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Au fil des pages avec le tome 2 de La brigade des cauchemars

Pour cette nouvelle lecture commune avec Syl, j’ai lu le tome 2 de La brigade des cauchemars, Nicolas de Franck Thilliez, Yomgui Dumont et Drac (éd. Jungle, coll. Frissons, 2018, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 11 ans.

J’avais déjà lu l’année dernière pour une LC du challenge Halloween le premier tome, un tome introductif qui nous faisait découvrir les différents protagonistes et le fonctionnement de la clinique du sommeil qui prenait en charge une patiente adolescente, Sarah en proie à un sombre et mystérieux cauchemar récurrent. Le tome laissait des mystères en suspens, comme le passé d’Esteban et la disparition d’Alice, épouse du professeur Angus et mère de Tristan.

Dans ce deuxième tome,un nouveau patient adolescent, Nicolas est admis à la clinique du sommeil. La brigade des cauchemars, désormais composée de Tristan, Esteban et Sarah, doit découvrir au plus vite l’origine du cauchemar de Nicolas, un intrus s’étant glissé dans sa tête. Parviendront-ils à le faire sans commettre d’erreurs?

Comme pour le premier tome, j’ai plus apprécié l’intrigue que les illustrations, même si j’ai trouvé le cauchemar de Nicolas moins surprenant, sans doute parce qu’il était plus simple à analyser avec pour décor Tchernobyl (ce qui ne sera peut-être pas le cas pour un jeune lecteur) tout en appréciant sa signification résiliente, la gestion de la maladie face à un enfant. Les illustrations particulières des personnages aux traits déformés renforcent l’ambiance cauchemardesque. En rajoutant une touche de thriller et en révélant une information clé du passé d’Esteban, ce tome appelle le suivant que je lirai volontiers. 

Pour un autre avis sur ce tome 2: Syl.

Participation #24 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Au fil des pages avec Rebecca

Comme je l’avais indiqué dans mon billet de récap’ du Mois Anglais 2020, j’avais prolongé encore au mois de juillet mes lectures anglaises, les échanges et billets d’autres participants m’ayant donné envie de lire d’autres romans comme Rebecca de Daphné du Maurier (éd. Albin Michel, 1938, rééd. 2015, 438 pages), même si je n’écris que mon avis sur cette lecture qu’en cette nouvelle édition du Mois Anglais pour la journée dédiée aux années 20/30/40. De cette autrice, j’avais lu il y a de ça bien 15 ans la nouvelle Les oiseaux dont je garde un très bon souvenir et une lecture bien plus angoissante que celle de son adaptation par Hitchcock. Dès les premières lignes, je suis totalement plongée dans l’ambiance troublante et pesante de Manderley, véritable prison dorée pour la narratrice qui doit vivre avec le souvenir oppressant et idéalisé de la première épouse de son mari.

Dans les années 30, en villégiature dans un hôtel de Monte-Carlo, la timide et modeste narratrice, âgée de 21 ans (dont je ne connaîtrai jamais son identité, si ce n’est qu’elle a « un nom charmant et original ») est demoiselle de compagnie de Madame Van Hopper, une riche femme âgée sans gênes, lorsqu’elle fait la connaissance de Maxim de Winter, un riche veuf depuis un an de Feue Rebecca de Winter, dans la quarantaine et propriétaire d’un manoir anglais, Manderley. Profitant que sa patronne soit malade, la jeune femme multiplie les rendez-vous avec lui dans Monaco et ses environs. Ils se marient à la hâte et après un voyage de noces en Italie, il est temps pour Maxim de Winter de retourner à Manderley avec sa jeune épouse. Mais tout dans Manderley rappelle Rebecca: le moindre objet de décoration dans le manoir, les habitudes qu’elle avait établies avec les domestiques, en particulier avec la gouvernante, Madame Danvers. La narratrice arrivera-t-elle à trouver sa place dans cette demeure et dans le cœur de son époux?

S’inspirant des romans des sœurs Brontë et de Jane Austen, Daphné du Maurier mélange les genres (roman gothique, romance, roman policier) pour entretenir une tension à son comble jusqu’au dénouement, sous le seul point de la vue de la jeune narratrice obsédée par la présence oppressante de sa rivale défunte, Rebecca. De la simple idylle du départ sur la Côte d’Azur, l’histoire se teinte de noirceur et même de folie à travers le trio Maxim de Winter, la narratrice et Madame Danvers, chacun restant à sa façon sous la coupe de Rebecca.

Tout semble s’être, en effet, arrêté à Manderley, manoir isolé de tout, dans la campagne anglaise, au bord de la mer au jour du décès de Rebecca. Bien que remarié à la narratrice, Maxim de Winter reste un époux endeuillé de sa première femme. Madame Danvers demeure dévouée corps et âme qu’à une seule maîtresse du manoir, de façon fort troublante, allant jusqu’à tourmenter la narratrice qui ne sent pas à la hauteur de Rebecca. Tout semble d’ailleurs l’opposer à elle, que ce soit son apparence physique, son caractère et son mode de vie.

