Pour cette semaine 31 du Projet 52-2019 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Ciel« . Qu’il est agréable de l’observer l’été comme par exemple au moment où le soleil se lève! Alors pour illustrer le thème de cette semaine, je me replonge dans mes souvenirs avec cette photo prise très tôt dans la Vallée des Merveilles, en août 2006, avant de prendre le petit déjeuner et de partir à la découverte des gravures rupestres. Quelle explosion de couleurs dans le ciel quand le soleil apparaît!
Étiquette : Vallée des Merveilles
Et c’est reparti ce 26 août 2011 pour deux jours de randonnées autour du Mont Bego et dans la Vallée des Merveilles. Nous espérons avoir un temps plus clément et échapper aux orages et surtout éviter notre mésaventure de 2009. Le premier jour, nous partons de Castérino et montons jusqu’au refuge CAF des Merveilles en passant par le lac Vert de Fontanalba et la Baisse de Vallauretta.
Pendant notre ascension, nous pouvons observer de nombreuses marmottes dissimulées par-ci par-là dans les rochers, prêtes à se réfugier dans leur terrier au moindre signe de danger.
Vers 16h, nous arrivons au refuge et faisons une petite pause au bord du lac Long.
Le lendemain, nous nous levons suffisamment tôt pour voir le lever de soleil, assis dans les rochers au bord d’un petit lac.
Nous redescendons au refuge pour le petit déjeuner avant de traverser la Vallée des Merveilles jusqu’à la Baisse de la Valmasque. C’est encore l’occasion d’apercevoir des marmottes et des chamois.
Puis nous entamons la descente du retour vers Castérino. Nous passons d’abord le lac du Basto, espérant pouvoir observer des bouquetins, mais cette fois-ci sans succès. Pas plus de chance au niveau des deux lacs suivants, le lac Noir et le lac Vert. Nous faisons une pause goûter au refuge de la Valmasque en dégustant la tarte aux myrtilles maison.
Nous quittons le refuge pour terminer notre randonnée et regagner, sans difficultés particulières, notre voiture. Cette randonnée aura été placée sous le signe des marmottes!
Ce 3 juillet 2009, nous montons à Castérino pour une randonnée de trois jours. Nous commençons ce tour du Mont Bego à la balise n°391 en direction de la Baisse de Vallauretta.
En chemin, nous croisons des marmottes, un chamois et voyons aussi de nombreuses fleurs comme un lys orangé ou des centaurées des montagnes… et même au loin des bouquetins.
Nous passons au-dessus du lac Vert de Fontanalbe et arrivons à la Baisse de Vallaurette (2.279 mètres d’altitude) vers 17h.
Deux heures plus tard, nous sommes au refuge du CAF des Merveilles. Nous dînons et dormons au refuge avant de continuer le lendemain notre randonnée. Il y a beaucoup de monde au refuge en ce premier jour d’ouverture de la saison de la pêche. De nombreux pêcheurs, certains venus en famille, mettent une ambiance festive!
Le lendemain, nous nous levons tôt et faisons même une petite balade avant le petit déjeuner du refuge et avant de poursuivre en faisant un détour par le Pas de l’Arpette (2.511 mètres d’altitude), sentier qui permet de rejoindre le refuge de Nice. Nous avons encore la chance de pouvoir observer à plusieurs reprises des chamois et des bouquetins.
Puis nous revenons sur nos pas pour revenir sur le GR52 et ainsi rejoindre le refuge de la Valmasque, en direction de la Baisse de la Valmasque. Nous nous arrêtons devant le circuit aménagé d’interprétation des gravures rupestres. D’ailleurs, il est possible de découvrir toutes ces gravures lors de visites guidées.
Nous faisons une nouvelle pause pour observer également la flore et apercevoir de nouveau un chamois, alors que d’autres randonneurs passent hâtivement leur chemin, sans doute plus prudents que nous aux conditions météorologiques du jour.
En effet, plus nous montons, plus le temps se fait frais et grisâtre, les fleurs laissant place aux névés. Pour autant, des chamois s’y déplacent aisément.
Vers 15h, nous atteignons la Baisse de la Valmasque (2.549 mètres d’altitude). Il reste encore beaucoup de névés que nous devons traverser. Nous nous rhabillons chaudement et commençons la descente de la baisse.
