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Au fil des pages avec Nipponia Nippon

Dimanche dernier, pendant le RAT du Mois au Japon 2024, j’ai lu Nipponia Nippon d’Abe Kazushige (éd. Philippe Picquier, mai 2016, 143 pages), un court roman qui suit Haruo Tôya, un adolescent de 17 ans qui a un projet lié à l’ibis japonais, oiseau en voie d’extinction et symbole de la Nation japonaise, les derniers spécimens ayant été réintroduits grâce à la coopération du Japon avec la Chine, sur l’île de Sadô, centre de sauvegarde. Son projet est-il de les libérer ou de les tuer?

Reclus seul dans un appartement de Tokyo, loin de sa famille et sans travail comme peut l’être un hikikomori, il prépare mois après mois son projet, grâce à de nombreuses recherches et achats sur Internet. Il y est ainsi question du poids de la solitude, du passage à l’âge adulte, de l’éveil à la sexualité, de harcèlement scolaire, de la condition de la jeunesse dans la société japonaise… 

Ce récit a une certaine « étrangeté » que j’ai pu constater dans d’autres livres d’auteurs japonais, entretenant une part de malaise, les pensées de Haruo étant troublantes, agressives voire dérangeantes, ce dernier, pathologiquement instable, liant son destin à celui des ibis qui l’obsèdent comme une adolescente Sakura dont il est épris et dont il a été séparé. Rien ne semble pouvoir le tirer de cette spirale obsessionnelle, pas même ses parents. Tout cela ne peut que mal finir, le style d’écriture renforçant le mal-être et le passage à l’acte inéluctable. Un roman un brin insolite qui permet de rentrer dans la peau d’un adolescent japonais perturbé et qui se termine sur une fin ouverte et quelque pessimiste, son cas ne semblant pas isolé!

Participation #3 Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Roman court

Participation #7 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Japon

 

Throwback Thursday Livresque: Personnage amoureux de la nature

Ce jeudi 4 avril 2024, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Personnage amoureux de la nature ». Cela m’a immédiatement fait penser à un classique de la littérature jeunesse anglaise: Le jardin secret de Frances H. Burnett, un roman d’apprentissage, ode à la Nature et à l’enfance.

Orpheline renfermée et solitaire de 10 ans, Mary Lennox part des Indes britanniques, après le décès de ses parents pour être confié à son oncle, Archibald Craven, un vieil homme riche, bossu et malheureux depuis le décès de sa femme dix ans auparavant et qui vit dans un manoir en Angleterre, dans la lande du Yorkshire. La jeune fille va s’éveiller au contact de la Nature (et des amitiés qu’elle engendre) en arrivant à vivre pleinement son enfance et à s’épanouir à l’instar de la Nature au printemps, en s’ouvrant aux autres, en se laissant aimer et aimer en retour, que ce soit auprès de son ami Dickon ou de son cousin Colin.

  • Le jardin secret de Frances H. Burnett (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, rééd. 2010, 319 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans et qui fut publié pour la première fois en 1911
  • sa jolie adaptation en BD jeunesse avec le diptyque Le Jardin secret de Maud Begon, d’après Frances H. Burnett (éd. Dargaud, 2021 (T1)  et septembre 2022 (T2))
  • et une version adaptée pour les plus jeunes lecteurs, Le jardin secret de Brigitte Barrager, d’après Frances H. Burnett (éd. Deux Coqs d’Or, 2019), un album jeunesse à  partir de 3 ans.

J’ai également pensé à un autre roman plus sombre, Là où chantent les écrevisses de Delia Owens (éd. du Seuil, janvier 2020, 480 pages), Kya, une jeune fille blanche et pauvre ayant grandi seule, dans les années 50, dans les marais, après avoir été abandonnée par sa famille à 10 ans, à côté de la petite ville ségrégationniste de Barkley Cove, en Caroline du Nord.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « – de 300 pages ».

