Pour la semaine 10 du Projet 52-2020 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Lettre(s) », ce qui offre de nombreuses interprétations comme les lettres de l’alphabet, un courrier ou lettre manuscrite, une carte postale ou une boîte aux lettres mais aussi un panneau de signalisation ou de randonnée, etc. Finalement, j’ai choisi une sculpture de Jaume Plensa, un artiste contemporain espagnol et que nous avons pu voir, début février 2020, sur le bastion Saint-Jaume du Port Vauban d’Antibes. Intitulée « Le Nomade », cette immense sculpture (8 mètres de haut) a été modelée avec des lettres en majuscules sans ordre précis et en acier inoxydable peint en blanc. Positionnée face à la mer depuis son installation en 2010, elle représente un homme assis, les jambes relevées sur la poitrine. Le devant est ouvert au niveau du visage et du bas des jambes, l’amoncellement de lettres s’arrêtant alors et nous permettant d’y rentrer. Pourquoi une telle ouverture? Jaume Plensa n’en a donné aucune explication, s’amusant avec les lettres du langage, la linguistique et le rapport entre le corps humain et le mot. Nous pouvons y voir des lettres disparues, des lettres non formées ou en cours de développement. D’ailleurs, cela m’a fait penser à Wittgenstein et son Tractatus logico-philosophicus.
Catégorie : Mini baladeur (Page 5 of 20)
Ce 29 janvier 2020, nous allons à Marseille puis à Cassis en passant par le col de la Gineste (328 mètres d’altitude), surplombant les calanques de Marseille puis de Cassis. Il y a beaucoup de vent. Mais nous profitons de très jolis points de vue.
Nous continuons la route jusqu’à Cassis et nous profitons du soleil sur la plage de Bestouan – plage de galets avec un peu sable, l’occasion d’observer un grand cormoran au loin plongeant à plusieurs reprises. Puis nous allons dans le centre ville de Cassis et son Port où nous pouvons voir de nombreux pointus, embarcations typiques de Provence (que nous pouvons également voir à Nice).
Puis après une pause repas sur le port de Cassis, nous longeons une autre plage de Cassis, celle de sable de Grande Mer, l’occasion d’observer une nouvelle fois des goélands leucophées et surtout un grand cormoran déployant ses ailes et posé sur un des rochers sur lesquels les vagues se jettent.
Nous reprenons un peu plus tard la voiture pour gagner la presqu’île de Cassis, en passant à côté de la calanque de Port-Piou. Nous passons un bon moment sur la plage bleue et ses calanques en direction de Port-Pin, le sentier étant balisé en bleu. Les parois sont bien verticales et abruptes. Il n’y a pas vraiment de passage et nous grimpons pourtant assez facilement sur les rochers polis par la mer. Le paysage est très joli sur la Baie de Cassis et le Cap Canaille, tout comme le dégradé de l’eau allant jusqu’au bleu émeraude par endroits. Nous tombons même sur un graffiti sur l’un des rochers avec un cœur et Jojo écrit. Un groupe de jeunes sont en train de pêcher et ont déjà réussi à attraper des rascasses. Une bien agréable balade hivernale!
Ce 18 janvier 2020, nous montons à Valberg, station de ski dans les Alpes-Maritimes à 1.700 mètres d’altitude, en passant par les gorges verglacées du Cians. Dès que nous arrivons dans les gorges, les températures baissent très rapidement pour atteindre les 3 degrés.
Puis nous nous garons sur l’un des parkings gratuits de Valberg, la température avoisine les 0-1 degrés. Il a dû neiger dans la veille puisque nous pouvons faire de la luge sur une couche de poudreuse. Il y a beaucoup d’enfants qui s’amusent autour de nous en creusant un igloo, construisant un bonhomme de neige et bien sûr en faisant de la luge.
Puis après une petite pause gourmande (chocolats chauds et crêpes au sucre), nous allons du côté du sentier planétaire, le sentier pouvant être emprunté en raquettes. Nous n’irons que jusqu’à la Terre enneigée.
Puis nous rentrons chez nous, sans oublier une nouvelle fois de s’arrêter dans les Gorges du Cians, l’occasion d’entendre et d’observer un pinson des arbres.
Ce 11 janvier 2020, nous allons à Théoule-sur-Mer. Mais avant d’y arriver, nous prenons le bord de mer et passons en voiture par le Cap d’Antibes. C’est l’occasion d’y observer, côté Juan-les-Pins, un grand cormoran et de nombreuses mouettes rieuses et goélands leucophée.
Une fois garés vers 16h00, nous nous promenons, dans le froid de l’hiver, le long du sentier littoral du parc départemental naturel de la Pointe de l’Aiguille, au cœur de l’Estérel, avec ses plages de sable et ses rochers couleur rouge-grenat caractéristique des falaises de porphyre, en commençant par la Promenade Pradayrol. Nous avons bien fait de prévoir le thermos de café et quelques viennoiseries. Nous nous arrêtons devant une sculpture de Saintout datant de 1988, « Galatée », nymphe marine de la mythologie grecque.
Puis nous reprenons la promenade jusqu’à arriver à de nouvelles petites sculptures posées sur des rochers de la plage de l’Aiguille et dont nous ignorions l’auteur, des animaux marins comme des bernards l’hermite et des étoiles de mer.
Le soleil commençant déjà à décliner, nous décidons de rentrer, sans oublier avant d’admirer les couleurs du ciel et la lumière si particulière produite sur les montagnes enneigées au loin du Mercantour et sur les îles de Lérins. Nous irons une autre fois jusqu’à la grotte de la Gardanne, ancien repère de contrebandiers.
Puis, comme à l’aller, nous rentrons chez nous par le bord de mer, nous arrêtons pour observer le coucher de soleil dans la Baie de Cannes aussi appelée Golfe de la Napoule puis la pleine lune à Villeneuve-Loubet. Une bien agréable sortie!
En ce 1er janvier 2020, nous passons une grande partie de la journée à balader au Fort de la Revère. Des travaux de restauration du fort ont eu lieu depuis notre dernière visite, une pancarte ayant également été installée en l’honneur du Révérend Donald Currie Caskie qui contribua à libérer des aviateurs britanniques prisonniers du Fort en 1942.
Le parc a déjà pris des airs printaniers. nous pouvons déjà voir des crocus. De nombreux baladeurs profitent du beau temps en ce jour férié.
Nous continuons notre descente pour gagner l’observatoire ornithologique, les montagnes bien enneigées du Mercantour nous rappelant que nous sommes pourtant en hiver. Des parapentes au loin sont également de sortie.
Puis nous allons en direction de la Cime de la Forna, le sentier goudronné offrant de jolis points de vue sur Èze et la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat. C’est une ancienne piste militaire, en témoigne encore deux tunnels étroits. Il est d’ailleurs possible de gagner La Turbie.
Le long du sentier, dans la paroi fracturée de roches sédimentaires et calcaires, nous voyons également des campanules violettes.
Pour rejoindre la voiture, nous passons par le sentier en escaliers. C’est l’occasion de voir des orchys déjà fleuris. Une bien chouette balade familiale pour entamer cette nouvelle année!
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