Catégorie : Mini baladeur (Page 19 of 20)

Gignac

Pont de Gignac

Ce 9 mai 2009, en fin d’après-midi, nous partons de Saint-Guilhem-le-Désert pour nous rendre à Gignac, à un peu plus de 10 kilomètres de là. Avant d’arriver dans la commune, nous faisons une pause pour regarder de plus près le Pont de Gignac. Comme indiqué sur la plaque apposée sur le pont, ce dernier a été jugé comme le plus beau pont du XVIIIe siècle. Construit entre 1776 et 1810, il est à trois arches. Un sentier est aménagé le long des berges du fleuve Hérault.

Puis nous nous rendons à Gignac et commençons notre déambulation dans les rues et les places de la commune. A l’instar du pont de Gignac, plusieurs sites sont classés monuments historiques: la Grande Rue, l’église Notre Dame de Grâce, la place Saint-Pierre…

Tour de Gignac

A quelques jours près, nous aurions pu assister à une fête annuelle à Gignac. En effet, chaque année, le jour de l’Ascension est fêté l’âne Martin qui aurait, selon la légende, prévenu les villageois d’une attaque imminente des Sarrasins en l’an 719 et leur aurait permis de les repousser.

La nuit commence à tomber et nous reprenons la route à travers les vignobles pour rentrer à Montpellier, laissant derrière nous Gignac et son passé médiéval. Le lendemain, nous irons à Sète et son port de pêche.

Balade à Saint-Guilhem-le-Désert

Ce 9 mai 2009, nous allons à Saint-Guilhem-le-Désert, situé  à une trentaine de kilomètres de Montpellier. Nous nous garons sur le parking en contrebas de la commune et suivons le ruisseau Verdus qui nous offre une jolie petite cascade. La forêt avoisinante est remplie de pins noirs, les pins de Salzmann.

Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert

Nous arrivons bientôt à l’Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert que nous visitons. Cette abbaye bénédictine fut fondée en l’an 804 puis reconstruite au XIe siècle en même temps que le cloître. De style roman languedocien, elle est une étape pour les pélerins faisant les chemins de Saint-Jean-de-Compostelle, inscrite à ce titre au patrimoine mondial de l’UNESCO. A l’intérieur, s’y trouve un orgue datant du XVIIIe siècle et fabriqué par Jean-Pierre Cavaillé de 1782 à 1789, juste avant la Révolution française. Cet édifice religieux était autrefois appelée Abbaye de Gellone du nom du vallon dans lequel le village a été construit.

Cloître de Saint-Guilhem-le-Désert

Puis nous continuons notre visite par le cloître qui, avec le temps, fut démantelé, des éléments sculptés ayant été même achetés par un collectionneur américain au début du XXe siècle. Il est ainsi possible de voir une reconstruction du cloître à New York, au musée The Cloistrers. Après être passés sous les galeries, nous nous rendons dans le réfectoire des moines.

Nous sortons ensuite de ces lieux pour déambuler dans les ruelles du village. Puis nous faisons une pause rafraîchissante sur la place de la Liberté où de nombreux touristes sont assis en terrasse, admirant l’immense platane de près de 150 ans d’âge. Nous ne nous attardons pas trop et repartons pour faire une balade. En effet, la commune est le lieu de départ de nombreuses randonnées.

Château du Géant

Nous choisissons la randonnée allant à l’ermitage Notre-Dame-du-Lieu-Plaisant. Nous remontons la rue du Bout du Monde pour sortir du village et suivons ensuite, sur notre droite, le GR74 en direction des ruines du Château du Géant qui surplombe Saint-Guilhem-le-Désert. Une légende entoure ce château. On raconte qu’un géant y aurait vécu avec une pie et qu’il aurait terrorisé les habitants du village. Il aurait envoyé quotidiennement une servante chercher de l’eau au puits du village. Un jour, le chevalier Guilhem, déguisé en servante, aurait réussi à le tuer. Nous ne pouvons pas visiter ces ruines, le site étant une propriété privée.

Plus d’une heure après le début de notre balade, nous faisons demi-tour et redescendons au village, après avoir fait une petite pause pour admirer la vue plongeante sur Saint-Guilhem-le-Désert et ses remparts. En effet, nous n’avions pas prévu une tenue pour randonner. Nous regagnons notre voiture pour nous rendre à Gignac.

L’île d’Oléron, son phare et ses oiseaux

Île d’Oléron – Phare de Chassiron

Île d’Oléron – Phare de Chassiron

Ce 30 décembre 2007, nous quittons Marennes pour emprunter en voiture le pont-viaduc menant à l’île d’Oléron. Nous commençons par le Phare de Chassiron et ses 224 marches. Au sommet, nous avons une vue magnifique à 360 degrés sur Oléron, les rochers d’Antioche, les îles d’Aix et de Ré mais aussi les écluses à poissons et leurs murs de pierre. Nous pourrions rester des heures à contempler ce panorama.

Nous redescendons et allons marcher sur les rochers où l’océan s’est, pour quelques heures encore, retiré.

