Début mai 2021, j’ai lu La Petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan (éd. Prisma, 2016, 506 pages), une romance feel-good qui se termine avec des recettes (petits pains, bagels, shortbread…). Après la faillite de son entreprise fondée avec son ex-concubin Chris, une jeune femme de 32 ans, Polly Waterford décide de quitter la ville de Plymouth pour louer un appartement délabré dans un petit port d’une île des Cornouailles. Mais dans ce tout petit village insulaire vivant au rythme des marées, comment repartir de zéro? Polly se lie très vite d’amitié avec un groupe de pêcheurs dont le charmant Tarnie et aussi un Américain qui s’est reconverti en apiculteur, le séduisant et renfrogné Huckle. Elle recueille également un bébé macareux blessé, Neil.
De cette autrice, j’avais déjà lu deux autres de ses séries livresques: sa série Cupcake café avec le premier tome, Rendez-vous au Cupcake café (éd. Pocket, 2018) avec une jeune trentenaire, Izzy qui se reconvertit dans sa passion héritée de son grand-père boulanger en ouvrant sa boutique au fond d’une impasse londonienne et sa série Au bord de l’eau avec les deux premiers tomes, Une saison au bord de l’eau (éd. Prisma, 2018) et Une rencontre au bord de l’eau (éd. Prisma, 2019) avec la reconversion professionnelle sous fond de romance Flora MacKenzie sur la petite île de Mure.
J’ai préféré ce premier tome de la série La Petite boulangerie aux autres romances, même si la trame narrative est similaire et tout aussi classique avec une jeune femme qui refait sa vie en faisant de sa passion son métier en reprenant la boulangerie à l’abandon. Les personnages qui gravitent autour d’elle sont tout aussi prévisibles: sa nouvelle propriétaire, Mrs. Gillian Manse, une vieille veuve âgée de 80 ans et seule boulangère de l’île qu’elle se met à dos, des pêcheurs gourmands, un trio amoureux avec Polly, Marnie et Huckle, la meilleure amie girly de Polly, Kerensa et le meilleur ami riche, arrogant et américain de Huckle, Reuben ou encore un couple riche à la recherche d’une maison secondaire dans un endroit authentique qu’ils seraient les premiers à découvrir pour épater leurs amis.
Mais le charme opère, l’histoire étant plaisante et Polly attachante dans sa persévérance à rebondir dans sa nouvelle vie bien loin de celle qu’elle s’était imaginée. Il y a des passages vraiment rigolos, comme lorsque Polly distribue leur « dose » de pain aux différents habitants qui lui passent commande à l’insu de la vraie boulangère de l’île, Mrs. Manse et bien sûr, ses liens avec son macareux apprivoisé.
Les péripéties s’enchaînent rapidement, au gré des rencontres de Polly, à l’image des courants marins, la mer pouvant se révéler aussi calme que déchaînée. Un bon moment de lecture dans l’ensemble, malgré les facilités narratives, Polly ayant réussi bien (trop) facilement à sa reconversion en boulangère ou encore à être apicultrice! Il ne me reste plus qu’à essayer les recettes et à lire les deux autres tomes de cette trilogie si l’occasion se présente, Une saison à la petite boulangerie et Noël à la petite boulangerie.
Oh que cela semble une bien belle histoire…surtout en ce moment….un bon feel good !
J’avais beaucoup aimé cette petite série (sauf celui de Noël), mais j’avoue que c’est assez léger comme histoire. Et il faut, à mon sens, éviter d’en lire plusieurs à la suite, parce que je trouve que tout se ressemble à force ^^
Oui très léger, de la chick lit, idéal pour une journée plage. C’est vrai que les trois séries de Jenny Colgan se ressemblent beaucoup et que peut-être une des trois suffit… A choisir, je préférai ceux que je lisais quand j’avais la vingtaine comme Bridget Jones. Dommage pour celui de Noël (je me le gardai justement pour Noël). Je me rattraperai sur un Sarah Morgan alors ou d’autres romances de Noël. Bonne soirée!
Coucou Jojo ! Eh oui, mrs Colgan arrive toujours à concocter de petits romans délicieux !! je garde un bon souvenir de celui-ci. Bon lundi 😉
Forcément petit faible pour le macareux 😉 Bon début de semaine!
ça a l’air bien sympathique! Je les lirai volontiers. J’ai envie de ce genre de romans en ce moment!
En lecture détente, c’est agréable mais je n’ai pas accroché au deuxième tome, reprenant trop à mon goût le schéma narratif du premier.