Catégorie : Mini randonneur (Page 4 of 9)

Randonnée dans le Boréon

Ce 9 août 2015, vers 9h00, nous nous garons sur le parking supérieur du Boréon, après avoir passé Saint-Martin-Vésubie et le Lac du Boréon. Nous partons de la balise n°420 (1.670 mètres d’altitude) et suivons le sentier le long d’une rive du cours d’eau. Puis à la balise n°421, nous continuons notre ascension en prenant, à droite, le sentier de la Maïris. Après avoir vu un troupeau de vaches, au détour d’un pont en bois, nous pouvons voir au loin un chamois.

Nous arrivons bientôt au chalet Vidron (balise n°422) situé à 1.770 mètres d’altitude. Nous continuons et passons le pont de Peïrastrèche (balise n°423). Nous montons encore par un sentier arboré.

Chamois – Boréon

A travers les arbres, nous avons alors la chance d’observer un petit groupe de chamois à quelques pas de nous. Après une bonne pause pour les regarder et les photographier, nous reprenons notre ascension jusqu’à apercevoir, cette fois, un peu plus loin, se fondant presque avec les gros blocs de rochers, des marmottes.

Marmotte – Boréon

Nous nous arrêtons une nouvelle fois pour déjeuner, avec une jolie vue, sur les va-et-vient des marmottes et des chamois. Mais bientôt une pluie fine commence à tomber. Même si l’envie de continuer jusqu’au lac de Trécolpas est grande, il est plus prudent de faire demi-tour pour regagner notre voiture, peu après 15h00.

Balade au barrage de Malpasset

Cela faisait bien trop de fois que nous passions au-dessus du parking d’accès au barrage de Malpasset sur l’autoroute A8, à quelques kilomètres au Nord de Fréjus, sans prendre le temps de nous y rendre. C’est chose faite ce 15 août 2015, malgré le temps qui commence à tourner et qui fait écho à cette grande catastrophe ayant conduit à la rupture de ce barrage-voûte le 2 décembre 1959.

Le sentier témoigne encore de l’horreur inouïe de ce soir-là : de-ci de-là, des morceaux de ferrailles sortent de nulle part du sol tandis qu’à d’autres endroits, des blocs immenses de pierre et de béton nous font face alors que le barrage est encore loin. Et une fois arrivés au pied du barrage détruit, nous nous sentons bien petits et sans voix.

Pour autant, la nature a repris ses droits, à l’instar d’autres grandes catastrophes du XXe siècle. La végétation a bien repoussé, comme ces mûriers accolés au barrage même. Les gouttes d’eau se font de plus en plus ressentir et nous décidons de rentrer.

Un peu d’histoire : Après des pluies torrentielles en novembre 1959, le barrage de Malpasset, rempli à ras bord, a cédé à 21h13. L’eau ainsi libérée du Reyran (près de 50 millions de m3) s’est transformée en une vague de plus de 40 mètres de hauteur et, en à peine 20 minutes, a emporté 423 vies, de nombreux animaux et détruit tout sur son passage (habitations, voies ferrées, routes, plantations…) jusqu’à la Mer à hauteur de Fréjus. Des causes naturelles et humaines sont à l’origine de ce drame ; ce qui ressort des suites judiciaires (Cass. Crim. 7 décembre 1967 (N°66-91852) ; CE, Ass. 28 mai 1971 (N°76216)).

Balade au col de la Cayolle

Ce 19 juillet 2015, un peu avant 9h00, nous quittons le camping de Saint-Martin d’Entraunes, après y avoir pris un petit déjeuner sur la terrasse surplombant le Var et nous rendons au col de la Cayolle, à la frontière entre les Alpes-Maritimes et les Alpes de Haute-Provence, à 2.326 mètres d’altitude. Nous nous garons sur le premier parking en face d’un des sentiers de randonnée. Un peu plus loin se trouve le refuge de la Cayolle. L’endroit est également apprécié des cyclistes et des amateurs de motos. Nous partons de la balise n°300 en direction du col de la Petite Cayolle.

