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Au fil des pages avec Le Magicien d’Oz

Cette semaine, nous avons lu avec beaucoup de plaisir Le Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, n°695, juin 2009, 192 pages), un roman jeunesse illustré par William Wallace Denslow à partir de 10 ans (et même avant!) et recommandé par le Ministère de l’Éducation Nationale pour le cycle 3 (CM1 à 6e).

Dorothée est une jeune fille orpheline vivant dans une ferme, au Kansas, avec sa tante Em, son Oncle Henri et son chien Toto. Mais un jour, elle est emportée, avec son petit chien, par une tornade au pays d’Oz. A son arrivée, elle est prise pour une sorcière, ayant ôté sans le savoir la vie à la méchante sorcière de l’Est. Sur les conseils de la gentille sorcière du Nord, elle part pour la Cité d’Émeraude afin d’y rencontrer le mystérieux et puissant magicien d’Oz. Celui-ci aura-t-il le pouvoir de la renvoyer chez elle, au Kansas? Au cours de son périlleux voyage, Dorothée rencontre un épouvantail qui voudrait bien avoir un cerveau, un bûcheron de fer-blanc qui désespère de ne plus avoir de cœur et un lion poltron qui ne rêve que de courage. La rencontre tant attendue avec le magicien d’Oz est pourtant décevante pour chacun des compagnons de voyage, celui-ci n’acceptant de leur apporter son aide que s’ils tuent la méchante sorcière de l’Ouest? Mais en seront-ils capables?

Quel plaisir de replonger dans le monde merveilleux et fantastique d’Oz où il est question d’amitié, de quête initiatique, chacun des compagnons de voyage de Dorothée ayant déjà en eux-mêmes ce dont ils se pensent dépourvus, de courage, de bonté et d’entraide! Coup de cœur pour mon mini lutin! J’ai également beaucoup apprécié le relire avec lui et lui faire découvrir ce classique de la littérature jeunesse américaine paru pour la première fois aux États-Unis en 1900 et que nous avons lu à tour de rôle à voix haute en 3 jours (un chapitre par soir n’ayant pas tenu vu  son emballement)! D’ailleurs, la lecture à haute voix a été très plaisante, le texte étant rythmé et construit comme un conte-randonnée. Et vous, tenté(e) par un voyage au pays d’Oz? Prêt(e) à porter les souliers d’argent?

Le récit est également ponctué d’illustrations en noir et blanc, chaque court chapitre commençant par une illustration et une présentation à l’ancienne de la première lettre apportant une touche surannée de conte de fées. J’ai également montré à mon mini au fur-et-à mesure des chapitres les magnifiques illustrations de Benjamin Lacombe dans la version revisitée de Sébastien Perez qui reprend l’histoire du point de vue de l’épouvantail et qui ne reprend donc pas toutes les péripéties du roman originel puisque l’épouvantail n’est pas présent par exemple lors de la tornade ou lors de la mort de la méchante sorcière de l’Ouest.

J’ai également relevé des passages gourmands pour le Challenge des livres (et des écrans) en cuisine parmi les plats préparés par les différents personnages faisant preuve d’hospitalité comme le porridge même si Dorothée mange beaucoup de fruits.

Petit aparté ciné: Il reste désormais à faire découvrir à mon mini lutin le film éponyme réalisé  par Victor Fleming et sorti en 1939, film américain musical avec dans le rôle-titre de Dorothy, Judy Garland dont il connaît déjà la chanson Over the rainbow depuis qu’il est tout petit.

Je garde pour plus tard, lorsqu’il sera plus grand, Wicked, La véritable histoire de la Méchante Sorcière de l’Ouest de Grégory Maguire et que j’avais acheté à sa parution (éd. Bragelonne, mai 2011, 504 pages) ou bien encore le préquel réalisé par Sam Raimi et sorti en 2013, Le Monde fantastique d’Oz avec dans les rôles-titres James Franco, Mila Kunis, Michelle Williams et Rachel Weisz, déjà vu mais que je trouve avec moins de charme que le film de 1939, doux souvenir d’enfance.

Participation #14 Challenge Contes & Légendes 2024 de Bidib#Classique jeunesse américain

Participation#9 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie #Classique jeunesse américain

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine américaine

Throwback Thursday Livresque: Bar et cocktails

TTL n°275 chez Carole #Bar et cocktails

Ce jeudi 8 août 2024, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Bar et cocktails ».