Au fil des pages avec Mon voyage à moi

Nous lisons et relisons Mon voyage à moi d’Akiko Miyakoshi (éd. Syros,  septembre 2022, 40 pages) un album jeunesse à partir de 5/6 ans et que j’avais repéré dans les nouveautés d’une des annexes de notre médiathèque, appréciant cette autrice. Un hôtelier accueille chaque jour des voyageurs, certains devenant des amis, dans son hôtel « Solitude » et rêve qu’un jour, lui aussi, partira explorer le monde. Mais sautera-t-il le pas?

Nous retrouvons l’ambiance feutrée, surannée, onirique et si particulière de cette autrice avec de magnifiques illustrations au fusain, comme dans une de ses autres histoires: Quand il fait nuit d’Akiko Miyakoshi (éd. Syros, 2016): des illustrations en noir et blanc quand l’hôtelier travaille et ressent le poids de la solitude de la ville, malgré l’accueil de nombreux clients de passage puis colorées lors de ses songes propices à l’évasion.

Il y est ainsi question de solitude, de désir d’évasion, d’exploration du monde et d’aventures… Malgré la répétition de son travail quotidien, l’hôtelier n’en oublie pas son rêve de voyages. Encore un très bon moment de lecture! Sans oublier des passages gourmands, que ce soit les petits déjeuners de l’hôtel, les pique-niques rêvés sur la plage ou à bord de l’avion…

Participation #2 Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Lieu: « Moi » (Ville de Norvège)

Participation #7 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant

Participation #5 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Japon

RAT du Mois au Japon 2024

Nous finissons cette première semaine d’avril avec un read-a-thon du 5 avril au 7 avril 2024 minuit, ce marathon de lectures (mais pas que) étant coorganisé par Hilde et Lou dans le cadre de leur challenge Un Mois au Japon 2024. Ce sera l’occasion d’une escale livresque au Japon et de cuisiner avec la Brigade des Marmitonnes d’Isabelle.

Alors que vais-je lire pendant ce RAT?Je suis déjà passée à la médiathèque mardi après-midi et ai récupéré quelques titres japonais que ce soit en jeunesse ou en adulte, même si j’ai cherché en vain dans les rayonnages le tome 3 des Carnets de l’Apothicaire. J’ai également quelques titres dans ma liseuse. 

Ce billet de suivi sera actualisé tout le long du marathon et sera ponctué aussi par les passages sur les blogs et/ou réseaux sociaux des autres participantes.

Pour d’autres idées autour du Japon (lectures, recettes et autres activités), les autres participantes: Hilde, Lou, Nathalie (IG), Tiphanya (stories IG), Pativore

Vendredi 5 avril 2024

En fin d’après-midi, je commence ce read-a-thon par un passage chez les copinautes et réseaux sociaux. Lou et Hilde ont déjà commencé des activités et lectures. Ce soir pour le repas, j’ai prévu des gyozas.

En fin d’après-midi, je lis Japorama de Marco Reggiani et Sabrina Ferrero (éd. Casterman Jeunesse, octobre 2019, 224 pages), un documentaire jeunesse à partir de 11 ans, entre guide pratique et carnet de voyage. Intrigué, mon mini lutin a voulu que je lise à voix haute tout en regardant les jolies illustrations. Une bien jolie plongée dans la culture japonaise qui donne envie de faire nos bagages!

Puis après un repas de gyozas, j’avais prévu au départ de lire, en soirée, Contes merveilleux du printemps. Mais finalement, j’ai surfé sur Internet pour en savoir plus sur Tsukimi, la fête de la pleine lune et la légende japonaise selon laquelle la lune est habitée par un lapin. Cela m’a d’ailleurs fait penser à une estampe japonaise de Toshiyuki Enoki que Kiona a partagée sur le groupe FB. J’ai en particulier lu cet article fort intéressant sur cette fête: ici. J’ai ainsi repéré quelques prochaines lectures comme par exemple Le garçon de la Lune de Lee Young-Lou (éd. Clair de Lune, décembre 2009, 174 pages), un manga classé à partir de 12 ans par ma médiathèque.

