Étiquette : Lire au féminin 2021 (Page 14 of 18)

Au fil des pages avec Le portrait de Nounours

Nous lisons et relisons ces derniers jours, surtout au moment du coucher, Le portrait de Nounours de Mari Kasai et Chiaki Okada (éd. Nobi! Nobi!, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans. Yuta, un petit garçon est fier du portrait qu’il a dessiné de Nounours, son ourson en peluche et le scotche au mur de sa chambre. Mais Nounours est déçu de ce dessin ne le trouvant pas ressemblant. Pourtant, plus tard, lorsqu’une bourrasque de vent décroche le dessin du mur, Nounours prend vie et part le rechercher pour éviter que Yuta soit triste. Finira-t-il par apprécier lui aussi ce portrait fait avec beaucoup d’amour par le petit garçon?

Comme dans d’autres albums de ce duo autrice/illustratrice, l’histoire aborde avec douceur et magie une tranche de vie de la petite enfance, cette fois-ci à travers le doudou d’un petit garçon. Il y a beaucoup d’amour qui unit ses deux êtres, à l’instar du lien parent/enfant. L’attitude de Nounours rappelle en effet le parent qui reçoit un dessin fait par son enfant ou toute autre cadeau créé par ses soins. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux très jolies illustrations!

Participation #11 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #20 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice et illustratrice japonaises

Au fil des pages avec L’étrangleur de Cater Street

Pendant le British Mysteries Month 2021, j’ai lu L’étrangleur de Cater Street d’Anne Perry (éd. France Loisirs, 1998), le premier tome de la série « Charlotte et Thomas Pitt » paru pour la première fois en 1979. Il s’agit d’un roman policier se déroulant dans un quartier d’ordinaire tranquille et huppé de Londres, à l’époque victorienne, au printemps 1881.

Une jeune femme, à peine âgée de 19 ans et domestique de la famille Ellison est retrouvée étranglée dans Cater Street. L’inspecteur Pitt est chargé de cette délicate enquête, d’autant que ce n’est pas la seule jeune femme à avoir été retrouvée ainsi. Lors de son enquête, il en vient à interroger la maisonnée de la famille Ellison et fait ainsi connaissance de l’une des filles, Charlotte Ellison dont il en tombe amoureux. L’assassin ferait-il partie des riches familles de Cater Street ou serait-ce l’œuvre d’un rôdeur? La peur et le soupçon s’installent alors dans le quartier, les jeunes femmes de toute condition sociale pouvant être victimes de cet étrangleur.

Il est question de la condition de la femme et de classes sociales à travers la résolution des meurtres mais aussi dans les rapports entre l’inspecteur Pitt et Charlotte Ellison. La famille Ellison est l’archétype de l’aristocratie anglaise, le père travaillant à la City et rabaissant son épouse et ses filles à leur rang inférieur de femme: interdiction de lire la presse, chercher à obtenir un bon mariage, bien se tenir en toutes circonstances, obéir à son père et/ou à son mari… Anne Perry réussit à bien décrire ce milieu aristocratique de l’époque victorienne et son cadre patriarcal, avec ses non-dits, ses apparences, ses secrets et ses hypocrisies comme par exemple lorsque Monsieur Ellison rejette la faute des décès des jeunes femmes sur elles, compte-tenu de leur mauvaise vie supposée et non sur le meurtrier (ce qui est malheureusement encore trop souvent le cas encore à l’heure actuelle en cas de viols, même lors des auditions de la victime/partie civile)…

D’autre part, la question de l’identité du meurtrier amène chaque membre de la famille Ellison à s’interroger sur les agissements des uns et des autres au point de mettre à mal leur amour pour leur conjoint ou parent en les soupçonnant du pire: Charlotte ou sa mère vis-à-vis de son père/mari, sa sœur aînée Sarah vis-à-vis de son mari Dominic… Cette question amène alors à une réflexion plus large de la part de l’autrice sur la façon dont les autres peuvent ou non voir si quelqu’un s’est rendu coupable d’un meurtre ou si la folie meurtrière peut s’identifier facilement ou bien encore si on peut continuer à aimer une personne en la sachant assassin. Connaissant le passé d’Anne Perry, je me suis demandée si cette réflexion concernait l’acte criminel qu’elle avait commis dans sa jeunesse ou celui imaginé dans l’histoire.

Enfin, à la fin de ce premier tome, je comprends pourquoi de nombreux lecteurs de la série « Lizzie et Ben Ross » d’Ann Granger ont trouvé qu’elle ressemblait beaucoup à celle des époux Pitt. Mais ayant déjà commencé à lire le tome 2 d’Anne Perry, Le mystère de Callander Square, je nuancerai le propos, le couple Lizzie et Ben Ross étant plus moderne (se parlant d’égal à égal) et avec une dose d’humour, surtout dans leurs rapports avec leur bonne. D’ailleurs, le caractère de Lizzie Ross ressemblerait plus à la jeune sœur de Charlotte Ellison, Lady Emily.

