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Throwback Thursday Livresque: Un livre sur la couverture

TTL n°305 chez Carole #Un livre sur la couverture

Ce jeudi 6 mars 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Un livre sur la couverture ».

Quand j’ai donné le thème de cette semaine à mon mini lutin, il m’a immédiatement répondu ce livre: Le voleur d’histoires de Graham Carter (éd. Kimane, février 2021, 36 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans avec l’histoire d’une petite fille Olivia qui se lie d’amitié avec un poulpe géant qui n’a de cesse de vouloir comprendre ce qu’est un livre.

De mon côté, j’ai choisi des couvertures en jeunesse également sur lesquelles on voit bien les livres, en ayant écarté d’autres, le livre étant tout petit ou dans un coin de la couverture, alors que parfois il joue un rôle central dans l’intrigue comme par exemple dans le tome 2 des Cœurs de ferraille, L’inspiration de Béka et Jose Luis Munuera (éd. Dupuis, juin 2023, 72 pages) ou Hypericon de Manuele For (éd. Dargaud, novembre 2022, 144 pages):

  • Le secret de Lost Lake de Jacqueline West (éd. Seuil Jeunesse, mars 2022, 283 pages), un roman jeunesse fantastique pour les 9/12 ans avec l’histoire de Fiona Crane, une jeune fille âgée de 11 ans qui vit mal son récent déménagement à Lost Lake et qui se réfugie dans la lecture d’un étrange et inquiétant livre découvert à la bibliothèque et racontant l’histoire de deux sœurs, Astrée et Perle et d’une disparition tragique.
  • La montagne de livres de Rocio Bonilla (éd. Père Fouettard, septembre 2017, 44 pages), un album jeunesse à partir de 4 ans avec l’histoire d’un petit garçon Lucas dont le rêve est de voler et qui va découvrir la passion de la lecture.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Bikers ».

Au fil des pages avec Célèbre

J’ai lu Célèbre de Maud Ventura (éd. L’Iconoclaste, août 2024, 540 pages), un roman contemporain dans lequel la narratrice, Cléo Louvent désormais âgée de 32 ans, star mondiale de la chanson passe trois semaines sur une île déserte au milieu de l’océan Pacifique, dans des conditions rustiques et en totale déconnexion avec le monde extérieur. C’est l’occasion de se remémorer sa vie et de créer de nouvelles chansons pour son prochain album. Depuis l’enfance, la jeune femme, fille franco-américaine d’universitaires n’a qu’une idée en tête: devenir célèbre et y parviendra à ses 25 ans, après avoir quitté Paris pour s’installer aux États-Unis. 

Certes, la jeune femme est détestable, méprisante et arrogante, avec un ego surdimensionné mais elle est également tout en contradictions, cachant ses failles derrière une rigueur et une volonté à toute épreuve, affichant à ses fans une image souriante et humaine qui se veut naturelle, alors que tout est calculé, chaque geste ou mot prononcé étant un moyen d’assouvir son désir de célébrité qui tourne à l’obsession, s’immisçant en elle comme un poison ou une drogue qui la déshumanise et l’isole de son entourage. En effet, derrière le visage officielle de la chanteuse, elle se révèle bien calculatrice et sans âme à l’égard de celles et ceux qu’elle n’estiment pas à sa hauteur ou qui ne peuvent la servir à son ascension ou encore à l’égard de ses assistantes qu’elle rabaisse sans cesse.

Alors qu’elle se convainc de sa supériorité tout en s’automutilant à chaque fois qu’elle considère avoir échoué ou ne pas avoir fait assez dans ses concerts ou interviews, elle devient elle-même un pur produit du star system, ne sachant plus qui elle est véritablement, derrière tous les mensonges inventés au fil des années. Plus sa notoriété grandit, plus elle est victime de son succès, se renfermant de plus en plus sur elle tout en s’énervant et s’emportant de plus en plus facilement, réduite à n’être qu’un simple objet entre les mains de ses employés ou de ses fans, au point de croire que tout acte de sa part pourra rester impuni. L’écart entre la réalité et son ressenti ne fait alors que se creuser. Peut-on véritablement tout maîtriser? Un peu de lâcher-prise ne pourrait-il pas lui être salvateur?

Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman satirique voire plutôt tout en ironie, la réalité étant chez certaines « célébrités » proche de ce portrait dressé sans concessions par l’autrice ou en tout cas de ce qu’on peut s’en faire, la superficialité et la popularité devenant prioritaires sur la vérité, l’intimité et le bonheur! Un passage du roman m’a rappelé une interview de Lili-Rose Depp en décembre dernier lorsqu’elle fait découvrir à Jimmy Fallon, lors de la promotion du film Nosferatu, l’expression française « Il y a anguille sous roche ». Cela m’a fait également à bien d’autres personnes connues, que ce soit dans la musique ou le cinéma, ce qui n’est pas fortuit, comme l’explique l’autrice à la fin du livre. 

Pour d’autres avis: Estelle, Eimelle et Sandrine

Bilan de lecture: février 2025

En ce 1er mars 2025, voici un petit retour livresque sur février 2025 qui a été rythmé, malgré le temps pluvieux, par les carnavals (crêpes et bugnes aussi bien sûr!) et les vacances scolaires pour mon mini lutin. C’était aussi l’African-American History Month Challenge 2025 d’Enna que je prolongerai le mois prochain, n’ayant pas eu le temps de lire ni de visionner ce que j’avais prévu.

Côté lecture, comme les mois précédents, mes lectures ont été variées même si moins nombreuses que d’habitude: des romans policiers, SF, romantasy, des BD/romans graphiques, romances historiques, albums et romans jeunesse… J’ai ainsi lu notamment le tome 5 de Monk, Des âmes noires d’Anne Perry, un roman policier historique, le tome 4 du Pont des tempêtes, La guerre sans fin de Danielle L. Jensen et avec mon mini lutin, nous avons commencé, pendant les vacances, pour l’histoire du soir, Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne…

Il y a également eu ce mois-ci un Week-end à 1000 des 7 au 9 février 2025 ainsi qu’une semaine à 1000 pages du Pingouin Vert du 10 au 16 février 2025.

Voici d’ailleurs mon petit bilan de participations pour ce mois de février 2025:

  • Challenge Petit Bac 2025 d’Enna: 2 premières lignes en cours
  • Challenge Contes et Légendes 2025 de Bidib: 1 participation
  • Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant: 2 participations gourmandes
  • Challenge Le Tour du Monde en 80 livres 2025 de Bidib: 3 participations avec 2 pays pour le parcours littéraire ( États-Unis et Royaume-Uni) et 1 pays pour le parcours illustré (Espagne)
  • Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie: 1 participation
  • Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde
  • Challenge British Mysteries 2025 de Lou et Hilde: 1 participation
  • Challenge Pages de la Grande Guerre de Nathalie
  • AAHM Challenge 2025 d’Enna: 2 participations

Le mois prochain, même si je ne sais pas encore si un British Mysteries Month sera organisé par Lou et Hilde, je ferai des lectures en ce sens, avec bien sûr, ma poursuite mensuelle de la série Monk d’Anne Perry, avec le tome 6, La marque de Caïn. Il y aura également une lecture commune avec Nathalie (une relecture pour moi) pour son challenge, 2025 sera classique aussi: Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick, le thème facultatif de mars 2025 étant la science-fiction classique. Côté jeunesse, nous allons continuer avec mon mini lutin Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne et découvrir La Belle et La Bête de Cécile Roumiguière et Benjamin Lacombe (éd. Albin Michel Jeunesse, février 2025, 80 pages), une réécriture aux magnifiques illustrations. Il y a aura sans doute des (re)lectures printanières avec le retour du printemps.

Bon mois de mars!

Throwback Thursday Livresque: Malédiction

TTL n°304 chez Carole #Malédiction

Ce jeudi 27 février 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Malédiction ».

Comme la semaine dernière, mon premier choix a été fait en concertation avec mon mini lutin: nous avons choisi un conte: La Belle et la Bête de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont et dont je vais bientôt lui faire découvrir la réécriture par Cécile Roumiguière et illustrée par Benjamin Lacombe, d’après Gabrielle-Suzanne de Villeneuve et qui est parue tout récemment (éd. Albin Michel Jeunesse, février 2025, 80 pages). 

J’ai également choisi une autre réécriture de ce conte: Ce que révèlent les roses de Romane Clessie (éd. Autoédition, octobre 2023, 348 pages), avec l’histoire duc Évan de Kastel, un jeune homme maudit en 1825 et d’Éléanor, une jeune femme éprise de liberté et d’indépendance qui se retrouve piégée au sein du domaine oublié de Talmadenn, après avoir fui le jour de son mariage arrangé, en 1910, son futur époux, le riche et cruel comte Gwendal de Donval.

