En cette fin d’après-midi du 6 mai 2019, nous allons sur la plage des Marinières à Villefranche-sur-Mer. Le soleil est encore bien présent. Certains se baignent déjà et d’autres bronzent sur la plage. Nous tentons également de tremper les pieds dans l’eau. Mais elle reste encore bien froide. Il faut encore attendre un peu avant les beaux jours de cet été!
Catégorie : Mini baladeur (Page 8 of 20)
Ce 5 mai 2019, nous allons, à nouveau, au parc départemental de Vaugrenier, des ibis falcinelles ayant été observées depuis quelques jours. Mais malheureusement, nous n’arriverons pas à les voir, vu l’heure, l’affluence dans le parc et le fait que nous sommes surtout restés au niveau des observatoires ornithologiques. Les iris des marais ont fleuri depuis notre dernière venue, le jaune éclatant de leurs fleurs parsemant l’étang de Vaugrenier.
En revanche, nous avons pu voir de nombreux petits, entre les canetons et les nouveaux-nés des poules d’eau. Leurs cris retentissent bien fort malgré leur toute petite taille. Ils restent, toutefois, bien cachés dans la végétation de l’étang, tout près de leur mère. De même pour le caneton qui ne tarde pas à se cacher dans les iris des marais.
Nous observons également à la surface de l’étang des grenouilles et des tortues: une cistude d’Europe mais malheureusement aussi des tortues de Floride. Nous en avions déjà vu à une précédente sortie.
Un grand Cormoran plonge également par intervalles. Nous le suivons un moment, en cherchant d’où il pourrait ressortir. Nous gagnons le second observatoire. Ce grand Cormoran continue de remonter l’étang. Mais cette fois, il est à contre-jour. Il y a également des canards Colvert, en vol ou posés sur l’eau, d’autres poules d’eau et une foulque macroule.
Puis au fond de l’étang, sur l’arbre déjà photographié fin mars 2019, nous pouvons voir, à nouveau, un grand cormoran. Est-ce le même ou un autre individu? L’arbre s’est depuis recouvert de feuilles bien vertes. Un peu devant lui, un cygne tuberculé fait sa toilette. En quelques instants, il a déjà regagné les rives de l’étang, au pied de l’observatoire dans lequel nous sommes.
En ce 1er mai 2019, nous partons à la découverte des clues de Haute-Provence, dans le secteur Sud de Puget-Théniers. Nous prenons la D2211A en direction de La Penne, petit village entouré de prairies et dont nous apercevons au sommet un pigeonnier qui semble bien conservé.
Puis nous passons à côté de la Clue de Riolan sans nous y rendre puisque celle-ci se situe sur la D17 en direction de Sigale. Mais les différents points de vue sur le Riolan sont déjà très beaux. Nous laissons derrière nous cette rivière pour continuer la route départementale en direction de Briançonnet et de ses ruines perchées.
Après ce dernier village, nous arrivons bientôt dans la Clue de Saint-Auban. De façon surprenante, nous passons devant la chapelle Notre-Dame de la Clue. Cette chapelle troglodyte a été creusée dans une grotte et a été découverte au cours de travaux d’aménagement de la départementale. Nous nous arrêtons sur l’un des deux points d’arrêt possibles après la chapelle. La clue est vraiment impressionnante, entre les marmites, les petites cascades ainsi que les grottes et strates formées par l’Estéron sur les parois verticales de la roche calcaire autour de nous.
C’est sûr, nous reviendrons pour découvrir les clues de Riolan et d’Aiglun ainsi que la cascade de Vegay une prochaine fois. Nous rentrons en passant par le col de Bleine (1.439 mètres d’altitude) aux bas-côtés très fleuris.
Nous pouvons voir des fleurs de coucous et d’autres fleurs printanières présentes tout au long du parcours dans le parc naturel régional des Préalpes d’Azur. Sur de nombreux arbres, il y a également du gui.
Nous faisons une pause de très courte durée au lac de Thorenc, une averse éclatant quelques minutes après notre arrivée malgré le soleil. Il est vrai que la température a bien chuté, à peine 13 degrés. Tant pis pour la pause goûter sur les bords du lac.
Qui dit soleil et pluie en même temps, dit arc-en-ciel. Nous avons de la chance et pouvons en observer un pendant un long moment: d’abord au-dessus des arbres, puis du Cheiron et enfin sur la route descendant à Gréolières.
Ce 13 avril 2019, direction le plateau de Calern pour photographier un des bâtiments de l’observatoire de Caussols, celui du GI2T (Grand interféromètre à deux télescopes) dans le cadre de la semaine 15 du Projet 52-2019 de Du Côté de Chez Ma’, le thème étant « architecture« . Nous y étions déjà allés en août 2018. Cette fois-ci, pas de mouches mais un temps très nuageux, venteux avec à peine 10 degrés. Mais je reste sur mon idée de départ, surtout après avoir vu la première image d’un trou noir le 10 avril 2019. Pour moi, architecture rime avec astronomie cette semaine!
Sur le site de Calern, nous passons aussi à côté d’un sismographe et d’autres télescopes dont l’un possède un laser permettant de calculer la distance Terre-Lune. Au loin, les sommets sont encore enneigés. Puis au retour, un rapace (sans doute un circaète Jean-le-Blanc) est en train de chercher une proie et plonge à plusieurs reprises.
Il y a également de nombreuses fleurs qui sortent du sol rocailleux, comme des muscaris, quand ce ne sont pas deux traquets motteux qui s’envolent pour partir au loin.
Sur la route conduisant au plateau de Calern, s’entremêlent également les teintes printanières et hivernales.
Ce 30 mars 2019, nous montons à Bairols, petit village médiéval perché à 830 mètres d’altitude dans la vallée de la Tinée. Pour y accéder, nous empruntons une petite route sinueuse. Heureusement, comme nous sommes hors saison, nous ne croisons que deux voitures et pouvons nous garer facilement.
Nous montons jusqu’à la place de la mairie avec son lavoir datant de 1885 et marchons, au hasard, des ruelles, à travers ce joli petit village totalement rénové il y a quelques années. Dès l’entrée du village, nous pouvons voir des roues des moulins à huile et à farine mais aussi une stèle datant peut-être du néolithique, la « Stèle du cercle ». Le moulin à huile a été, toutefois, transformé depuis en auberge.
Nous passons devant le lavoir communal situé au Nord-Ouest du village. Nous marchons ensuite jusqu’à la place de l’église Sainte Marguerite datant du XVIème siècle et de style roman. Cette église a été construite en à-pic en haut du rocher soutenant le village.
Cette place offre un joli point de vue sur le Mercantour, en particulier le Mont Giraud (2.606 mètres d’altitude) et le lac des Millefonts (2.225 mètres d’altitude), peu enneigés pour la saison et, en contrebas, le village de Clans. Les lilas commencent déjà à fleurir, rejoignant dans quelques temps les vergers des autres jardins du village.
Nous continuons notre visite, dans un silence bien agréable et entourés de papillons, surtout des Flambés. Nous passons sous un passage voûté menant au cimetière et au départ de plusieurs randonnées, avec sur les hauteurs des potagers et la Pointe des quatre cantons au loin.
Nous retournons ensuite à notre voiture. Ce qui frappe après la visite de Bairols, c’est l’absence de commerce à l’exception de l’auberge. Pas même une boulangerie! Les habitants doivent se rendre à Clans pour cela. Une bien jolie découverte que ce village, dans la fraîcheur de ses ruelles!
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