Vers 16h30, le temps se gâte brusquement, avec une belle averse de grêle alors que nous sommes au niveau du lac du Basto et que nous pouvons y observer des bouquetins. Le tonnerre tonne de plus en plus souvent et les éclairs illuminent le ciel de plus en plus proches de nous, au point que nous sommes de moins en moins à l’aise avec nos bâtons de randonnée. De surcroît, nous n’en menons pas larges le long du sentier sur lequel l’eau commence irrémédiablement à monter. Bientôt, il n’est plus possible d’avancer sur le sentier qui devient torrent. Nous voyons, en effet, le refuge de la Valmasque en contrebas mais il nous est impossible d’emprunter le sentier le plus court pour y accéder. Nous marchons de plus en plus vite, malgré le fait que l’eau nous arrive presque à mi-jambe. Nous décidons de nous écarter du sentier et d’avancer au feeling en direction du refuge. Nous sommes enfin arrivés au refuge de la Valmasque. Et comme dans un film, la foudre frappe au niveau du barrage que nous venions à peine une minute auparavant de traverser! Nous sommes chaleureusement accueillis par les résidents d’un soir du refuge, l’un d’entre eux nous offrant un vin chaud. Dans la nuit, d’autres randonneurs viendront également se mettre à l’abri dans le refuge, après avoir défait leur tente montée au bord du lac du Basto, premier des trois lacs allant au refuge de la Valmasque.
Après une nuit courte, nous remettons tant bien que mal nos affaires encore trempées de la veille, surtout les chaussures de randonnée que nous avions laissées à l’abri dehors… Il est à peine 7h, des pêcheurs étant déjà installés avec leur canne à pêche. Il reste déjà peu de traces de l’orage de la veille. Nous découvrons le panneau de la balise n°98a que nous aurions tant voulu trouver plusieurs heures auparavant.
Le paysage change de la journée de la veille. Nous passons à côté d’une belle cascade et longeons un moment un cours d’eau.
Les fleurs ne sont pas en reste également, de belles couleurs se dégageant de la végétation.
Des papillons vont de fleur en fleur, l’un d’entre eux allant même jusqu’à se poser sur nous! Vers midi, nous entrons dans Castérino et regagnons notre voiture pour rentrer.
Ce 23 août 2006, nous nous garons un peu avant 11h sur le parking au niveau du barrage du lac des Mesches (1.380 mètres d’altitude). Nous sommes fin prêts pour débuter notre randonnée entre amis de deux jours dans la Vallée des Merveilles. L’objectif de la journée est d’arriver au refuge du CAF des Merveilles (2.130 mètres d’altitude).
Dès la première balise, le sentier caillouteux et arboré est en montée. Nous passons bientôt près d’une bergerie et dépassons un âne au milieu du sentier. Le dénivelé ne fait qu’augmenter au-fur-et-à-mesure des heures. Après avoir pris à gauche au niveau de la balise n°86, nous remontons ainsi le Vallon de la Minière en alternant la piste (sur laquelle nous sommes doublés par un 4×4) et le sentier (notamment entre les balises n°89 et 90). Puis nous passons devant le refuge de Fontanalbe et continuant sur notre gauche. Les lieux sont propices pour observer des marmottes.
La piste continue toujours de monter et nous voyons, bientôt, au loin le lac Long (2.111 mètres d’altitude), le refuge étant désormais tout proche. Nous arrivons un peu après 14h30 au refuge. Certains de notre groupe en profitent pour monter les tentes et se reposer avant la journée du lendemain.
Nous ne sommes que trois à partir balader un peu au-dessus du refuge et s’imprégner de l’atmosphère des lieux, même si la brume devient de plus en plus prégnante.
Au lieu de suivre le GR52 menant à la Vallée des Merveilles, nous nous dirigeons à gauche vers une autre série de lacs (balise n°93) : les Lacs Fourca et de la Muta notamment. Vers 17h00, nous redescendons au refuge, le repas du soir y étant servi tôt sur de grandes tablées conviviales.
La nuit tombe vite, à l’instar des températures et de la brume qui cache le Mont Bégo. Nous faisons une courte sortie près du lac du refuge, ayant laissé nos frontales dans les sacs à dos. Nous avons hâte d’aller découvrir la Vallée des Merveilles stricto sensu et ses gravures rupestres protohistoriques, appelées aussi pétroglypes, le lendemain.
