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Au fil des pages avec Le lys rouge

J’avais lu Le lys rouge de Karen Rose (éd. Harlequin, coll. Mira, 2008, 541 pages), une romance policière contemporaine se déroulant à Chicago. Après le suicide de l’une de ses jeunes patientes par une nuit froide de mars, Tess Ciccotelli, psychiatre est la principale suspecte, la police pensant qu’elle aurait poussé la victime au suicide. Mais ne serait-elle pas au cœur d’une machination? Comment prouver son innocence quand tout la désigne coupable? Pourra-t-elle compter sur l’inspecteur Aidan Reagan, en charge de l’enquête ou de l’aide de son amie avocate?

En empruntant ce livre à la médiathèque en 2022, j’avais été intriguée par le résumé de 4e de couverture qui me faisait penser aux romans policiers de Mary Higgins Clark sans m’apercevoir qu’il s’agissait d’un Harlequin. J’ai apprécié au départ d’avoir le point de vue aussi du tueur et d’essayer de découvrir qui était derrière ce coup monté, Tess étant de plus en plus isolée face à l’accumulation des preuves contre elle, des préjugés et rancœurs des policiers à son égard après une précédente affaire. La jeune femme est alors replongée dans son passé et ne peut s’empêcher de culpabiliser malgré son innocence face à ces meurtres qui touchent n’importe qui dans son entourage (patients, amis, vagues connaissances et même personnes juste croisées de façon fortuite).

Mais très vite, la romance entre Tess et Aidan prend trop le pas sur l’enquête policière qui est pourtant bien rythmée, l’étau de ce tueur manipulateur se refermant à tort sur la jeune femme (confirmant mes premiers soupçons). Ce thriller psychologique aurait mérité de se dérouler sur un laps de temps plus grand, tout s’enchaînant bien trop vite avec une fin où tout se finit bien un peu trop facilement, après avoir vécu le pire! La romance spicy avait tout pour me plaire avec le trope « ennemies to lovers » mais elle est bien trop rapide (le grand amour en quelques jours à peine!) et immature, au vu de leur âge respectif (tous les deux étant beaux et sexy à en oublier que les meurtres s’enchaînent autour d’eux!).

Certains passages renvoyant à une affaire antérieure, celle de Kristen, la belle-sœur d’Aidan, je me suis dit que ce roman faisait partie d’une série, ce qui est bien le cas. Il s’agit du tome 5 de la série « Don’t tell ». Un bon moment de lecture dans l’ensemble qui m’avait donné envie de lire le tome 3, Dors bien cette nuit!

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Couleur: « Rouge »

Au fil des pages avec Peureux toi-même!

Nous avons lu et relu Peureux toi-même! de Seth Meyers et Rob Sayegh Jr. (éd. Kimane, août 2022, 40 pages), un album jeunesse à partir de 4 ans. Ours est si peureux qu’il a peur de tout, même de se regarder dans un miroir pour se brosser les dents. Il peut toutefois compter sur Lapin, son son seul ami et qui contrairement à lui, n’a peur de rien. Un jour, le lapin entraîne l’ours dans une aventure dans laquelle tout élément lui paraît un obstacle infranchissable: une rivière trop profonde, une forêt bien trop dense ou bien encore un pont trop délabré. Mais rien ne se passe comme prévu. Et si finalement reconnaître sa peur serait la preuve d’un grand courage?

Il y est ainsi question d’amitié, de peur, de courage et d’entraide. Avec de l’humour, tant dans le texte et que dans les jolies illustrations, cette histoire rappelle que la peur est parfois utile, entre prudence et insouciance et qu’il convient de savoir la surmonter pour grandir et s’ouvrir aux autres et au monde. Il était également rigolo de suivre le petit oiseau qui aura aussi un rôle à jouer dans l’histoire. L’opposition de caractères entre Ours et Lapin, certes classique, fonctionne très bien, avec des illustrations colorées, dynamiques et expressives. Un très bon moment de lecture tendre et rigolo et même un coup de cœur pour mon mini lutin qui n’a eu de cesse, pendant plusieurs semaines d’affilée de le lire avec moi!

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Sentiment: « Peureux »

Participation #5 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Point lecture hebdomadaire 2024 #4

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 22 au 28 janvier 2024:

Des lectures jeunesse:

(BD jeunesse) Mortelle Adèle au pays des Contes défaits, Mortelle Adèle, Choupidoulove (T10) et Extra Mortelle Adèle, Une nuit avec ma baby-sitter de Mr Tan et Diane Le Feyer

Et hop! Encore des nouveaux tomes de Mortelle Adèle pour mon mini lecteur toujours aussi fan de Mortelle Adèle and co et qui adore aussi ses chansons! Il a ainsi lu cette semaine deux nouveaux tomes: Mortelle Adèle au pays des Contes défaits de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, octobre 2019, 112 pages) et le tome 10 de Mortelle Adèle, Choubidoulove (éd. Bayard Jeunesse, mai 2016, 80 pages) et commencé le livre de jeux-activités, le tome 1 d’Extra Mortelle Adèle, Une nuit avec ma baby-sitter sittrice (éd. Bayard Jeunesse, juin 2019, 96 pages).

