à Saint-Jeannet visiter le village et monter au sommet du Baou. Une fois la voiture garée sur le parking à l’entrée du village, nous commençons par déambuler dans les ruelles du village jusqu’à la rue du Baou.

Nous remontons cette rue jusqu’aux dernières maisons et tournons à droite pour prendre le sentier allant au baou (balise n°1a). Nous montons jusqu’à une bifurcation et prenons sur la gauche au niveau de la balise n°4.

Nous arrivons ainsi au niveau du sommet (800 mètres d’altitude). Nous ne sommes pas seuls, des grimpeurs font une pause en profitant de la vue tandis que d’autres arrivent par les falaises de calcaire, formidables voies naturelles d’escalade. Nous avons une vue plongeante sur Saint-Jeannet. Il ne faut pas avoir peur du vertige ou sinon ne pas trop s’approcher! Nous restons un petit moment puis  nous redescendons par le même chemin que nous avions pris à l’aller.

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