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Au fil des pages avec le tome 1 de Fils de Sorcières

Pour une lecture commune avec Hilde et Syl, j’ai lu le tome 1 de Fils de Sorcières de Maxe L’Hermenier et Steven Dondt – Stedho (éd. Jungle, 2019, 72 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans qui adapte le roman éponyme de Pierre Bottero paru pour la première fois en 2003 et qui se finit avec un dossier pédagogique pour aller un peu plus loin.

Âgé de 10 ans, Jean Sylvestre vit avec sa mère et sa petite sœur Lisa à Paris. Après des vacances chez ses grands-parents et à la veille de la rentrée des classes, il est impatient de rentrer en CM2 tandis que sa petite sœur est en maternelle. Mais le garçon vit dans une famille spéciale où les femmes, de mère en fille, sont sorcières. Même sa petite sœur maîtrise déjà ses pouvoirs. Lorsqu’un horrible buveur de magie s’en prend à sa famille en changeant ses tantes et même sa mère en poupées de chiffon, sauf Lisa qui arrive à lui échapper, Jean décide de demander de l’aide à son père qu’il n’a pas revu depuis 5 ans. Ensemble, parviendront-ils à anéantir le buveur de magie?

Il y est ainsi question de magie/sorcellerie mais aussi et surtout de famille au sens large, en particulier la relation père/enfant et la relation entre la mère et ses sœurs, toutes étant très soudées malgré leurs caractères et looks bien différents. L’histoire est racontée du point de vue de Jean, avec sa naïveté et son innocence enfantine ainsi que tout son amour filial. D’ailleurs, j’ai trouvé que le retour de son père est très (trop) facilement accepté par les deux enfants, comme s’il avait toujours fait partie de leur vie.

Les illustrations un brin vintage de Stedho accrochent le récit fantastique dans la vie quotidienne du début des années 2000, les enfants allant à l’école, se chamaillant comme peuvent le faire des frères et sœurs de leur âge, à ceci près que la plus jeune est sorcière. Jean n’a développé aucun ressenti ni jalousie alors qu’il ne possède aucun pouvoir et vit sans problème au sein d’une famille monoparentale de sorcières.

Un moment de lecture agréable au scénario classique, même si les illustrations ne m’ont pas particulièrement plu, qui fait la part belle aux beaux sentiments et où la famille prime sur la magie! La fin de ce tome présage d’une suite que j’imagine centrée sur la nouvelle configuration familiale. Cela m’a donné envie de lire le roman de Pierre Bottero et j’ai d’ores et déjà prévu de lire le tome 2 de cette BD jeunesse, Le Voleur de Songes de Maxe L’Hermenier et Stedho (éd. Jungle, 2022, 64 pages), une histoire inédite d’après l’univers créé par Pierre Bottero.

J’ai enfin noté quelques passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 avec du thé, des crêpes, des croissants ou bien encore du fast-food ou autres sucreries appréciées par les deux enfants… C’est aussi une nouvelle participation pour le thème « Familles extraordinaires » du challenge Halloween 2022.

Pour d’autres avis sur ce tome 1: Hilde et Syl qui a aussi lu le roman jeunesse.

Participation #7 Challenge Halloween 2022 de Hilde et Lou #LC/Familles extraordinaires

Participation #44 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Cuisine quotidienne

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Famille: « Fils »

Participation #93 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France (Scénariste) et Belgique (Dessinateur)

Au fil des pages avec Oups!

Nous lisons et relisons Oups! de Suzi Moore et Russell Ayto (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans. Trois amis – un chat, un chien et une souris – voudraient pouvoir retrouver leur état normal et produire les sons associés à leur nature. Après avoir demandé conseil au hibou, ils partent rencontrer la vieille dame de la maison décatie. Cette dernière parviendra-t-elle à leur rendre leur état normal grâce à la bonne formule magique?

Accompagnant un texte en rimes et répétitif, les illustrations sont colorées et pleines de pep’s. La vieille dame est une gentille sorcière persévérante, tentant de se souvenir de la bonne formule magique. Il est amusant de voir les effets des formules magiques prononcées, la maison décatie tourbillonnant et la coiffure de la vieille dame changeant. Un très bon moment de lecture avec cette histoire halloweenesque très rigolote, tout en répétitions et onomatopées et avec une chute bien trouvée!

Une lecture commune avec Syl qui a également apprécié cet album jeunesse.

Participation #4 Challenge Halloween 2022 de Hilde et Lou #LC/Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Ponctuation: « ! »

Participation #91 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Royaume-Uni

Au fil des pages avec Le Prince cruel

Fin mars 2022, j’ai lu Le Prince cruel d’Holly Black (éd. Rageot, 2020, 540 pages), un roman fantasy et young adult (je dirais pour les 16/18 ans et pas comme j’ai pu le lire à partir de 12 ans) et qui est le premier tome de la trilogie Le peuple de l’air. Jude, une jeune fille mortelle de 17 ans vit à la Haute Cour de Domelfe dans le royaume de Terrafæ avec sa sœur jumelle Tyren, sa demi-sœur fæ Vivienne chez Madoc, le père de cette dernière et assassin de ses parents. Mais il est bien difficile pour une mortelle de vivre au sein de la Haute Cour. Les brimades, humiliations et dangers sont quotidiens pour Jude qui tentent de survivre et trouver sa place au sein des Faes, des créatures sublimes, immortelles et cruelles en se protégeant le plus possible des sortilèges, des fruits fæs et de ses camarades de classe comme le prince Cardan et en apprenant à se battre à l’épée et la stratégie tant politique que militaire sous les conseils de Madoc.