J’ai choisi pour ce thème deux romances contemporaines:

  • L’abus de toi est dangereux (pour mon cœur) de Caro M. Leene (éd. HarperCollins, janvier 2023, 353 pages), une romance contemporaine entre Harper et Liam sous fond de compétition lors d’un concours de barmaids et qui se déroule sur la même temporalité que le tome précédent, Bien cordialement votre employée (complètement folle de vous).
  • Love cocktail de Stéphanie Pradier (éd. HarperCollins, mars 2024, 215 pages), une romance contemporaine entre Lise et Arnaud dont chaque chapitre commence avec une recette de cocktails, deux amies gérantes d’un bar étant au bord de la faillite depuis l’ouverture d’un bar concurrent en face du leur.

J’aurai également pu choisir Le livre de la nuit de Holly Black (éd. De Saxus, janvier 2023, 480 pages), un roman fantasy que je pensais être un one shot mais dont un tome 2 est prévu puisque l’héroïne, Charlie Hall est barmaid, tentant de laisser derrière elle son passé d’escroc auprès des crépusculiens.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Dépassement de soi ».

Au fil des pages avec Rouge

J’ai lu Rouge de Pascaline Nolot (éd. Gulf Stream Éditeur, coll. Électrogène, mai 2020, 320 pages), un roman à partir de 15 ans selon l’éditeur mais je dirai plutôt plus au vu de la réécriture très sombre du Petit Chaperon rouge et des thèmes abordés.

A Malombre, un petit hameau accroché au versant du mont Gris et cerné par Bois Sombre, vit une jeune adolescente de 13 ans, Rouge, rejetée par les siens qui l’accablent de tous les maux, née d’une mère devenue folle, Lisiane et qui aurait fauté avec le Diable et présentant des difformités physiques, la tâche rouge sur son visage étant cause d’infamie (aucun villageois ne souhaitant la toucher de peur de se voir transmettre cette marque du Diable). Elle ne peut compter que sur le fébrile soutien du Père François, pilier moral de cette communauté et de son seul ami, Liéonor, un bel et lâche adolescent de son âge, protégé à l’excès par sa mère Elaine. Comme tous les jeunes filles bannies avant elle, une semaine après avoir eu ses premières règles, elle est escortée par des loups jusqu’à la chaumière de Grand-Mère au cœur de Bois Sombre. Son existence pourrait-il encore pire que sa vie jusqu’à présent?

J’ai apprécié le personnage de Rouge qui prend son destin en main, qui fait preuve de résilience, de courage et de bonté pour affronter les différentes épreuves qu’elle subit, que ce soit les actes ignobles des villageois du fait de sa naissance et de son physique qui en ont fait leur souffre-douleur, du Chasseur qu’elle rencontre dans la forêt ou en optant par un choix de vie bien différent de Grand-Mère qui s’est retrouvée piégée dans sa beauté. J’ai d’ailleurs apprécié son arc narratif, avec un conte dans le conte et qui permettra à Rouge de s’émanciper, sa personnalité étant bien plus posée et aimable que la vieille sorcière. Jusqu’au bout, l’adolescente va tenter de faire fi de son parcours pour aider les autres, même ceux qui l’ont sans cesse repousser comme son prétendu père Gauvain et de se laisser guider par son cœur et non par la noirceur.

Il y est ainsi question de quête initiatique, de condition de la femme, de préjugés, d’apparences trompeuses (beauté/laideur), de choix de vie, de résilience, de superstitions religieuses et de faux semblants pour maintenir dans la peur tout un village… Cette réécriture m’a d’ailleurs fait penser par certains côtés à La fille qui avait bu la lune de Kelly Barnhill (éd. S.N. Editions Anne Carrière, novembre 2017, 366 pages), les villageois vivant en autarcie et sous le joug d’une puissance maléfique, le sort de Malombre ayant sa source dans l’acte impardonnable de la mère de Rouge, Lisiane ayant pactisé avec le Diable afin d’assouvir son désir d’enfant et au détriment de la vie de toutes les filles à naître du village.

Cette réécriture du conte originel est sombre et prenante, les apparences étant bien trompeuses et  la laideur et la cruauté n’étant pas là où ils semblent être de prime abord. On y retrouve dans des rôles bien différents, la grand-mère, le chasseur et le loup. Une réécriture réussie, le récit alternant passé et présent, avec des personnages complexes et bien travaillés, dont un rebondissement pour l’un d’eux m’a même surprise!

