Auteur/autrice : Jojo (Page 7 of 326)

Bilan de lecture: juin 2024

Avec retard, voici le bilan de lecture du mois de juin 2024. Cette année, le printemps était bien pluvieux et les sorties se sont faites encore rares le mois dernier. Le temps était donc propice à la lecture encore une fois.

En juin, c’était le retour du Mois Anglais 2024 coorganisé par Lou et Titine avec un programme libre côté lectures, atelier créatif avec les copinautes Syl, Isabelle et Hilde et des pauses gourmandes avec la Brigade des Marmitonnes le dimanche ainsi que le début de l’été, nos (re)lectures passant alors de printanières à estivales.

J’avais prévu de continuer des lectures pour Un Mois au Japon 2024, des cosy mystery, des romances historiques, le thème de juin du Défi Challenge Historique 2024 étant « Proximité forcée », de la fantasy, des classiques anglais, des lectures jeunesse avec mon mini lutin (Mortelle Adèle en tête bien sûr), des romans graphiques et des BD…

Il y a également eu en juin un RAT gourmand de contes et légendes d’Inde du 28 au 30 juin 2024, une semaine à 1000 pages du Pingouin Vert du 10 au 16 juin 2024 et un bingo organisé par le week-end à 1000 tout au long du mois de juin.

J’ai également lu pour une lecture commune dans le cadre des Étapes Indiennes avec Hilde mais pas encore chroniquée: La photographe du maharadjah de Dinah Jefferies (éd. Hauteville, avril 2023, 424 pages), n’ayant pas pu participer à celle avec Nathalie dans le cadre du Mois Anglais, n’ayant pas pu emprunter L’enfant de l’étranger d’Alan Hollinghurst.

Voici d’ailleurs mon petit bilan de participations pour ce mois de juin 2024:

  • Challenge Petit Bac 2024 d’Enna: 2e ligne terminée et 3e et 4e lignes toujours en cours
  • Challenge Contes et Légendes 2024 de Bidib: 2 participations dont le billet de suivi pour le RAT gourmand des contes et légendes d’Inde
  • Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant: 2 participations gourmandes dont le billet de suivi pour le RAT gourmand des contes et légendes d’Inde
  • Challenge Le Tour du Monde en 80 livres 2024 de Bidib:  4 participations avec 3 pays pour le parcours littéraire (Canada, États-Unis, Royaume-Uni/Angleterre)
  • Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie
  • Challenge Les Étapes Indiennes 2024 de Hilde: 3 participations dont le billet de suivi pour le RAT gourmand des contes et légendes d’Inde
  • Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde
  • Challenge Pages de la Grande Guerre de Nathalie: 1 participation
  • AAHM Challenge d’Enna
  • Challenge Marsien 2024 (autour de la planète Mars) – 2e édition de Ta d loi du cine, « squatter » sur le blog de Dasola
  • Challenge Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou
  • Challenge Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine: 4 participations dont le billet de suivi

Ce mois de juillet, j’ai continué à piocher dans mes envies de mes mois précédents et que j’avais initialement prévu pour les Mois italien, japonais ou anglais mais aussi dans mes derniers achats (deux étant des relectures). Bon mois de juillet et bonnes vacances pour ceux et celles qui en ont!

Au fil des pages avec Un meurtre absolument splendide

Pendant le Mois Anglais 2024, attirée par le titre et son résumé qui semblait non dénué d’humour so british, j’ai lu Un meurtre absolument splendide de Julia Seales (éd. du Masque, mai 2024, 388 pages), une romance cosy mystery historique se déroulant lors du bal annuel d’automne organisé chez les Ashbrook (le père et ses deux enfants, Daniel âgé de 32 ans et Arabella, âgée de 22 ans) malgré le mauvais temps. La famille Steele avec leurs trois filles, Beatrice, Louisa et Mary, fait partie des invités tout comme leur cousin et héritier, Martin Grub. Au cours de la soirée, l’invité d’honneur, Edmund Croaksworth est retrouvé empoisonné. Qui peut être le coupable parmi les 15 participants à ce bal?

Ce meurtre est l’occasion pour Beatrice Steele, passionnée dans le plus grand secret d’enquêtes policières qu’elle lit et analyse dans le journal londonien, de démontrer ses talents tout en assistant l’inspecteur Drake, tombé en disgrâce à Londres et embauché par la victime pour retrouver sa sœur disparue depuis 2 ans mais qui agace autant qu’il attire la jeune lady. Leur coopération sera-t-elle optimale pour débusquer le coupable avant la fin de la nuit, surtout qu’au fil des heures, le nombre de suspects ne cesse de croître, chacun semblant avoir des secrets?