J’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire tantôt très jeunesse côté romance et ressenti de Jude, tantôt young adult dans la violence des Fæs tels que Madoc et ne réussissant pas non plus au début à m’imprégner de l’univers fantasy développé par l’autrice et à comprendre les intentions et comportements de protagonistes, en particulier Jude. Pourquoi veut-elle à tout prix vivre dans le royaume de Terrafæ alors qu’elle subit le harcèlement du Prince Cardan et de ses amis (Locke, Valérian…) et qu’elle est élevée par l’assassin de ses parents?

J’ai d’ailleurs plus apprécié le Prince Cardan qui est bien plus nuancé et moins cruel que ce qu’en dit et en voit Jude qui de son jeune âge est peu habituée au sentiment amoureux. N’aurait-il pas plutôt du mal à gérer son attirance pour Jude malgré la haine qu’elle lui inspire du fait de sa mortalité?

Puis une fois que le complot sanglant contre la Couronne se dévoile et que Jude, plus mature, devient l’espionne du prince Daim, j’ai commencé à apprécier l’intrigue au point que j’ai enchaîné avec le tome 2, Le Roi maléfique. Un bon moment de lecture dans l’ensemble surtout quand l’action démarre avec son lot de rebondissements, trahisons et retournements de situation!

Participation #23 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Petit peuple

Participation #38 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Cuisine fæ

Participation #85 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec L’étrange mystère du lac perdu

Nous lisons et relisons L’étrange mystère du lac perdu de Paddy Donnely (éd. Kimane, 2022), un album jeunesse à partir de 3 ans. En Irlande du Nord, Ella va chez son grand-père qui vit au bord du lac Loughareema avec la loutre Cara. Un étrange mystère entoure ce lac qui disparaît régulièrement. La petite fille percera-t-elle ce mystère?

Il y est question de la découverte de la Nature, d’émerveillement qui fait la part belle à l’imagination, la fantaisie et à la magie mais aussi d’une belle complicité intergénérationnelle entre un grand-père et sa petite fille, le grand-père d’Ella s’amusant à émettre des hypothèses farfelues et rigolotes, certaines renvoyant à la paréidolie ou aux légendes et guère scientifiques pour expliquer cette disparition en désignant tour à tour comme auteurs des moutons, un géant, des sirènes ou bien encore des narvals… Mais la petite fille n’est pas dupe et tente de donner une explication scientifique.

Les illustrations sont très jolies et donnent envie de s’évader comme eux dans la Nature. Cela me rappelle d’ailleurs des paysages de mon voyage en Irlande du Sud. Coup de cœur pour cet album jeunesse qui se termine sur une double page documentaire sur le lac Loughareema, avec cette fois une explication scientifique de ce phénomène naturel!

Participation #10 Challenge British Mysteries 2022 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #77 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Irlande

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Lieu: « Lac »

Participation #10 Challenge Cottagecore 2022 de MissyCornish #Rêveries au bord de l’eau/Méfiez-vous de de l’eau qui dort

Participation #23 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Légende

Au fil des pages avec le tome 1 de Ténébreuse

J’ai lu le tome 1 du diptyque Ténébreuse de Hubert et Vincent Maillé (éd. Dupuis, 2021, 80 pages), une BD fantasy à partir de 15 ans selon l’éditeur et qui a été classée en adulte par ma médiathèque. Arzhur, un chevalier déchu est engagé par trois mystérieuses vieilles femmes pour sauver une jeune princesse en détresse. Mais la réalité est tout autre, Islen s’étant retirée de son plein gré dans le château noir avec ses animaux monstrueux. Les deux jeunes gens partent alors pour le château du père d’Islen. Quelle destinée les attend?

Côté scénario, l’histoire est bien moins classique qu’il n’y paraît, même si certains personnages sont un peu stéréotypés comme la belle-mère marâtre jalouse ou les parents d’Islen… J’ai retrouvé des thèmes récurrents chez Hubert dont j’avais lu l’année dernière Peau d’Homme. Il y est question du poids du regard de l’autre, d’héritage familial, de déterminisme, de libre arbitre, de rédemption ou bien encore de seconde chance. Le scénariste s’est amusé à prendre le contrepied des codes traditionnels des contes et légendes: un chevalier ingénu et bien naïf, une princesse féministe… Les trois vieilles m’ont fait penser aux Moires (les trois divinités grecques du destins) et aux trois sorcières de Macbeth, la mère d’Islen à la fée Mélusine et Islen entourée de rats au Joueur de flûte de Hamelin.

J’ai beaucoup apprécié les illustrations de Vincent Maillé qui m’ont rappelé le coup de crayon de Régis Loisel avec une ambiance médiévale, sombre et fantastique ou bien encore le film Willow de Ron Howard sorti en 1988. J’ai d’ailleurs lu après ma lecture que Vincent Maillé a illustré deux tomes du deuxième cycle de La Quête de l’oiseau du temps, Avant la quête. Il se dégage une grande complexité et expressivité du duo Arzhur/Islen, chacun devant vivre avec le poids de son passé et ses démons intérieurs. Un très bon moment de lecture dont les péripéties et rebondissements s’enchaînent rapidement et qui se finit en plein suspense épique! Le passé va-t-il se reproduire? J’ai hâte de découvrir le second et dernier tome qui paraîtra en septembre 2022, Hubert ayant pu l’écrire avant son décès en 2020.

Pour un autre avis sur ce tome 1: Bidib.

Participation #18 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib

Participation #40 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

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