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Au fil des pages avec Le loup qui enquêtait au musée

Nous empruntons à la médiathèque Le loup qui enquêtait au musée d’Orianne Lallemand et Éléonore Thuillier (éd. Auzou, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans. Loup suit à contrecœur Louve au musée. Quel ennui! Mais c’est alors qu’une alarme retentit. Une des œuvres d’art du musée – un masque – a été volée. Secondé par Barnabé, le gardien du musée, Loup est bien décidé à résoudre ce vol. Et qui sait, va-t-il être submergé par ce sentiment que procure parfois une œuvre d’art? Digne d’un grand roman policier, cet album jeunesse revisite les grands courants artistiques et œuvres d’art majeures comme si nous étions en pleine visite du Louvre: Salvador Daloup, Louonard de Vinci, Wolfmeer mais aussi l’époque égyptienne et même encore plus lointaine (les autrices ayant même réussi à glisser dans une page Scrat et son fameux gland). Les illustrations regorgent de petits détails, les autrices s’étant beaucoup amusées à revisiter les œuvres originelles.

C’est une façon ludique d’initier les jeunes lecteurs à l’histoire de l’art en découvrant des œuvres d’art qui ont traversé les siècles ou les décennies et même pour les plus grands à la philosophie avec les notions telles que le sentiment esthétique ou le beau chez Kant par exemple. D’ailleurs, pour prolonger la lecture, nous nous amusons à associer les tableaux et artistes de l’histoire avec les vrais.

Participation #159 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Crimes et Justice: « Enquêtait »

Retour dans le passé à Tourrette-Levens

Ce 2 juin 2016, nous allons à Tourrette-Levens, village perché à une dizaine de kilomètres de Nice. Nous passons souvent dans cette municipalité mais n’avions pas pris le temps de la visiter, malgré notre curiosité pour les œuvres d’art installées au bord de la route et des ronds-points. Après avoir garé la voiture, nous montons jusqu’aux ruines du Château datant du XIIème siècle dont il ne reste qu’une seule tour – classé aux Monuments Historiques, mais pas d’une seule traite puisque nous nous arrêtons pour visiter les trois musées municipaux, à l’entrée gratuite: musée de la Préhistoire, musée des métiers traditionnels et musée d’histoire naturelle.

Ruines de Châteauneuf Villevieille

Nous commençons par le Jardin des métiers qui offre également une jolie vue sur les ruines de Châteauneuf Villevieille. Nous pouvons ainsi voir une meule pour aiguiser des outils ainsi que d’autres outils anciens au milieu de plantes méditerranéennes.

Nous continuons de monter en passant devant de nouvelles sculptures puis faisons le tour du Jardin médiéval du Château qui fut recréé en 2014. Ce petit jardin est joliment aménagé avec de  nombreuses plantes médicinales, aromatiques et aussi des fraisiers… Un petit banc permet à certains de rejouer des saynètes d’amour courtois.

Quelques mètres plus loin, nous arrivons au sommet (446 mètres) avec son belvédère qui offre un panorama sur Nice et la Mer Méditerranée d’un côté et sur l’arrière-pays niçois, avec le plateau de la Madone d’Utelle, de l’autre côté. Nous revenons sur nos pas pour visiter le Musée d’histoire naturelle et sa jolie collection de papillons situé dans le Château de Tourrette-Levens. Que de papillons et d’autres insectes provenant du monde entier! De quoi inspirer les enfants dans une carrière d’entomologiste?

Chapelle des pénitents blancs

Verdier d’Europe

Puis nous redescendons jusqu’à la Chapelle des pénitents blancs datant du XIIe siècle et dont il ne reste que le clocher triangulaire. C’est aussi l’occasion pour nous de voir un verdier d’Europe posé sur un cerisier ainsi qu’une grande peluche d’ourse diseuse de bonne aventure assise sur un fauteuil.

Nous retournons sur la Montée du Château et atteignons presque immédiatement le Musée de la Préhistoire situé dans une maison-rempart. Nous y découvrons une exposition temporaire sur « les 10 idées reçues de la Préhistoire », un vrai/faux ludique pour les enfants comme par exemple: « les mammouths étaient énormes » ou « l’homme préhistorique ne vivait que dans des grottes ». Nous pouvons voir aussi des objets datant de l’époque paléolithique et découverts lors des fouilles de la Grotte du Merle et de la Baume Périgaud, aux alentours de Tourrette-Levens. Il y a également la moulure d’un mammoutheau découvert en Russie et la reconstitution d’une grotte ornée.

Nous regagnons notre voiture, prenant un peu plus le temps qu’à l’aller pour regarder les différentes sculptures, peintures et autres œuvres d’art dans les rues de Tourrette-Levens, l’aller ayant été plus centré sur le parcours audio avec des QRcodes relatant des informations sur la Préhistoire dans les Alpes-Maritimes, comme par exemple la domestication du feu par des Homo Erectus, des chasseurs établis à Terra Amata, il y a environ 400 000 ans avant notre ère.

Visite de la Villa Carlotta – Tremezzo

Bellagio

Ce 8 juin 2014, nous prenons la navette de Bellagio pour nous rendre à Tremezzo et visiter la villa Carlotta. La traversée se fait sous un beau ciel bleu, la vue étant bien dégagée sur les sommets enneigés du lac de Côme. Après Varenna et Menaggio, le bateau fait escale à Tremezzo, à quelques mètres de la villa Carlotta.

Villa Carlotta – Tremezzo

Il y a beaucoup de touristes à avoir choisi la visite de la villa. Dès le portail d’entrée, nous ne regrettons pas notre choix, mais il est bien difficile de photographier le lieu sans qu’un touriste n’apparaisse sur nos clichés. 

Nous montons les escaliers en terrasses avec les tonnelles d’agrumes et conduisant à la villa de style néoclassique. Nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour observer la vue sur le lac et les multiples fleurs. Nous commençons par la visite de la villa qui fut construite à la fin du XVIIe siècle. Puis en 1850, elle devient la propriété de la princesse Charlotte de Prusse. Elle reçut, en effet, de sa mère, la villa au moment de son mariage avec le Duc Georges II de Saxe-Meiningen. Mais elle mourut en couches en 1855. La villa garda son nom.

L’intérieur de la villa a été aménagé en musée : nous pouvons y voir de nombreuses sculptures en marbre, peintures, tapisseries et fresques… A l’étage, le petit balcon offre une magnifique vue sur le lac et Bellagio en face.

Nous redescendons pour faire le tour d’une partie du jardin à l’italienne, très en vogue à la Renaissance italienne et aménagé ainsi à partir de 1856 par Georges II de Saxe-Meiningen. Tout a fleuri et nous avons la chance d’observer ce mélange de couleurs de cette très jolie collection d’espèces botaniques (rhododendrons, azalées, camélias, bambous…) à travers les allées, escaliers, terrasses et bassins tout autour de la villa. De-ci de-là nous tombons sur des sculptures.

Vu la chaleur du jour, nous profitons des coins ombragés où des bancs ont été installés. Nous restons bien plus longtemps dans le jardin moins prisé par les touristes que dans la villa. De nombreux voiliers voguent sur le lac de Côme.

Bellagio

Puis nous quittons la villa pour visiter Tremezzo, notamment l’un de ses parcs publics. De nombreux Italiens se sont installés en maillots de bain avec leurs serviettes, prenant les pelouses pour des plages de sable. Les enfants se baignent même dans les bassins, laissant impassibles les sculptures et jets d’eau. Nous ne sommes pourtant que début juin! Vers 17h, nous reprenons le bateau pour retourner à Bellagio avant d’y dîner, le soir venu.

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