Cette enquête policière tient surtout à son ton décalé et loufoque dans une ambiance mélangeant Agatha Christie et Jane Austen. Certes, les personnages pourraient apparaître trop caricaturaux. Mais l’autrice détourne avec beaucoup d’humour les codes et usages de la haute aristocratie anglaise à travers le code de bonne conduite pour jeunes filles de Swampshire (qui existe en version poche!), tout en y apportant une touche de modernité qui, malgré quelques anachronismes, ne m’a pas gênée et de féminisme.

Les situations loufoques s’enchaînent tout comme les réactions complètement farfelues des différents personnages lorsqu’ils sont mis au pied du mur par le duo improbable d’enquêteur, Beatrice veillant à ce que l’inspecteur Drake, âgé de 29 ans, se comporte comme un gentleman dans les interrogatoires. Bien loin de la fille sage à la recherche d’un mari, la jeune femme de 25 ans se révèle une détective amatrice déterminée. Un bon voire très bon moment de lecture! S’il y a une suite, je la lirai avec plaisir, l’autrice laissant planer le doute sur la benjamine, Mary (avec peut-être une touche fantastique sur sa nature?).

Pour d’autres avis sur ce roman: Samarian.

Participation #6 Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #Romance cosy mystery historique

Participation # Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Romance cosy mystery historique

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 deBidib et Fondant #Cuisine anglaise

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Point lecture hebdomadaire 2024 #28

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 8 au 14 juillet 2024:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Les cœurs ardents de Milena Ribault

Ayant passé un bon moment de lecture avec sa romance historique précédente, La passion du lys et le thème de juillet du Défi Romance Historique 2024 étant « Âme sœur / friends to lovers », j’ai lu, en e-book, Les cœurs ardents de Milena Ribault (éd. Autoédition, juin 2024,  429 pages), une romance historique se déroulant à la fin de la Guerre de Cent ans, en 1453, entre Bordeaux, la bataille de Castillon, l’île de Ré ou bien encore Saint-Émilion, sous fond de prophétie de Merlin. J’ai apprécié cette plongée dans les enjeux politiques et commerciaux, la guerre faisant rage entre Anglais et Français mais aussi entre les différents clans viticoles, la romance entre Margaux de Soler et Tristan de Colomb restant plus en retrait. J’ai toutefois noté quelques facilités scénaristiques même si l’autrice les justifie, comme par exemple, les retrouvailles entre les deux amis d’enfance et le fait qu’ayant prêté allégeance au Roi de France, Tristan ne soit pas plus inquiété que ça, tout comme l’intervention du groupe de bohémiens. J’ai retrouvé un peu d’Ivanhoé dans l’histoire. Encore un bon moment de lecture richement documenté!

  • (Romance historique) La bonne fortune de Nicholas de Caroline Linden

J’ai lu le tome 4 dans la série Les paris du péché, même si ce n’est pas précisé dans l’édition française: La bonne fortune de Nicholas de Caroline Linden (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures et Passions,  juin 2024, n°14117, 365 pages), une romance historique se déroulant à Londres, Emilia Greene, gouvernante d’une petite fille âgée de 8 ans, Lucinda ayant retrouvé le futur héritier du vicomté afin de sauver de la misère la petite fille et d’un tuteur malhonnête et négligent, son père, le vicomte de Sydenham étant décédé plusieurs mois auparavant, cet héritier étant Nicholas Dashwood, le propriétaire du Vega, un club de jeu londonien. J’avais d’ailleurs lu les tomes précédents dont nous recroisons les couples vers la vers la fin de ce tome et qui ont un lien avec le Vega. Un bon voire très bon moment de lecture! J’ai bien apprécié l’alchimie entre les deux personnages, avec un slow burn « enemies to lovers », leurs deux caractères faisant des étincelles, chacun des deux se ressemblant bien plus qu’ils ne le supposaient et voulant protéger chacun un proche.  Peut-être y aura-t-il un autre tome avec lady Arabella, la meilleure amie d’Emilia, au vu de la fin de ce tome.

