Pour la semaine 7 du Projet 52-2020 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Porte« , ce qui me fait penser aux portes peintes de Roubion, petit village à flanc de falaise dans l’arrière-pays niçois, sur la route du Col de la Couillole dans la vallée de la Tinée et qui fait partie du parc national du Mercantour. Ces anciennes portes en bois, une vingtaine que l’on peut retrouver dans les ruelles du village, ont été peintes par Imelda Bassanello, une artiste-peintre italienne. Ces peintures représentent des métiers d’antan ou des scènes agricoles ou pastorales de la vie quotidienne d’autrefois des villageois. En voici quelques-unes.
Étiquette : Vallée de la Tinée
Ce 11 août 2019, nous montons à Isola 2000 pour une balade estivale au départ de la station de ski, à la balise n°90a qui permet d’accéder par exemple à la Baisse du Druos ou une fois la frontière italienne passée, aux lacs de Valscura. Mais cette fois-ci, nous n’irons pas aussi loin.
Dès les premiers pas de la montée assez raide, nous laissons derrière nous les chalets de la station de ski pour s’imprégner de la nature de la Haute Tinée: des plantes envahies de chrysomèles de la menthe puis des framboisiers bordent le sentier rocailleux.
Nous verrons même plus loin des framboises bien mûres et des myrtilles sauvages. Les chrysomèles ont laissé place à de nombreux criquets bariolés dont les stridulations rythment nos pas.
C’est encore bien fleuri tout autour de nous, ce qui fait la joie des insectes: orchidées, œillets sauvages, joubarbes à toile d’araignée, chardons, etc.
Nous voyons également de nombreux papillons voleter autour de nous, comme cette petite tortue posée sur le sentier et qui se laisse facilement photographier.
Arrivés au niveau des pistes de ski, du côté de Combe Grosse, nous voyons une sculpture d’un pointu niçois. Après recherches au retour de la balade, nous apprenons que cette sculpture a été réalisée par Cédric Pignataro, un carnavalier niçois et qu’il existe d’autres sculptures de cet artiste comme un bouquetin toujours à Isola 2000 et un aigle de Nice à Auron depuis novembre 2017.
Nous faisons à côté une petite pause café sur une table de pique-nique. En effet, la pause est de courte durée car nous entendons le cri de marmottes, des randonneurs marchant un peu plus haut sur le sentier que nous avons délaissé pour nous approcher de la sculpture.
Nous repérons, au-dessus des tourbières remplies de linaigrettes, des amoncellements de cailloux qui pourraient être propices à l’observation de marmottes. Nous voyons des terriers. Nous entendons les cris de marmottes. Mais nous ne les verrons pas. A la place, nous verrons des traquets motteux et des grives musiciennes. Une bien jolie et agréable balade pour terminer ce week-end, entre soleil et bienfaits de la nature!
Ce 30 mars 2019, nous montons à Bairols, petit village médiéval perché à 830 mètres d’altitude dans la vallée de la Tinée. Pour y accéder, nous empruntons une petite route sinueuse. Heureusement, comme nous sommes hors saison, nous ne croisons que deux voitures et pouvons nous garer facilement.
Nous montons jusqu’à la place de la mairie avec son lavoir datant de 1885 et marchons, au hasard, des ruelles, à travers ce joli petit village totalement rénové il y a quelques années. Dès l’entrée du village, nous pouvons voir des roues des moulins à huile et à farine mais aussi une stèle datant peut-être du néolithique, la « Stèle du cercle ». Le moulin à huile a été, toutefois, transformé depuis en auberge.
Nous passons devant le lavoir communal situé au Nord-Ouest du village. Nous marchons ensuite jusqu’à la place de l’église Sainte Marguerite datant du XVIème siècle et de style roman. Cette église a été construite en à-pic en haut du rocher soutenant le village.
Cette place offre un joli point de vue sur le Mercantour, en particulier le Mont Giraud (2.606 mètres d’altitude) et le lac des Millefonts (2.225 mètres d’altitude), peu enneigés pour la saison et, en contrebas, le village de Clans. Les lilas commencent déjà à fleurir, rejoignant dans quelques temps les vergers des autres jardins du village.
Nous continuons notre visite, dans un silence bien agréable et entourés de papillons, surtout des Flambés. Nous passons sous un passage voûté menant au cimetière et au départ de plusieurs randonnées, avec sur les hauteurs des potagers et la Pointe des quatre cantons au loin.
Nous retournons ensuite à notre voiture. Ce qui frappe après la visite de Bairols, c’est l’absence de commerce à l’exception de l’auberge. Pas même une boulangerie! Les habitants doivent se rendre à Clans pour cela. Une bien jolie découverte que ce village, dans la fraîcheur de ses ruelles!
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