Mais au fil des pages, le souvenir idéalisé et iconique de Rebecca s’effrite, la narratrice arrivant petit à petit à percer les non-dits et les mystères entourant Rebecca, que ce soit sa véritable personnalité et les circonstances de son décès. La jeune femme fait preuve de beaucoup plus de courage, de ténacité, de perspicacité et d’audace qu’elle ne laissait transparaître de sa première description d’elle-même, au point de surmonter la peur que lui inspire Madame Danvers et d’accepter l’impardonnable.

Coup de cœur pour ce roman très prenant et dont j’avais déjà apprécié il y a longtemps le film éponyme d’Alfred Hitchcock (1940) avec dans les rôles-titres Joan Fontaine, Laurence Olivier et Judith Anderson! Un classique que je vous invite vivement à lire si vous ne l’avez pas encore lu.

Pour d’autres avis sur ce roman: Hélène, Blandine, Nathalie et Isabelle.

Participation #13 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Années 20/30/40

Participation #29 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Classique

Participation #13 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Classique

challenge 2021 lire au féminin

Participation #45 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

Participation #19 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Roman policier

Participation #12 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish #Les propriétés et jardins dissimulés

Au fil des pages avec le tome 1 de Ninn

Le mois dernier, j’avais lu le premier tome de Ninn, La ligne noire de Jean-Michel Darlot et Johann Pilet (éd. Kennes, 2015), une BD jeunesse à partir de 9 ans. À Paris, Ninn a grandi auprès de deux ouvriers du métro, Omar et Mattéo qui l’avait découverte bébé sur un quai du métro et de leur amie, Trina qui tient un kiosque à journaux. Désormais âgée de 11 ans, elle profite d’un exposé à faire pour le collège pour enquêter un peu plus sur les zones désinfectées du métro dont l’intrigante ligne noire, malgré les mises en garde de ses oncles adoptifs. Et si son enquête sur le métro parisien lui permettait d’en savoir plus sur ses origines?

Ce tome étant un tome introductif, les premières planches permettent de bien ancrer l’histoire, de façon réaliste, à Paris, et plus précisément dans le métro parisien. Puis petit à petit l’intrigue se transforme en une aventure fantastique: des papillons vus seulement par Ninn et un vieux monsieur SDF pris pour un fou, une horde de créatures terrifiantes et un tigre de papier qui peut devenir un tigre de chair et d’os et pouvant lui parler pour la protéger…

Graphiquement, la BD est bien jolie et dynamique, en particulier le tigre. Dans sa quête des origines, Ninn est une jeune fille attachante, intrépide et déterminée à découvrir les secrets entourant sa naissance. Ce premier tome donne certaines réponses, comme la signification très poétique des papillons du métro parisien ou le destin qui semble attendre Ninn. Un très bon moment de lecture qui se finit sur un cliffhanger et qui me donne envie de lire les tomes suivants! Peut-être que je regarderai différemment le métro parisien la prochaine fois que je le prendrai.

Mise à jour: ce tome 1 a rejoint nos bibliothèques puisque je l’ai acheté lors des 48h BD en avril 2022 et depuis j’ai lu les 6 tomes parus.

Pour d’autres avis sur ce tome 1: Nathalie, Bidib, Enna et Mylène.

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Couleur: « Noire »

Au fil des pages avec Le doudou de la directrice

Nous empruntons à la médiathèque Le doudou de la directrice de Christophe Nicolas et Maurèen Poignonec (éd. Didier Jeunesse, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans. La directrice de l’école est toujours souriante calme et semble imperturbable malgré le brouhaha ambiant des élèves, chaque enfant recherchant son attention ou même lorsqu’elle reçoit par accident un ballon sur la tête. Mais quel est donc son secret? Arrivera-t-elle à le préserver?

Les illustrations de Maurèen Poignonec sont tendres et pétillantes d’humour. Il est amusant pour rechercher la présence du doudou à chaque double page. Le tout-petit lecteur qui pourrait appréhender son premier jour à l’école pourra s’identifier facilement avec cette maîtresse rassurée par son doudou. Un bon moment de lecture avec cette histoire rigolote!

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Objet: « Doudou »

Au fil des pages avec Le secret du loup

Nous empruntons à la médiathèque Le secret du loup de Morgane de Cadier et Florian Pigé (éd. Hongfei, 2017), un album jeunesse à partir de 7 ans selon l’éditeur voire même avant. Se sentant seul et s’ennuyant, un loup quitte la meute pour chercher un ami. Mais dans la forêt, les autres animaux ont peur de lui, ne l’aidant même pas lorsqu’il tombe dans l’eau de la rivière qu’il tente de franchir. Sa réputation de prédateur l’a précédé. Seul un petit garçon habitant de l’autre côté de la rivière lui vient en aide. Une belle amitié sera-t-elle au rendez-vous?

Ce duo autrice/illustrateur nous offre une belle histoire d’amitié et de tolérance entre un loup et un jeune garçon qui font fi de leurs différences, bien loin des préjugés que peuvent avoir les autres animaux de la forêt à l’égard des loups. Il est aussi question de peur de l’inconnu. Les illustrations de Florian Pigé sont magnifiques, dans un décor hivernal glacial et avec un loup très expressif et attendrissant.  Coup de cœur pour cet album jeunesse qui a même son instant gourmand avec une plaque de chocolat!

Participation #5 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Chocolat

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Animal: « Loup »

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