Des lectures adulte:

  • (Roman – classique jeunesse américain) Les Quatre filles du Docteur March de de Louisa May Alcott

J’ai fini de lire la 2e partie des Quatre filles du Docteur March de de Louisa May Alcott (éd. Gallmeister, Totem n°166, septembre 2020, 640 pages), dans une nouvelle traduction de Janique Jouin-de Laurens et dans le cadre d’une lecture commune avec Isabelle. L’intrigue se déroule 3 ans plus tard, au moment du mariage de l’aînée des sœurs, Meg et un chapitre se focalisant à chaque fois sur une sœur avant de passer à la vie quotidienne d’une autre.

  • (Romance contemporaine NA) Target Love de Laura Gardénia (T1)

Après avoir lu l’avis enthousiaste de Mylène sur le tome 2, Bad at love, j’ai lu, en e-book, le tome 1, Target Love de Laura Gardénia (éd. Harlequin, coll. New Adult, novembre 2022, 364 pages), une romance contemporaine se déroulant aux États-Unis, dans les Hamptons. Après avoir préparé pendant 5 ans sa vengeance à l’encontre de John Hamilton qui lui a gâché sa vie 10 ans auparavant, il est temps pour Violette, une jeune femme de 27 ans, de passer à l’action en séduisant son fils, Dean, âgé de 30 ans, avec l’aide de sa meilleure amie, Lana qui se fait engager comme secrétaire auprès de lui. Mais comment faire lorsque les sentiments amoureux viennent se mêler à la vengeance? Violette pourra-t-elle aller jusqu’au bout de son plan pour faire chuter John Hamilton? J’ai apprécié ce duo Violette/Dean, chacun plus complexe qu’il n’y paraît, avec son lot de blessures et de secrets même si de nombreux éléments de l’intrigue étaient peu probables et même pas du tout crédibles. Une lecture malgré tout plaisante!

  • (Roman YA) L’Empire des Femmes, Teneros de Cassandre Lambert (T2)

J’ai lu le second tome de la duologie L’Empire des Femmes, Teneros de Cassandre Lambert (éd. Didier Jeunesse, avril 2023, 352 pages), un roman young adult à partir de 15 ans. L’histoire reprend là où le tome précédent s’était arrêté, Elios ayant réussi à enlever Adona sur Teneros, en la cachant dans le district 3, là où il a grandi aux côtés de Markus, chef de ce district et du mouvement pacifiste des masculinistes? J’ai apprécié également ce second tome qui questionne sur la nature humaine et l’égalité des sexes, même si j’ai trouvé la fin peut-être un peu trop rapide tout comme la prise de conscience de Cyrène, bien loin de son image superficielle du premier tome… Un bon voire très bon moment de lecture une nouvelle fois! J’en reparle très vite plus en détails.

Ma lecture en cours:

(Roman fantasy) Les Chroniques oubliées d’Hypérion, La dernière grande invocatrice de Lina Déranor (T4)

J’ai commencé à lire, en e-book, jusqu’au chapitre 16 (279 pages lues) le tome 4 des Chroniques oubliées d’Hypérion, La dernière grande invocatrice de Lina Déranor (éd. Inceptio, décembre 2023, 660 pages), le dernier tome dont la parution a été plusieurs fois repoussée. Le groupe est de nouveau séparé, après avoir appris que la princesse héritière d’Astoria, Juliana Ramani serait enceinte d’Arsène et attend de voir au plus vite célébrer ses noces afin de monter sur le trône d’Agador. Arsène se rend seul auprès de son père, le roi d’Agador qui s’est approprié l’Empire d’Hypérion tandis que Maxine, son frère Gustavio, Félix et Abélard se rendent dans la forêt de Valder à la recherche du temple d’Avani et Soën, Alex et Magenta dans les Monts Gris, là où s’est réfugié l’empereur vaincu de Kunis avec ses soldats et les nobles d’Hypérion. Une ère de paix sera-t-elle possible? Maxine et Arsène devront-ils faire passer leur devoir face à la menace des Ramani avant leur amour? J’apprécie pour le moment de me replonger dans cette saga fantasy, l’intrigue avançant en alternant les points de vue.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.219 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec le tome 1 de Mortelle Adèle

Bien avant que mon mini lutin s’intéresse à Mortelle Adèle avec ses copains de classe, j’avais lu, en 2021, le tome 1 de cette BD jeunesse, ayant à l’époque l’idée d’offrir une de ses histoires à l’une de mes nièces. J’avais donc emprunté à la médiathèque, Adèle, Tout ça finira mal de Mr Tan et Miss Prickly (éd. Tourbillon, février 2012, 92 pages), une BD jeunesse à partir de 7/8 ans.

