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Au fil des pages avec Orlando

Nous lisons une nouvelle bande dessinée, le tome 1 d’Orlando, Le secret du Mont Soufflon de Teresa Radice et Stefano Turconi (éd. Dargaud, 2017). Nous partons à l’aventure avec un petit garçon, Orlando, qui vit, avec ses parents, sur une île – au charme très italien – sur laquelle il existe un volcan dont il ne doit pas s’approcher car « on ne sait jamais ». Malgré toute son énergie communicative et son imagination débordante, Orlando s’ennuie quand même jusqu’au jour où le volcan se réveille.

Trop curieux pour se rappeler la mise en garde de ses parents, Orlando prend son sac à dos et part gravir le volcan. Tout change alors lorsqu’il tombe nez à nez avec Dagobert, un dragon qui ne doit pas s’approcher du village des humains car « on ne sait jamais ». Ce dernier, s’ennuyant autant qu’Orlando dans sa grotte, passe ses journées à cracher du feu pour s’amuser. Une grande amitié va finalement les unir.

Cette bande dessinée est joliment illustrée. Le texte est très drôle, notamment le moment de la rencontre entre Orlando et Dagobert, l’un semblant être le reflet de l’autre.  Il existe un second tome d’Orlando, Le voleur de chaussettes (éd. Dargaud, 2018) que nous avons hâte de pouvoir lire.

A défaut du tome 2, nous nous amusons à souffler comme Dagobert! Nous faisons également une autre activité tout aussi ludique mais un brin plus scientifique: le jeu du volcan en éruption. Puis nous regardons des photos de l’Etna en éruption datant de décembre 2018.

Challenge Petit Bac d’Enna – #2 catégorie Lieu « Mont Soufflon »

Le jeu du volcan en éruption

Nous réalisons une mini expérience scientifique qui ravit les enfants: l’éruption d’un volcan, dans une pièce bien aérée. Pour ce faire, nous mettons dans un verre du vinaigre blanc avec des colorants alimentaires jaune et rouge. Cela nous fait une jolie couleur orange pour la lave du volcan. Puis dans un autre verre, nous mettons du bicarbonate de soude en poudre, en quantité identique, à peu près une cuillère à soupe. Puis nous versons le verre de bicarbonate de soude sur le verre de vinaigre que nous avons enroulé au préalable de papier carton. Le mélange agit alors. La réaction gazeuse entre ces deux éléments se produit. Nous voyons de la mousse orangée sortir du verre. En effet, du dioxyde de carbone s’échappe sous formes de petites bulles. Cela fait comme du magma sans la chaleur ni la fumée!

Randonnée du Mont Saint-Martin – Mandelieu-La Napoule

Ce 18 décembre 2006, nous arrivons vers midi à Mandelieu-La Napoule et nous garons sur le parking jouxtant la barrière DFCI de la Carrière, après avoir passé le tennis et le poney-club. Cette randonnée est un lieu idéal pour les amateurs de géologie.

Nous suivons la piste de la Carrière bordée de mimosas un peu en fleurs. Deux paysages se font face sur cette ancienne caldeira volcanique. En effet, nous sommes sur l’Estérel qui est un massif volcanique. Le volcan était actif au Permien. Sur notre droite, se dressent les murs de la carrière.

Sur notre gauche, l’eau coule sur des roches magmatiques aux teintes rouges et qui contrastent avec la couleur turquoise de l’eau. Elles résultent de coulées de rhyolite. Les formes ainsi formées sont vraiment jolies.

Nous continuons en direction du Domaine de Maure-Vieille, ancienne mine de fluorine. Nous sommes surpris de voir une ancienne chapelle abandonnée et taguée, mais pas si ancienne que cela puisqu’elle fut construite dans les années 1960. Nous aurons d’ailleurs, un peu plus tard dans notre balade, une vue plongeante sur l’édifice.

Nous allons, ensuite, jusqu’au pont Sarrazin que nous traversons. De là, le sentier commence à monter jusqu’au pied du Mont Saint-Martin. Nous en profitons pour cueillir quelques champignons : des lactaires délicieux.

Nous allons jusqu’au sommet (287 mètres d’altitude), à travers la forêt, et admirons la vue sur le littoral. Nous apercevons en contrebas ce qui semble être les ruines de l’ancien oppadium au Nord et passons également à côté d’une cabane en pierres, sans doute une borie. Nous trouvons d’autres champignons bien cachés sous la végétation.

Nous redescendons par le même chemin pour reprendre une large piste balisée qui conduit jusqu’aux Oeufs de Bouc, passant ainsi au Sud du Sommet Pelet (439 mètres d’altitude). Nous n’irons pas jusqu’aux Oeufs de Bouc. Ces oeufs sont en réalité des roches de silice formées par des coulées de lave de l’ancien volcan, plus exactement des lithophyses.

La piste est en descente et nous arrivons en bas à un petit point d’eau. Des ruches ont été installées pas très loin de là. Puis nous finissons en reprenant le chemin du départ et regagnons ainsi le parking pour rentrer. Nous passons la soirée entre amis et partageons une omelette avec nos champignons cueillis dans l’après-midi.

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