Un bon moment de lecture avec ce premier tome même si j’avais deviné rapidement l’identité de l’étrangleur! Je vais essayer de poursuivre, petit à petit, cette série terminée et qui comprend pas moins de 32 tomes.

Participation #12 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Roman policier

Participation #12 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman policier

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Lieu: « Cater Street »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #19 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Au fil des pages avec Le loup à la bonne odeur de chocolat

Je profite de ce week-end de Pâques pour mettre en avant un album jeunesse à partir de 4 ans que nous avions lu l’été dernier: Le loup à la bonne odeur de chocolat de Paule Battault et Maud Legrand (éd. L’Élan Vert, 2015). Loulou est un petit loup différent de ses camarades qui se moquent sans cesse de lui en le traitant de loup de Pâques. Ce petit loup a une particularité: il sent le chocolat. Pour mettre fin à ces moqueries, il décide de faire disparaître cette odeur de chocolat au profit d’une odeur qu’il souhaite plus animale, quitte à la remplacer par toutes sortes d’odeurs fort désagréables. Mais les autres loups continuent de le fuir tant Loulou sent mauvais.

Et si pour être heureux, il suffisait de s’accepter tel qu’on est et non chercher à tout prix à plaire aux autres en changeant sa nature? Avec un brin d’humour et des illustrations colorées et expressives, l’histoire aborde le thème de l’acceptation de soi. Comme bien d’autres avant lui, le petit loup de l’histoire est tellement désespéré qu’il choisit la mauvaise idée mais finira par s’en rendre compte afin de faire de sa différence un atout et prendre confiance en lui. Un bon moment de lecture avec Loulou!

challenge 2021 lire au féminin

Participation #18 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrices françaises

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Aliment/Boisson « Chocolat »

Au fil des pages avec Tu rentres quand?

En ce 4 avril 2021, journée « Gourmandises/livre gourmand » d’Un Mois au Japon, j’ai choisi une de nos dernières lectures: Tu rentres quand? de Nagako Suzuki(éd. Nobi Nobi!, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans. Après avoir préparé un gâteau d’anniversaire pour son père, Noémie, une petite fille attend avec impatience son retour. Mais l’attente est longue pour la petite fille. Guettant le moindre bruit qui pourrait annoncer le retour de son père, elle ne peut toutefois pas résister à la tentation de goûter le gâteau au potiron. Trouvera-t-elle des subterfuges pour cacher les petits bouts manquants du gâteau?

L’histoire est toute mignonne et se déroule lors d’une journée de fin d’automne. Il y est question du difficile apprentissage de la patience chez le tout-petit ainsi que d’amour filial. Les illustrations aux jolies couleurs automnales sont douces et retranscrivent les émotions ressenties par le petite fille au visage très expressif. Nous ressentons l’envie de la petite fille de retrouver son père tout comme son plaisir à prendre quelques bouchées du gâteau. Coup de cœur pour cet album jeunesse que nous emprunterons à nouveau à l’automne prochain!

Après la première lecture de cet album, mon mini lutin a eu envie de faire un gâteau aux yaourts à son père, ce que nous avons fait le lendemain, après l’école, après avoir acheté les yaourts nature. Une bien jolie surprise pour son père au retour de son travail comme dans l’histoire! Mais contrairement à la petite fille, nous avons résisté à la tentation de le grignoter. Mais pas suffisamment pour prendre une photo du gâteau entier…

Participation #4 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Gourmandises/Livre gourmand

Participation #38 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Gâteau au potiron

challenge 2021 lire au féminin

Participation #17 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice japonaise

Au fil des pages avec Réveillés les premiers!

Nous avons lu il y a quelques semaines Réveillés les premiers! de Komako Sakaï (éd. L’école des loisirs, 2013), un album jeunesse à partir de 3 ans. Anna, une petite fille se réveille très tôt, avant tout le reste de la maisonnée. Commence alors une exploration de la maison, à la lumière du jour naissant et accompagnée de son chat: passage dans la cuisine pour grignoter quelques cerises, contempler la lune ou encore jouer avec la poupée ou les crayons de couleur de sa grande sœur dormant encore profondément. Qu’il est agréable d’être réveillée la première!

C’est encore un très bon moment de lecture avec Komako Sakaï, une autrice que nous apprécions beaucoup. Elle retranscrit, dans ces albums jeunesse, tous ces petits moments de la petite enfance comme par exemple dans Bonne nuit tout le monde! ou encore Dans l’herbe. Quelle douceur dans cette histoire pourtant toute simple, l’autrice s’arrêtant sur ces premiers moments de la journée d’une petite fille espiègle qui finit par se rendormir!

Participation #3 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #37 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Petit déjeuner

challenge 2021 lire au féminin

Participation #16 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice japonaise

« Older posts Newer posts »

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