Ce 28 juillet 2018, nous montons à Valberg par les gorges du Cians. Dès le parking gratuit derrière la place centrale, nous sommes accueillis sous les chants des moineaux cisalpins. Les remontées mécaniques de l’hiver ont laissé la place aux activités estivales telles que la luge d’été et des structures gonflables pour les enfants et même les plus grands. Nous pique-niquons sur l’une des tables en bois au départ du sentier planétaire, des enfants montant des poneys passant régulièrement devant nous. Puis nous partons balader sur le sentier planétaire. Nous suivons d’abord un chemin en bois en s’arrêtant devant le Soleil. Les rayons sculptés du Soleil sont, à cette heure-ci, à l’ombre.
Nous sommes, en revanche, sous le soleil, au niveau de Mercure et passons sous les bruits des criquets. Nous en profitons également pour regarder les nombreuses fleurs. Depuis nos visites précédentes, le sentier nous semble encore mieux balisé. Nous sommes le plus souvent à l’ombre des mélèzes, la température étant de 25 degrés à notre arrivée.
Nous arrivons en quelques pas au niveau de Vénus, de la Terre puis de Mars. En effet, un mètre pour nous représente un million de kilomètres dans le système solaire.
Sous le soleil, nous coupons à travers le télésiège de Clot de Maty. Les pistes de ski sont verdoyantes et teintées d’une grande palette de couleurs issues des fleurs.
Nous pouvons voir aussi de nombreux insectes et papillons mais également des oiseaux comme des rougegueues à front blanc. Nous entendons surtout leurs chants.
A nouveau sous les mélèzes, nous nous arrêtons non devant une nouvelle planète mais une sculpture accompagnée d’explications sur la pollution lumineuse puis une autre. Nous avançons encore un peu jusqu’au panneau de bifurcation entre les planètes les plus éloignées et la balade sidérale sur les traces de « Nine », la neuvième planète, Pluton ayant perdu ce statut.
Puis nous retournons à la voiture, après une petite pause sur un des bancs en pierre aménagés au niveau de la dernière sculpture que nous venons de dépasser. Nous n’irons pas cette fois-ci jusqu’au lac du Sénateur, ni même aux constellations représentées dans l’abri Sainte-Marie, et encore moins jusqu’à Neptune.
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