Pour d’autres avis sur ce roman: Audrey.

Participation #13 Challenge Contes & Légendes 2024 de Bidib #Conte revisité

Participation#8 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie #Conte revisité

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Couleur : « Rouge »

Point lecture hebdomadaire 2024 #31

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 29 juillet au 4 août 2024:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin encore cette semaine.

Des lectures adulte:

  • (Roman policier) Les vacances d’Hercule Poirot d’Agatha Christie

J’ai lu, en e-book, Les vacances d’Hercule Poirot d’Agatha Christie (éd. Le Masque, rééd. janvier 2013, 210 pages), un roman policier paru pour la première fois en 1941. En vacances dans une station balnéaire d’une petite île au large des côtes du Devon, Hercule Poirot est amené à enquêter sur le décès d’une autre vacancière, Arlena Stuart, starlette dont la beauté fait tourner la tête des hommes et attise la jalousie des femmes. Qui a bien pu la tuer? Son mari? La femme de son dernier amant en date? Encore une enquête rondement menée dans ce huis-clos insulaire estival! J’en reparle très vite.

  • (Romance paranormale) Meya Daeblone, Plat de résistance de Mélodie Smacs (T3)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 de Meya Daeblone, Plat de résistance de Mélodie Smacs (éd. Urban Infinity, février 2023, 319 pages), une romance paranormale entre Meya, une démone de la Gourmandise de 103 ans désormais enfermée dans les Geôles de Cerbère et Nathan, un ange qui va tout tenter pour l’en délivrer. Dans ce tome, l’intrigue se poursuit essentiellement sous le point de vue de Nathan, ce qui permet d’en savoir plus sur lui, ce que j’ai apprécié même si on perd l’humour des tomes précédents. 

  • (Romance paranormale) Meya Daeblone, Mignardises de Mélodie Smacs (T4)

J‘ai continué en lisant, en e-book, le dernier tome de Meya Daeblone, Mignardises de Mélodie Smacks (éd. Urban Infinity, septembre 2023, 274 pages), une romance paranormale qui conclut cette tétralogie tout en répondant aux questions entourant la nature de Meya, l’équilibre précaire entre Paradis et Enfer restant précaire. Les révélations et rebondissements s’enchaînent même si j’ai trouvé que l’intrigue perdait de sa saveur et de son humour au fil des tomes pour devenir plus convenus. 

  • (Romance contemporaine) Love cocktail de Stéphanie Pradier

J’ai lu, en e-book, Love cocktail de Stéphanie Pradier (éd. HarperCollins, mars 2024, 215 pages), une romance contemporaine dont chaque chapitre commence avec une recette de cocktails, Lise et Chloé, deux amies gérantes d’un bar au bord de la faillite depuis l’ouverture d’un bar concurrent en face du leur. Tentant le tout pour le tout, elle organise des speed dating et un concours de musique pour sauver leur bar. Au cours de la première soirée de speed dating, Lise tombe sous le charme du beau et mystérieux Arnaud. Un bon moment de lecture légère et rigolote même si j’ai trouvé que Lise était quand même un peu trop gaffeuse et Arnaud un peu trop parfait! Pour un autre avis: Émilie.

  • (Roman ado) Rouge de Pascaline Nolot

J’ai lu Rouge de Pascaline Nolot (éd. Gulf Stream Éditeur, coll. Électrogène,  mai 2020, 320 pages), un roman à partir de 15 ans selon l’éditeur mais je dirai plutôt plus au vu de la réécriture très sombre du Petit Chaperon rouge et des thèmes abordés. A Malombre, un petit hameau accroché au versant du mont Gris et cerné par Bois Sombre, vit une jeune adolescente de 13 ans, Rouge, rejetée par les siens qui l’accablent de tous les maux, née d’une mère devenue folle, Lisiane et qui aurait fauté avec le Diable et présentant des difformités physiques, la tâche rouge sur son visage étant cause d’infamie. Comme les autres filles avant elle, elle est bannie une semaine après avoir eu ses premières règles pour être livrée à Grand-Mère. Son existence pourrait-il encore pire que sa vie jusqu’à présent? On y retrouve dans des rôles bien différents, la grand-mère, le chasseur et le loup. Le récit alterne entre passé et présent, avec des personnages complexes et bien travaillés, dont un rebondissement pour l’un d’eux m’a même surprise. Une réécriture réussie, sombre et prenante du conte originel, les apparences étant bien trompeuses et  la laideur et la cruauté n’étant pas là où ils semblent être de prime abord!