Samedi 6 avril 2024

Ce n’est que ce matin que je lis Contes merveilleux du printemps de Monday Recover, d’après l’œuvre originale de Shuang-tsu Yang  (éd. Maho, mai 2022), un manga à partir de 10 ans selon l’éditeur mais je dirai, vu les thèmes abordés, à partir de 16 ans, certaines librairies le classant en mature shôjo. Contrairement à ce que je m’attendais en lisant le titre, le résumé de 4e couverture et l’illustration très colorée, joyeuse et printanière du manga, les 4 nouvelles sont bien plus sombres et abordent, avec une grande part surnaturelle, des romances lesbiennes à travers des femmes de la famille Lin, des expatriés chinois à Taïwan, qui ont le don de pouvoir voir les fantômes. Les 3 premières se passent en 1936 et la dernière, plus légère, à notre époque.

Il est temps d’aller préparer le déjeuner. Ce sera des crêpes accompagnées de frites et de cidre (du jus d’orange bien sûr pour le mini lutin). Puis je suis allée à la médiathèque avec ma petite liste de lectures sélectionnées hier soir, suite à notre lecture de Joparama et des idées lecture repérées chez les autres participantes comme par exemple le livre d’art des éditions Hazan chez Hilde.

A mon retour, après un goûter de crêpes sucrées, j’ai pioché dans les documentaires, estampes japonaises et récits du folklore japonais mettant en avant les fleurs de cerisiers. J’ai d’ailleurs pris une photo de cet instant livresque « Sakura« . Parmi ces derniers ouvrages empruntés, il y a des extraits suivants:

  • du coffret La lune par les grands maîtres de l’estampe japonaise d’Anne Sefrioui (éd. Hazan, octobre 2021, 186 pages), un livre accordéon aux magnifiques estampes ayant pour thème commun la lune et accompagné d’un livret en noir et blanc des estampes imprimées. Un magnifique livre d’art que j’ai déroulé délicatement!
  • Esprits & créatures du Japon de Lafcasio Hearn et Benjamin Lacombe (éd. du Soleil, coll. Métamorphose, décembre 2020, 172 pages), un recueil de nouvelles magnifiquement illustré et que j’avais déjà eu le plaisir d’emprunter, comme par exemple Le cerisier du seizième jour que j’ai relu.
  • Cerisiers du Japon et autres Prunus d’ornement de Franck Sadrin (éd. Ulmer, mars 2014, 224 pages), un documentaire avec des photographies de nombreuses variétés de cerisiers du Japon.
  • L’estampe japonaise de Gabriele Fahr-Becker (éd. Taschen, septembre 1994, 180 pages), un documentaire regroupant une sélection d’estampes japonaises.

Pendant ce temps-là, mon mini lutin a lu un des autres livres empruntés: L’enfant et le bonsaï de José Campanari et Luciano Lozano (éd. Belin Jeunesse, octobre 2016, 48 pages), un album jeunesse pour les 3/5 ans selon l’éditeur et qui a été classé parmi les albums illustrés du rayon « adolescents » à ma médiathèque. Une jolie histoire sur le fait de grandir avec Yoshi, un petit garçon qui était aussi petit qu’un bonsaï et qui apprend être autonome.

Puis j’ai commencé à lire le début d’un essai sur l’art japonais, Le Jeu de l’éternel et de l’éphémère de Nelly Delay.

Pour l’histoire du soir, mon mini lutin après avoir relu une partie d’un tome de Mortelle Adèle, a voulu relire avec moi Caroline au carnaval de Pierre Probst (éd. Hachette Jeunesse, 1992, rééd. novembre 2011, 32 pages), un album jeunesse que j’avais emprunté, à  nouveau, cette année pour le carnaval et que je n’ai pas encore rendu à la médiathèque. Un classique de mon enfance qui est toujours aussi rigolo avec les pitreries et facéties des amis de Caroline!