Certains dorment au refuge, d’autres dans les tentes montées quelques heures plus tôt dans la zone de bivouac prévue à cet effet, après avoir pris une douche froide. La nuit est, toutefois, de courte durée pour deux d’entre nous qui décidons, vers 5h00, de nous lever pour observer le lever de soleil.
Nous montons dans la même direction que la veille sous les premières lueurs du jour et arrivons 20 minutes après à un beau point de vue pour admirer l’aube. Nous restons une bonne heure assis là à contempler la vue et discuter. Puis nous redescendons au refuge pour le petit déjeuner et nous préparer pour la visite guidée des peintures rupestres de la Vallée des Merveilles.
En prenant à droite au niveau de la balise n°93, nous entamons notre marche sur le GR52, en passant devant un troupeau de moutons et chèvres encadré par des patous. Nous sommes un petit groupe à faire cette visite guidée. En effet, la plus grande partie des gravures rupestres n’est accessible que par l’intermédiaire d’un guide de haute montagne. Nous faisons plusieurs arrêts sur le GR52 pour en voir. Puis nous prenant un sentier dans la zone réglementée et gagnons des dalles de roches moutonnées.
Le guide nous raconte contes et anciennes légendes du Mont Bego et des peuples habitant autrefois ici. Il nous permet également de détecter certaines des gravures dans les rochers. Nous sommes ainsi plongés plus de 2.500 ans avant notre ère à l’époque où des bergers et leurs familles, y habitaient. Ces gravures seraient associées à des rites religieux, le Mont Bego étant considéré comme un mont sacré pour ces peuples.
Puis nous arrivons au niveau de la plus connue des gravures rupestres protohistoriques de la Vallée des Merveilles: celle unique du Sorcier. Il y a en de toutes tailles et de différentes catégories: des corniformes (taureaux, vaches…), des armes (poignards…) et outils (agricoles et pastoraux…), des figures anthropomorphes (des hommes les bras levés ou tirant des objets qui semblent renvoyer aux travaux d’agriculture…), des figures géométriques (carré, triangle, gros traits, soleil, croix…) et d’autres non représentatives (cupules…). Sur un plan géologique également, la visite vaut le détour avec toute une palette de couleurs des roches: dalles vertes, orangées et même violacées . Les gravures ont ainsi pu être faites sur des grès et schistes.
Nous avons de beaux points de vue aussi sur le Mont Bego et les lacs en contrebas. Nous avons le plaisir de pouvoir observer des chamois. La visite touche bientôt à sa fin, avec une pensée pour tous ses bénévoles, la plupart étudiants ou futurs archéologues, continuant à venir chaque été poursuivre les fouilles. Nous avions bien vu la veille le second refuge du lac Long qui leur est réservé.
A l’issue de la visite guidée, nous nous séparons à nouveau: les plus nombreux redescendent se reposer et papoter au refuge. Nous ne sommes plus que deux à partir monter jusqu’à la Baisse de Valmasque (2.549 mètres d’altitude). Nous sommes ravis de notre choix. Le long du GR52 a été aménagé un circuit d’interprétation des gravures (avec une paroi vitrifiée) qui fait écho aux propos tenus quelques minutes auparavant par le guide. Nous passons entre chiappes et larges blocs erratiques. D’autres gravures sont plus récentes: certaines datent du Moyen-âge, d’autres de siècles plus proches, notamment XVIIIe et XIXe siècles. En effet, les promeneurs voulaient marquer de leurs empreintes leur passage dans ces lieux, au risque de détériorer les plus anciennes.
Arrivés à la Baisse de Valmasque, nous avons une magnifique vue sur les lacs: d’un côté les petits lacs de Conque et de l’autre le lac du Basto. Il est d’ailleurs possible de continuer le sentier qui mène au refuge de Valmasque, et plus loin à Castérino.
Nous avons également la chance d’observer des marmottes, des chamois et des bouquetins. Nous nous trouvons même nez à nez avec un chamois sur le sentier! Puis sur les rochers en face, nous apercevons un bouquetin jouant les équilibristes. Nous faisons une petite pause pour nous désaltérer puis redescendons au refuge où nous attend le reste du groupe. Nous redescendons par le même chemin que la veille jusqu’à la voiture.
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