J’ai enfin pensé à deux autres titres mentionnant le terme « malédiction » dans leur titre:

  • la deuxième enquête de Perveen Mistry, La malédiction de Satapur de Sujata Massey (éd. Charleston, juin 2021, 485 pages), un roman policier historique se déroulant en 1922 dans les Indes britanniques, une malédiction semblant pesée sur les princes de Satapur. 
  • La malédiction de l’anneau d’or de Fred Bernard et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2017), un album jeunesse très grand format à partir de 8 ans et préquel du premier, Anya et Tigre blanc avec l’histoire de Cornélia, une sorcière maudite qui avait réussi à duper le couple royal du pays du Grand Blanc en propageant une fausse malédiction pour enlever les enfants du royaume.

J’aurai également pu sélectionner d’autres livres mais qui m’ont guère plu: la duologie Frost et Nectar de C.N. Crawford (éd. Korrigan, 2023), une romantasy YA avec Torin, le Roi des Seelies maudit ou bien encore le tome 1 de Mon ex & autres complications d’Erin Sterling (éd. Good Mood Dealer by Exergue, octobre 2023, 300 pages) avec l’histoire d’une sorcière, Vivienne Jones qui avait jeté une malédiction sur son ex petit-ami Rhys Penhallow au moment de leur rupture, 9 ans auparavant.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Couverture avec un livre ».

Au fil des pages avec Des âmes noires

J’ai lu le tome 5 de Monk, Des âmes noires d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, janvier 2000, 509 pages), un roman policier se déroulant à la fin des années 1850, peu de temps après le tome précédent. Hester Latterly a répondu à une petite annonce d’une riche famille écossaise, les Farraline, le critère principal d’embauche étant d’avoir été infirmière auprès de Florence Nightingale pendant la guerre de Crimée. Après avoir rencontré cette grande famille vivant sous le même toit, elle est embauchée pour accompagner Mrs. Mary Farraline, une dame âgée souffrant du cœur, lors de son trajet aller-retour en train entre Édimbourg et Londres et à qui elle devra administrer son médicament, cette dernière souhaitant rendre visite à sa fille cadette enceinte et inquiète de son premier accouchement à venir. 

Mais à leur arrivée en gare de Londres, au matin, Esther découvre Mrs. Farraline décédée. Elle est alors très vite soupçonnée de vol d’une luxueuse broche en perles grises appartenant à la défunte puis de son meurtre, se retrouvant alors incarcérée à Newgate. Tout la désigne coupable. Financé par Lady Callandra, Monk part immédiatement à Édimbourg, enquêter au cœur même de la famille Farraline pleine de secrets et ayant fait fortune grâce à leur imprimerie familiale et dont un des membres ne peut être que le meurtrier. De son côté, Oliver Rathbone met tout en œuvre pour la défendre.

Sans Esther qui est en retrait, détenue provisoirement en attendant d’être jugée, Monk et Oliver Rathbone semblent eux aussi bien démunis (l’enquête de Monk ne mène à rien, ses découvertes sur la famille Farraline n’étant pas utiles pour disculper Esther et Oliver ne pourra finalement pas la défendre, le procès ayant lieu à Édimbourg et non à Londres), au point que la tension monte entre les deux et que Monk devra faire face à ses sentiments réprimés jusqu’alors à l’égard de la jeune femme. Comme eux et Lady Callandra, on craint pour la vie d’Esther, même si on la sait innocente. L’épreuve de la prison est éprouvante pour la jeune femme, encore plus que la guerre. Elle semble résignée, moins combattive qu’à l’accoutumée, face à la vindicte populaire et à ses conditions d’incarcération. 

Il y est ainsi question de la condition de la femme à l’époque victorienne, des conditions d’incarcération, de la bourgeoisie écossaise, de secrets de famille, de faux-semblants, de triangle amoureux, d’amitié et de solidarité… Encore un bon moment de lecture avec cette enquête réussie même si j’ai trouvé plus de longueurs dans cette intrigue et regretté que l’autrice ne nous donne pas beaucoup d’indices au-fur-et-à mesure de l’enquête pour débusquer le coupable, nous retrouvant, en tant que lecteur, dans le même état de frustration que Monk qui piétine, tout se précipitant dans la dernière partie riche en révélations! En effet, la famille Farraline n’est pas si soudée que cela et leurs membres se révéleront bien différents de leur visage public, pour le pire ou le meilleur. J’ai d’ores et déjà prévu de lire le tome suivant le mois prochain, La marque de Caïn.

Pour d’autres avis sur ce tome 5: Syl.

Participation #2 Challenge British Mysteries 2025 de Lou et Hilde #Roman policier historique

Participation #4 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Royaume-Uni

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Couleur: « Noires »

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