Étiquette : relation parent-enfant (Page 10 of 11)

Au fil des pages avec La rentrée de Pinpin

Pour la rentrée des classes, nous empruntons à la médiathèque La rentrée de Pinpin de He Zhihong (éd. Seuil Jeunesse, 2018), un album jeunesse à partir de 2/3 ans. Lors de sa première journée d’école, il est bien difficile à Pinpin, un jeune manchot empereur, de devoir être loin de ses parents. Loin d’eux, il commence à pleurer. Heureusement, il va pouvoir trouver du réconfort auprès de ses camarades de classe pour retrouver le sourire. Une jolie histoire pour permettre aux tout-petits d’appréhender les premières séparations, comme à la crèche ou à l’école! Les illustrations sont toutes douces. Un album tendre et mignon pour faire le plein de câlins!

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Prénom: « Pinpin »

Au fil des pages avec Le dîner

Nous empruntons à la médiathèque Le dîner de Michel Van Zeveren (éd. L’école des loisirs, coll. Pastel, 2012), un album jeunesse à partir de 2/3 ans. C’est bientôt l’heure du dîner. En attendant et alors qu’il devrait patienter chez lui, Petit Lapin va jouer dans les bois et se fait capturer par le loup. Il devient alors le dîner. Mais Petit Loup a faim. Résistera-t-il à la tentation d’aller manger le lapin mis dans le frigo?

Coup de cœur pour cet album hilarant multipliant les rebondissements et les parallèles entre le comportement de Petit Lapin et du Petit Loup qui n’en font qu’à leur tête et qui n’écoutent pas leur parent! L’auteur s’amuse autour de la thématique de la faim et de la petite enfance. Il est souvent bien difficile d’attendre l’heure du repas pour le tout-petit. Une façon aussi rigolote d’aborder avec les plus jeunes le régime alimentaire des animaux!

Participation #2 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Voici une nouvelle participation après le RAT gourmand de ce week-end au challenge « Des livres (et des écrans) en cuisine » 2020 organisé par Bidib et FondantGrignote au cours duquel nous avons relu cet album jeunesse. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur leur blog.

Au fil des pages avec Des vents contraires

Je viens de terminer de lire l’un de mes derniers emprunts à la médiathèque, Des vents contraires d’Olivier Adam (éd. Points, 2008, rééd. 2010, 288 pages), un roman court que j’ai bien apprécié et qui est le premier lu de cet auteur. Ce roman décrit une famille à la dérive après le départ inattendu de la mère.

Il y a un an déjà, Sarah est partie du jour au lendemain en laissant tout derrière elle et sans plus jamais donner le moindre signe de vie. Elle laisse derrière elle son mari, Paul Anderen et leurs deux jeunes enfants, Clément et Manon, respectivement âgés de 9 et 4 ans. Quittant sa maison dans la banlieue parisienne lui rappelant bien trop la disparue, Paul repart vivre avec les deux enfants auprès de son frère Alex et de son femme, Nadine à Saint-Malo, ville de son enfance. Que la vie est dure pour cette famille qui tente malgré tout de se reconstruire et de vivre! Chacun attend à sa façon le retour de Sarah, que ce soit Paul ou ses enfants si attachants, ayant grandi trop vite par ce départ. Saint-Malo leur sera-t-il salutaire?

J’ai mis quelques pages pour m’imprégner du style d’écriture d’Olivier Adam: des phrases longues, sans vraiment de ponctuation, mélangeant style direct parfois cru et indirect… Puis une fois adopté, ce style particulier donne son tempo à la lecture, me plongeant dans les états d’âme du narrateur, cet homme ayant perdu pied et sombré dans l’alcoolisme (incompréhension, tristesse, colère, résignation, bonheur, espoir se mélangeant inlassablement), raccroché à la vie par l’amour inconditionnel qu’il porte à ses enfants. Et cette question qui revient sans cesse: pourquoi est-elle partie comme ça? Et comme les flots de la mer et le tourbillon du vent, il y a l’alternance de noirceur et d’espoir avec des destins mêlés de personnes de tout âge aussi malmenées par la vie que lui et ses enfants, chacun portant son lot de souffrances : un père séparé de son fils, un mari trompé, des enfants projetés bien trop tôt dans des préoccupations d’adulte, etc. Sans oublier Saint-Malo et la mer, bien plus que le cadre de vie de l’histoire, des personnages à part entière. Il y a une omniprésence charnelle de cette mer comme de Sarah, la mère absente.

C’est une histoire touchante qui reflète pourtant la vie réelle de bien des familles, en cas de disparition/séparation comme en témoignent le flux continu d’affaires devant les Juge aux Affaires Familiales, Tribunaux pour Enfants ou dans le pire des cas, les Tribunaux correctionnels ou Cours d’Assises… Un bon moment de lecture malgré parfois des facilités dans l’histoire (des rencontres de Paul qui arrivent bien trop à propos) ou des erreurs commises dans la procédure pénale (et non, en France, le retrait par la victime de sa plainte en matière familiale n’entraîne pas son classement, le Procureur de la République étant détenteur de l’opportunité des poursuites)! Il ne me reste plus qu’à voir le film adapté de cette histoire mais aussi à lire d’autres romans de cet auteur comme par exemple Je vais bien, ne t’en fais pas (déjà vu en film).

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Son: « Vents »

Au fil des pages avec Pas de panique, petit crabe

Nous empruntons à la médiathèque Pas de panique, petit crabe de Chris Haughton (éd. Thierry Magnier, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui fera partie de la sélection Maternelle du 33e Prix des Incos en 2022. Il s’agit du dernier album publié à ce jour par cet auteur que nous n’avions pas encore lu. Petit crabe quitte pour la première fois sa mare pour rejoindre l’océan, sous le regard bienveillant et l’aide précieuse de Très Grand Crabe. Quelle aventure pour lui et que de découvertes!

L’histoire repose une nouvelle fois sur le comique de répétition mais s’attache davantage sur les émotions ressenties par Petit crabe tour à tour curieux, inquiet face aux vagues mais aussi fier de lui ou bien encore ébahi devant les fonds marins. En effet, Chris Haughton aborde la peur de l’inconnu, la confiance en soi et le courage face à de nouvelles expériences. Et c’est encore un coup de cœur pour cet album jeunesse aux illustrations toujours aussi réussies et reconnaissables!

Au fil des pages avec Le grand méchant renard

J’ai emprunté à la médiathèque Le grand méchant renard de Benjamin Renner (éd. Delcourt, coll. Shampooing, 2015), une BD jeunesse à partir de 6 ans (voire plus grand compte-tenu du langage familier employé). Un renard est bien incapable de croquer la moindre poule de la ferme voisine et doit se contenter de navets. Il s’associe au loup pour un plan infaillible : voler les œufs d’une poule, les couver pour ensuite mieux les dévorer. Mais les poussins prennent le renard pour leur mère. Et le renard finit par se prendre d’affection pour eux, la situation lui échappant une fois de plus.

Cette BD sans cases enchaîne les situations les plus loufoques et attendrissantes avec un renard qui se dit grand méchant mais qui est complètement dépassé autant dans son rôle de prédateur que de parent improvisé. Sans oublier les autres animaux de la ferme comme une poule à la tête du Club d’extermination des renards et un chien de garde fainéant. Coup de cœur pour cette BD jeunesse hilarante qui s’amuse avec la parentalité et le déterminisme biologique et social! Il ne me reste plus qu’à voir son adaptation en dessin animé…

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Animal: « Renard »

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