Dimanche 7 avril 2024

Au programme aujourd’hui, j’ai prévu de lire Nipponia Nippon d’Abe Kazushige (éd. Philippe Picquier, mai 2016, 143 pages), un court roman paru pour la première en 2004 au Japon et de commencer à lire Tant de nuances de pluie d’Asha Lemmie (éd. HarperCollins, octobre 2023, 534 pages), le premier roman de l’autrice se déroulant dans le Japon de l’après-guerre.

Finalement, je me replonge plus longuement qu’hier dans les estampes japonaises et l’histoire de l’ukiyo-e qui apparaît au XVIIe siècle, à Edo (désormais Kyoto) avec L’estampe japonaise de Gabriele Fahr-Becker (éd. Taschen, septembre 1994, 180 pages), chaque illustration étant accompagné d’un texte explicatif comme par exemple les estampes de comédiens, « maisons de thés » /maisons closes du quartier des plaisirs d’Edo ou courtisanes… J’ai trouvé ce livre d’art très intéressant.

En fin de matinée, après un petit tour chez les autres participantes et les réseaux sociaux, je fais un point sur leur lecture du moment: Ikiro chez Hilde et Lou, des mangas chez Pativore, Tant que le café est encore chaud chez Nathalie, les 3 premiers tomes d’un manga, Shy chez Tiphanya. C’est aussi cuisine japonaise chez les marmitonnes: cheesecake japonais chez Isabelle, chirashi saumon avocat chez Eimelle, des onigiris œufs brouillés chez Hilde ou bien encore un billet spécial thé chez Claude. Cela donne faim de regarder tous ces plats! Il est temps d’aller déjeuner.

Cet après-midi, j’ai lu Nipponia Nippon d’Abe Kazushige (éd. Philippe Picquier, mai 2016, 143 pages), un court roman qui suit Haruo Tôya, un adolescent de 17 ans qui a un projet lié à l’ibis japonais, oiseau en voie d’extinction et symbole de la Nation japonaise, les derniers spécimens ayant été réintroduits grâce à la coopération du Japon avec la Chine, sur l’île de Sadô, centre de sauvegarde. Son projet est-il de les libérer ou de les tuer? Reclus seul dans un appartement de Tokyo, loin de sa famille et sans travail comme peut l’être un hikikomori, il prépare mois après mois son projet, grâce à de nombreuses recherches et achats sur Internet. Ce récit a une certaine « étrangeté » que j’ai pu constater dans d’autres livres d’auteurs japonais, entretenant une part de malaise, les pensées de Haruo étant troublantes, agressives voire dérangeantes, ce dernier, pathologiquement instable, liant son destin à celui des ibis qui l’obsèdent comme une adolescente Sakura dont il est épris et dont il a été séparé. Il y est ainsi question du poids de la solitude, du passage à l’âge adulte, de l’éveil à la sexualité, de harcèlement scolaire, de la condition de la jeunesse dans la société japonaise… 

En soirée, j’ai lu le tome 1 du Garçon de la Lune de Lee Young-Lou (éd. Clair de Lune, décembre 2009, 174 pages), un manga qui suit l’histoire de deux lycéens Myung-Ee et Yu-Da, des lapins ayant fui la Lune pour la Terre et dont les ennemis sont les renards de la Lune. 

Petit bilan de ce read-a-thon: étant retournée à la médiathèque samedi après-midi, j’ai un peu dévié de ma PAL prévue pour ce week-end. Je lirai lundi Tant de nuances de pluie d’Asha Lemmie. J’ai validé au passage la plupart des suggestions de la check-list: des femmes, un chat, les éditions Philippe Picquier,  manga, lecture gourmande, art et fantastique. Encore merci à Hilde et Lou d’avoir organisé ce RAT! Il ne me restera à trouver le temps pour écrire mes billets sur ces lectures.

Participation # Un mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #RAT

Throwback Thursday Livresque: Couverture orange

Ce jeudi 4 avril 2024, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Couverture orange ». Cela m’a immédiatement fait penser à plusieurs livres jeunesse. Alors je ne présenterai pas un mais 5 livres pour l’occasion.