  • (Roman court contemporain) Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam

J’ai lu, en e-book, Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam (éd. La dilettante, janvier 2000, 192 pages), un roman court contemporain dont j’avais vu l’adaptation en film réalisé par Philippe Lioret et sorti en 2006 avec Mélanie Laurent dans le rôle d’Élise « Lili ». Dans le roman, la jeune femme se prénomme Claire. Caissière à Shopi et âgée de 22 ans, elle sombre depuis le départ deux ans plus tôt de son frère, Loïc, de 2 ans son cadet après une dispute avec leur père. Après un très long silence, elle reçoit de brèves cartes postales de sa part. Quand elle prend une semaine de congés, en été, elle se rend dans le dernier endroit dont elle a reçu une lettre de Loïc. Arrivera-t-elle à le retrouver? Le style est cru, bref et centré surtout sur les états d’âme de Claire, ses parents étant peu présents. Il y a beaucoup de non-dits, malgré l’amour qui les unit. La tension est à son comble tout comme la peur de ses parents que Claire découvre le secret autour de la disparition de Loïc est palpable. Premier roman de l’auteur, il n’est pas sans défauts. On y retrouve des thèmes chers à Olivier Adam. Il y est ainsi question de secrets de famille, de deuil, de suicide, d’anorexie, de dépression… J’ai trouvé le film bien plus abouti et plus marquant émotionnellement que le roman éponyme, bien qu’il prenne des libertés scénaristiques.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  986 pages lues sans compter les livres jeunesse lus ou non avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec le tome 9 de Son espionne royale

J’ai lu, en février dernier, le tome 9 de Son espionne royale et les conspirations du palais de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, avril 2022, 378 pages), un cosy mystery qui reprend quelques semaines après le retour de Lady Georgiana des États-Unis, en novembre 1934, la jeune femme étant toujours sans le sou et sans toit fixe tandis que sa mère, fraîchement divorcée de son époux américain est repartie en Allemagne et que Belinda est restée à Hollywood tenter sa chance de percer en tant que couturière. La jeune femme se voit confier une nouvelle mission par la Reine, prendre en charge la princesse Marina de Grèce, la fiancée du prince George, duc de Kent et lui faire découvrir la vie mondaine des jeunes aristocrates de leur âge.

Mais à peine a-t-elle commencé sa mission informelle qu’elle découvre le corps sans vie de Coco Barrington, l’une des anciennes maîtresses du prince George dans la cour de Kensington Palace. Parviendra-t-elle à sauver le mariage princier sans que la princesse n’apprenne le passé dissolu du prince George et malgré ses inquiétudes à l’égard de Belinda qui semble avoir disparu?

Dans ce nouvel opus, désormais bien rodée à enquêter sur les meurtres, lady Georgiana en vient à aider Sir Jeremy, haut responsable des services secrets britanniques afin d’enquêter sur le meurtre de Coco Barrington, afin de disculper son cousin, le prince George, aux yeux de la police et d’éviter Britun énième scandale. Cette fois, la jeune femme est mieux lotie puisque le temps des préparatifs du mariage, elle loge au palais de Kensington Palace, bien que ce palais dans lequel sont logées des membres âgées de la Couronne, ses grandes-tantes célibataires soit vétuste et rempli de fantômes.

Rhys Bowen a apporté un peu de nouveautés dans ce tome. Je trouvais, en effet que la série commençait à s’essouffler car de tome en tome, contrairement aux Détectives du Yorkshire par exemple, l’autrice ne se renouvelait guère, que ce soit la relation Georgiana/Darcy qui en devient presque ennuyeuse, les arrivées inopinées de son entourage ou l’attitude de sa femme de chambre. Cette fois, Queenie est moins présente mais avec son lots de gaffes et sa peur des fantômes, son personnage faisant place à la cousine de Marina, la comtesse Irmtraut qui, du fait de la barrière de la langue, ne comprend pas les expressions anglaises ni l’humour british (ressort comique auquel je n’ai pas du tout accroché). De même pour le prince héritier David et sa relation avec Mme Simpsons que l’on croise un court instant, ce tome étant centré sur son frère cadet, le prince George.

Pour autant, je vais continuer cette série livresque, appréciant les talents de plus en plus aboutis de détective amatrice de la jeune femme, bien plus perspicace que son fiancé pourtant espion auprès de la Couronne et le fait de mélanger la petite histoire fictive avec la grande Histoire de la famille royale britannique, cette fois le mariage du prince George qui a collectionné les conquêtes, tant des hommes que des femmes. Le personnage de Coco est d’ailleurs inspirée, comme l’écrit l’autrice à la fin, du personnage Kiki Preston.