Adèle est une petite fille de 8 ans au sacré tempérament, un « brin » insolente et qui voit ses journées bien remplies, entre Ajax, son bébé lion que tout le monde prend pour un chaton, son ami imaginaire Magnus, ses parents qui passeraient leur temps, sans elle, à manger des légumes et à travailler ou bien encore ses camarades de classe, Geoffroy qui voudrait être son amoureux et Miranda et Jade, deux filles accrocs à la mode et bien trop « filles » pour Adèle qui ne les supportent pas. De gags en gags, entre ironie, humour second degré et même humour noir (qui parlera parfois plus à l’adulte qu’au jeune lecteur), on se demande bien qui sera destinataire des piques et « expériences » plus farfelues et loufoques les unes que les autres de la petite fille, tant que ce n’est pas nous lecteur!

Depuis, le coup de crayon a bien évolué, Diane Le Freyer ayant pris la relève de Miss Prickly mais l’humour est resté le même, Mortelle Adèle n’étant pas encore arriver à court de bêtises et d’imagination! Au fil des tomes, l’univers si apprécié des enfants s’est étoffée avec d’autres personnages on fait leur apparition, comme d’autres membres de la famille d’Adèle, Owen le zombie créé par la petite fille, Ludovic dont Adèle est amoureuse… Les répliques et punchlines de la petite fille sont devenues cultes dans les cours de récréation, comme « poussez-vous les moches », « bande de nazebroques! » ou bien encore « je te zut »… Mortelle Adèle est également une enfant de son temps, du XXIe siècle, préoccupée par le bien-être, le droit d’être enfant et le réchauffement climatique par exemple… Je pense d’ailleurs faire dans les semaines à venir un billet spécial sur les tomes lus et/ou qui ont rejoint nos bibliothèques.

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Prénom: « Adèle »

Au fil des pages avec La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr James Barry (née Margaret Bulkley)

Pendant les vacances de Noël, j’ai lu La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr James Barry (née Margaret Bulkley) d’Isabelle Bauthian et Agnès Maupré (éd. Steinkis, août 2020, 128 pages), une BD historique pour adultes consultable en ligne grâce à ma médiathéque. À l’annonce de son décès, le 21 août 1865, un article de presse révèle que le Dr James Barry était une femme, ce qui fait scandale au sein de l’Armée britannique qui tente d’étouffer ce « scandale ». Mais qui était vraiment cette personne?

J’ai apprécié découvrir la vie de cette femme, médecin chirurgien de l’armée britannique au XIXe siècle (brillante et investie dans son travail mais caractérielle et obstinée, faisant passer son travail avant sa vie privée, ayant pratiqué pour la première fois une césarienne en sauvant à la fois la mère et le bébé, modernisant la pratique médicale, en pratiquant par exemple, pour la première fois une césarienne en sauvant à la fois la mère et le bébé, et développant des normes et méthodes sanitaires innovantes et plus humaines, dans le respect du patient, quel que soit son sexe et/ou sa condition sociale…) mais pas vraiment la BD elle-même, si ce n’est la partie postface très bien documenté et intéressant sur la biographie du Dr James Berry.

J’ai eu du mal avec les dessins d’Agnès Maupré bien trop colorés et confus à mon goût et des personnages difficilement reconnaissables d’une case à l’autre. De même, j’ai trouvé que le récit s’inspirant librement de la vie du Dr James Berry est inutilement complexifié avec deux temporalités, l’une en début de chaque chapitre renvoyant au passé londonien l’ayant amené à cacher son identité de femme en prenant l’identité de son oncle, tout en ayant accouché d’une fille qu’elle a laissé derrière elle pour exercer un métier réservé à l’époque aux hommes et l’autre pendant sa carrière de médecin. J’ai d’ailleurs, après quelques pages lues, été allée voir sur internet et la page Wikipédia, ne mettant aperçue qu’à la fin de ma lecture du postface.

Il y est ainsi question de la condition de la femme au XIXe siècle à travers cette femme qui a pu faire carrière au sein de l’Armée britannique, servant notamment en Afrique du Sud (se liant alors avec le gouverneur de la colonie du Cap, Lord Charles Somerset, au point que des accusations d’homosexualité soient portées à leur encontre), à l’île Maurice dans les Indes britanniques ou bien encore au Canada puis en retournant à la fin de sa vie en Angleterre.

Ce que je retiendrai de ce roman graphique c’est le fait que cela m’a permis de découvrir cette figure britannique qui est décédée en gardant avec elle une partie de sa vie et de ses secrets!

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Maladie/Mort: « Vie »

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