  • (Romance contemporaine) Speed dating, Ma boss est un dragon de Maryline Piaud (T1)

Après ma lecture précédente bien sombre, j’ai opté pour une comédie romantique légère avec le tome 1 de Speed dating, Ma boss est un dragon de Maryline Piaud (éd. Autoédition, mars 2024, 344 pages). Océane Duvernay se laisse entraîner par sa sœur dans un speed dating. Cheffe d’entreprise accomplie qui tyrannise ses employés qui l’ont surnommée le dragon, elle a laissé de côté sa vie sentimentale qu’elle garde bien secrète. Or quelle n’est pas sa surprise lorsque lors d’un des autres participants n’est autre que l’un de ses employés, Jules Garnier. Et si cette rencontre allait tout bouleverser? J’ai apprécié l’idée de départ et le trope « enemies to lovers » mais j’ai trouvé que les deux personnages aux antipodes sont un brin trop caricaturaux entre la riche et exécrable boss et son pauvre, beau et faussement réservé employé. Océane ne sait pas du tout gérer vie professionnelle/vie privée, manquant de maturité, mais heureusement, l’histoire est rigolote mais sera vite oubliée.

Au fil des pages avec Amour et amitié

Pendant le Mois Anglais 2024, j’ai lu, en e-book, Amour et amitié de Jane Austen (éd. Folio Poche, novembre 2019, 96 pages), un court roman épistolaire, proche de la nouvelle en taille, faisant partie des Juvenilia, les œuvres de jeunesse de l’autrice et écrit vers ses 15 ans, en 1790 et paru pour la première fois, à titre posthume, en 1922, en Angleterre.

Sur l’insistance de son amie Isabel, désormais âgée de 55 ans, Laura consent à livrer à la fille de celle-ci, Marianne, les événements ayant ponctué sa vie jusqu’à présent. Après avoir été élevée dans un couvent français, elle retourne, à 18 ans, à la maison paternelle au pays de Galles, dans la vallée de l’Usk, belle et intelligente, son seul défaut étant une sensibilité trop vive. Quelques années plus tard, un soir de décembre, elle tombe sous le charme d’Edward, un fils de baronnet qu’elle épouse et qu’elle suit chez sa tante dans le Middelesex. Mais très vite, leur mariage n’étant pas approuvé par la famille du jeune homme, ils partent se réfugier chez son meilleur ami, Augustus et sa femme Sophia. Tout comme eux, ils s’étaient mariés sans l’autorisation parentale et bientôt, Augustus est arrêté pour dettes puis Edward, en allant lui rendre ne visite disparaît.  Seules et sans argent, les deux jeunes femmes décident de partir un parent en Écosse de Sophia, au château des Macdonald. Serait-ce la bonne solution à leur malheur? Reverront-elles un jour leur mari?

Les événements absurdes et rocambolesques s’enchaînent. L’autrice s’amuse, avec beaucoup d’ironie et malgré son jeune âge, à jouer avec les codes des romans sentimentaux et gothiques, en vogue et sans grands intérêts de l’époque tout en pointant les travers de la société de son époque. Tout est poussé à l’excès, que ce soit par exemple l’arrivée d’Edward (avec les coups frappés à la porte), les sentiments exacerbés des protagonistes (Laura en tête, irréfléchie, écervelée et aux conseils malavisés)  ou bien leur folle échappée tournée en dérision… Malgré les événements qui les accablent (rejet familial, ruine, mort, rencontre fortuite…), on ne peut que rire à leurs dépens tellement tout est exubérant et improbable. Tout semble devoir finir mal pour cette pauvre Marianne, et pourtant… Un bon moment de lecture rigolo et parodique, dont l’épigraphe donne le ton « trompé en amitié et trahi en amour » et qui tombait bien après certaines de mes dernières lectures dont l’intrigue était cousue de fil blanc et malheureusement sans ironie aucune!

Participation#8 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie

Participation # Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Roman court épistolaire

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Angleterre

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Sentiments : « Amour »

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