Ce 9 mai 2009, nous allons à Saint-Guilhem-le-Désert, situé à une trentaine de kilomètres de Montpellier. Nous nous garons sur le parking en contrebas de la commune et suivons le ruisseau Verdus qui nous offre une jolie petite cascade. La forêt avoisinante est remplie de pins noirs, les pins de Salzmann.
Nous arrivons bientôt à l’Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert que nous visitons. Cette abbaye bénédictine fut fondée en l’an 804 puis reconstruite au XIe siècle en même temps que le cloître. De style roman languedocien, elle est une étape pour les pélerins faisant les chemins de Saint-Jean-de-Compostelle, inscrite à ce titre au patrimoine mondial de l’UNESCO. A l’intérieur, s’y trouve un orgue datant du XVIIIe siècle et fabriqué par Jean-Pierre Cavaillé de 1782 à 1789, juste avant la Révolution française. Cet édifice religieux était autrefois appelée Abbaye de Gellone du nom du vallon dans lequel le village a été construit.
Puis nous continuons notre visite par le cloître qui, avec le temps, fut démantelé, des éléments sculptés ayant été même achetés par un collectionneur américain au début du XXe siècle. Il est ainsi possible de voir une reconstruction du cloître à New York, au musée The Cloistrers. Après être passés sous les galeries, nous nous rendons dans le réfectoire des moines.
Nous sortons ensuite de ces lieux pour déambuler dans les ruelles du village. Puis nous faisons une pause rafraîchissante sur la place de la Liberté où de nombreux touristes sont assis en terrasse, admirant l’immense platane de près de 150 ans d’âge. Nous ne nous attardons pas trop et repartons pour faire une balade. En effet, la commune est le lieu de départ de nombreuses randonnées.
Nous choisissons la randonnée allant à l’ermitage Notre-Dame-du-Lieu-Plaisant. Nous remontons la rue du Bout du Monde pour sortir du village et suivons ensuite, sur notre droite, le GR74 en direction des ruines du Château du Géant qui surplombe Saint-Guilhem-le-Désert. Une légende entoure ce château. On raconte qu’un géant y aurait vécu avec une pie et qu’il aurait terrorisé les habitants du village. Il aurait envoyé quotidiennement une servante chercher de l’eau au puits du village. Un jour, le chevalier Guilhem, déguisé en servante, aurait réussi à le tuer. Nous ne pouvons pas visiter ces ruines, le site étant une propriété privée.
Plus d’une heure après le début de notre balade, nous faisons demi-tour et redescendons au village, après avoir fait une petite pause pour admirer la vue plongeante sur Saint-Guilhem-le-Désert et ses remparts. En effet, nous n’avions pas prévu une tenue pour randonner. Nous regagnons notre voiture pour nous rendre à Gignac.
Commentaires récents