Île d’Oléron – bernache cravant

Île d’Oléron – aigrette garzette

Île d’Oléron – grand cormoran

Nous avons de la chance d’être à marée basse ; ce qui nous permet d’observer de nombreux oiseaux comme des bernaches cravants qui viennent hiverner sur l’île et qui en profitent pour se nourrir de zostères. Nous verrons également des aigrettes garzette, des mouettes rieuses, des grands cormorans…

Île d’Oléron – citadelle

Île d’Oléron à marée basse

Île d’Oléron – pont-viaduc

Nous finissons enfin notre sortie par Château-d’Oléron, ancienne place forte au XVIIe siècle et plus spécifiquement par la citadelle  qui avait été voulue en son temps par le Cardinal de Richelieu en lieu et place des vestiges du château médiéval détruit par les guerres de religion.

Balade autour du lac de Castillon à Saint-Julien-du-Verdon

Ce 20 mai 2007, nous nous rendons à Saint-Julien-du-Verdon et plus exactement à sa base nautique et ses plages qui sont situées sur la rive gauche du lac de Castillon. Ce lac est un des lacs artificiels du Verdon, en amont du lac de Sainte-Croix. Il existe depuis la création du barrage de Castillon en 1948. D’ailleurs, lorsque l’eau du lac est basse, il est possible d’apercevoir l’ancien pont Julien qui permettait de gagner le village de Castillon qui a été recouvert par les flots.

Muscari à toupet – Saint-Julien-du-Verdon

Mélisse des bois

Nous nous garons sur le parking jouxtant la base nautique. Pour une fois, nous n’irons pas nous détendre sur une des plages. Nous choisissons de prendre le sentier arboré offrant de jolis points de vue sur le lac sur lequel quelques voiliers sont de sortie. Nous marchons ainsi un petit moment, nous arrêtant soit pour regarder le lac soit pour observer fleurs et papillons de toutes les couleurs.

Polygale commun blanc

Polygale commun bleu

En effet, tout a fleuri autour de nous, que ce soit le long du sentier ou près de l’eau : mélisse des bois, muscari à toupet, polygale commun…

Puis nous choisissons de nous installer dans un endroit isolé, sans personne aux alentours. En effet, la plupart des gens se sont groupés sur les plages autour de la base nautique. Nous aurions presque pu nous baigner si nous avions eu la tenue adéquate… Nous y restons une bonne partie de l’après-midi avant de regagner notre voiture.

A flanc de falaise à Bonifacio

 

Bonifacio, son port et sa citadelle

Ce 21 août 2006, nous partons à Bonifacio, à l’extrême Sud de la Corse. Peu après midi, nous nous garons sur l’un des parkings payants jouxtant le port. Puis nous déjeunons des crêpes salées sur la terrasse d’un des restaurants de la commune, avant de prendre une navette pour un tour d’une heure dans la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio. Il s’agit du détroit qui sépare la Corse de la Sardaigne, île située à une dizaine de kilomètres seulement de Bonifacio.

Grotte de Sdragonato

Grotte de Sdragonato

Cette balade en Mer Méditerranée est vraiment magnifique avec la vue sur les falaises, sur le phare de la Madonetta et un peu plus loin sur Bonifacio construite à flanc de falaise. Le petit bateau rentre également dans la grotte de Sdragonato, une grotte à ciel ouvert, l’ouverture dessinant la forme de la Corse. C’est vraiment incroyable!

Phare de la Madonetta et les falaises de Bonifacio

l’escalier du Roi d’Aragon

Nous ressortons de la grotte en direction des falaises de calcaire, creusées par l’érosion. Nous pouvons voir des touristes y marcher et également un immense escalier creusé dans le calcaire et appelé l’escalier du Roi d’Aragon. Selon la légende, des soldats du roi Alphonse V d’Aragon l’auraient construit en une nuit  pendant le siège de Bonifacio en 1420, la Corse étant alors génoise. En réalité, ce serait l’œuvre de moines franciscains afin d’accéder à une source d’eau potable.

Falaises et le Grain de sable

Un peu plus loin, le bateau se dirige vers le Grain de sable, un gros bloc de calcaire qui s’est détaché au fil du temps des falaises. Les îles de Lavezzi seront pour une prochaine fois.

Puis nous retournons au port et commençons à grimper jusqu’à la citadelle. Nous déambulons dans les ruelles. Nous ressortons de l’enceinte de la commune et avons un autre très beau point de vue sur Bonifacio dont nous nous demandons comment les habitations font pour tenir ainsi sur les falaises. Nous revenons sur nos pas et nous nous dirigeons de l’autre côté de la citadelle. Nous traversons le cimetière marin de San Franzé, avec encore une fois de jolis points de vue sur la Mer. Nous retournons à notre voiture, après avoir passé encore une formidable journée. Mais le retour sur Bastia s’avère plus long que prévu. Nous ne pouvons pas reprendre la route passant par Porto-Vecchio et suivons au pas les voitures devant nous, des hommes au bord de la route agitant les bras en guise de déviation ; ce qui nous conduira à rentrer à Bastia par les cols de montagne, dans la nuit noire, pour ne plus être dans les embouteillages.

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