Le jour de l’Épiphanie approchant et pour changer des albums jeunesse centrés sur la galette des rois, j’ai emprunté à la bibliothèque deux versions illustrées du conte de Noël d’O. Henry écrit en 1905, Le Cadeau des Rois Mages.
Je commence par lire Le Cadeau des Rois Mages illustré par Patrick James Lynch (éd. Gründ, 2008), ayant été attirée par l’atmosphère dégagée par la couverture de l’album. La veille de Noël, une jeune femme pauvre se lamente, n’ayant pas réussi à économiser assez d’argent pour offrir un cadeau à son époux. Ne pourrait-elle pas sacrifier sa belle et longue chevelure par amour et par générosité pour son mari? Que lui réserve de son côté son époux? J’ai bien apprécié les illustrations de P.J. Lynch tout en détails, notamment les visages et postures très expressifs du couple. Mais le texte a mal vieilli, l’auteur étant très misogyne, malgré une histoire d’amour inconditionnel.
Puis j’enchaîne par une nouvelle traduction illustrée par Lisbeth Zwerger (éd. Nord Sud, 2004), seconde version que j’ai moins apprécié que la précédente, le texte traduit étant moins fluide. Les passages illustrés sont souvent les mêmes et se ressemblent beaucoup, même si le trait de crayon est bien différent. Si je n’avais pas vu en premier la version de P.J. Lynch, il est certain que je n’aurai pas emprunté celle-ci. Heureusement, nos autres lectures autour de l’Épiphanie ont été plus appréciées, comme La galette à l’escampette.
Pour un autre avis sur une troisième version de cette histoire illustrée par Sonja Danawski (éd. Minedition, 2013): Bidib et pour un avis bien plus enthousiaste sur la version illustrée par P.J. Lynch: Blandine.
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