  • (BD jeunesse) Armelle et Mirko, L’étincelle d’Anne Montel, Loïc Clément et Julien Arnal (T1)

J’avais lu avec mon mini lutin à l’automne dernier le tome 1 d’Armelle et Mirko, L’étincelle d’Anne Montel, Loïc Clément et Julien Arnal (éd. Delcourt, mars 2023, 32 pages), une BD jeunesse à partir de 6/7 ans que j’avais gardée et qu’Hilde et Bidib avait bien appréciée aussi. On y fait la connaissance d’Armelle, une tortue achluophobique qui se lie d’amitié avec Mirko, une luciole. Pourra-t-elle ne plus avoir peur du noir? Je vous laisse le découvrir. Un deuxième tome, Le voyage est déjà paru en novembre 2023 et le troisième, Vague à l’âme paraîtra le 2 mai prochain.

  • (BD jeunesse) Mortelle Adèle, Face de Beurk! de Mr Tan et Diane Le Feyer (T19)

Une autre BD jeunesse avec le tome 19 de Mortelle Adèle, Face de Beurk! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Mr Tan & Co, octobre 2022, 80 pages). Mortelle Adèle est une petite fille de 8 ans qui a un sacré tempérament. Mon mini lutin en est fan, comme ses copains de classe.

  • (Album jeunesse) Une soupe 100% Sorcière de Quitterie Simon et Magali Le Huche

J’ai aussi pensé à ce conte détourné très rigolo: Une soupe 100% Sorcière de Quitterie Simon et Magali Le Huche (éd. Glénat Jeunesse, 2007, rééd. 2020), un album jeunesse au format à l’italienne et à partir de 3 ans que mon mini lutin avait étudié en maternelle et qui avait fini par rejoindre nos bibliothèques. La sorcière Kroquela voudrait préparer une soupe mais tous ses bocaux sont vides. Elle part en balai récupérer les ingrédients nécessaires chez ses voisins (carotte, pomme de terre et poireau). Une très bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui reprend les personnages des contes traditionnels!

  • (Album jeunesse) Joyeuses Pâques Rita et Machin de Jean-Philippe Arrou-Vignod et Olivier Tallec (T16)

Même s’il y a un peu moins d’orange que les autres titres choisis, j’ai pensé à une lecture de saison: le tome 16 de Rita et Machin, Joyeuses Pâques Rita et Machin de Jean-Philippe Arrou-Vignod et Olivier Tallec (éd. Gallimard Jeunesse, 2013), un album jeunesse à partir de 4 ans. Un bon moment de lecture mignon et rigolo avec cette histoire de chasse aux œufs à la campagne!

D’Olivier Tallec, j’aurai pu choisir une autre histoire halloweenesque avec l’immense citrouille de la couverture: le tome 8 des Quiquoi, Les Quiquoi et la véritable histoire d’Halloween (à peu près) de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2022, 32 pages), une BD jeunesse au format à l’italienne et à partir de 6 ans. Une histoire encore très drôles avec cette bande d’amis!

  • (Roman adulte) L’été où tout a fondu de Tiffany McDaniel

J’ai enfin pioché dans ma PAL de mes derniers emprunts à la médiathèque avec L’été où tout a fondu de Tiffany McDaniel (éd. Gallmeister, coll. Totem, juin 2023, 480 pages), un roman se déroulant à Breathed, une petite ville de l’Ohio, à l’été 1984. Après l’annonce publiée dans le journal local d’inviter le diable, le procureur Autopsy Bliss, fervent croyant, voit se présenter devant lui un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d’un vert intense. Qui est-il? Est-il lié à la vague de chaleur qui s’abat sur la ville? De cette autrice, j’avais déjà lu, en août 2021, Betty (éd. Gallmeister, août 2020, 720 pages).

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Personnage amoureux de la nature ». J’ai déjà des idées pour illustrer ce prochain thème.

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