Un moment de lecture plaisant, bien mieux en tout cas que le tome précédent qui m’avait déçue et que j’aurai pu garder pour Halloween au vu de la fin un peu trop précipitée! Sans oublier de nombreux passages gourmands, lady Georginia partageant de nombreux repas bien plus copieux et appétissants pour une fois, que ce soit avec sa famille royale ou en compagnie des soirées auprès de la princesse Marina ou aux casinos.

Pour d’autres avis sur ce tome 9: Pedro Pan Rabbit.

Participation #5 Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #Cosy mystery historique

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

Participation # Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Cosy mystery historique

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib#Royaume-Uni (Angleterre)  

RAT gourmand des Contes et légendes d’Inde 2024

Comme les années précédentes avec l’arrivée de l’été, Hilde, Bidib et Fondant coorganisent à partir de ce vendredi 28 juin matin jusqu’à dimanche 30 juin minuit, un read-a-thon gourmand avec une escale gourmande de contes et légendes en Inde en lien avec leurs challenges respectifs Les Étapes Indiennes, Des livres (et des écrans en cuisine) et Contes et Légendes.

L’objectif de ce RAT? Lire au moins une lecture en rapport avec des contes et légendes d’Inde. Ce sera l’occasion de relever des passages gourmands dans nos lectures, de s’évader livresquement en Inde et de cuisiner avec la Brigade des Marmitonnes d’Isabelle. Encore de chouettes moments de lecture et d’échange au fil du week-end à venir avec les autres participantes!

Alors que vais-je lire pendant ce RAT? J’avais prévu pour ce week-end de relire La panthère de minuit de de Poonam Mistry que j’avais repéré chez Hilde mais ce n’était plus possible de l’emprunter à ma médiathèque malheureusement.  En revanche, j’ai pu réserver la deuxième enquête de du capitaine Samuel « Sam » Wyndham, Les Princes de Sambalpur d’Abir Mukherjee. J’avais d’ailleurs lu le premier tome lors du RAT indien précédent: L’attaque du Calcutta-Darjeeling d’Abir Mukherjee (éd. Liana Levi, octobre 2019, 464 pages), un roman policier historique se déroulant à Calcutta, en avril 1919, au temps du Raj britannique.

Si cela vous intéresse, l’ayant déjà lu il y a peu, il est encore temps de se plonger dans la lecture commune du mois de juin des Étapes Indiennes: La photographe du maharadjah de Dinah Jefferies (éd. Hauteville, avril 2023, 424 pages), une romance historique se déroulant en 1930, dans le Raj britannique.

Pour d’autres idées gourmandes et indiennes, les autres participantes: Hilde, Bidib, Fondant, Katell, Isabelle, L’Orouge (IG), Claude, Lou (IG)…

Vendredi 28 juin 2024

Me revoilà en début de soirée, la journée ne s’étant pas déroulée comme je l’avais prévu. Je passe d’abord chez les autres participantes, L’Orouge s’étant installée au soleil pour lire, Isabelle en pleine lecture de Mère Teresa, L’assoiffée de Dieu de Charlotte Grossetête, Hilde plongée dans ses révisions mais avec quelques échappées indiennes, Bidib ayant pioché dans ses bibliothèques avec un premier conte, Le prince et le tapis volant.

J’ai prévu de commencer ce soir Les Princes de Sambalpur d’Abir Mukherjee (éd. Liana Levi, octobre 2020, 362 pages), un roman policier historique se déroulant en juin 1920, le quatrième de couverture mentionnant une enquête au cœur du royaume de l’Orissa, avec des omelettes trop pimentées pour les papilles anglaises et le culte de l’étrange dieu Jagannath.

Mais avant, notre repas a également été indien puisque nous avons mangé du poulet tandoori (déjà tout préparé) accompagné de riz basmati.

Samedi 29 juin 2024

Je continue de lire, ce matin, dès 7h, Les Princes de Sambalpur. Pour le moment, je trouve ce deuxième tome meilleur que le premier, appréciant de retrouver l’humour anglo-indien déjà présent dans la première enquête et le duo Sam/Sat qui après avoir échoué à sauver la vie du prince héritier de Sambalpur, se rend dans le royaume de l’Orissa. Complot politique ou geste désespéré d’un fanatique religieux?