Marmotte – col de la Cayolle

Le sentier monte. Nous arrivons au niveau d’un plateau sur lequel nous pouvons observer de petits ruisseaux et une tourbière d’où des cris de marmottes retentissent. Très vite, nous pouvons observer plusieurs terriers puis des marmottes, d’abord au loin puis de plus en plus proches de nous.

Petit lac avec des linaigrettes

Nous arrivons à un premier petit lac. Nous nous y arrêtons un moment. Nous avons un joli point de vue sur le sommet des Garrets (2.822 mètres d’altitude) et le col de la Petite Cayolle. Au bord de l’eau très claire, nous pouvons apercevoir de nombreux têtards. Tout autour, nous pouvons voir de nombreuses fleurs aux couleurs variées: des linaigrettes, d’un beau blanc et ressemblant à du coton mais aussi des gentianes, des campanules, des sylènes, des myosotis bleus, des buphtalmes à feuille de sauge de couleur jaune, des véroniques d’allioni…

En redescendant, nous croisons un groupe d’enfants accompagnés d’ânes qui portent sacs à dos et tentes pour bivouaquer sur les hauteurs. Nous voyons, à nouveau, des marmottes mais aussi des papillons orangés passant de fleur en fleur.

Lac d’Estenc

Nous retournons à notre voiture et redescendons pour une pause déjeuner au lac d’Estenc, bien plus ombragé que le petit lac du col de la Cayolle. Puis nous redescendons en passant par Péone, Guillaumes et Valberg pour rentrer chez nous tout en profitant des paysages du Haut Var.

Randonnée à Valberg – Tour du Chastellan

Ce 1er novembre 2014, direction la station de ski de Valberg pour une randonnée autour de la cime du Chastellan empreinte des couleurs automnales des mélèzes. Muni de notre guide Randoxygène, nous entamons notre marche en suivant un parcours bien balisé. Les rues de Valberg laissent alors la place à un agréable sous-bois. Les bosquets de cytises ont certes perdu leurs fleurs jaunes mais les mélèzes ont pris le relais et offrent un joli spectacle.

Arrivés à la balise 83, nous retournons sur Valberg. De retour sur la station, nous sommes accueillis par des poneys, à défaut d’avoir pu observer des chevreuils ou des cerfs.

Sur les traces de l’Arche de Ponadieu

Ce 31 août 2013, nous partons à Saint-Vallier-de-Thiey, dans l’arrière-pays grassois. Au Nord de la commune, au niveau du grand pré, nous nous y prenons à deux fois pour trouver à gauche une petite route goudronnée que nous empruntons jusqu’à une croix de fer, le parking étant à côté d’un réservoir d’eau. Pour débuter la randonnée, nous descendons un long moment par un sentier, les eaux de la Siagne se faisant entendre en contrebas. 

Nous marchons ensuite à travers une forêt des chênes verts. Peu avant la dernière descente vers l’arche, nous ne sommes plus seuls, des chèvres gambadant à travers les arbres et les rochers. En contrebas, nous voyons la Siagne qui semble jouer à cache-cache avec nous.

Nous nous rapprochons de l’arche et finissons par une courte descente. La vue sur l’arche et la couleur de l’eau sont magnifiques ! Cette arche s’est naturellement formée afin de permettre à la Siagne de continuer son chemin. Son nom viendrait de « lou pont natiou » (pont naturel car dû à un dépôt de calcaire d’une source disparue) ou de « lou pont a Diou » (pont de Dieu car en offrande à celui qui l’aurait façonné).

Il est temps de repartir par le même chemin. Puisque nous n’avions fait que descendre à l’aller, nous ne faisons que remonter désormais. Le jour commence à tomber lorsque nous revenons sur nos premiers pas. Nous finissons la soirée par un restaurant en terrasse à Saint-Vallier-de-Thiey, à défaut de voir des chauve-souris.

« Older posts Newer posts »

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