Pour la lecture commune du challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian, j’ai lu mis novembre Les étoiles brillent plus fort en hiver de Sophie Jomain (éd. Charleston Poche, 2021, 365 pages), une romance de Noël se passant à Lille dans le grand magasin fictif des Galeries Hartmann.
A quelques jours du lancement de la semaine des Fééries – le plus gros évènement commercial de l’année aux Galeries Hartmann, Agathe Murano, décoratrice en chef depuis 5 ans, voit débarquer le nouveau directeur, Alexandre Hartmann qui exige de revoir toute la décoration de Noël du grand magasin la trouvant trop ringarde et surchargée à son goût. Cela m’est hors d’elle Agathe qui avait pourtant eu l’accord du directeur précédent, le défunt père d’Alexandre décédé quatre mois plus tôt. A l’approche des fêtes de fin d’année, l’ambiance est électrique entre Agathe et Alexandre. Et si pourtant la magie de Noël opérait grâce au coup de pouce d’un vrai/faux Père Noël et de son chat?
L’histoire est plaisante et se lit facilement, malgré des passages plus classiques et une romance Agathe/Alexandre plus lisse qu’attendue à la lecture de la quatrième de couverture. La romance patron/employée est certes au cœur du roman mais d’autres aspects sont développés par l’autrice qui étend la magie de Noël à la famille au sens large, tant Agathe qu’Alexandre devant faire face à des problèmes personnels au sein de leur famille respective, Agathe en élevant sa nièce qui rêverait de passer un Noël avec sa mère défaillante et Alexandre en plein deuil de son père. Un bon moment de lecture dans l’ensemble avec cette romance de Noël certes parfois convenue mais avec une petite dose de magie avec le personnage fort sympathique du vrai/faux Père Noël et de son chat!
Le petit plus: le passage gourmand avec la pâtisserie de Meert (véritable institution et incontournable lillois, dommage que je ne puisse pas me téléporter dans le Vieux-Lille).
Le petit (gros) moins qui a parasité la fin de ma lecture: les erreurs judiciaires/juridiques concernant par exemple la procédure de garde de la nièce (le Juge des Enfants étant compétent pour attribuer la résidence de l’enfant dans ce cas de figure et non le Juge aux Affaires Familiales et un enfant de cet âge étant lui aussi convoqué à l’audience et pouvant avoir son propre Avocat de l’Enfant) ou en matière de droit du travail (un licenciement pour motif personnel ayant très bien suffi en l’espèce pour faire avancer l’intrigue amoureuse, d’autant qu’il n’est même pas fait mention d’une mise à pied à titre conservatoire) ou procédure pénale (le retrait de plainte n’entraînant pas un classement de l’affaire par le Parquet)…
Pour d’autres avis sur cette romance de Noël: Nathalie, Blandine, Chicky Poo, Méline, Au fil des pages, Agdel, So (IG) et Samarian, Isabelle et Marion.
J’avoue que le côté « juridique » m’est totalement passé au dessus de la tête…
Quand à la pâtisserie De Meert, l’ayant découvert très récemment (mi-novembre) je comprends bien ton envie de téléportation !! Leurs gaufres… Hmmm, un délice !
Je salive rien que d’y repenser alors que la dernière fois où j’y suis allée c’était il y a très longtemps, à Noël 2005… Tiens tu me donnes l’idée de rajouter une photo de la pâtisserie 🙂 Bonne fin d’après-midi et de bonnes fêtes!
Tu es beaucoup plus conquise que moi visiblement 😉 J’avoue que je suis plus sévère ^^
Oui, on dirait bien, même si mon avis est un peu mitigé 😉 Contrairement à toi, je préfère les romances de Noël en romans et plus en téléfilms (ça fait bien longtemps que je ne les regarde plus). Bonnes fêtes de fin d’année!
Il y a quelques incohérences, effectivement (le licenciement pour faute grave annulé d’un coup, l’enquête hyper accélérée des services sociaux, les caprices du patron qui sortent largement du droit du travail, je pense…), j’ai été un peu excédée par les disputes des deux protagonistes, mais ça se lit facilement. j’aurais aimé savoir le fin mot pour le Père Noël, quand même !
Ah oui j’avais oublié de parler des erreurs en droit du travail et dans la procédure pénale qui sont là pour ponctuer l’intrigue amoureuse et qui sont bien loin de la réalité (quoique parfois on en voit des choses aux Prud’hommes ou dans des négociations de rupture amiable; mais là ça aurait pu reposer sur un licenciement pour motif personnel)… Je le rajoute dans mon billet. Quant au Père Noël et son chat, c’est la touche magique de l’histoire 😉
Y’a pas d’explication ! c’est le vrai et l’unique ! 🙂
Je l’ai dans ma PAL grâce à Blandine ! J’espère passer un bon moment 🙂
J’espère que tu apprécieras plus que moi car les avis ont été partagés sur cette LC 😉
J’aurai pu l’aimer celui-çi, mais les tensions entre les deux « amoureux » ont tout gâché. Par contre la famille unie autour de la petite fille, l’histoire de famille d’Alexandre, les lumières et le père Noël font que je l’ai quand même lu rapidement.
Je vais aller te lire et récupérer ton lien 😉 Comme toi, j’ai apprécié la présence du Père Noël et de son chat. Bonnes fêtes de fin d’année!
Comme Nathalie, les aspects juridiques me sont passés au-dessus, mais maintenant que tu les mets en évidence, cela fait gros en effet. Ce que j’ai beaucoup aimé ce sont les aspects familiaux d’Agathe, plus que ceux d’Alexandre. Ils apportent chacun de la profondeur au récit. Quand au Père Noël, vrai ou faux, j’aurais aimé plus que cette « facilité » de le faire juste partir comme ça.
Je retiens surtout de cette lecture le fou rire de la page 71^^
Eh eh pour la page 71 😉 C’est souvent mon problème quand un livre/film fait référence au droit français, j’ai dû mal à ne pas voir les incohérences ou erreurs grossières… surtout qu’ici cela est un ressort de l’intrigue amoureuse… Heureusement, depuis je me suis rattrapée avec d’autres romances de Noël^^ Bonne année et bonne semaine!
Il y avait des choses plutôt pas mal dans ce roman : l’histoire de famille autour d’Agathe et de sa nièce, Nicolas Clauss… Mais bien trop de choses sont venues ternir ma lecture. Je n’ai pas cru à la relation entre Agathe et Alexandre, elle part sur des bases bien trop toxiques à mon goût, par exemple. Et oui, ce que tu soulignes d’un point de vue juridique est vrai et le roman perd en crédibilité. Au-delà de ça, qui a envie de réembaucher une personne qui a fait une faute grave.
Je vois que comme Chicky Poo, tu n’as pas accroché à leur couple… Quant à réembaucher ou non une personne qui a fait une faute grave, parfois en droit du travail, ce n’est pas si simple que ça notamment quand on a affaire à des sociétés familiales et que les associés divorcent par exemple ou que le licenciement est déclaré nul et non avenu par le CPH avec réintégration du salarié… Mais là on s’éloigne du roman… Je rajoute le lien vers ton avis très mitigé aussi 😉 Bonne année et bonne semaine!