A midi, le déjeuner n’était pas indien puisque nous avons mangé des crêpes salées avec des frites, un plat qui nous accompagne très souvent lors des marathons de lecture. 

Cet après-midi, j’ai finalement préféré continuer de lire plutôt que de sortir chercher des livres à la médiathèque. Je ferai avec ceux que j’ai déjà. Et du côté des participantes? Petit tour sur les réseaux sociaux et les blogs: L’Orouge a commencé Le livre de la jungle de Rudyard Kipling, Isabelle a continué Mère Teresa, L’assoiffée de Dieu tandis que Hilde avait ce matin une formation Premier Secours, Bidib a lu un autre conte: L’élève qui en remontra à son maître… Fondant nous a également rejointes.

En soirée, j’ai fini de lire Les Princes de Sambalpur, ayant passé un bon moment de lecture avec cette deuxième enquête menée difficilement par un capitaine en manque d’opium où il est question du culte dieu Jagannath, une des représentations de Vishnou, de purdah, de complots politiques avec un maharajah âgé et souffrant dont le fils aîné vient d’être assassiné, de convoitise britannique sur les mines de diamants, de la disparition d’un comptable anglais qui pourrait être lié au décès du prince héritier, d’inégalités sociales et de racisme à l’égard des Indiens, des relations mixtes, du mouvement indépendantiste… J’ai étonné des différences quant à la pratique du purdah qui était bien plus restrictive dans la deuxième enquête de Perveen Mistry, La malédiction de Satapur de Sujata Massey (éd. Charleston, juin 2021, 485 pages). J’en reparle très vite dans un billet dédié.

Dimanche 30 juin 2024

Ce matin, j’ai pioché des contes et légendes dans des recueils en e-book:

  • Le tigre, le brahmane et le chacal, le seul conte indien dans Jolis contes du monde entier de Raffaela, Eric Puybaret et Caroline Attia-Larivière (éd. Fleurus, octobre 2017, 74 pages), un album jeunesse. Il était une fois un brahmane qui fit sortir d’une cage un tigre qui est prêt à le dévorer alors qu’il l’a délivré. Est-ce bien juste? Ils demandent l’avis aux quatre premières personnes rencontrées: un vieux buffle, un aigle, un crocodile et un petit chacal. Les trois premiers sont d’avis que le tigre mange le brahmane, au vu de la cruauté humaine. Et si le petit chacal en décidait autrement?
  • Contes et légendes des pays de l’Inde de Maurice Coyaud et Alice Lefort (éd. Flies France, avril 2015, 208 pages), un recueil à partir de 12 ans et qui parle de cosmogonie hindoue où il est question de l’apparition de la Terre, des hommes, de certains animaux… Certains passages sont quand même assez ardus avec une multitude de divinités
  • et Contes de Sagesse de l’Inde de Ruchika Belwal (éd. juin 2022, 31 pages), le recueil dont j’ai le moins apprécié les illustrations avec des histoires d’Akbar, empereur monghol du XVIe siècle et son conseiller et commandant principal de l’armée, Birbal.

A l’heure du déjeuner et avant d’aller voter, j’ai préparé un curry indien comme Syl qui en a fait un végétarien tandis que Claude a concocté un upma (semoule à l’indienne). Pour me mettre en appétit, j’ai feuilleté également un livre de recettes indiennes.

Pour le goûter, Isabelle a bu un lassi. Côté lecture, elle a lu Châli, une nouvelle de Guy de Maupassant de 1884 qui l’a choquée, ce que je peux comprendre puisqu’il est question d’une relation pédophile entre un jeune lieutenant de vaisseau avec une petite fille indienne de 8 ans offerte en cadeau par le rajah. Je ne vois pas trop la finalité de cette nouvelle, bien trop complaisante à l’égard d’un acte criminel et qui ne peut se lire comme une dénonciation de la politique coloniale française. On est bien loin de Bel-Ami ou du Horla. Bidib non plus n’a pas apprécié le conte choisi ce dimanche, Le berger, l’archer, le cavalier et le brahmane qui ne s’entendaient pas dans Contes d’une grand-mère d’Asie tout en propos sexistes. L’Orouge a laissé de côté sa lecture du Livre de la jungle, même si elle a bien avancé pour une autre lecture.

Participation # Les Étapes Indiennes 2024 de Hilde #RAT

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

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